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NPA l'Anticapitaliste 06 et 83 : le blog - Page 332

  • Les fusions XXL dans l’automobile préparent des attaques XXL contre les salariéEs...

    La réalité de la concurrence capitaliste dépasse la fiction des séries à la Dallas. De Carlos Ghosn, l’ex président voyou de Renault en prison, à l’héritier de famille Agnelli, propriétaire historique de Fiat, proposant puis retirant une fusion « à parité » avec Renault, la suite n’est pas encore écrite. Rebondissements, trahisons, démissions sont possibles au prochain épisode.

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  • Urgences : « Quand on n’est que 2 infirmières pour les 40 patients, ce n’est pas possible »...

    Le nombre de services d’urgence qui se mobilisent progresse tous les jours. Le 7 juin, selon le collectif inter-urgences, la grève s’étendait à 84 hôpitaux. La veille, à l’issue d’une manifestation dynamique, à l’appel de ce collectif et des fédérations CGT, FO et SUD, la délégation reçue par un sous-fifre du ministère n’a reçu aucune réponse à ses revendications.

    Ils étaient un millier de manifestantEs, malgré le droit de grève bafoué à l’hôpital public. Le mode de financement lié à l’activité de l’établissement et les soins à assurer conduisent les autorités à ne pas tenir compte des préavis de grève, les soins non-urgents ne sont pas reportés et les soignantEs déjà en sous-effectif sont assignéEs. C'est-à-dire qu’au nom de la continuité du service public, les agents grévistes restent à leur poste et ainsi rien ne change à l’hôpital.

    Nous nous sommes entretenus avec une de nos collèguesCapucine (le prénom a été changé), diplômée depuis 7 ans, est depuis 2014 infirmière aux urgences de nuit d’un grand hôpital de la région parisienne.

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  • « La “mondialisation” n’est pas le point d’arrivée mais le point de départ du capitalisme » !

    Alain Bihr publie le tome 2 de sa somme sur la transition du féodalisme au capitalisme en Europe occidentale1. Il y décrit l’ensemble des bouleversements que connait l’Europe occidentale du début du XVeà la fin du XVIIIe siècle, bouleversements qui concernent les structures et pratiques économiques, sociales, politiques et culturelles. Durant cette période, les techniques de production évoluent, des manufactures se développent (avec un passage de la manufacture éclatée à la manufacture réunie – où les salariéEs sont sur le même lieu – et de la manufacture hétérogène à la manufacture sérielle – où chaque salariéE réalise une partie d’un processus de production réorganisé –) mais le capital industriel reste largement minoritaire et faible par rapport au capital commercial. Il s’agit d’une période de transition, un « protocapitalisme », où se mêlent l’ancien et le nouveau. Avec la montée de la bourgeoisie s’engage l’évolution d’une société d’ordres vers une société de classes. L’État se préoccupe d’économie, les monarchies absolues privent la noblesse de son pouvoir politique mais en même temps qu’elles garantissent son statut social et son emprise sur la paysannerie, ce dont la bourgeoisie ascendante doit encore s’accommoder. Les sciences, la culture s’affranchissent de plus en plus de l’emprise de la religion, mais celle-ci ne désarme pas. 

    Ce processus de transformation n’a rien d’une évolution « naturelle ». Il est loin d’être pacifique, non seulement les États européens se font la guerre, mais ils sont déchirés par des conflits internes souvent sanglants : révoltes paysannes, émeutes urbaines (auxquelles s’associe, de façon subordonnée, le prolétariat en formation), conflits religieux, révoltes nobiliaires. Mouvements où s’entremêlent les déterminants mais dont l’enjeu ultime est le plus souvent la montée de l’emprise de la bourgeoisie sur le pouvoir politique et ses implications. L’auteur insiste, enfin, sur le rôle de l’État dans la genèse des conditions de la dynamique précapitaliste : l’économie de marché n’est nullement naturelle, il faut que soient levés les obstacles à la « libre-entreprise ». Le tome 3, à paraître au second semestre, parachèvera l’ouvrage en présentant une vue d’ensemble du premier monde capitaliste. Propos recueillis par Henri Wilno.

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  • Italie. De la prison pour avoir secouru des migrantEs ?

    Pia Klemp est allemande, et âgée de 35 ans. Pendant 6 ans, elle a été capitaine de navires procédant à des sauvetages de migrantEs en Méditerranée, dont le Sea Watch 3. Elle est actuellement jugée en Italie pour ces opérations de sauvetage et encourt, selon son avocat, jusqu’à 20 ans de prison. On apprend dans un article publié sur le site de la chaîne TV5 Monde que « ce sont au moins quatre autorités d'enquête italiennes différentes qui ont travaillé contre elle et son équipage, dont les services secrets italiens. Le plus inquiétant reste que son navire a été mis sur écoute, tout comme les téléphones et les ordinateurs portables de l'équipage, le tout doublé d'une surveillance opérée par des informateurs présents sur d'autres navires. » 

    Autant dire qu’en Italie, sauver des migrantEs en mer semble équivaloir, pour certains, à un acte de terrorisme. La justice italienne entend démontrer que Pia Klemp serait « complice des passeurs » afin de la condamner pour « aide et complicité à l'immigration illégale ». Pour Pia Klemp, « les droits humains ne sont pas seulement pour notre bénéfice personnel. C'est une obligation. Si les droits humains ne s'appliquent pas à tous, ils ne s'appliquent à personne. » 

    Matteo Salvini entend bien évidemment s’appuyer sur ce procès pour faire celui de l’ensemble de celles et ceux qui aident les migrantEs, et les dissuader de toute tentative de sauvetage à l’avenir.
    Heureusement, une campagne internationale de soutien à Pia Klemp s’organise, à laquelle nous nous associons.

  • Budget 2020 : Macron persiste et signe...

    Le gouvernement s’est déjà attelé à la préparation du budget pour 2020. L’objectif est clair : faire des économies pour compenser ce que Macron a annoncé (hausse de la prime d’activité, baisse de l’impôt sur le revenu, réindexation des petites retraites). En dehors des retraites, chacun de ces mesures est une entourloupe : hausse de la prime d’activité pour ne pas augmenter le SMIC, baisse de l’impôt sur le revenu pour faire passer la non-baisse de la TVA sur les produits de première nécessité.

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  • Ford Blanquefort : justice et lutte de classe...

    Notre résistance s’avérera peut-être n’être au final que de l’acharnement thérapeutique : On verra bien.
    En attendant, nous sommes un certain nombre à croire qu’il reste possible de sauver cette usine, les quelques centaines d’emplois directs et derrière quelques centaines d’autres induits.
    Et notre dernière cartouche est – semble-t-il – la justice.

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