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  • « Stop Dublin ! » : Une résistance à la forteresse Europe raciste...

    C’est sur la frontière catalane entre la France et l’Etat espagnol, au Perthus (département des Pyrénées-Orientales), qu’a eu lieu, dans le cadre de l’initiative européenne Stop Dublin Campaign (qui a mobilisé plusieurs milliers de manifestantEs), la marche « Sauvons le droit d’asile ! Stop Dublin », samedi 25 mai. 

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  • Haïti : manifestations contre la misère et la corruption...

    D’importantes manifestations ont eu lieu à Haïti du 7 au 18 février 2019. L’île a été totalement paralysée : écoles, commerces, transports, administrations, tout était à l’arrêt.
    Des barricades ont été dressées, des blocages routiers interdisaient tout déplacement.
    L’élément déclencheur en a été l’appel à une manifestation par l’opposition, à l’occasion des deux ans de pouvoir du président actuel, Jovenel Moïse.
    Des manifestations spontanées ont alors gagné les principaux centres urbains dans les jours qui ont suivi.

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  • Communiqué de nos camarades de Lutte Ouvrière...

    Au soir des élections européennes, le Rassemblement national s’est félicité d’avoir dépassé La république en marche, et celle-ci s’est félicitée d’avoir limité les dégâts grâce à une participation plus grande à cette consultation électorale. Mais l’électorat populaire, avec les salariés, les chômeurs, les retraités du monde du travail, est largement resté à l’écart des européennes. Aux abstentionnistes, il faut ajouter tous ceux, principalement dans les quartiers populaires, qui sont tellement dégoutés des élections qui ne changent rien à leur sort qu’ils ne sont même plus inscrits sur les listes électorales. Sans parler de tous ceux qui, immigrés, n’ont pas le droit de vote bien qu’exploités dans ce pays et sont une fraction importante du prolétariat.

    Le jeu des partis dans ces élections n’a laissé à l’électorat populaire que le choix entre le représentant caricatural de la morgue bourgeoise envers les travailleurs et la millionnaire Le Pen. Le choix entre la peste et le choléra.

    Au temps où fonctionnait le système de l’alternance entre la droite et la gauche, cette dernière bénéficiait d’un passé qui la reliait encore au mouvement ouvrier.

    Au-delà du rejet que la gauche provoque aujourd’hui dans l’électorat populaire, c’est tout le système de la démocratie bourgeoise qui est mis en cause, tant il apparaît que les élections, au lieu de permettre le changement, ne servent qu’à masquer le fait que rien ne change.

    La bourgeoisie des grandes puissances impérialistes a trouvé avec le parlementarisme un système qui lui permet de dissimuler sa mainmise sur la société, en donnant à la population l’illusion que c’est d’elle et de ses votes que dépend la vie sociale, alors qu’en réalité, elle est soumise à la dictature impitoyable du grand capital. Mais cette illusion ne fonctionne que tant qu’elle est crédible. C’est de moins en moins le cas.

    Les racines de la crise de la démocratie bourgeoise sont là, ainsi que les raisons de la montée de courants politiques partisans de régimes autoritaires.

    Au moment où la démocratie bourgeoise est minée par la faillite du capitalisme, par la crise économique, par la menace de guerres et de catastrophes écologiques, d’aucuns ont pour ambition de reconstruire la gauche.

    La gauche, tant qu’elle avait un certain crédit parmi les travailleurs, a été un moyen d’enchainer le mouvement ouvrier au système institutionnel de la bourgeoisie. Cet instrument s’est brisé en remplissant cette tâche, et tous ceux qui veulent le réparer trompent les travailleurs alors que la société est poussée vers le précipice.

    S’opposer à l’extrême droite avec toutes les saletés réactionnaires et antiouvrières qu’elle charrie, ne pourra pas se faire en ressuscitant le cadavre des vieux partis. Ce qu’il est vital de reconstituer, c’est le mouvement ouvrier pour qu’il reprenne le drapeau du combat contre la dictature de la bourgeoisie sur la société.

    Aussi restreint que soit le nombre de ceux qui se retrouvent dans les idées de la lutte de classe, ce sont eux qui représentent l’avenir. Le camp des travailleurs n’est pas une abstraction. Avant d’être un choix politique conscient, c’est une réalité sociale.

    La guerre que la grande bourgeoisie mène contre les travailleurs ne pourra cesser qu’avec la fin des luttes de classe, c’est-à-dire avec la destruction de l’organisation capitaliste de la société.

    L’opposition au capitalisme sera en permanence secrétée par le capitalisme lui-même, par l’avidité de la grande bourgeoisie et par son incapacité à répondre à quelque problème sérieux que ce soit qui se pose à l’humanité.

    L’organisation capitaliste de la société ne peut fonctionner qu’en maintenant dans l’exploitation et l’oppression une partie de la société, le prolétariat. Aussi féroce que puisse être la dictature de la grande bourgeoisie et précisément à cause de cette férocité, elle fera tôt ou tard surgir la révolte.

    C’est dans cette révolte que la minorité de travailleurs conscients peut devenir la majorité et transformer la société en mettant fin à la domination du grand capital par l’expropriation de la grande bourgeoisie.

    Les résultats de Lutte Ouvrière, pour modestes qu’ils soient, confirment la présence d’un courant politique qui maintient la tradition révolutionnaire du mouvement ouvrier, l’internationalisme face à la montée des nationalismes, le drapeau rouge face au drapeau tricolore de la bourgeoisie. Renforcer ce courant, lui donner la force d’intervenir dans la lutte de classe que les travailleurs ont à mener contre la grande bourgeoisie est la tâche essentielle en cette période de crise économique et d’offensive de la classe capitaliste. C’est de cet effort que pourra surgir le parti ouvrier révolutionnaire représentant les intérêts matériels et politiques des exploités.

    La classe ouvrière a la force et les moyens de mettre fin à la dictature du grand capital sur la société. Il lui manque la conscience de ses formidables possibilités. Cette conscience ne peut s’incarner que dans un parti ayant pour objectif de mener la révolution sociale jusqu’au bout, un parti communiste révolutionnaire. L’avenir de l’humanité et peut-être même sa survie en dépendent.

    Nathalie Arthaud et Jean-Pierre Mercier
  • Européennes : attention, danger ! Des mobilisations à amplifier, une perspective anticapitaliste à construire...

    Les vents mauvais continuent de souffler sur l’Europe. Sur les braises d’une Union européenne faite pour les banques et par les barbelés, l’extrême droite engrange le fruit des colères légitimes pour les dévoyer sur le terrain du racisme et de la lutte du touTEs contre touTEs. L’opération de Macron - transformer l’élection en plébiscite pour sa politique, celle là-même qui est contestée depuis six mois dans la rue et sur les rond-points - a échoué : ce scrutin est devenu un référendum anti-Macron au seul profit du Rassemblement national, que Macron et LREM ont désigné durant la campagne comme leur seul adversaire, au sein d’une alternative mortifère.

    Le Pen et Macron, les deux meilleurs ennemis ont fait cavalier seul dans les urnes sur le dos des intérêts du monde du travail, de la très grande majorité de la population. Arrivé en tête ce soir, le danger du RN, notre pire ennemi, est donc lourd. D’autant plus dans un tableau où les forces de gauche sont historiquement faibles. Si EELV a pu profiter notamment des préoccupations écologiques grandissantes et des mobilisations pour la justice climatique pour engranger des voix, le faible score des autres composantes de la gauche - quels que soient leur histoire et leur programme - est un signal adressée à touTEs.

    Plus que jamais, l’heure est à la construction des résistances, à travailler à leur convergence. Les votes ne nous protègent pas des injustices sociales, de la casse des services publics, du racisme et de la xénophobie, du réchauffement climatique, nous en avons encore la preuve ce soir. Sur les lieux de travail et d’étude, sur les ronds-points, nous devons nous organiser, débattre de comment, ensemble, notre camp social peut reprendre la main et remporter des victoires sur nos revendications. Les résultats de ce soir, s’ils sonnent comme un avertissement, ne font pas disparaître les luttes de ces derniers mois qui doivent continuer.

    Ces résultats montrent aussi que les petits calculs boutiquiers ne peuvent plus être de mise. Personne ne peut prétendre représenter à lui seul un quelconque rassemblement, une quelconque expression populaire des intérêts de la majorité. Il y a urgence à tracer une perspective d’émancipation, révolutionnaire, à regrouper les forces de l’anticapitalisme, à reconstruire une représentation politique pour les exploitéEs.

    Contre les ennemis du monde du travail, meilleurs amis du capital, le combat continue.

    Montreuil le dimanche 26 mai

  • Contre Macron et l’Europe forteresse, votons Lutte ouvrière… et continuons les combats !

    Ce dimanche, 34 listes se présentent pour les élections au Parlement européen, mais la campagne dans les grands médias se résume à un affrontement entre Macron et Le Pen. Et c’est ainsi que, dans cette farce de démocratie, 60 % des électeurEs s’apprêtent à ne pas aller voter, refusant de choisir entre la politique libérale et répressive du macronisme et l’extrême droite raciste de Marine Le Pen.

    Leur Europe au service du patronat et des banques

    L’Union européenne s’est toujours construite au bénéfice des capitalistes et du patronat, qui s’en servent pour coordonner leurs politiques afin de concurrencer les autres puissances économiques mondiales. Ainsi, les institutions de l’UE et les gouvernements européens attaquent partout les droits sociaux et démocratiques : privatisation des services publics, dérégulation de l’économie, soumission de l’éducation et de la santé aux besoins du marché…

    La Banque centrale européenne et la monnaie unique sont des outils contre les peuples. Et gare à celles et ceux qui voudraient désobéir comme en Grèce, l’UE sera là pour empêcher toute rupture, même partielle, avec l’ordre libéral ! Comme l’avait affirmé en 2015 Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne : « Il ne peut pas y avoir de choix démocratique contre les traités européens ». C’est dit ! 

    À l’offensive contre les immigréEs

    L’Union européenne, c’est la liberté de circulation… des capitaux. Mais pour les êtres humains, c’est une toute autre affaire… Avec Frontex et les politiques migratoires mises en place, les États européens ont construit l’Europe des murs, des camps et des barbelés. L’UE et les gouvernements européens ont une responsabilité centrale dans les milliers de mortEs en Méditerranée et dans l’accueil indigne des étrangerEs. Et plutôt que de développer une politique d’accueil, ils externalisent les frontières et sous-traitent la répression des migrantEs à des États comme la Libye, se faisant complice des violences et des mauvais traitements, conditionnant même les politiques de « co-développement » à des engagements quant au contrôle des flux migratoires. Pourtant ce sont bien les États européens, au premier rang desquels la France, qui sont co-responsables de la misère en Afrique, de la crise climatique ou encore des guerres aux quatre coins du monde. Nathalie Loiseau, tête de liste du prétendu « rempart » contre l’extrême droite, n’a pas hésité à déclarer récemment : « Personne ne doit rentrer en Europe s’il n’y est pas invité. » Autant dire l’actualité du combat, auquel le NPA participe pleinement, pour la liberté de circulation et d’installation en France et dans toute l’Europe, pour la solidarité et la coopération entre les peuples.

    Pour une voix anticapitaliste et internationaliste

    Partout en Europe, les forces réactionnaires, parfois fascistes, progressent sur les ruines et le désespoir créés par l’alternance libérale entre la droite et les sociaux-libéraux. Face à l’Europe du capital, nous ne défendons pas un repli national mais, au contraire, un projet de collaboration internationale des peuples. Dans toute l’Europe et au-delà de la Méditerranée, les classes populaires ont les mêmes intérêts : imposer une Europe au service des travailleurEs et des peuples, avec une planification écologique, la réquisition des banques et des grandes entreprises, pour des droits sociaux égaux pour touTEs. 

    Et c’est à partir de la mise en œuvre d’un programme de rupture, porté par la mobilisation des exploitéEs, que se pose la question de l’affrontement avec les institutions européennes. Non comme la clé permettant de retrouver une prétendue « souveraineté nationale » bien illusoire dans le cadre du maintien de la domination capitaliste, mais comme mesure d’autodéfense des travailleurEs et de leurs organes de lutte face au bras de fer que ne manqueront pas d’engager les institutions européennes et les différentes bourgeoisies, et dans l’attente d’une extension du processus aux autres pays européens.

    Un projet d’émancipation, révolutionnaire 

    Le NPA ne se présente pas à l’élection européenne car, dans cette pseudo-démocratie, il faudrait dépenser un à deux millions d’euros pour être réellement présents. Le NPA appelle donc à voter Lutte ouvrière ce dimanche, malgré nos divergences avec cette organisation, car nous ne souhaitons pas rester neutres et considérons que c’est un moyen d’y faire entendre une voix clairement anticapitaliste et internationaliste.

    Au-delà, il faut reconstruire une représentation politique pour les exploitéEs, un projet d’émancipation, révolutionnaire. Cela passe aujourd’hui par le développement des luttes sociales et par leur convergence. Macron et son gouvernement n’ont jamais cessé leurs attaques, ni pendant la campagne électorale ni après.... Nous devons leur résister, et renforcer nos luttes. Gilets jaunes, enseignantEs en grève, travailleurEs en lutte contre leurs mauvaises conditions de travail, contre la fermeture de leur boîte et pour de meilleurs salaires, femmes mobilisées pour l’égalité salariale et le droit à la contraception et à l’avortement, jeunes dans la rue pour la justice climatique... C’est touTEs ensemble que nous pouvons mettre en échec Macron et son monde.

  • L’Union européenne dans l’impasse...

    Les élections européennes, quels que soient leurs résultats, ne règleront aucun des problèmes d’une Union européenne en panne, sauf pour assurer la pérennité et le renforcement des politiques néolibérales.
    Cela en dépit des rodomontades des macroniens qui ne craignent pas de se présenter comme des « progressistes ».

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