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NPA l'Anticapitaliste 06 et 83 : le blog - Page 329

  • « Les profits valent plus que vos vies »...

    Il y a des prises de position et des décisions qui en disent long sur la vision que l’on se fait du monde. C’est ce que l’on ne peut manquer de se dire lorsque les députés LREM repoussent la proposition d’allonger de cinq à douze jours le congé de deuil pour les parents confrontés à la mort d’un enfant, ou lorsque le ministère de l’Éducation prélève une journée de paie pour les enseignantEs qui s’étaient mis en grève le jour des obsèques de leur collègue Christine Renon. 

    Dans un cas comme dans l’autre, c’est l’absence totale d’humanité, d’empathie, de compassion, qui saute aux yeux. L’expression, simple et nue, de ce que sont, au fond, les valeurs du « nouveau monde » de Macron, résumées par la formule de la députée Sereine Mauborgne lors de la discussion sur le congé de deuil : « Quand on s’achète de la générosité à bon prix sur le dos des entreprises, c’est quand même un peu facile ».

    Et les rétropédalages pathétiques du gouvernement et de la majorité ne changent rien à l’affaire. Les explications embrouillées, les mensonges éhontés, les promesses de réparer une « erreur » ne font pas illusion : c’est en leur âme et conscience que l’exécutif et les députés LREM ont fait le choix de rejeter l’allongement du congé de deuil, une décision parfaitement raccord avec leur philosophie : « Les profits valent plus que vos vies ».

    N’en déplaisent à ceux qui tentent à tout prix de trouver des excuses à la Macronie, c’est bel et bien une vision du monde qui s’exprime dans de telles décisions. Un monde dans lequel la déshumanisation du monde du travail et le mépris pour la vie sont la règle absolue, motivée par des logiques comptables et par le principe supérieur selon lequel le capital est roi et que rien ne doit entraver sa marche triomphante. 

    Les contre-réformes des retraites et de l’assurance chômage, la destruction des services publics, les attaques contre tous les droits sociaux, participent de la même logique, tout comme la poursuite de politiques climaticides qui mettent en danger la survie de l’humanité elle-même. Celles et ceux qui se mobilisent en dénonçant « Macron et son monde » n’ont jamais eu autant raison : contre le capitalisme et ses hommes de main, c’est une lutte à mort qui est engagée.

    Julien Salingue

  • Pour nos retraites, contre Macron et son monde, c’est dans la rue que ça se passe !

    Sans surprise, la nouvelle journée nationale de mobilisation et de grève appelée par l’intersyndicale interprofessionnelle mercredi a été à l’image de là où en est le mouvement. La participation aux manifestations a été en baisse et la grève est globalement faible… Mais, n’en déplaise à tous les défenseurs du gouvernement, le mouvement reste bien vivant. Actions de blocages d’établissements, dépôt symbolique d’outils de travail ou « interventions intempestives » auprès de différents soutiens du pouvoir ces derniers jours, il reste à écrire une nouvelle page pour poursuivre la lutte.

    Ils n’ont pas gagné !

    Semaine après semaine, les sondages montrent que la bataille idéologique a été, jusqu’à présent, gagnée par les opposantEs, et Macron est au plus bas dans les sondages et enquêtes de popularité.

    Le récent avis du Conseil d’État, qui critique vivement le gouvernement et son projet, indique en outre que du côté des institutions elles-mêmes, la « méthode » Macron ne passe pas. Nous n’avons à peu près rien à attendre de ces institutions, mais ces avis participent de la perte de légitimité du pouvoir, contesté tant sur le fond que sur la forme.

    À l’intérieur de la majorité présidentielle elle-même, les rangs ne se resserrent pas, bien au contraire. Ce sont désormais près d’une vingtaine de parlementaires qui ont quitté le mouvement et/ou le groupe parlementaire LREM, sans parler des embrouilles municipales dont la récente exclusion de Villani, candidat à Paris, en est une des illustrations.

    Malgré tout cela, Macron et son gouvernement ont décidé de passer en force. Ce lundi 3 février, la réforme des retraites arrive au parlement. Le calendrier parlementaire va ainsi s’étendre sur quelques mois et va enjamber les élections municipales qui seront marquées par notre mobilisation pour le retrait de cette réforme. Sans attendre, c’est dès aujourd’hui que nous devons continuer à construire un mouvement d’ensemble.

    Le 6 février, en grève pour le retrait de la réforme des retraites !

    Ce pouvoir n’est pas si fort, et le mouvement peut rebondir. Profitons du jeudi 6 février, nouvelle journée nationale de grève et de mobilisation à l’appel de l’intersyndicale, pour être en grève et discuter largement de la nécessité de bloquer le pays dans la durée pour gagner le retrait. Il faut aussi travailler à mettre en relation cette grève avec toutes les actions de blocages, d’occupation, d’apparition, qui nourrissent le mouvement depuis plusieurs semaines. Avec pourquoi pas d’ici quelques semaines une grande manifestation nationale à Paris pour que l’expression de notre colère soit la plus visible ?

    Nous pouvons gagner le retrait de la réforme mais il faudra également solder les comptes. Après 20 ans de reculs, nous voulons tout mettre sur la table. La retraite ? C’est à 60 ans après 35 années de cotisations. Il faut également retirer la réforme de l’assurance chômage qui va jeter dans la misère des centaines de milliers de chômeurs le 1er avril. Le temps de travail ? C’est 32 heures par semaine maximum. Il faut travailler moins pour travailler toutes et tous en bonne santé ! Les salaires ? Il est temps d’imposer une augmentation générale. Pas un revenu en dessous de 1800 euros. Indexation des revenus et des pensions sur l’inflation !

    Nous en avons assez et nous disons qu’il est temps d’en finir avec le pouvoir des capitalistes de gérer nos vies. C’est bien celles et ceux qui travaillent qui ont le pouvoir dans leurs mains. Dans l’action, en en prenant conscience, alors il sera possible d’en finir avec Macron et son monde.

  • SNCF : la grève hante les possédants...

    Alors que le mouvement de grève historique à la SNCF dure depuis bientôt 60 jours, sénateurs et SNCF sont main dans la main pour tenter de briser ce mouvement par tous les moyens.

    La commission des affaires « sociales » du Sénat vient de voter un nouveau texte contre le droit de grève dans les transports avec possibilité pour l’employeur de réquisitionner les grévistes. 

    Dans le même temps, la SNCF s’apprête, dans certains endroits, à verser aux non grévistes une prime (contestable du point de vue du droit du travail) de 300 à 1500 euros pour bons et loyaux services durant le conflit !

    Dans ces deux cas -qui arrivent à point nommé - il s’agit bien pour le possédants de trouver des stratagèmes afin de casser la grève des travailleurs des transports.

    Le NPA condamne fermement ces basses manœuvres et apporte tout son soutien aux salariéEs de la RATP et de la SNCF pour leur combativité exemplaire pour le retrait de la retraite à point et contre Macron  !

  • Les violences policières, symptôme d’une dangereuse fébrilité autoritaire...

    Les manifestations se suivent, et les violences policières se poursuivent. Mais, depuis plusieurs semaines, un certain plafond de verre a été brisé, avec des prises de positions, entre autres celles du journal le Monde, qui dépassent de très loin les cercles habitués à dénoncer les exactions commisespar les forces dites « de l’ordre ». Jusqu’à atteindre les sommets de l’État ? On en doute…

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  • Illégitime, antisociale, dangereuse : leur contre-réforme ne passera pas !

    Macron et son gouvernement ont décidé de passer en force malgré une popularité en baisse et un soutien à la grève toujours majoritaire.
    Lundi 3 février, la réforme des retraites arrive au Parlement.
    Le calendrier parlementaire va ainsi s’étendre sur quelques mois et enjamber les élections municipales, qui seront marquées par notre mobilisation pour le retrait de cette réforme.
    Sans attendre, c’est dès aujourd’hui que nous devons continuer à construire un mouvement d’ensemble, la généralisation de la grève pour le retrait de la réforme et plus largement contre Macron et son monde.

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  • Lycées et universités : La balle est dans le camp de la jeunesse...

    Jour après jour, la liste s’allonge des lycées où les épreuves du « bac Blanquer » ont été annulées, reportées ou boycottées, et les élèves sont en nombre avec leurs professeurs.
    Avec le retour des étudiants en cours, les AG par fac ou par UFR se remplissent petit à petit mais aussi très vite : 600 étudiants à l’AG de Nanterre ou 200 à l’AG de l’UFR de philo à Paris 1. 
     

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  • Castaner, roi des grenades et de l’enfumage !

    « Pour nous, ça ne change rien puisque la GLI est remplacée par la GM2L » : c’est ainsi qu’a réagi un CRS, cité par l’AFP, suite à l’annonce par Christophe Castaner du retrait « immédiat » des grenades GLI-F4. Voilà qui confirme sans ambiguïté, pour ceux qui en doutaient, que la décision du ministre de l’Intérieur s’inscrit avant tout dans une logique de communication, et absolument pas dans une volonté de réduire les risques de blessures et de mutilations pour les manifestantEs.

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  • Santé : le retour des épidémies...

    Un nouveau coronavirus est né sur un marché à Wuhan, où malgré les interdictions prises après le SRAS de 2003, sont en vente dans des conditions épouvantables d’hygiène des animaux sauvages destinés à la consommation humaine.
    Grande biodiversité de l’Asie, proximité sociale et culturelle entre les hommes et les animaux sauvages réservoirs de virus, gigantesques mégalopoles, circulation rapide des hommes et des marchandises, défaillances des systèmes de santé publique, autorités qui détournent les regards de pratiques interdites comme la vente d’animaux sauvages, et une mutation qui permet qu’un nouveau coronavirus saute la barrière des espèceset se transmette à l’homme, menaçant de faire le tour du monde.

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