Les législatives du 7 juillet ont réservé une surprise, que n'ont pas comprise les médias français.
NPA l'Anticapitaliste 06 et 83 : le blog - Page 327
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Grèce : La défaite de Syriza se fait au profit de la droite...
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De quoi Marion Maréchal est-elle le nom ?
Invitation finalement annulée par le Medef, repas réussi avec des élus LR, participation à l’université d’été d’Academia Christiana… l’agenda de Marion Maréchal est scruté de près ces derniers temps. « Marion a la cote », comme le titre une récente une de Présent, le quotidien d’extrême droite.
La nièce, qui n’avait trompé personne sur la réalité de son « retrait » de la vie politique, a bien entamé son retour... annoncé dès son « départ » en 2017. -
En finir avec les centres de rétention administrative...
Dans un rapport publié début juin, puis dans une lettre ouverte, plusieurs associations, syndicats et ONG mettent en cause la politique française d’enfermement des étrangerEs jugés illégaux dans les centres de rétention administrative (CRA). Des centres qui fonctionnent, selon ces organisations, « à plein régime », et dans lesquels les droits fondamentaux sont régulièrement bafoués.
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Service national universel : discipline militaire et propagande nationaliste, les jeunes ne se laisseront pas dresser...
Cérémonie au drapeau, Marseillaise à la pelle, privations de liberté et punitions militaires ; les premières images du SNU n’ont fait que confirmer le caractère réactionnaire et nationaliste de cette nouvelle mesure du gouvernement. Si nous n’avons assisté cette année qu'à la phase d'essai avec quelques milliers de jeunes, ce « service » d'un mois a vocation à devenir obligatoire pour touTEs les jeunes de 16 ans d'ici 2026, sans possibilité d'exemption.
Cette mesure est la cerise sur le gâteau d'une politique qui dure depuis des années de la part de la classe dominante.
D'un côté, celle-ci enchaîne les attaques contre touTEs les travailleurEs, et parmi elles et eux les jeunes qui arrivent sur le marché de l'emploi. Augmentation de la durée légale du travail, réforme des retraites, vague de licenciements dans l'impunité pour des entreprises qui engrangent des milliards de profits et des millions d'argent public... La politique de la bourgeoisie propose aux jeunes cette alternative : chômage ou boulots précaires.
De l'autre côté, l'accès à l'éducation, déjà rivé d'inégalités pour les jeunes de classes populaires, leur est progressivement réduit. ParcourSup, augmentation des frais d'inscription dans le supérieur, réforme Blanquer... Rien que ces dernières années, les bancs des écoles et des universités ont fait l'objet d'un tri social méthodique, faisant ainsi des économies sur celles et ceux que l'on destine à devenir une main d'œuvre malléable et mal payée. Après ça, le gouvernement a beau jeu de défendre son SNU au nom de la « mixité sociale » !
Mais le gouvernement se méfie de celles et ceux à qui il promet un avenir de galères. Le SNU, c'est mettre au pas les jeunes et leur inculquer des valeurs qui ont tant de fois sauvé la mise à tous les bourreaux. La discipline, l'obéissance aux ordres, sans oublier le « patriotisme » que l’on propose à la jeunesse, cachent derrière le drapeau tricolore l'exploitation, l'oppression et les guerres dont les capitalistes français sont responsables à travers le monde.
Et dans ce contexte de montée des idées réactionnaires, les politiciens de gauche comme d'extrême droite jouent la surenchère nationaliste, chacun proposant sa propre mouture du SNU. Mais la solution n'est ni d'en allonger la durée, ni d'assurer sa propagande nationaliste dans l'enceinte de l'« école de la République », ni encore de changer la couleur de l'uniforme.
En décembre, les jeunes se sont mobiliséEs contre la politique de tri social dans l'éducation. Depuis mars, les jeunes sortent dans la rue de manière déterminée et massive contre la destruction de la planète. C'est ce même chemin de la lutte qu'il faut retrouver pour s'opposer au SNU.
L’horizon des jeunes ne doit pas être de se résoudre à payer les pots cassés du capitalisme à la place des responsables. C'est en s'organisant collectivement qu'elles et ils pourront faire face à cet embrigadement rétrograde, et espérer faire reculer le gouvernement.
Nous, les jeunes du NPA, affirmons notre internationalisme et notre volonté de nous mobiliser dès la rentrée, aux côtés de touTEs les jeunes, contre le Service national universel.
Communiqué du 4 juillet 2019, Paris.
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Apartheid climatique...
« Pour pénétrer dans le Nouvel-Auber, il fallait une carte spéciale contenant une puce qu’on disait impossible à reproduire. […] Le système de climatisation épargnait aux promeneurs les rigueurs de l’hiver, la bulle protectrice laissait filtrer quelques timides rayons solaires, on se serait cru au printemps ; même l’air était plus respirable que dans les autres quartiers de la capitale ; les pompes anti-pol rejetaient vers la grande banlieue nord les effluves crachés par les rares usines tournant encore dans les environs. […] L’an dernier les femmes de résidents avaient protesté par une pétition massive : les parois de la bulle filtraient les rayons bronzants mais en laissant passer d’autres néfastes pour la peau. Les réparations avaient couté la bagatelle de dix-huit milliards d’eurécus. » Gérard Delteil, que les lecteurs de l’Anticapitaliste connaissent bien, décrit ainsi un Paris de l’avenir dans un livre publié en 1990, Balles de charité. Ce Paris connait un véritable apartheid social et climatique et est divisé en zones entre lesquelles la circulation est limitée et contrôlée.
L’apartheid climatique, c’est précisément la perspective que dénonce Philip Alston, rapporteur spécial de l’ONU sur l’extrême pauvreté et les droits humains, qui a déclaré que les effets du réchauffement climatique risquent de porter atteinte non seulement aux droits fondamentaux à la vie, à l’eau, à l’alimentation et au logement de centaines de millions de personnes, mais aussi à la démocratie. Son rapport conclut : « Les droits de l’homme pourraient ne pas survivre aux bouleversements à venir. »
Le rapport déclare que la crise climatique frappera le plus brutalement celles et ceux qui vivent dans la pauvreté, beaucoup d’entre elles et eux perdant l’accès à une nourriture et à de l’eau adéquates. « Nous risquons un scénario "d’apartheid climatique" où les riches paient pour échapper à la surchauffe, à la faim et aux conflits alors que le reste du monde est abandonné à ses souffrances ». Et d’illustrer son propos : « Lorsque l’ouragan Sandy a fait des ravages à New York en 2012, privant les New-Yorkais vulnérables et à faible revenu d’électricité et de soins de santé, le siège de Goldman Sachs a été protégé par des dizaines de milliers de ses propres sacs de sable et l’électricité produite par son générateur. » La société décrite par Delteil se profile…
Une preuve de plus que lutte contre le changement climatique et anticapitalisme sont inextricablement liés, quoi qu’en pensent un certain nombre de politiciens qui font de l’écologie un fonds de commerce électoral.
HW
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G20 : triplement des subventions publiques aux centrales à charbon !
Selon un rapport récemment publié par quatre ONG internationales, les pays du G20 fournissent chaque année au moins 56,3 milliards d’euros d’aides au charbon. Des sommes considérables de la part des pays les plus industrialisés (et les plus pollueurs) du monde, et ce malgré leur engagement solennel, il y a 10 ans lors du sommet de Pittsburgh, à « rationaliser et abandonner progressivement à moyen terme les subventions inefficaces accordées aux combustibles fossiles qui encouragent la surconsommation ».
Si les aides à la production directe de charbon sont en baisse, celles attribuées aux centrales à charbon ont explosé, avec un quasi triplement entre 2014 et 2017, passant de 15,1 milliards d’euros par an à près de 41,6 milliards. Une « aberration écologique », comme l’ont souligné les auteurs du rapport, puisqu’il s’agit ni plus ni moins que de subventionner une industrie vieillissante, peu rentable et très polluante, au détriment de l’organisation d’une véritable transition vers des énergies renouvelables. Comme le souligne Ipek Gencsu, l’une des principales auteures du rapport, « les gouvernements prennent le relais des investisseurs, qui quittent le secteur avec le manque de rentabilité. Mais soutenir une industrie déclinante ne fait que repousser une transition inévitable et en renchérir le coût. »
J.S.
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Le Royaume-Uni suspend ses ventes d’armes à l’Arabie Saoudite...
« Le gouvernement n’a pas évalué si la coalition dirigée par les Saoudiens avait commis des violations du droit international humanitaire par le passé, pendant le conflit au Yémen, et n’a fait aucune tentative pour le faire ». Ainsi s’est exprimé, le 20 juin, le président de la division civile de la cour d’appel de Londres, saisie depuis 2015 par l’ONG Campaign Against Arms Trade (CAAT) au sujet des ventes d’armes britanniques à l’Arabie saoudite et de leur usage au Yémen. Dans la foulée, le gouvernement annonçait suspendre ses exportations d’armement vers le royaume saoudien, tout en précisant qu’il ferait appel de la décision de justice.
Comme l’a expliqué Amnesty International, « la Cour a mis en avant un aspect crucial : l’importance des recherches que nous avons menées avec d’autres ONG et l’ONU, qui constituent des éléments de preuve fiables quant aux risques inhérents à l’approbation d’exportations d’armes vers l’Arabie saoudite ». Autant dire que l’incessant travail de documentation et de dénonciation des crimes commis par la coalition dirigée par l’Arabie saoudite a porté ses fruits, même s’il ne s’agit que d’une victoire partielle et provisoire.
Il n’en demeure pas moins que cette décision peut être un point d’appui pour celles et ceux qui se mobilisent, dans les pays alliés de l’Arabie saoudite, pour que cessent les complicités de crimes de guerre. On ne peut que partager le point de vue de Bénédicte Jeannerod, de l’ONG Human Rights Watch : « La décision de la cour d’appel de Londres est historique et envoie un signal très fort aux pays européens, comme la France, qui continuent de vendre des armes à l’Arabie saoudite malgré ses violations systématiques contre les civils au Yémen. Le gouvernement français devrait en tirer les leçons et cesser immédiatement ses transferts d’armes à ce pays. »
J.S.
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Manifestation bâillonnée, Nice.
samedi 06 juillet 2019
17h30
place MassenaLes citoyens sont contraints au silence, le silence médiatique, le silence politique.
Les revendications des citoyens sont légitimes mais nous sommes baîllonée dans un pays qui se dit démocratique.
Le silence sur les revendications, le silence sur les violences policières. Et quand les membres du gouvernements sortent du silence par le biais de leurs chiens de gardes c’est pour mentir, humilier, rabaisser les citoyens.
Silence sur l’urgence climatique, silence urgence sociale et fiscale, silence démocratie,silence justice.
Il est temps de riposter !!!!!!!!!!!!!!
A cette occasion munissez vous de foulard , de scotch ou autres et de pancarte vide -
Manifestation Gilets Jaunes...
C'est à Nice, chaque samedi, à 13h30.
C'est à la gare Thiers.
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L'Anticapitaliste, le journal : numéro 483...
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