La « question des réfugiéEs » constitue le seul terrain sur lequel le gouvernement de droite, en place depuis l’été 2019, fait entendre un discours politique public, pendant que parallèlement le pouvoir avance de manière effrénée dans son agenda néolibéral. Pour les réfugiéEs, surtout ceux ou celles enfermés dans les camps sur les îles, la situation devient pire chaque jour.
NPA l'Anticapitaliste 06 et 83 : le blog - Page 289
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La question des réfugiéEs, en Grèce et le retour de l’extrême droite gouvernementale...
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L'Anticapitaliste, le journal : numéro 510...
Un clic sur l'image...
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Retraites : la valeur du point et les tripatouillages de Macron et de sa bande...
Le pouvoir veut imposer à tout prix les retraites par points. Des politiciens et des médias soulignent l’amateurisme et l’incompétence du gouvernement. Certes, mais cela ne doit pas cacher l’objectif de cette contre-réforme, énoncé en 2016 par Fillon devant des patrons : « Le système par points, en réalité, ça permet de baisser chaque année la valeur des points et donc de diminuer le niveau des pensions ».
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Buzyn s’en va, la mobilisation des hôpitaux se poursuit...
En France le « désert médical » n’en finit pas de s’étendre.
En 2018, près de 3,8 millions de personnes vivaient dans une zone en manque de médecins généralistes, soit 5,7 % de la population, contre 2,5 millions, 3,8 % de la population, quatre ans plus tôt. -
« Nous, Anticapitalistas, avons décidé de ne pas participer à la prochaine Assemblée de Podemos »...
Un communiqué publié par Anticapitalistas le 16 février 2020.
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Après le séisme dans le land de Thuringe, c'est aux classes populaires de préparer les répliques !
En Allemagne, depuis bientôt deux semaines, l’élection de Thomas Kemmerich, du FDP (petit parti libéral de droite), au poste de ministre-président du Land de Thuringe, avec les voix de la droite CDU et de l’extrême droite (AfD), a suscité des bouffées d’indignation.
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Retraites : poursuivre et amplifier la mobilisation jusqu'au retrait !
N’en déplaise au gouvernement qui voudrait siffler définitivement la fin de la partie par un passage en force, le débat parlementaire ne sonne pas le glas de la mobilisation commencée il y a plus de deux mois.
Un projet toujours contesté
Les dernières journées nationales de grève et de mobilisationontmontré que le mouvement tient dans la durée, se développe sous diverses formes, et s'étend dans certainssecteurs duprivé. La contestation est même en progression et indique la profondeur de la colère. Malgré les mensonges, les cafouillages, la population a compris la logique de la contre-réforme, à savoir la dégradation considérable des droits de pensions. Selon une récente enquête, 60 % de l’opinion continue derejeterle projet, âge pivot ou pas.
Le projet est même critiqué par des acteurs loin d'être anticapitalistes. L'étude d'impact n'a fait que confirmer le report de l'âge d'équilibre, autour de 65 ans, à minima, un malus estimé à 8 % au lieu de 5 % ainsi qu'une baisse progressive de la part du PIB allouée aux pensions. Le Conseil d’État a indiqué « des projections financières douteuses » et contesté la prétendue universalité du système par point. Selon ARRCO-AGIRC, l’arrêt des cotisations des hauts salaires générera un déséquilibre de 3,7 milliards annuels pendant 15 ans...
Un gouvernement fragilisé et illégitime
Le renoncement de Benjamin Griveaux à la mairie de Paris, son remplacement par la ministre en charge des dossiers retraites et « coronavirus », en disent long sur la fragilisation croissante du pouvoir et sur lecontexte qui l'a finalement contraint à capituler. Multiplication des « affaires », démissions de parlementaires, départs de ministres, listes dissidentes aux élections dans un tiers des villes, la « maison macron » se lézarde...
Cet affaiblissement est surtout le produit de nos mobilisations et de la pression qu'elles exercent sur le pouvoir. La crise politique est bien là et peut constituer un point d'appui important pour gagner la bataille des retraites. Elle traduit une adhésion de plus en faible à la politique du gouvernement, une expression de l'érosion continue de sa légitimité, avec une côte de popularité pour Macron réduite à 32 %.
Le meilleur indicateur de cette illégitimité croissante reste néanmoins le recours à une répression brutale et systématique. Depuis plusieurs semaines, pour intimider, dissuader, des convocations disciplinaires se multiplient à l'encontre de militantEs syndicaux, de lycéenEs, avec à la clé des menaces de sanctions lourdes. Se mobiliser contre cette offensive autoritaire, c'est construire dès maintenant et partout un mouvement de solidarité le plus large possible.
Construire la mobilisation générale, relancer la grève
Dans les semaines qui viennent, l’heure est à la construction de la mobilisation générale. C'est le seul moyen de gagner. Dans les AG, les syndicats, nous devons partout mener la bataille pour l'unité d'action, pour une grève de masse. La nouvelle journée de grève nationale interprofessionnelle ce jeudi 20 février et la construction de la grève des femmes le 8 mars, sont des échéances importantes pour construire ce ToutEs ensemble
Pour rassembler toutes les forces opposées à la réforme, les Gilets jaunes, et toutes celles et ceux qui veulent en finir avec Macron, le NPA a proposé l'organisation d'une manifestation nationale à Paris en direction des lieux de pouvoir. C'est aussi dans cette même dynamique, pour dire stop à Macron et à son monde, en indépendance totale de la gestion du système au sein des institutions, que les militantEs du NPA seront présentEs aux élections municipales, aux côtés des acteurs/trices des mobilisations.
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AvocatEs en grève illimitée contre la « réforme » des retraites...
La grève prend aussi là où on ne l’attendait pas. Les avocatEs étant pour l’essentiel des membres d’une profession libérale (en 2016, seuls 4,7 % des avocatEs en région parisienne étaient salariéEs, situation spécifique aux très gros cabinets et aux débutantEs dans la), ils et on ne pense pas forcément à elles et eux lorsqu’on évoque un mouvement de grève. Or, la vague de grèves actuelle touche la profession dans une très large mesure.
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Macron, champion et bouffon de l'écologie !
Que retenir de la virée de Macron à Chamonix, à gravir les pentes déneigées du Mont Blanc, à contempler la mer de glace qui ne cesse de fondre ?
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Nous ne verserons aucune larme sur le sort de Benjamin Griveaux !
Benjamin Griveaux a donc jeté l’éponge dans la course à la mairie de Paris, dans laquelle il était largement distancé, dans les sondages, par Anne Hidalgo et Rachida Dati, entre autres en raison de la candidature dissidente de Cédric Villani.
Un renoncement qui s’est certes fait dans des circonstances particulières, suite à la publication de messages et d'images relevant du domaine privé, un procédé pour le moins sordide, mais qui participe nénamoins d’une dynamique plus large de déstabilisation et de fragilisation du pouvoir.