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NPA l'Anticapitaliste 06 et 83 : le blog - Page 141

  • Forums anticapitalistes : Le 16 décembre, les discussions pour une alternative continuent...

    Après le premier forum national « Organisons-nous pour construire l’alternative » début juillet, une nouvelle réunion a lieu ce samedi à Paris autour de la perspective de construction d’une « nouvelle force politique démocratique, révolutionnaire et pluraliste, pour la justice, l’égalité, les droits, les libertés et la démocratie ».

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  • Halte au massacre à Gaza ! Stop à la colonisation !

    Vendredi 8 décembre, au Conseil de sécurité de l’ONU, les États-Unis ont encore montré qu’ils sont les meilleurs alliés de l’État d’Israël. En opposant leur droit de veto au « cessez-le-feu humanitaire immédiat », ils encouragent le massacre et la déportation organisée de la population palestinienne.

    LÉtat français, s’il se positionne maintenant formellement pour un « cessez-le-feu humanitaire », reste pourtant l’un des principaux soutiens à la politique criminelle de l’État d’Israël.

    Gaza piégée du Nord au Sud

    Où aller ? Le nord est interdit et bombardé. Et depuis quelques jours, des centaines de chars sont entrés dans le sud de la bande de Gaza. Après avoir sommé les PalestinienEs de quitter Gaza City pour aller vers le sud, c’est sur Khan Younès que l’armée israélienne mène aujourd’hui ses assauts. Elle impose de quitter à nouveau les lieux pour aller vers Rafah, point de passage vers l’Égypte, lui aussi bombardé. Avec plus de 18 000 mortEs, dont 6 000 enfants, plus de 49 000 blesséEs et des dizaines de milliers de bâtiments détruits, le chaos humanitaire est décrit par Philippe Lazzarini, commissaire général de l’UNRWA, comme un « enfer sur terre ».

    L’objectif est clairement de pousser les PalestinienEs à l’exil, pour qu’ils ne reviennent jamais. Une entreprise d’épuration ethnique. Selon l’ONU, plus de 80 % des GazaouiEs ont été déplacés de force depuis le début de la guerre. Près de 70 % des bâtiments ont été détruits par les bombardements. Un niveau « comparable, voire supérieur, aux destructions dont ont souffert les villes allemandes pendant la Seconde Guerre mondiale », a affirmé Josep Borrell, le chef de la diplomatie européenne.

    Coloniser pour terroriser en Cisjordanie

    Cette logique prévaut aussi en Cisjordanie où l’offensive coloniale se poursuit. Dans ce territoire occupé illégalement depuis 1967, plus de 200 personnes ont été tuées par des colons depuis le 7 octobre. Profitant que les caméras sont braquées sur Gaza, colons et soldats israéliens ont réalisé des centaines de raids contre les agriculteurs palestiniens. Pillage de terres, incendie et vol de récoltes, armés de dizaines de milliers de fusils d’assaut distribués par l’armée israélienne, les colons se livrent à des ratonnades.

    Comme à Gaza, l’objectif d’Israël est de pousser la population à l’exil. Ainsi, plus d’un millier de familles palestiniennes ont été expulsées en un mois. Environ 500 000 colons vivent actuellement en Cisjordanie et l’armée israélienne a fragmenté les villes palestiniennes, où il y a des centaines de points de contrôle militaires, pour veiller à ce que le sud de la Cisjordanie soit dissocié du nord. Il est urgent de mettre un terme à cette ­politique coloniale et meurtrière qui se déroule en toute impunité.

    Construire la solidarité internationale

    Le combat des PalestinienEs est aussi le nôtre. Le nombre de mortEs dans la bande de Gaza augmente de jour en jour, et le processus d’épuration ethnique en cours est un véritable crime contre l’humanité. Face à un adversaire surarmé par ses alliés occidentaux et légitimé dans son entreprise coloniale et criminelle, les PalestinienEs ne peuvent résister seulEs. C’est par la mobilisation à la base, partout dans le monde, que la résistance palestinienne peut sortir de son isolement.

    Le mouvement de solidarité avec la Palestine doit s’amplifier, en combinant manifestations, réunions publiques, soutien à la campagne de BDS (Boycott, désinvestissement et sanctions) contre l’État d’Israël, en mobilisant dans nos syndicats, sur nos lieux de vie, de travail et d’étude. Il est nécessaire d’accentuer la pression sur nos propres gouvernements afin d’imposer en premier lieu un cessez-le-feu immédiat pour permettre l’arrêt des bombardements et des massacres. Au-delà il faut mettre la question coloniale au centre de notre combat car elle est au cœur du système de domination israélien. Il faut donc imposer la seule issue possible, à savoir la fin du régime d’apartheid avec l’égalité des droits, l’arrêt de la colonisation en Cisjordanie, la libération des milliers de prisonniers palestiniens, et le respect du droit au retour de touTEs les réfugiéEs.-

  • Annonces d’Attal : le grand bond en arrière...

    On n’en attendait rien de bien, on a quand même été déçuEs. Démagogie droitière, autoritarisme et destruction du collège unique : les récentes annonces de Gabriel Attal confirment les pires pronostics. Contrairement à son prédécesseur, le ministre Attal n’a pas affiché son mépris pour les enseignantEs. Malin, il prend soin de leur adresser une lettre dégoulinante de louanges.

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  • Élections européennes : regrouper la gauche de combat...

    En France, les élections européennes sont habituellement marquées par une forte abstention, une campagne express et un désintérêt de notre camp social, notamment celles et ceux qui votent pour la gauche radicale.

    Dans un contexte international percuté par deux conflits aux portes de l’Union européenne (guerre en Ukraine et massacre du peuple de Gaza), face aux enjeux climatiques et à la montée de l’extrême droite sur tout le continent, cette élection revêt pourtant des enjeux spécifiques.

    L’Union européenne sans perspectives positives pour peuples

    L’Union européenne s’est construite autour de traités comme un bloc économique libéral, un espace dans lequel doit régner la concurrence libre et non faussée. Le Parlement européen à peu de pouvoir, la commission dirige de façon obscure, la Banque centrale (BCE) est hors de tout contrôle démocratique minimal, l’austérité a été érigée comme une règle absolue. Ainsi, l’UE a été un formidable point d’appui pour les bourgeoisies nationales dans leur entreprise de démantèlement des services publics, de la sécurité sociale ou pour la privatisation des entreprises nationalisées. Les systèmes de subventions européennes servent surtout à faire passer la pilule du rouleau compresseur capitaliste. 

    Ainsi, partout en Europe, ce sont les politiques libérales les plus brutales qui se sont imposées dans un déni de démocratie généralisé. Cela a entraîné des résistances, des mobilisations populaires, mais dans aucun pays, les mouvements sociaux, la classe ouvrière, n’ont réussi à inverser la dynamique. Plus de quinze ans après le TCE (Traité constitutionnel européen), adopté par la France malgré un référendum le rejetant, c’est aujourd’hui l’extrême droite qui partout est politiquement à l’offensive. Au pouvoir dans plusieurs pays de l’UE (Pays-Bas, Italie, Hongrie), elle s’en approche dangereusement en France, en Espagne et même en Allemagne où cela était encore inimaginable il y a quelques années.

    Face à l’UE et à l’extrême droite, regrouper la gauche qui n’a pas renoncé à s’affronter au système capitaliste

    La fausse alternative entre les libéraux et l’extrême droite n’est pas une fatalité. Mais faire monter une véritable alternative au capitalisme nécessite de serrer les rangs tant le rapport de forces est dégradé. C’est le sens notamment de l’adresse du NPA aux courants antilibéraux ou anticapitalistes, en particulier à La France insoumise, pour construire des listes unitaires en 2024, si nous arrivons à réunir les conditions programmatiques et sans nier les désaccords stratégiques entre nos organisations. La dernière séquence a fini de démontrer que cette union ne pouvait se faire autour de la Nupes tant les désaccords sont grands sur une série de sujets avec les organisations qui, à gauche, ont participé depuis des décennies à la construction de l’Europe libérale.

    Cependant, trouver le chemin pour regrouper la gauche qui exige la mise à plat et la remise en cause démocratique des traités de l’UE pour dégager les bases d’une autre Europe, qui veut rompre avec le cours pro-capitaliste des institutions actuelles, tout en défendant le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes — de l’Ukraine à la Palestine —, et les priorités de justice sociale, environnementale et de rapports humains égalitaires est l’une des tâches de l’heure. C’est la condition pour affronter la crise écologique, pour reconstruire des services publics et imposer un salaire minimum, si possible à l’échelle du continent, mais aussi pour rompre avec l’Europe de l’exclusion et résoudre la crise de l’accueil des migrantEs.

  • L’Ukraine et la Palestine ou comment « les Américains sont plus prompts à aider Israël que l’Ukraine »..

    Le 7 décembre, le Congrès américain a de nouveau refusé de voter le projet de Joe Biden d’une enveloppe financière comprenant une aide de 14,3 milliards, qu’on oublie parfois de mentionner, à Israël et de 61,4 milliards à l’Ukraine. Celle-ci devra se contenter, en compensation dérisoire, de 175 millions de dollars ponctionnés sur les réserves de l’exécutif.

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  • Dans le monde capitaliste, les pauvres ont toujours tort…

    «Surveiller et punir », ainsi pourrions-nous résumer les annonces gouvernementales de la semaine. Surveiller et punir qui ? Les pauvres, bien évidemment ! Forcément suspectés d’être des fraudeurs. Les riches n’ont, eux, pas besoin d’être surveillés : l’évasion fiscale, les dividendes records, les inégalités… tout cela est normal dans le monde capitaliste !

    Tellement normal que les préjugés anti-pauvres envahissent le système anti-fraude informatique de la Caisse nationale d’allocations familiales. Ainsi, le Monde révélait début décembre que depuis 2010 la CNAF notait ses usagerEs, selon un modèle discriminatoire, pour prioriser les allocataires à contrôler. La recherche des erreurs de déclaration et des fraudes repose sur des données à partir desquelles sont établis des « scores de risques ». Selon Bruno Rakedjian, coordinateur national d’ATD Quart Monde, « le résultat est clairement que l’algorithme cible les plus pauvres ». Ce dont la CNAF se défend en assurant n’opérer que sur des fondements statistiques, qui la conduisent à contrôler davantage les parents isolés : des femmes, dans plus de huit cas sur dix !

    De l’erreur à la fraude, l’industrialisation et la concentration des moyens sur la technologie et l’informatique ont contribué à renforcer « l’idéologie antipauvres » qui « finit par conduire à une dégradation générale de la qualité du service public », selon Thomas Piketty. À moins que la dégradation voulue des services publics pour la marchandisation et la privatisation n’oblige à surveiller et punir les excluEs du système… qu’il faut bien exclure pour qu’il y ait des riches !

    Tellement normal que les annonces d’Aurore Bergé à propos du Plan parentalité vont dans ce sens : punir les « parents défaillants » par des travaux d’intérêts généraux, parmi lesquels on trouve d’abord de nombreuses familles monoparentales dont la charge revient en majorité aux femmes.

    La chasse aux pauvres et aux familles monoparentales se double pour la ministre d’« un enjeu d’autorité à restaurer » et d’un appel tout réactionnaire aux pères ! Une réponse autoritaire, antisociale et antiféministe… contre laquelle on continue et on continuera de se battre !

    Fabienne Dolet

  • Arrêt immédiat des bombardements ! Halte au massacre du peuple palestinien ! Stop à la colonisation !

    Vendredi 8 décembre, au Conseil de sécurité de l’ONU, les États-Unis ont encore montré qu'ils sont les meilleurs alliés de l’Etat d’Israël. En opposant leur droit de veto au « cessez-le-feu humanitaire immédiat », ils encouragent le massacre et la déportation organisée de la population palestinienne. L’Etat français, s’il se positionne maintenant formellement pour un « cessez-le-feu humanitaire », reste pourtant l’un des principaux soutiens à la politique criminelle de l’Etat d’Israël.

    Gaza piégée du Nord au Sud

    Où aller ? Le nord est interdit et bombardé, avec un bilan épouvantable de 15 000 mortEs dont 6000 enfants, d'au moins 36 000 blesséEs et de dizaines de milliers de bâtiments détruits. Bref, un chaos humanitaire. Et depuis quelques jours, des centaines de chars sont entrés dans le sud de la bande de Gaza. Après avoir sommé les PalestinienEs de quitter Gaza City pour aller vers le sud, c'est sur Khan Younès que l'armée israélienne mène aujourd’hui ses assauts. Elle impose de quitter à nouveau les lieux pour aller vers Rafah, point de passage vers l’Égypte, lui aussi bombardé. 

    L'objectif est clairement de pousser les PalestinienEs à l'exil, pour qu'ils ne reviennent jamais. Une entreprise d'épuration ethnique. Selon l’ONU, plus de 80% des Gazaouis ont été déplacés de force depuis le début de la guerre. Près de 70% des bâtiments ont été détruits par les bombardements. 

    Coloniser pour terroriser en Cisjordanie

    Cette logique prévaut aussi en Cisjordanie où l’offensive coloniale se poursuit. Dans ce territoire occupé illégalement depuis 1967, plus de 200 personnes y ont été tuées par des colons depuis le 7 octobre. Profitant que les caméras soient braquées sur Gaza, colons et soldats israéliens ont réalisé des centaines de raids contre les agriculteurs palestiniens. Pillage de terres, incendie et vol de récoltes, armés de dizaines de milliers de fusils d'assaut distribués par l’armée israélienne, les colons se livrent à des ratonnades.  

    Comme à Gaza, l’objectif d’Israël est de pousser la population à l'exil. Ainsi, plus d'un millier de familles palestiniennes ont été expulsées en un mois. Environ 500 000 colons vivent actuellement en Cisjordanie et l'armée israélienne a fragmenté les villes palestiniennes, où il y a des centaines de points de contrôle militaires, pour veiller à ce que le sud de la Cisjordanie soit dissocié du nord. Il est urgent de mettre un terme à cette politique coloniale et meurtrière qui se déroule en toute impunité.

    Construire la solidarité internationale

    Le combat des PalestinienEs est aussi le nôtre. Le nombre de mortEs dans la bande de Gaza augmente de jour en jour, et le processus d'épuration ethnique en cours est un véritable crime contre l'humanité. Face à un adversaire surarmé par ses alliés occidentaux et légitimé dans son entreprise coloniale et criminelle, les PalestinienEs ne peuvent résister seuls. C'est par la mobilisation à la base, partout dans le monde, que la résistance palestinienne peut sortir de son isolement. 

    Il faut amplifier le mouvement de solidarité avec la Palestine en combinant manifestations, réunions publiques, soutien à la campagne de BDS (Boycott, désinvestissement et sanctions) contre l’Etat d’Israël, en mobilisant dans nos syndicats, sur nos lieux de vie, de travail et d’étude. Il faut accentuer la pression sur nos propres gouvernements afin d'imposer en premier lieu un cessez-le-feu immédiat pour permettre l’arrêt des bombardements et des massacres. Au-delà il faut mettre la question coloniale au centre de notre combat car elle est au cœur du système de domination israélien. Il faut donc imposer la seule issue possible, à savoir la fin du régime d’apartheid avec l’égalité des droits, l’arrêt de la colonisation en Cisjordanie, la libération des milliers de prisonniers palestiniens, et le respect du droit au retour de touTEs les réfugiéEs.

  • Violences sexistes et sexuelles : refuser l’instrumentalisation, construire la solidarité !

    Le 25 novembre 2023 a été une nouvelle journée de lutte réussie contre les violences sexistes et sexuelles. Malheureusement la manifestation parisienne a été l’occasion d’une affreuse provocation et d’une tentative d’instrumentalisation en soutien à l’offensive meurtrière israélienne. 

    A l’appel du collectif « Nous vivrons », un cortège de 150 personnes protégées par des hommes membres de la Ligue de défense juive (LDJ), du Service de protection de la communauté juive (SPCJ), et vraisemblablement des agents de sécurité privée, ont fait le tour de la place de la Nation avant le début de la manifestation. Ce groupe est venu se planter face au cortège d’Urgence Palestine cherchant manifestement l’incident. Nous saluons le sang-froid des militantEs antifascistes et de solidarité avec la Palestine qui n’ont pas réagi aux provocations. Au premier rang des provocateurs, le journaliste de Radio J, Frédéric Haziza, suspendu de la chaîne LCP pour avoir pincé la fesse gauche de la journaliste Astrid de Villaines. Le cortège a ensuite repris sa place initiale devant le Cours de Vincennes, protégé par des CRS, avant de se dissoudre.

    C’est une toute autre version qu’ont présenté les médias, accusant les organisations féministes de passer sous silence les viols commis lors de l’attaque du 7 octobre. Le NPA dénonce toutes les violences sexistes et sexuelles et exprime sa solidarité avec toutes les victimes, avec toutes les femmes du monde entier, quelles que soient leurs nationalités. Nous savons que cette position est partagée largement dans le mouvement féministe et nous manifestons toute notre solidarité envers les militantes, et notamment les organisatrices de la manifestation, harcelées depuis le samedi 25 novembre 2023.

    La lutte contre les violences sexistes et sexuelles, la lutte féministe est centrale dans l’engagement du NPA et ne saurait autoriser les tentatives d’instrumentalisation crasses comme ce fut le cas ce 25 novembre. En manifestant sous la protection d’un groupe d’hommes, en manifestant avec un agresseur, en manifestant avec des soutiens affichés au gouvernement israélien, ce collectif montre son peu de considération pour la cause féministe. Aussi, nous nous permettons de rappeler que l’Etat Israélien a reconnu avoir accepté l’entrée de femmes éthiopiennes sur son territoire à la condition de la prise d’un contraceptif de longue durée. De plus, l’armée israélienne et ses services de renseignements se rendent coupables de viols et violences sexuelles à l’encontre des prisonnières palestiniennes. 

    C’est parce qu’ils se placent en soutien de l’oppression coloniale qui s’exerce avec une particulière brutalité envers les femmes que nous rappelons que les sionistes, tout comme l’extrême droite, n’ont pas leur place dans nos luttes.

  • Briser le silence, construire la solidarité féministe...

    Les Jeunesses anticapitalistes du NPA Montpellier ont organisé le jeudi 30 novembre une projection du documentaire « Briser le silence des amphis »1.
    Réalisé par Lysa Heurtier Manzanares, il a été co-produit par trois associations (Écran et Parole, l’association Hystérique, Les Artpies’Cultrices).

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