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  • Tout le monde déteste déjà le gouvernement Attal !

    Le passage de Borne à Attal n’a pas entraîné d’accalmie dans les mobilisations, bien au contraire : solidarité avec la Palestine, loi Darmanin, monde agricole, éducation nationale… Le pouvoir est contesté et l’affrontement avec le gouvernement va se poursuivre.

    Pour les travailleurs/euses agricoles et l’écologie, rien n’est gagné

    Malgré l’appel de la FNSEA à lever la mobilisation, les raisons de la colère du monde paysan sont encore là. La Confédération paysanne appelle à poursuivre le mouvement. Les annonces du gouvernement n’auront aucun impact sur les inégalités entre les gros propriétaires et celles et ceux qui galèrent pour vivre de leur production. Les politiques de subventions, notamment européennes, restent profondément injustes et absurdes. En revanche, le gouvernement a cédé sur le terrain écologique au détriment de la santé de toutes et tous, et en particulier des travailleurs/euse agricoles. 

    Défendre l’Éducation nationale et tous les services publics

    En parallèle, les attaques contre les services publics se poursuivent. Les provocations d’Oudéa-Castéra ont encore accru la colère des personnels et des élèves. Ses propos montrent que les ministres de Macron sont complètement en dehors de la réalité. Ils appartiennent au camp des riches et n’ont aucune retenue à le montrer. La mobilisation du jeudi 1er février en appelle clairement d’autres pour défendre le service public, les conditions de travail des personnels et d’enseignement pour les élèves.

    D’autres secteurs sont dans les starting blocks

    Les Finances publiques étaient mobilisées le 29 janvier, l’énergie le 30, et les technicentres de la SNCF appellent à la grève reconductible à partir du 6 février… La mobilisation contre la loi Darmanin et ses mesures racistes se poursuit notamment dans la jeunesse. Partout, les mêmes questions se posent : salaires, conditions de vie et de travail mais aussi luttes contre les politiques racistes, guerrières, d’enrôlement de la jeunesse... Dans la fonction publique, un appel intersyndical est posé pour le 19 mars, après le 8 mars, journée de grève féministe. Nous pouvons essayer de construire ces dates comme des perspectives de convergence de toutes nos colères.

    Attal, Macron, Darmanin, Oudéa-Castera… qu’ils/elles dégagent !

    Macron et son gouvernement sont complètement décrédibilisés mais ils avancent à marche forcée pour imposer leurs lois racistes et antisociales. En face, nous peinons à construire des mobilisations suffisamment fortes. Nous devons nous unir pour faire face aux attaques : les paysanNEs, la jeunesse, les travailleurs, les immigréEs, les femmes et minoriséEs de genre, les militantEs écologistes… Lors des élections européennes nous voulons donner de la visibilité à toutes ces voix qui s’opposent à Macron et au monde capitaliste. C’est pourquoi le NPA s’est notamment adressé à la France Insoumise pour construire une liste qui rassemble notre camp social, toutes celles et ceux qui défendent d’autres choix de société écologique, féministes, anti-racistes, internationalistes, pour le partage des richesses… Face à la barbarie du capitalisme, il est urgent de défendre une perspective écosocialiste et de l’imposer à ceux qui aujourd’hui dominent le monde.

  • Dans la rue… et bientôt dans les urnes ?

    Le week-end dernier, la direction nationale du NPA était en réunion en plein contexte de mobilisation des agriculteurEs. Une colère sociale qui apparaît comme un précipité de la situation sociale et politique.

    Ce sont les éléments saillants de cette situation qui ont été analysés et débattus lors de la première journée de réunion. Une période d’instabilité profonde sur fond de redéploiement des impérialismes à l’échelle internationale, de fuites en avant des capitalistes pour préserver leurs profits, et de renforcement d’un bloc droitier et autoritaire qui amplifie le danger de l’extrême droite. Et si des résistances existent, à cette étape elles peinent à contenir cette offensive, d’autant que, comme dans le mouvement des agriculteurEs avec la FNSEA en embuscade, des aspirations et revendications contradictoires peuvent quelquefois s’y mêler. 

    Ce n’est pas le cas du mouvement de solidarité avec la Palestine ou de la lutte contre l’odieuse loi Darmanin contre l’immigration, des mobilisations exemplaires qui viennent de loin et qui durent, et au sein desquelles notre organisation a pris toute sa place. Construire l’unité ; porter la radicalité ; organiser la mobilisation, avec par exemple la nécessité de construire des comités ou cadres Palestine sur les lieux de vie, d’étude, et dans les syndicats. Des perspectives qui irriguent largement la résolution, ainsi que la motion pour une campagne nationale unitaire antifasciste, deux textes adoptés par le CPN.

    Les européennes en préparation

    Les prochaines élections européennes seront elles aussi un concentré de là où nous en sommes. À la radicalisation des classes dirigeantes, à leurs attaques austéritaires portées par une Union européenne à leur seul service, nous pensons nécessaire de regrouper dans les urnes la gauche qui n’a pas renoncé à changer la société, à défendre un programme de rupture répondant aux besoins sociaux et environnementaux, soit-il au prix d’un affrontement avec le carcan des traités européens. Après deux rencontres avec La France insoumise, la motion très largement adoptée tient lieu de bilan d’étape et donne mandat afin de tenter d’aboutir à une participation du NPA à la liste d’union populaire initiée par LFI. Parce que, face aux vents mauvais, marcher séparément mais frapper ensemble peut aussi se décliner dans les urnes.

    Signalons enfin que la deuxième journée de réunion a plutôt été consacrée à des questions de vie et de fonctionnement internes, des moments nécessaires pour construire le NPA ces prochains mois. C’est ainsi qu’une motion a été adoptée pour lancer le chantier de notre 6e congrès. Car plus que jamais, nous avons besoin, dans ces temps pour le moins compliqués, de faire vivre un outil radical, révolutionnaire et unitaire indépendant.

    Manu Bichindaritz

  • Les prix de l’électricité sous haute tension...

    Le 1er février les prix de l’électricité vont augmenter de presque 10 % pour les particuliers (entre 8,6 % et 9,8 %) mais moins pour les entreprises (entre 5,2 % et 8 %). Cette hausse insupportable pèse sur les plus pauvres alors que la précarité énergétique atteint des records.

    Le gouvernement justifie la hausse des prix de l’électricité par la fin progressive du bouclier tarifaire. 

    Un choix politique

    Depuis 2022, l’État absorbe une partie des factures d’électricité mais ce bouclier tarifaire ne concerne que la moitié des logements et est insuffisant : en trois ans les prix de l’électricité ont augmenté de 45 % malgré les 40 milliards d’euros dépensés par l’État.

    Le scandale, c’est que les prix flambent alors que les coûts de production de l’électricité changent peu ! Le marché de l’électricité a été libéralisé au niveau européen, ouvrant la voie aux fournisseurs qui ne produisent pas d’électricité mais spéculent sur les prix en instrumentalisant la guerre en Ukraine. La hausse des prix de l’électricité ainsi que les milliards d’euros du bouclier tarifaire vont directement dans les poches des grands énergéticiens.

    Une crise énergétique et sociale

    Ce racket orchestré au niveau européen augmente fortement la précarité dans un contexte de baisse du salaire réel. En 2023, 31 % des consommateurEs d’énergie ont déclaré avoir eu des difficultés à payer leurs factures. Plus de 860 000 logements ont été privés d’électricité à la suite de factures impayées. 12 millions de personnes sont considérées en situation de précarité énergétique. Ces chiffres battent tristement des records...

    Comme l’hiver dernier, le gestionnaire du réseau RTE mesure une baisse de la consommation d’électricité, dans tous les secteurs, d’environ 8 % par rapport à avant la crise sanitaire, une fois corrigée des effets de température. L’ancienne ministre Pannier-Runacher affirmait que la baisse de consommation d’électricité était liée aux mesures de sobriété du gouvernement. Quel mépris ! Les études de précarité énergétique, notamment celles faites par les services de l’État, démontrent que la baisse est très majoritairement due à la flambée des prix de l’électricité et à l’inflation.

    Pour la gratuité des besoins de base en énergie !

    S’il est nécessaire de diminuer notre consommation d’électricité, la méthode doit être l’inverse de celle du gouvernement. Au lieu de libéraliser le marché au point que les plus modestes limitent leur chauffage à cause de la flambée des prix, nous luttons pour la gratuité des besoins de base en énergie assurée par un service 100 % public de l’énergie. Cet accès universel et gratuit à l’énergie serait accompagné d’une tarification fortement progressive pour limiter le gaspillage des riches. À Paris, les logements dans les arrondissements les plus riches consomment jusqu’à 5 fois plus d’énergie que dans les arrondissements les plus pauvres qui souffrent pourtant du manque de rénovation thermique des bâtiments. Alors, qui doit payer la crise énergétique ?

    Commission nationale écologie

  • Nice, le 6 février, Education nationale : en grève et dans la rue !

    Mardi 6 février à 10 h 00
    Place Garibaldi à Nice :
     
    GRÈVE ET MANIFESTATION INTERSYNDICALES CONTRE LE MÉPRIS DE LA MINISTRE, CONTRE UNE POLITIQUE RÉACTIONNAIRE, POUR L’ABANDON DU « CHOC DES SAVOIRS », POUR NOS SALAIRES, NOS POSTES ET NOS CONDITIONS DE TRAVAIL.
     
    Après le 1er février, continuer la lutte...

  • Plus que jamais pour l’abrogation de la loi asile immigration !

    La décision du Conseil constitutionnel sur la loi immigration souligne de manière magistrale une fois de plus l’état de déliquescence de la présidence Macron. Et nous oblige, parce que « le pouvoir de nuisance de cette loi Darmanin contre les migrantEs et les étrangerEs reste intact » (Gisti), à lutter pour son abrogation.

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