Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

NPA l'Anticapitaliste 06 et 83 : le blog - Page 144

  • S’attaquer aux profits...

    L’« argent de dingue » versé au capital doit être récupéré pour être investi dans la planification écologique et restaurer les services publics.

    La socialisation des groupes capitalistes de l’énergie doit permettre de sortir des énergies fossiles et du nucléaire, de réduire drastiquement la consommation d’énergie et de développer les renouvelables. Le système bancaire doit être socialisé afin de reprendre la main sur les choix ­d’investissement. 

    Face à l’inflation, bloquer les prix, augmenter tous les revenus !

    Il faut des mesures immédiates : l’augmentation des salaires de 400 euros net, le revenu minimum à 1 800 euros net, la suppression de la TVA, l’indexation des revenus (salaires, allocations, retraites) sur les prix, et un pré-salaire d’autonomie pour les jeunes.

    Et, pour ne pas perdre sa vie à la gagner, il faut la retraite à 60 ans (55 pour les métiers pénibles), 4 journées de travail de 7 heures par semaine, sans perte de salaire et sans dégradation des conditions de travail.

    Ce qui est essentiel n’a pas de prix !

    Les besoins vitaux : se nourrir, se loger, boire, se laver, se chauffer, se soigner, s’éclairer, se déplacer ne doivent pas être soumis au fait de pouvoir payer ou non mais assurés à toutes et tous. Il s’agit aussi d’instituer une « sécurité sociale alimentaire », c’est-à-dire de socialiser la prise en charge de ce besoin vital.

    Les premiers mètres cubes d’eau et les premiers kilowatts doivent être gratuits pour en garantir l’accès à toutes et tous, avec un tarif progressif pour éviter le gaspillage.

    Les transports publics collectifs doivent être gratuits pour réduire l’utilisation de la voiture, coûteuse, nocive pour la santé comme pour le climat. 

    Des besoins essentiels, aujourd’hui pris en charge gratuitement dans la famille, principalement par les femmes, doivent être assumés collectivement : soigner, s’occuper de la petite enfance et de la perte d’autonomie des ancienEs.

    Il faut rendre incontournable l’égalité hommes femmes et mettre fin à toutes les discriminations liées à la couleur de la peau, au genre ou à la sexualité.

    Il faut des services publics de qualité avec des agentEs en nombre suffisant, forméEs, des conditions de travail qui leur permettent d’assurer un service de qualité. L’accès à ces services doit être réellement gratuit pour toutes et tous.

    Prendre l’argent là où il y en a

    Pour financer ces mesures, il faut récupérer les cotisations sociales dont les entreprises sont exonérées ou sur lesquelles elles fraudent. Récupérer les cadeaux faits au patronat par le gouvernement sans aucune contrepartie ni écologique ni d’emploi, dans les profits (64 milliards de bénéfices nets pour les entreprises du CAC40 en 2022), dans la fraude fiscale (80 milliards selon l’estimation de l’Insee).

    Cet argent doit être versé sous forme de cotisations sociales par les entreprises, d’impôt sur les grandes fortunes, et géré par les premièrEs concernéEs, les utilisateurEs.

    Financer les besoins de façon socialisée modifie la répartition des richesses produites : au lieu d’aller à ceux qui possèdent le capital industriel et financier, les richesses produites servent à satisfaire les besoins de l’ensemble de la population.

    Reconquérir nos droits, se battre pour de nouvelles avancées sociales !

    Face à ces attaques, reconstruire les collectifs de résistance, et en premier lieu les organisations syndicales, est d’une nécessité, d’une actualité brûlantes. Pour l’imposer il faut des luttes massives, qui fassent reculer gouvernement et patronat.

    De telles luttes doivent allier la radicalité des Gilets jaunes et le blocage de l’économie comme en 1936 ou en 1968. Elles doivent s’appuyer sur les mobilisations construites et contrôlées à la base, dans les lieux de production, de transports, dans les services publics, sur les lieux d’habitation et être coordonnées à l’échelle du pays.

  • Un capitalisme sous perfusion...

    Alors que les inégalités de revenus augmentent, que les conditions de travail se dégradent et que les profits augmentent, le capital est largement soutenu par des politiques en sa faveur.

    Des cadeaux vertigineux au grand patronat

    En 2019, les aides publiques accordées aux capitalistes s’élevaient à 205 milliards d’euros. Soit plus de trois fois le budget de l’Éducation nationale, ou deux fois le coût des soins hospitaliers à l’échelle nationale. Avec la crise sanitaire, l’État a payé les salaires à la place des patrons sans même regarder si les entreprises pouvaient le faire.

    La part de l’impôt sur les sociétés dans les recettes de l’État a diminué non-stop, tandis que celle de l’impôt sur les revenus des salariéEs/retraitéEs n’a cessé ­d’­augmenter.

    Les services publics ratiboisés

    Pour financer allègements et autres exonérations, tous les services publics non régaliens ont été mis à l’os au cours des vingt dernières années, en particulier l’hôpital public.

    Le gouvernement s’attaque à la protection sociale : assurance chômage, assurance maladie, retraites.

    La misère qui s’étend

    D’après l’Insee, les prix ont augmenté de 5 % sur un an, dont + 15 % pour l’alimentation, + 18 % pour l’électricité… La pauvreté touche 9 millions de personnes en France, les Restos du cœur ont augmenté leurs distributions de 35 % par rapport à 2022, et deux étudiantEs sur trois sont en situation d’extrême précarité. Pour les près de 6 millions de membres de la Fonction publique c’est une chute de 16 % de pouvoir d’achat depuis 2010.

    Le travail, ce n’est pas la santé

    Le maintien du chômage, la précarisation de l’emploi qui frappe aussi bien dans l’industrie que dans les services, dans le public comme dans le privé, pèse lourdement sur les conditions de travail, la sécurité du travail.

    Il fait des travailleurEs en une main-d’œuvre corvéable et jetable, renforçant la pression sur les salariéEs et augmentant l’exposition aux risques et aux maladies professionnelles, aux accidents de travail y compris mortels (plus de 50 000 cancers liés au travail, deux morts au travail par jour).

    Le recul de l’âge de départ à la retraite est un leurre car nombre de salariéEs ne pourront pas travailler plus longtemps.

    La perte de sens du travail et au travail met tous les jours en lumière l’aliénation du monde du travail face au capital qui nous fait produire marchandises et services qui nous échappent.

    Pour accompagner cette dégradation générale des conditions de travail, c’est à un véritable détricotage de la prévention, de la santé et de la sécurité au travail que s’est attelé Macron : en particulier, la destruction des Comités hygiène sécurité et conditions de travail a affaibli la prévention des risques et des capacités de vigilance et de réactions des salariéEs.

  • Solidarité avec la lutte du peuple palestinien...

    L’offensive organisée par la résistance palestinienne, notamment le Hamas, a remis sur le devant de la scène la lutte pour les droits du peuple palestinien. Le nombre des victimes civiles, israéliennes comme palestiniennes, choque à juste titre, et montre l’horreur que constitue toute guerre. Mais dans cette guerre, il y a Israël, un État colonial dirigé par l’extrême droite, contre le peuple palestinien, qui résiste à une occupation avec les moyens limités dont il dispose.

     

    Les PalestinienNEs sont les victimes d’un État colonial

    La guerre ne date pas du 7 octobre, elle dure depuis 75 ans. Depuis des décennies, l'État d’Israël impose aux palestinienNEs son lot d’humiliations quotidiennes, de meurtres, d’emprisonnements, de politiques d’occupation et de colonisation, tout cela dans l’indifférence totale de la « communauté internationale ». Les grandes puissances regardent ailleurs alors que l’ONU a multiplié les résolutions contre la politique d’apartheid de l’État d’Israël.
    Israël colonise, réprime, organise la ségrégation et bafoue le droit à l'autodétermination du peuple palestinien. Les PalestinienNEs de Gaza sont sous un blocus illégal et condamné, mais maintenu depuis 17 ans... Contre elles et eux, le gouvernement d'extrême droite au pouvoir en Israël ne fait qu'utiliser aveuglément la force, pensant ainsi les soumettre.

    Le quotidien israélien Haaretz explique : « Après sa victoire aux dernières élections, [M. Netanyahou] a remplacé cette prudence par la politique d'un « gouvernement à droite toute », avec des mesures manifestes prises pour annexer la Cisjordanie, pour procéder à un nettoyage ethnique dans certaines parties de la zone C. […] Il s’agissait également d'une expansion massive des colonies […] et de parler ouvertement d'une “seconde Nakba” au sein de sa coalition gouvernementale. »

    Nos solidarités

    Ici, une grande offensive idéologique dénonce le « terrorisme » du Hamas. Cette campagne, ainsi que l’amalgame nauséabond entre antisionisme et antisémitisme, visent à faire taire la solidarité avec la lutte pourtant légitime du peuple palestinien pour ses droits. La Première ministre et des associations ont multiplié les menaces à l’égard du NPA, de La France insoumise ou de l’Union juive française pour la paix (UJFP).
    Le projet politique, la stratégie et les moyens de lutte du Hamas ne sont pas ceux du NPA. Dans ce cadre, nous dénonçons les tueries de civils menées par le Hamas. La résistance palestinienne est d’ailleurs composée de différentes forces avec des projets politiques différents. Nous déplorons toutes les victimes civiles, qu'elles soient israéliennes ou palestiniennes, et nous dénonçons tous les crimes de guerre. 

    Nous soutenons la lutte nécessaire contre la colonisation menée par un État d’apartheid, l’État d’Israël, qui aujourd’hui jette à la rue des centaines de milliers de personnes en quelques heures avant de bombarder et qui veut mettre en place un « siège complet » de la bande de Gaza. Nous réaffirmons notre soutien plein et entier à la lutte des PalestinienNEs pour leur émancipation, y compris par la lutte armée, comme c’est le cas pour les UkrainienNEs contre la guerre menée par la Russie, ainsi que pour le droit à l’autodétermination. C’est la condition pour que les PalestinienNEs puissent vivre en paix sur leur terre.

     

    Se mobiliser ici et maintenant

    La mobilisation palestinienne ne peut faire face aux bombardements, au siège de Gaza et à l’intervention au sol de l’armée israélienne, qu’avec l’appui d’une importante mobilisation internationale de solidarité qui puisse exercer une pression sur Israël et les grandes puissances qui le soutiennent. 

    Le NPA appelle et sera partie prenante, ces prochains jours et dans l’unité, de toutes les initiatives et mobilisations de rue en soutien au peuple palestinien et à la lutte légitime pour ses droits.

     

  • Au-delà du blocage des grands projets nuisibles, construire un mouvement réel vers l’éco-communisme...

    Mégabassines, Lyon-Turin, autoroutes Toulouse-Castres, Est de Rouen… sous l’impulsion des saisons des Soulèvements de la Terre, les mouvements en lutte contre les grands projets nuisibles, imposés et inutiles gagnent en radicalité et montrent leur capacité à questionner d’une façon structurelle le monde capitaliste.

    Lire la suite

  • Défendons les Kurdes et le Rojava...

    Depuis le 5 octobre, le nord-est de la Syrie, dirigé par une administration autonome, l'ANEES, subit des vagues de bombardements et d'attaques de drones incessantes. Toutes les régions sont touchées, mais les principales cibles sont les infrastructures civiles comme les centrales électriques, les usines de gaz, les châteaux d'eau, rendant la vie des populations extrêmement difficile. Ces attaques sont censées être une riposte à l'attentat suicide du 1er octobre mais ne sont de fait que l'amplification d'attaques permanentes contre les forces kurdes en Turquie, en Syrie et en Irak.

    La Turquie vient de bombarder le camp de réfugiéEs de Maxmur, dans la zone autonome du Kurdistan d'Irak (touchant une mosquée), et toute la région des monts Quandil, où sont implantées les forces kurdes, subit des attaques et des bombardements permanents. Elle vient de bombarder la région de Kobané, ville emblématique de la résistance kurde à l’État islamique.

    Dans le même temps, dans les régions occupées par la Turquie comme Afrin depuis janvier 2018, et la bande frontalière de Tall Abyad à Sérekanye, la résurgence des gangs de l’État islamique au nord-est de la Syrie est la cause d'attentats permanents dans la région.

    Dans ce contexte très difficile, les forces arabo-kurdes des FDS continuent à résister et l'administration autonome continue à fonctionner, mais pour combien de temps ?

    Le gouvernement français a oublié le sacrifice de milliers de jeunes femmes et jeunes hommes qui sont tombés pour libérer Raqqa et les autres bastions de l'Etat islamique. Il a oublié le droit à l’autodétermination du peuple kurde que le pouvoir d’Erdogan piétine par la répression la plus féroce, en même temps qu’il étouffe toute démocratie en Turquie. Le Rojava, où se construit un mode vie égalitaire entre les différentes religions, féministe et écologiste, recherchant la démocratie à la base, est une expérience unique au Moyen-Orient et bien au-delà.

    Des sanctions contre Erdogan ! Solidarité avec le peuple kurde, son droit à l’existence, son droit à se défendre et à se libérer de l’oppression subie de la part du régime turc, mais aussi des autres régimes oppresseurs de la région !

     

  • Offensive de Gaza : les solidarités du NPA vont à la lutte légitime du peuple palestinien...

    Depuis deux jours, c’est bel et bien à une amplification de la lutte pour les droits du peuple palestinien à laquelle nous assistons. Le nombre des victimes civiles et la bataille des chiffres et des images choquent à juste titre, mais ne doit pas nous faire oublier que ces derniers évènements autour de l’offensive de Gaza ne peuvent s’apprécier qu’à la lumière de la situation dramatique du peuple palestinien. Humiliations quotidiennes, meurtres, emprisonnement, amplification de la politique d’occupation et de colonisation par Netanyahu et son pouvoir d’extrême droite, blocus inhumain de la bande de Gaza qui dure depuis une quinzaine d'années… Tout cela est subi par les PalestinienNEs dans l’indifférence totale de la “communauté internationale”, avec ces grandes puissances qui regardent ailleurs quand l’ONU a multiplié les résolutions contre la politique d’apartheid de l’Etat d’Israël.

    Ici, les larmes de bien des dirigeants politiques et commentateurs divers et variés sont à géométrie variable. Après avoir été indifférent au sort des PalestinienNEs pendant des décennies, voire l’avoir invisibilisé, une offensive idéologique a lieu aujourd’hui contre le “terrorisme” du Hamas, consensus visant à empêcher dans un même mouvement la solidarité avec la lutte pourtant légitime du peuple palestinien pour ses droits.

    Le projet politique et idéologique, la stratégie et les moyens de lutte du Hamas ne sont pas ceux du NPA. Dans ce cadre, nous dénonçons les tueries de civils menées par le Hamas. La résistance palestinienne est d’ailleurs composée de forces avec des projets politiques différents. Nous déplorons toutes les victimes civiles, qu'elles soient israéliennes ou palestiniennes, et nous dénonçons tous les crimes de guerre.

    Nous partageons la lutte nécessaire contre la colonisation menée par un État belliqueux et guerrier, celui d’Israël, qui aujourd’hui jette à la rue des centaines de milliers de personnes en quelques heures avant de bombarder et veut mettre en place un “siège complet” de la bande de Gaza. Nous ne confondons pas cet État et sa politique avec le peuple, les militantEs, ou les courants anti-guerre, à l’image du journal israélien Haaretz qui titre “Netanyahou porte la responsabilité de cette guerre Israël-Gaza”.

    Nous réaffirmons notre soutien plein et entier à la lutte des PalestinienNEs pour leur émancipation, y compris par la lutte armée, et pour le droit à l’autodétermination, seule condition pour que les PalestinienNEs puissent vivre en paix sur leur terre.

    Depuis deux jours, plusieurs personnalités politiques, dont la Première ministre Borne, ou des associations, comme la LICRA, l’Union des étudiants juifs de France ou l’association Avocats sans frontières, ont multiplié les déclarations agressives et les menaces à l’égard du NPA. La campagne qui se déchaîne contre nous est indécente et mensongère, et nous demandons à pouvoir expliquer notre position dans les médias. Aucune menace de procès ou d’interdiction ne viendra faire taire nos solidarités avec les oppriméEs. C’est pour cela que nous réitérons l’appel déjà lancé à l’organisation, ces prochains jours et dans l’unité, de mobilisations de rue en soutien au peuple palestinien et à la lutte légitime pour ses droits.

  • Dans l’éducation, dès la rentrée, monter au front...

    La nomination de Gabriel Attal en nouveau ministre de l’Éducation nationale, confirme ce que l’on savait déjà : il n’y a ni ministre ni ministère mais des relais communicationnels d’un président tout-puissant. Un président qui a fait de l’Éducation son domaine réservé pour développer son programme libéral.

    Lire la suite

  • Offensive de Gaza : nous sommes tous et toutes palestinienNEs !

    Depuis ce matin, une vaste offensive a été lancée depuis Gaza par le Hamas en territoire “Israélien”. Il s’agit d'une offensive sans précédent qui a pris de court la direction militaire israélienne. En plus des roquettes tirées sur plusieurs postes militaires, certaines colonies autour de Gaza ont été acquises aux résistantEs. 

    Gaza est sous blocus depuis 15 ans et connaît depuis une situation humanitaire dramatique, cela sans compter les humiliations, les mortEs et les bombardements. Longtemps cantonnés aux actualités autour du cycle provocations - roquettes - bombardements et appels à la “désescalade” des “deux côtés”, les PalestinienNEs étaient dépeints comme passives et passifs, toujours dans la survie. La stratégie israélienne, appelée la “tondeuse à gazon”, consiste en réalité à éliminer physiquement et régulièrement des nouvelles générations de militantEs et d’opposantEs à l’occupation, dans un cycle de répétition interminable. 

    Cette fois-ci, l'offensive est du côté de la résistance. En effet, avec un gouvernement israélien ouvertement d'extrême droite prêt à toutes les annexions et crimes de guerre, les dernières provocations sur l’esplanade des mosquées, ça ne peut plus durer ! Le Hamas appelle les palestienNes à se soulever dans tous les territoires et à lutter contre l’occupation. Les manifestations pour la démocratie en Israël (qui devaient avoir lieu ce samedi) ont été annulées par leur organisateurs pour soutenir l’armée d'occupation. Il est trop tôt pour connaître l’issue de cette offensive. A cette heure, il est évidemment à craindre que l’armée israélienne se permette les pires exactions et représailles, cela avec la bénédiction de la communauté internationale occidentale.  

    Le NPA ne se joint pas à la litanie des appels à la prétendue “désescalade”. En effet, la guerre contre les PalestinienNEs dure depuis 75 ans, et la gauche devrait se rappeler de la nécessaire solidarité avec les luttes de résistances contre l'oppression et l’occupation. Le NPA rappelle son soutien aux PalestinienNEs et aux moyens de luttes qu’ils et elles ont choisi pour résister. Nous lançons un appel à l’organisation rapide de mobilisations de soutien au peuple palestien. Nous soutenons l’exigence de sanctions internationales contre les crimes de guerre et d’apartheid d’Israël, celles-ci étant encore plus nécessaires aujourd’hui face à la violence et la haine de la classe dirigeante actuelle en Israël. Enfin nous rappelons que c’est bien l'absence de sanctions et plus généralement l'occupation, l'extension de la colonisation et l’apartheid, qui sont responsables de cette situation.

    Aujourd’hui comme hier, nous sommes toutes et tous palestienNEs. Intifada ! 

  • Solidarité face à l’assassinat des trois médecins proches du PSOL au Brésil...

    Trois médecins ont été assassinés jeudi 5 octobre à Rio de Janeiro, Marcos de Andrade Corsato, Perseu Ribeiro Almeida et Diego Bomfim, frère de la députée fédérale du PSOL Sâmia Bomfim et beau-frère du député fédéral Glauber Braga.

    Tout indique que ce crime a été commis par un groupe de miliciens, dont les liens avec l'extrême droite et l’ex-président Jair Bolsonaro sont bien connus. Si les motivations exactes de cette exécution restent encore à déterminer, n'oublions pas que de ces mêmes groupes miliciens sont issus les responsable de l'assassinat de la camarade Marielle Franco en 2018.Cet assassinat suscite un grand émoi au Brésil, le président Lula est intervenu pour dénoncer cette exécution.

    Nous présentons toute notre solidarité aux camarades du PSOL, du MES au particulier, et à Sâmia Bomfim.

    Notre lutte internationale contre le fascisme est plus que jamais d’actualité.