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NPA l'Anticapitaliste 06 et 83 : le blog - Page 137

  • Face à l’autoritarisme répressif, regroupons nos forces !

    La première moitié de 2023 a été marquée par une succession de mobilisations sociales et populaires. Incapable d’y répondre politiquement et de construire le moindre consensus autour de ses contre-réformes, le gouvernement a eu recours aux violences de la répression policière et judiciaire.

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  • Un cercle vicieux aux conséquences désastreuses !

    Le réchauffement terrestre est accéléré par une augmentation rapide de la température des océans. Cette surchauffe provoque aussi des pluies plus intenses et booste les cyclones tropicaux. Bref, un cercle vicieux aux conséquences de plus en plus dramatiques. À un rythme nettement plus rapide que prévu, puisque tous les scénarios du GIEC sont dépassés.

    Les mégafeux au Canada, en Grèce et à Hawaï ont fait de nombreuses victimes et ils ont un impact important sur les émissions de gaz à effet de serre. Les feux canadiens ont dégagé 1 million de tonnes de CO2 soit deux fois les émissions annuelles du pays. Ils détruisent des surfaces importantes de forêts, limitant leur capacité à capter le CO2.

    Réchauffement de l’atmosphère et des eaux

    Les glaces couvrent 10 % de la surface des terres émergées et leur rôle dans la stabilisation du climat est essentiel, puisqu’en réfléchissant les rayons solaires elles contribuent à refroidir l’atmosphère. Une banquise moins étendue pendant l’hiver signifie une fonte plus rapide en été et, par extension, un réchauffement de l’atmosphère et des eaux.

    Les canicules marines, dont le nombre a doublé depuis les années 1980, détruisent les mangroves qui sont des puits de carbone, et les écosystèmes nécessaires à la biodiversité des océans.

    Ces boucles de rétroaction représentent des risques considérables puisqu’elles peuvent conduire à des points de bascule irréversibles.

    Le diagnostic est sans appel : si les émissions de gaz à effet de serre ne baissent pas significativement, chaque dixième de réchauffement augmentera les impacts et renforcera la probabilité de voir des événements extrêmes se dérouler en même temps dans plusieurs régions du monde. Or les émissions mondiales de GES augmentent toujours d’environ 1 % par an, alors qu’il faudrait les réduire de 50 % d’ici à 2030, soit de l’ordre de 5 à 7 % par an.  Cela va entraîner des dérèglements climatiques graves : sécheresses et famines, ­inondations, cyclones, etc.

    Hausse continue des températures

    Les vagues de chaleur conjuguées aux feux de forêt et aux poussières du désert entraînent déjà des pollutions de l’air bien au-delà des régions qu’ils traversent. « La fumée des incendies contient une potion diabolique d’éléments chimiques » nocive pour des millions de personnes.

    La hausse continue des températures, la fonte des glaces qui constituent la plus grande réserve en eau potable font peser une menace existentielle sur cette ressource vitale.

    Mayotte, par exemple, meurt de soif, ce département « français » aux infrastructures publiques délabrées est au bord d’une crise sanitaire d’ampleur. La sécheresse extrême prive d’eau potable les 500 000 habitantEs, un jour sur trois.

    La réponse urgente à cette surchauffe de la planète est de laisser charbon, pétrole et gaz dans le sol. Pourtant, les productions de pétrole et de charbon n’ont jamais été aussi élevées. ExxonMobil, Chevron, Shell, BP et TotalEnergies ont totalisé un record de 180,5 milliards de dollars de profits en 2022. Dopés par les aides publiques, ces multinationales capitalistes appuient à fond sur l’accélérateur, alors qu’il ­faudrait freiner de toute urgence.

    Commission nationale écologie

  • Croissance ou climat : il faut choisir...

    António Guterrez déclare fin juillet « L’ère du réchauffement climatique est terminée, place à l’ère de l’ébullition mondiale ». Mais du côté des gouvernants, ce sont toujours les mêmes rengaines sur la « croissance verte ».

    À commencer par Macron pour qui renoncer à la croissance au nom de l’écologie ne serait « pas raisonnable ». Pourtant, de plus en plus de travaux scientifiques montrent l’incompatibilité entre croissance et sauvetage du climat.

    L’illusion de la croissance verte

    Une étude publiée le 4 septembre1 se penche sur l’argument du découplage entre le PIB et les émissions de CO2 dans les pays à haut revenu. Sur les 36 pays étudiés, 11 ont atteint un découplage absolu c’est-à-dire que sur la période considérée de 2013 à 2019, alors que le PIB continue d’augmenter, les émissions de CO2 baissent. Mais « les résultats obtenus en matière de découplage dans les pays à revenu élevé sont très loin de permettre des réductions d’émissions conformes aux normes de Paris ». En effet, en moyenne, leurs émissions n’ont été réduites que de 1,6 % par an, loin des – 30 % en 2025 et – 38 % par an en 2030 nécessaires pour atteindre l’objectif des 1,5 °C. Et l’étude de conclure : « La croissance verte n’est donc pas au rendez-vous et semble hors de portée des pays à revenu élevé. Nos conclusions suggèrent que la poursuite de la croissance économique dans les pays à revenu élevé est en contradiction avec les engagements de l’Accord de Paris en matière de climat et d’équité. L’atténuation conforme à l’Accord de Paris dans les pays à revenu élevé nécessitera des stratégies de réduction de la demande post-croissance en plus des efforts de décarbonation ­technologique. »

    Pour une décroissance juste et écosocialiste

    Une autre étude2 cherche à savoir « quelles dynamiques macroéconomiques seraient engendrées par une transition énergétique mondiale rapide, compatible avec l’accord de Paris ? » en modélisant « une économie mondiale qui, tout en continuant à croître, réaliserait une transition énergétique à marche forcée jusqu’à 2050 ». Selon ce modèle nommé Temple, le passage d’ici à 2050 à un système énergétique 100 % renouvelable demande des investissements à un niveau « inédit dans les économies occidentales depuis la Seconde Guerre mondiale »« les mécanismes classiques d’ajustement des prix et des quantités fondés sur le marché ne suffisent pas à imposer les investissements requis » et « la demande en investissements dans le secteur énergétique est telle que l’appareil productif ne peut pas répondre à la fois à cette nouvelle demande et à la demande en biens de consommation des ménages ». En conclusion : « les résultats des simulations (…) montrent surtout que la croissance économique constitue un handicap plutôt qu’un atout pour réaliser la transition énergétique. Nous appelons donc à l’étude et à la conception de scénarios de transition dans le cadre d’une économie post-croissance ».

    Ce que le modèle n’évoque pas, mais qui est précisé par notre camarade Daniel Tanuro, c’est que la consommation supplémentaire d’énergie fossile nécessaire à cette restructuration de l’appareil productif provoquerait un surcroît d’émissions de CO2 (550Gt) équivalent, voire supérieur, au budget carbone (500Gt) compatible avec l’objectif des 1,5 °C.

    Bien loin de la fable d’une transition énergétique pilotée par le marché et associée à une promesse de croissance, nous sommes de plus en plus clairement confrontéEs à l’impératif incontournable de la sortie des énergies fossiles et du nucléaire, associée à une réduction drastique de la consommation d’énergie et donc de la production matérielle et des transports. Un impératif aussi urgent qu’incompatible avec la logique d’accumulation du système capitaliste et qui appelle une décroissance juste et éco­socialiste.

    Commission nationale écologie

  • Solidarité avec les sinistréEs du Maroc...

    Avec près de 3 000 morts annoncés, 2 500 blesséEs et plus de 300 000 personnes à la rue, le tremblement de terre qui a secoué la région du Haut Atlas au Maroc dans la nuit du 8 septembre rappelle une fois de plus, après le séisme turc de février dernier, que les catastrophes naturelles touchent différemment les pays riches et les pays pauvres, les populations bien logées de celles qui sont précaires. L’habitat le plus ancien, comme celui de la Medina de Marrakech ou des villages montagnards n’a pas résisté.

    Les zones sinistrées sont parmi les plus marginalisées, les plus sous-équipées, les plus pauvres du pays, tenues à l’écart de la modernisation, enclavées. Avec sa morgue de criminel colonisateur, Lyautey, représentant du gouvernement français à Rabat pendant le protectorat, les qualifiaient d’« inutiles ». Ce que la monarchie marocaine n’a guère remis en cause au fil des décennies.

    Face à ces inégalités qui aggravent les conséquences de la catastrophe, l’aide humanitaire afflue, tandis que Mohammed VI pratique « la diplomatie des séismes », sollicitant l’aide de quatre monarchies alliées (ayant reconnu la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental) : l’Espagne, le Royaume-Uni, le Qatar et les Émirats arabes unis.

    En France, une question agite les médias : quid de l’acceptation de l’aide française par le Maroc ? La communication bat son plein au ministère des Affaires étrangères pour assurer le respect de la souveraineté du Maroc, Catherine Colonna affirmant lundi soir que « Le Maroc est maître chez lui, nous lui faisons pleinement confiance pour s’organiser ».

    Pour notre part, nous nous associons à la peine des familles qui d’ici soutiennent leurs proches et affirmons notre pleine et entière solidarité aux MarocainEs en France et de l’autre côté de la Méditerranée, en nous souvenant aussi combien la gestion du seisme de 2004 par le pouvoir marocain avait été mise en cause sur place. Nous nous joindrons à toute initiative de solidarité ouvrière concrète… pour qu’au-delà des États ou des ONG l’aide parvienne bien à celles et ceux qui en ont le plus besoin !

    Fabienne Dolet

  • Pour une gauche anticapitaliste et révolutionnaire, organisons-nous !

    Alors que toutes les nuances de la gauche sociale et politique seront présentes à la Fête de l’Humanité ce week-end, il devient urgent de regrouper les forces pour la rupture avec ce système. L’enjeux est de se hisser à la hauteur des réponses nécessaires face à l’offensive antisociale et réactionnaire du camp macroniste et aux lourdes menaces que fait peser l’extrême droite en cette rentrée.

    Résister aux nouvelles attaques contre notre camp social

    Macron cherche à reprendre la main. Après le passage en force de sa contre-réforme des retraites et la répression du soulèvement des quartiers populaires suite au meurtre de Nahel, il veut écraser la colère sociale (qui s’est encore exprimée au Stade de France vendredi dernier avec les huées qui lui ont été adressées). Ainsi, dans le contexte difficile d’une inflation qui ne faiblit (+5% sur une année) et de prix toujours à la hausse, la rentrée scolaire s’est faite sur le terrain de l’extrême droite, celui de la stigmatisation des musulmanEs, les femmes en premier lieu, avec la polémique autour de l’abaya. 

    Pourtant, du blocage des prix à la suppression de la TVA sur les produits de première nécessité, en passant une augmentation générale des revenus, ce sont bien des mesures de justice sociale en rupture avec les profits des capitalistes dont nous aurions besoin, et pas d’une nouvelle séquence raciste qui fait les choux gras de la droite et du RN. 

    C’est tout l’enjeu de construire les manifestations du samedi 23 septembre à l’initiative d’un large regroupement unitaire contre les violences policières et le racisme systémique, pour les libertés publiques.

    Construire une alternative au système

    Impulser ou participer à toutes les résistances face aux injustices générées par le capitalisme, c’est nécessaire mais cela ne suffit pas. A Macron et son monde, nous devons opposer la perspective d’une société libérée de l’exploitation et des oppressions, d’un mode de production écosocialiste qui respecte autant les êtres humains que la planète. Face à une partie de la gauche qui tire vers la droite, nous devons tenir les positions de notre camp social, contre le social-libéralisme, pour l’accueil des migrantEs, la régularisation de tous les sans-papiers et le rejet des frontières, contre les violences policières, ou en combattant les attaques islamophobes du gouvernement sur l’abaya... Et à l’ensemble de la gauche qui pense que la “révolution” se joue dans les urnes et les institutions, toute l’histoire sociale rappelle que ce sont bien les mobilisations, les grèves et les manifestations, qui sont déterminantes pour arracher les avancées en faveur de la majorité, et indispensables pour la rupture avec le régime capitaliste.

    Combattre ce système, cela passe aussi par la nécessité d’affirmer sans bégayer que tout progrès à l’échelle de l’Europe – pour une harmonisation par en haut des différentes législations nationales, le développement de grands services publics pour assurer la transition écologique, la fin de l’Europe forteresse – passe par la nécessaire désobéissance avec les traités qui régissent aujourd’hui la construction d’une Union européenne au service des banquiers et des marchands. L’enjeu des prochaines élections européennes sera donc de regrouper celles et ceux qui, à gauche, pensent qu'une telle rupture est nécessaire et possible.

    Des luttes à construire dans l’unité, de nouvelles alliances anticapitalistes à constituer, pour une rentrée sociale et politique à ne pas rater.

  • Élections européennes : rassembler pour mener le combat écosocialiste !

    Les élections européennes paraissent lointaines, mais les enjeux seront importants. Car, l’Union européenne joue un rôle crucial dans la crise économique et climatique, les politiques anti-immigréEs et le militarisme. De plus, ces élections pourraient être un possible réceptacle de la colère contre Macron.

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  • Révolté·E·s et militant·E·s : face à l’autoritarisme répressif, regroupons nos forces...

    La première moitié de 2023 a été marquée par une succession de mobilisations sociales et populaires. Incapable d’y répondre politiquement et de construire le moindre consensus autour de ses contre-réformes, le gouvernement a eu recours aux violences de la répression policière et judiciaire.

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  • Lancement du Tour de France pour la santé...

    Le 11 septembre à 18 heures, plus de 50 organisations lanceront salle Hénaff à la Bourse du travail de Paris et sur les réseaux sociaux, un Tour de France pour la Santé. Un budget de la Sécurité sociale pour sortir de la crise sanitaire et répondre aux besoins de la population est la principale revendication.

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