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NPA l'Anticapitaliste 06 et 83 : le blog - Page 288

  • Coronavirus, crise économique et ravages de l’austérité...

    Les bourses ont reculé sous l’impact des effets économiques de l’épidémie de coronavirus. L’économie chinoise est largement à l’arrêt, ce qui handicape les ventes à la Chine ainsi que les exportations chinoises en divers produits (textiles, électronique…), mais aussi en composants nécessaires au fonctionnement des lignes de production, de l’automobile par exemple, d’un capitalisme mondialisé. Transports aérien et maritime sont en berne, de même que le tourisme international. C’est désormais la Corée du sud, l’Iran, la Croatie, l’Italie... qui sont touchées par la maladie et son impact économique.

    Jusqu’où cela ira-t-il ? Impossible de répondre à l’heure actuelle. D’autant que, du côté de beaucoup de multinationales, c’est silence radio sur l’impact de la situation en Chine sur leur activité : il ne faut pas faire baisser les actions ou risquer d’offenser les autorités chinoises qui veulent montrer que tout est sous contrôle. Au point que l’AMF (autorité française des marchés financiers) vient de demander aux entreprises d’être plus transparentes.

    Mais il faut le redire : le coronavirus n’est pas un orage brutal dans un ciel serein. La situation économique mondiale est lourde d’instabilité. Les cours sur les marchés financiers ont atteint des sommets déconnectés de la réalité de l’économie. La croissance est globalement limitée. Compression des salaires et précarisation des travailleurEs visent à soutenir des profits aux perspectives incertaines. L’endettement des États, des ménages et surtout des entreprises atteints des niveaux vertigineux.

    Ce n’est pas seulement de la fragilité de la situation économique que le coronavirus est un révélateur. La crise sanitaire met à nouveau au jour le fait que les politiques d’austérité et de compression de services publics ruinent la société. C’est le cas en Chine où les inégalités face à la maladie sont extrêmes, à la mesure des inégalités sociales.

    Mais c’est le cas aussi en France. Depuis un an, les personnels hospitaliers de toutes catégories ne cessent de dénoncer l’effondrement du service public de santé et manifestent pour le défendre. Ils et elles se sont heurtés au mépris du gouvernement. Et maintenant, le ministre de la Santé annonce une mobilisation générale au–delà des 38 CHU jusqu’ici en situation d’accueillir des malades. Affronter une épidémie suppose des salles de soin équipées, des chambres d’isolation, des personnels. Le système hospitalier serait-il capable aujourd’hui de faire face à une grave pandémie tout en continuant à soigner correctement toutes celles et ceux qui le doivent ? Il faut espérer que oui, mais on a le droit de s’interroger.

    Le ministre de l’Économie Le Maire disserte sur le fait que l’épidémie change les règles du jeu de la mondialisation. Il ferait mieux de parler des conséquences des politiques d’austérité sur la santé... Pour arrêter ces politiques, il faudra une mobilisation sociale encore plus forte.

    Henri Wilno

  • Cannes, Basta Capital...

    La MJC Ranguin et ATTAC 06 présentent en 
     Avant Première :  
     
    "BASTA CAPITAL"
     au cinéma "Le  Raimu"  
     
    Vendredi 20 mars à 20h30
     

    AFFICHE BASTA CAPITAL.png

     
    En présence du réalisateur,  Pierre ZELLNER,  la projection sera suivie d'un débat animé par ATTAC 06

    En 2020, dans un contexte social plus tendu que jamais, une communauté d’activistes perd l’un des leurs lors d’une manifestation, sous les coups des forces de l’ordre. Suite à ce drame, ils vont enlever des patrons du CAC 40 pour forcer Emmanuel Macron à appliquer une réelle politique anti-capitaliste.
     
    Ci-après lien pour la bande annonce:
     

    Cinéma Le Raimu
    Av. de la Borde - Quartier Ranguin
    Cannes La Bocca, 06150 France

  • Contre le passage en force du pouvoir, maintenons la mobilisation contre la réforme des retraites...

    Ils ne respectent rien, pas même leur prétendu système démocratique… Lors du débat parlementaire sur le projet de loi sur les retraites, le gouvernement multiplie les déclarations et les signaux pour préparer l’opinion à une « adoption » au 49-3, c’est-à-dire sans vote de l’Assemblée nationale. Il y a donc urgence à retrouver le chemin de la mobilisation, de la grève, pour les faire reculer.

    Le gouvernement veut aller vite et cogner fort

    La crise politique continue de travailler la macronie. Après « l’affaire Griveaux » affaiblissant encore plus une campagne parisienne marquée par un rejet très fort du parti de gouvernement, la démission d’une députée LREM de l’Hérault vendredi dernier fait suite à une vingtaine d’autres, dénonçant « un mouvement hors sol, indifférent aux territoires »…

    Pour tenter de dépasser cette crise, Macron fait feu de tout bois pour détourner de la question sociale des retraites : posture internationale en faveur d’une défense commune européenne ; prétendu défenseur de l’environnement sur la Mer de Glace à Chamonix ; reprise des vieilles rengaines racistes pour lancer une campagne islamophobe contre « le séparatisme islamiste ».

    Mais le principal aveu de faiblesse reste bien la perspective du 49-3, cela dans une Assemblée nationale au sein de laquelle LREM est pourtant largement majoritaire… 

    La riposte doit être à la hauteur

    Démarré il y a plus de deux mois, le mouvement contre le projet de loi des retraites reprend son souffle. La première séquence, celle de la grève reconductible dans les transports, est terminée depuis quelques semaines et la mobilisation cherche de nouvelles perspectives. Malgré toutes ses limites, la dernière journée de mobilisation nationale interprofessionnelle jeudi 20 février a manifesté la continuité du mouvement.

    Le pouvoir entend accélérer le calendrier, mais celui proposé par les directions syndicales n’est pas à la hauteur. Le mardi 31 mars, date proposée par une nouvelle journée nationale de grève, est une perspective bien éloignée et isolée pour relancer la mobilisation, d’autant plus au moment où le gouvernement veut terminer rapidement la partie en utilisant le 49-3.

    Relancer la grève et la mobilisation générale

    Ces prochaines semaines ne seront pas creuses  : journée de mobilisation des « facs et labos en lutte » le jeudi 5 mars, grève internationale des femmes le dimanche 8 mars, nouvel « acte » des Gilets jaunes et marche contre les violences policières samedi 14 mars, « semaine noire » à partir du lundi 16 mars, marche des solidarités le samedi 21 mars à l’occasion de la journée internationale des migrantEs… Autant de colères qui doivent converger.

    Dès que le pouvoir va dégainer son 49-3, la riposte la plus massive possible doit être immédiatement au rendez-vous, par des rassemblements et manifestations contre ce coup de force gouvernemental. Il faut se saisir de la journée nationale du mardi 31 mars pour aider à la relance d’un mouvement de grève générale. C’est aussi avec cet objectif que le NPA a proposé l’organisation d’une manifestation nationale à Paris en direction des lieux de pouvoir.

    Enfin, pour contribuer au rassemblement de toutes celles et ceux qui veulent en finir avec Macron et son monde, les militantEs du NPA seront présents dans les prochaines élections municipales aux côtés des acteurEs des luttes.

    Le mouvement est loin d’être fini, notre camp social n’a pas dit son dernier mot.

  • a contre-réforme des retraites affaiblit Macron et son gouvernement...

    Depuis fin janvier, la situation sociale et politique est toujours marquée par l’opposition populaire à la contre-réforme du gouvernement visant le système des retraites. Et, même si elle s’est affaiblie ces dernières semaines, la mobilisation a un effet politique direct d’affaiblissement et de déstabilisation de Macron et de son parti, « La République en marche » (LREM).

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  • Chasse aux syndicalistes au ministère du travail...

    Jeudi 27/02, le Conseil d’État examinera la légalité de décisions par lesquelles le Ministère du travail a retiré à Gérald Le Corre ses mandats de représentant de la CGT au sein du Comité régional d’orientation des conditions de travail et de l’Observatoire du dialogue social.
    Petit retour sur cette affaire, qui témoigne d’une véritable chasse aux syndicalistes lutte de classe au ministère du travail.

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  • Macron et le « séparatisme » : surenchère islamophobe...

    Tout à sa stratégie de concurrencer le RN sur son terrain raciste, Macron, à un mois des municipales, vient de proclamer haut et fort – complaisamment relayé par les grands médias – son « offensive républicaine » contre le « séparatisme islamiste ». C’était le 18 février à l’occasion de sa visite à Bourtzwiller, un quartier populaire de Mulhouse (dans le Haut-Rhin). 

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