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  • Loi Duplomb : le gouvernement contre la science !

    On leur a dit que c'était impossible, alors ils l'ont fait. La loi Duplomb, adoptée le 8 juillet 2025, est un texte dont les promoteurs sont dans le déni. Les débats autour de cette loi, le succès d’ampleur inédite de la pétition, avec un million et demi de signatures en dix jours, attestent du fossé entre des classes dirigeantes, au service des lobbys industriels, et une population soucieuse de l’environnement, mais démunie face au pouvoir et aux institutions.

    Déni scientifique

    Le bloc central macroniste se réclame de la raison et du pragmatisme. Pourtant, tous ses arguments vont à l'encontre de la science. 

    Mégabassines, élevages intensifs, la loi Duplomb accède à toutes les demandes de l’agro-industrie et de la FNSEA, qui vont engendrer toujours plus de pollution. 

    Elle permet aussi le retour de pesticides dangereux, notamment les néonicotinoïdes, qui vont s’accumuler dans le sol et les nappes phréatiques. 

    Leurs effets sur la santé humaine sont connus : troubles neurologiques, risques de cancer, atteintes immunitaires, en particulier chez les enfants et les femmes enceintes.

    Ils sont aussi un fléau pour les écosystèmes car responsables du déclin massif des abeilles et des pollinisateurs, essentiels à la biodiversité.

    Déni démocratique

    La loi Duplomb, c’est aussi un tour de passe législatif. Pour éviter le débat parlementaire, le rapporteur LR, allié à la macronie, a fait voter une motion de rejet contre son propre texte. Celui-ci a donc atterri directement dans l’ambiance feutrée d’une commission mixte paritaire, composée de sept deputéEs et sept sénateurs, loin des débats enflammés de l'hémicycle de l'Assemblée. 

    Cette méthode inédite, légale mais profondément antidémocratique, rencontre aujourd'hui la contestation populaire. Le succès de la pétition sonne comme un rejet massif de ces pratiques et une prise de conscience citoyenne.

    Minoritaire dans les urnes, illégitime dans ses choix, le gouvernement Bayrou est en difficulté. La présidente de l’Assemblée, Yaël Braun-Pivet, s’est même déclarée favorable à un débat.

    Contre le cancer et l'industrie, reprenons la ruralité

    Pris en étau entre la FNSEA et la Coordination rurale, le monde paysan a du mal à voir émerger une alternative au modèle agricole productiviste et destructeur. 

    Les prochaines municipales annoncent une vague brune dans les campagnes. Ce signal doit être un électrochoc pour la gauche sociale et écologiste. Il est temps de réinvestir ces territoires délaissés, d'y construire des solidarités, de soutenir celles et ceux qui y vivent et y produisent.

    Cela passe par un travail commun avec des collectifs locaux, des organisations comme la Confédération paysanne, par la promotion de pratiques agricoles soucieuses de l'environnement, de la santé et du vivant. Il ne suffit pas de contester une loi ; il faut faire vivre des alternatives concrètes, sur le terrain.

    Si cette loi ne peut être abrogée dans l'immédiat, elle peut être rendue inapplicable par les pratiques, par la désobéissance, par l'organisation collective. C'est sur ce terrain que nous pouvons gagner : dans les champs, dans les villages, dans les consciences.

  • Feu vert du rectorat pour une école privée pilotée par Stérin !!!

    Le rectorat d’Orléans-Tours vient d’autoriser l’ouverture de l’Académie Saint-Louis de Chalès, un internat catholique non-mixte, piloté par le milliardaire réactionnaire Pierre-Édouard Stérin. C’est une décision grave qui marque une capitulation de l’État devant l’extrême droite.

    Sous couvert de « liberté éducative », cette école vise à former une élite conservatrice, dans un entre soi sexiste, classiste et religieux. Sa fameuse « charte de l’éducation intégrale » impose une vision rétrograde du genre, de la place des femmes, de la famille et de la société. Derrière les mots comme « vertu », « ordre » ou « excellence », ce sont les vieux piliers de l’Église et du patriarcat qui ressurgissent, au service d’un projet politique réactionnaire.

    Un projet dénoncé, une décision complice

    Cette décision ne vient pas sans contestation. Une lettre ouverte signée par plus de 160 personnalités, syndicats, collectifs et partis — dont le NPA — avait été adressée au rectorat pour lui demander de s’opposer fermement à l’ouverture de cet établissement. Elle alertait sur les dangers : instrumentalisation des enfants, non-mixité imposée, enseignement religieux opaque, financement par un milliardaire d’extrême droite.

    En refusant d’agir, l’administration devient complice de l’ouverture d’une école de classe, confessionnelle, sexiste, dans un territoire rural où les services publics sont déjà en souffrance.

    Deux poids, deux mesures

    Ce feu vert vient illustrer de manière éclatante le « deux poids, deux mesures ». Ces dernières années, plusieurs écoles musulmanes ont été fermées au nom de la « laïcité ». Les mères voilées ont été ciblées, stigmatisées lors de sorties scolaires. Mais quand une école catholique séparatiste, fondée sur la non-mixité et le mépris de l’école publique, est créée l’État regarde ailleurs. Ce cynisme n’est pas une erreur, c’est une stratégie : laisser prospérer les projets d’extrême droite au nom d’une prétendue neutralité, pendant qu’on démantèle les acquis de l’école publique.

    Une « pédagogie intégrale » réactionnaire

    Derrière l’habillage de l’ « éducation intégrale », l’Académie Saint-Louis promeut un modèle d’éducation autoritaire, hiérarchique et profondément classiste. Ce n’est pas une pédagogie neutre : c’est un projet de formatage idéologique, dans la lignée des public schools britanniques du 19e siècle, conçues pour produire une bourgeoisie virile et disciplinée. À Chalès, on retrouve cette même logique de rigueur martiale, d’internat isolé, de culture du dépassement par la souffrance et la soumission.

    Cette pédagogie s’inscrit dans la lignée de l’internat de Bétharram, longtemps utilisé comme modèle pour les jeunes garçons issus de milieux catholiques conservateurs. Chalès entend bien reprendre ce flambeau au 21e siècle, avec les moyens financiers et les relais politiques de l’extrême droite contemporaine.

    Un projet politique d’ampleur

    L’Académie Saint‑Louis de Chalès n’est pas un cas isolé. Elle fait partie d’une offensive idéologique planifiée, visant à reconquérir les domaines de l’éducation, de la culture et de la jeunesse. C’est un laboratoire de l’extrême droite, à l’image de ce qui se développe ailleurs en France sous l’impulsion de Stérin, du programme Périclès ou de l’influence des milieux catholiques conservateurs.

    C’est une stratégie assumée de la bourgeoisie réactionnaire : sortir les enfants de celle-ci de l’école publique, les former dans des cadres privés et hiérarchisés.

  • Cannes, pour une paix juste et durable entre israéliens et palestiniens...

    COLLECTIF CANNOIS POUR UNE PAIX JUSTE ET DURABLE
    ENTRE ISRAÉLIENS ET PALESTINIENS
    GAZA : UNE FOSSE COMMUNE A CIEL OUVERT.
     
    La conférence de l’ONU qui devait se tenir du 17 au 20 juin a été reportée suite à l’attaque « préventive » d’Israël sur l’Iran. Elle aura donc lieu les 28 et 29 juillet au siège de l’ONU. Le Président français qui devait s’y rendre, y défendre la cause palestinienne et peut être reconnaitre l’Etat palestinien, a déjà annoncé qu’il n’y serait pas.
    Pendant que la France et l’UE tergiversent, gesticulent et ne font rien, le gouvernement Israélien continue de bombarder quotidiennement, les populations palestiniennes parquées dans Gaza. Il frappe même lors des livraisons de nourriture qu’il organise lui-même. Les gens meurent, de blessures, de faim, de soif, d’absence de soins.
    Ce n’est plus une guerre contre les terroristes du Hamas, mais un nettoyage ethnique complet de la population de Gaza. La même chose se produit en Cisjordanie.
    Jusqu’à quand nos gouvernants vont-ils être complices de ces massacres ?
    Il faut leur faire savoir notre mécontentement et nos exigences de la reconnaissance de l’État palestinien, de la suspension de l’accord UE/Israël, et du respect des décisions des instances internationales (ONU et CPI).

    C’est pourquoi notre collectif cannois pour une paix juste et durable entre Israéliens et Palestiniens appelle à un nouveau rassemblement le lundi 28 juillet à 19 heures à Cannes sur les allées de la Liberté devant le kiosque à musique.

    La PAIX n'est pas une utopie.

  • Émeutes racistes dans l’État espagnol...

    Torre Pacheco, ville espagnole de 40 000 habitantEs située dans la province de Murcie, est devenue depuis le 12 juillet le théâtre de violences racistes de grande ampleur. Des groupes d’extrême droite organisés s’y rendent depuis tout le territoire afin de mener de véritables chasses aux hommes nord-africains, et plus particulièrement marocains. Ce n’est pas sans rappeler les images qui nous sont venues du Royaume Uni il y a quelques mois.

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