Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

NPA l'Anticapitaliste 06 et 83 : le blog - Page 331

  • L’État doit libérer Gaël Quirante, et la Poste céder aux revendications des grévistes du 92 !

    C’est aux environs de 6h dimanche matin que notre camarade Gaël Quirante, membre du comité exécutif du NPA, secrétaire départemental de Sud Poste 92, a été arrêté chez lui par la police et placé en garde à vue, une garde à vue prolongée. C’est donc dans les locaux de la Sûreté territoriale à Paris qu’il a passé la nuit.
    Depuis bientôt 15 mois, lui et ses 150 collègues du 92 ont engagé un véritable bras de fer avec la direction de La Poste pour stopper la suppression des tournées, l’augmentation de la charge de travail et les réorganisations qui feront voler en éclats le service public postal. Mais on n’oublie pas que l’étincelle a été l’autorisation de le licencier, accordée par Muriel Pénicaud en mars 2018 contre l’avis de l’Inspection du travail. C’est dire si côté acharnement, la direction de La Poste sait être tenace lorsqu’il s’agit de se débarrasser de syndicalistes trop revendicatifs au goût du patronat et de l’État. 
    C’est donc pour « dégradation de biens de La Poste » que Gaël est retenu depuis hier matin. Pourtant c’est La Poste qui dégrade le service public en fermant 500 bureaux par an et en ayant supprimé 100 000 emplois en dix ans ! D’ailleurs, les postierEs du département des Hauts de Seine le savent bien, votant à 52 % pour un syndicat combatif et sans accointance avec la direction de La Poste.
    La direction de La Poste s’acharne en refusant de signer un protocole de fin de conflit discuté depuis des mois avec les grévistes, envoyant comme réponse aux demandes de négociations des vigiles et des huissiers. Dans ce cadre, prolonger la garde à vue de Gaël sur un dossier aussi vide montre bien que la police et la justice roulent pour la direction de la poste. Signalons aussi qu’un journaliste à été placé en garde à vue hier pour avoir couvert l’occupation du siège de la Poste, et d’autres postiers en grève sont aussi visés... Nous ne sommes pas dupes : tout cela n’est qu’un moyen pour affaiblir la mobilisation et empêcher la réussite de la journée de grève appelée dans le 92 aujourd’hui.

    Nous savons que les postierEs du 92, leurs soutiens, leurs amiEs, leurs camarades, sont plus déterminés que jamais pour faire libérer Gaël et gagner cette grève ! Dès aujourd'hui, ils nous donnent rendez-vous et nous serons à leurs côtés : rassemblement devant le commissariat du 15e arrondissement à 12h30 (250 rue de Vaugirard, métro Vaugirard ligne 12) pour continuer d’exiger la libération de Gaël.

    Montreuil le lundi 17 juin 2019

  • Notre camarade Gaël Quirante interpellé ce matin. Nous exigeons sa libération immédiate !

    Communiqué du NPA. 

    Aujourd’hui, au petit matin, notre camarade Gaël Quirante, membre du comité exécutif du NPA, a été interpellé et placé en garde à vue. D’après les informations que nous avons, cette arrestation serait liée « à ses activités » d'animateur d'une grève de plus de 14 mois à la poste des Hauts-de-Seine. Une fois de plus, la police réprime les grévistes pour le compte de la Poste. Une fois de plus, la police montre son vrai visage : un bras armé au service du capital.

    Le NPA exige la libération immédiate de notre camarade. Si la direction de la Poste croit pouvoir éviter les négociations et faire plier les grévistes et leurs soutiens en employant la répression la plus brutale, elle se fourre complètement le doigt dans l’œil.

    Un rassemblement de solidarité est organisé ce dimanche à 12h devant la Sureté territoriale, 3-5 rue Riquet, Paris 19 (métro Riquet).

    Montreuil le dimanche 16 juin 2019

  • S’unir pour ne plus subir !

    Partie de l’Assistance publique hôpitaux de Paris (AP-HP) il y a trois mois, la grève des urgences hospitalières implique aujourd’hui presque une centaine d’établissements ou de services aux quatre coins du pays.
    Une manifestation certaine de l’état de délabrement des services publics, dans un contexte où le pouvoir macroniste entend poursuivre ces prochains mois son offensive.

    Lire la suite

  • Ford Blanquefort : pour le droit à la propriété… de son emploi...

    L'audience au TGI de Bordeaux s’est tenue le mardi 4 juin.
    Les avocats de Ford et le nôtre se sont affrontés au travers de leurs plaidoiries et la décision des juges est fixée au 2 juillet, avec donc un mois de réflexion à partir de ce que nous avons mis en débat.
    Soit il sera décidé que Ford peut fermer son usine, soit au contraire Ford se verra interdire de nous licencier, ouvrant ainsi une nouvelle étape dans la résistance pour sauver des emplois directs et induits dans la région.

     

    Lire la suite

  • Inégalités : les premiers de cordée ramassent la mise !

    En alpinisme, les premiers de cordée marchent certes devant (ils peuvent le cas échéant se relayer) et tout le monde arrive au sommet.
    En Macronie et, de façon générale, dans une société capitaliste, les dernierEs restent en bas, même si ils et elles ont porté les paquets des premiers et leur ont permis d’arriver.

    Lire la suite

  • Construire et fédérer les mobilisations, il y a urgence !

    Partie de l’Assistance publique des hôpitaux de Paris (AP-HP) il y a trois mois, la grève des urgences implique aujourd’hui presqu’une centaine d’établissements ou de services aux quatre coins du pays. Une manifestation certaine de l’état de délabrement des services publics, dans un contexte où le pouvoir macroniste entend poursuivre ces prochains mois son offensive.

    Un mouvement emblématique pour des embauches et les salaires

    Jeudi 6 et mardi 11 juin, les personnels urgentistes étaient dans les rues de Paris pour défendre leurs revendications. Mobilisés pour des moyens afin de répondre aux conditions de travail et d’accueil catastrophiques dans les services d’urgence, ils demandent notamment la création de 10 000 postes, la réouverture de lits « pour atteindre l’objectif de zéro brancard dans les couloirs cet été », ainsi qu’une hausse de salaire de 300 euros nets.

    Depuis mars, les services d’urgences sont rentrés dans la grève les uns après les autres. La semaine dernière, la décision des soignantEs de l’hôpital Lariboisière à Paris de se mettre collectivement en arrêt maladie afin d’éviter les réquisitions, a marqué une étape.

    Le gouvernement répond par le mépris et la répression

    À Lons-le-Saunier, ce sont les gendarmes qui sont venus en pleine nuit sonner chez des personnels de l’hôpital pour leur remettre des ordres de réquisition…

    Comme toujours, ce gouvernement n’a pour seule réponse que mépris et autoritarisme. La stigmatisation des urgentistes de Lariboisière par la ministre de la Santé Agnès Buzyn - « ils se sont mis en arrêt maladie, c’est dévoyer ce qu’est un arrêt maladie » - en est une marque, ainsi que le recours à la police et à l’armée, la réponse privilégiée de ce gouvernement.

    Car ce pouvoir n’a qu’une hâte : reprendre et accélérer ses contre-réformes, dans la santé comme ailleurs. Buzyn veut à tout prix faire adopter avant l’été la loi santé, qui va lui permettre de fermer encore plus de services d’urgences, aggravant la saturation de ceux qui existent, tandis que les déserts médicaux continuent de s’étendre.

    S’unir pour ne plus subir

    Les revendications des urgentistes, bien des salariéEs du public comme du privé et des usagerEs des services publics pourraient les faire leurs. Ainsi, dans l’éducation, depuis plusieurs mois, enseignantEs et parents se mobilisent contre la loi Blanquer qui articule remises en cause fondamentales du droit à l’éducation, développement des inégalités de traitement et caporalisation des personnels. Et la bataille n’est pas finie, avec l’appel à la grève dans les écoles le jeudi 13 juin, ainsi que l’appel à la « grève des examens » dans le second degré.

    Outre cette offensive généralisée contre les services publics, les retraites sont menacées, avec la perspective de retraite par points, avec un nouveau recul de l’âge de départ et une baisse du montant des pensions… Il en est de même concernant les droits des chômeurs/euses pour lesquels les conditions d'accès aux allocations vont être durcies, pénalisant toujours plus les jeunes et les femmes.

    Pour aider les mobilisations à franchir un cap, à obtenir des victoires, il faut unir nos forces, les coordonner. Les organisations (syndicales, politiques ou associatives), les courants et équipes militantes, cette gauche qui veut résister à Macron et au patronat, touTEs doivent se rencontrer et se regrouper pour mener ensemble toutes les actions possibles. Faire reculer le rouleau compresseur macroniste, reconstruire une gauche radicale, anticapitaliste et internationaliste, c’est urgent !

    Le mardi 11 juin 2019

  • Gauche radicale : c’est quand qu’on va où ?

    Depuis les européennes et les mauvais résultats des listes de gauche, entre autres et notamment le faible score de la FI, les débats sont vifs et les initiatives (appels, réunions) se multiplient.
    Des discussions qui peuvent être utiles et saines, et auxquelles nous entendons prendre toute notre part, à condition de ne pas s’enfermer dans des logiques institutionnelles et/ou électorales.

    Lire la suite