Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

NPA l'Anticapitaliste 06 et 83 : le blog - Page 68

  • Procès de Georges Ibrahim Abdallah : la victoire est-elle proche ?

    Le 15 novembre dernier, le tribunal d’application des peines a émis un avis favorable à la libération de Georges Ibrahim Abdallah, plus vieux prisonnier politique d’Europe, incarcéré à Lannemezan en France.

    Cette fois, contrairement à 2013, le juge n’a pas requis d’expulsion à son encontre (ce qui aurait pu donner la main au ministère de l’Intérieur) mais simplement une libération à la condition d’un retour vers le Liban, prêt à l’accueillir.

    Cette décision est le résultat de la mobilisation qui s’amplifie depuis deux ans, grâce à la détermination du collectif pour la libération de Georges Ibrahim Abdallah, et les comités Samidoun locaux : le juge d’application des peines l’a même mentionné dans son réquisitoire en signalant le trouble à l’ordre public que constitue la présence de Georges Ibrahim Abdallah dans une prison française.

    Réquisitoire du parquet

    Néanmoins, l’État français, à travers la voix du parquet a fait appel de cette décision fin novembre. Et lors de l’audience non publique du jeudi 19 décembre 2024, le parquet, s’associant à la partie civile des États-Unis (un des plaignant de l’affaire) a fait un véritable réquisitoire contre le jugement, témoigne l’avocat du prisonnier, maître Chalanset.

    S’il y a un rejet du jugement, le pourvoi en cassation reste possible, ce qui entraînerait des frais conséquents pour le comité de soutien.

    Décision le 20 février

    La mobilisation pour la libération de George Ibrahim Abdallah doit donc continuer et même s’intensifier, jusqu’à la décision de la cour d’appel le 20 février.

    Samedi 21 décembre malgré une pluie battante, toujours aussi déterminéEs, nous étions plus de 1000 soutiens manifester à Paris.

    Cette campagne est de plus en plus large, de nombreuses personnalités internationales ont signé une tribune1. Rima Hassan a fait une déclaration au Parlement européen2, et la mobilisation dépasse désormais les cercles militants en soutien au peuple palestinien.

    E.M.

  • Procès Mazan : la honte a changé de camp !

    Après plusieurs mois de procès, le verdict est tombé le 19 décembre à Mazan : les 51 hommes accusés ont tous été reconnus coupables, pour la majorité d’entre eux de viols aggravés.

    Nous apportons tout notre soutien à Gisèle Pelicot et au courage dont elle a fait preuve, notamment en demandant la levée du huis clos. Nous apportons aussi tout notre soutien à Caroline Darian, dans son combat pour être reconnue comme victime. Nous apportons enfin tout notre soutien à toutes les femmes victimes de violences sexistes et sexuelles.

    Des milliers de femmes à travers le monde se sont reconnues dans l’histoire de Gisèle Pelicot, et ce procès est devenu emblématique de la façon dont les femmes victimes sont traitées par la justice. Habituellement, les violences faites aux femmes sont particulièrement peu reconnues dans la société, le fait que les 51 accusés soient aujourd’hui reconnus coupables est d’autant plus important que rare. La justice a tranché : il n’y a pas « viol et viol ».

    Ce procès est une étape pour la reconnaissance des victimes et pour leur nécessaire prise de parole. Mais le chemin reste long face à la culture du viol et les idéologies masculinistes, à l’instar de cet avocat de la défense qui en sortant du tribunal parlait des militantes féministes comme des « hystériques » et des « tricoteuses ». Nous continuerons à nous mobiliser contre les violences faîtes aux femmes, et pour construire une société débarrassée du patriarcat.

  • Pour résister face à la vague de licenciements ...

    Depuis quelques semaines, les annonces de licenciements et de suppressions d’emplois dans le privé ou de postes dans la fonction publique s'enchaînent. De nombreux secteurs sont touchés : l'automobile bien sûr, la chimie, la grande distribution, la métallurgie mais aussi l’Éducation nationale, la culture, la santé, les collectivités territoriales… Des centaines de milliers d'emplois sont concernés.

    Nous étions une dizaine d’organisations politiques réunies le mardi 26 novembre pour discuter de l’urgence à réagir face à cette vague sans précédent, pour échanger nos analyses et surtout discuter des initiatives communes que nous pourrions prendre.

    Nous voulons tout d’abord affirmer notre solidarité avec les salarié·e·s dont les emplois sont menacés. Nous appelons à construire des cadres unitaires localement pour les soutenir dans leurs luttes, aux côtés des organisations syndicales qui sont mobilisées sur le terrain.

    Nous partageons toutes et tous l’idée qu’il faut stopper cette vague de licenciements que ce soit par un moratoire comme le propose la CGT ou par l’interdiction des licenciements. Dans tous les cas, il faut garantir la sécurité d’un point de vue humain et social pour toutes et tous, maintenir les emplois partout, garantir les salaires et prendre le temps de construire des projets de reconversion, dans le cadre de la nécessaire transition écologique.

    Un premier échange a eu lieu autour des initiatives que nous pourrions prendre : organisation de meetings pour donner la parole aux salarié·e·s, concerts de soutien pour alimenter les caisses de grève, tribune de personnalités pour alerter l’opinion, marche nationale contre les licenciements… Nous n’excluons aucun type d'initiatives et dans tous les cas nous avons le souci de le faire en lien avec les organisations syndicales et les salarié·e·s mobilisé·e·s.

    Nous sommes dans une situation d’urgence sociale, mais aussi de crise écologique et politique. Nous voulons aider à la convergence des combats face à la casse sociale et soutenir toutes celles et tous ceux qui luttent, qu’ils soient salariés ou privés d’emplois. Nous nous battons pour le droit à l’emploi et aux revenus, l’abrogation des réformes de l’assurance chômage et des retraites. Parce que le Rassemblement National est en embuscade dans une situation d'instabilité politique forte, nous avons une responsabilité pour reconstruire la confiance dans notre force collective et lutter contre la division de notre camp social instillée par l'extrême droite.

    Nous appelons toutes les organisations qui se retrouvent dans ces préoccupations à participer à la prochaine réunion unitaire qui aura lieu le 9 janvier à 19h.

     

    Organisations signataires :

    Ades, Allons Enfants, L’Après, Ensemble, Gauche démocratique et sociale, Gauche écosocialistes, Nouvelle Donne, NPA-l’Anticapitaliste, Peps, Les Radicaux de gauche, Révolution Permanente, Union communiste libertaire

    https://npa-lanticapitaliste.org/sites/default/files/communique_unitaire-pour_resister_a_la_vague_de_licenciements.pdf

  • Cannes : Palestine, rassemblement...

    Le gouvernement de Netanyahou bombarde Gaza, bombarde le Liban, la Syrie, envahi la Cisjordanie, le Golan ; procède au nettoyage ethnique de Gaza et crée les conditions pour que les palestiniens ne puissent plus vivre chez eux. Il est grand temps que la communauté internationale réagisse quand des pouvoirs s’arrogent le droit de détruire, d’envahir, d’occuper des territoires qui ne leur appartiennent pas en violant en permanence le droit international et les résolutions de l’ONU.

    En cette fin d’année 2024 et alors que partout dans le monde des milliards de gens vont faire des vœux pour l’année 2025 ; nous apportons notre soutien aux peuples agressés et exigeons qu’ils puissent disposer d’eux même à Gaza comme à Beyrouth, Damas,Kobané ou Kiev.
    Que les armes cessent, que
    les otages et les prisonniers politiques soient libérés et que les résolutions de l’ONU soient appliquées
    partout.
    La France doit reconnaitre l’état de Palestine, l’Union Européenne doit prendre des sanctions politiques et économiques vis-à-vis du gouvernement israélien comme elle le fait vis-à-vis de la Russie de Poutine en particulier suspendre l’accord d’association UE Israël.

    Le collectif pour une Paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens invite les cannoises et cannois à les rejoindre samedi 21 décembre à 11 heures au pied des escaliers de la gare de Cannes.