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  • Le plan de purification ethnique de la « Fondation humanitaire de Gaza »...

    Tandis que Netanyahou rencontre Trump à Washington pour parler « paix », les révélations sur le plan de déplacement massif de population à Gaza mettent en lumière les objectifs du régime. Notre mobilisation contre l’impunité et les livraisons d’armes doit se poursuivre.

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  • Honte à ceux qui ont voté la loi écocide Duplomb !

    On n’attendait rien des députés LR soumis au lobby de l’agrobusiness, mais on n’est quand même en colère ! La loi Duplomb-Menonville reprend quasiment l’intégralité des revendications productivistes des chefs d’entreprises agricoles de la FNSEA.

    Elle va compromettre durablement nos capacités à répondre à l’enjeu de souveraineté alimentaire, pourtant présenté comme majeur par nos politiques publiques.

    Cette loi va à l’encontre des enjeux environnementaux, sociétaux et économiques. Elle vise à diminuer certaines régulations administratives, réintroduire des pesticides et amoindrir le rôle des agences sanitaires dans le processus d’homologation des produits. En conséquence, la proposition de loi augmente notre dépendance aux pesticides de synthèse — et donc à l'agro-industrie —, facilite l’accaparement des ressources en eau pour les mégabassines, permet la destruction de zones humides, aggrave la perte de biodiversité et allège les normes pour les productions animales industrielles.

    Tout ce qui à l’heure de la canicule, du réchauffement climatique, des attaques contre la biodiversité est une atteinte supplémentaire au vivant, à notre alimentation et notre santé, et que nous ne pouvons accepter. Le NPA participera à construire une opposition à cette politique pour que demain nos vies valent toujours plus que leurs profits !

  • Migrations : les frontières tuent !

    Le 2 septembre 2015 s’affichait en une de toute la presse mondiale le corps sans vie du petit Aylan Kurdi, migrant syrien de trois ans, à plat ventre sur une plage turque.

    Dix ans plus tard, force est de constater que la puissance intacte de l’image est inversement proportionnelle à celle des actes qu’elle appelait. Le nombre de migrant.es qui perdent la vie en tentant de traverser la Manche et la Méditerranée reste très important. Largement sous-estimés et présentés comme tels, faute d’informations suffisantes, les chiffres de l’ONU font même de l’année 2024 la plus meurtrière sur les routes de la migration sur l’ensemble du globe.

    Des méthodes dangereuses et inacceptables

    Voilà quelques jours, une autre image s’est imposée en miroir de celle du cadavre du petit Aylan : celle d’un gendarme français crevant une embarcation gonflable avec un couteau pour l’empêcher de quitter la plage afin de rejoindre le Royaume-Uni.

    Bruno Retailleau assume une nouvelle doctrine plus offensive visant à empêcher les départs dès le rivage, s’appuyant cyniquement sur le fait avéré qu’une grande partie des décès ont lieu pendant la phase d’embarquement. De piètre qualité, surchargées et prises d’assaut dans la panique, les embarcations sombrent avant même d’avoir débuté la traversée. Les migrant.es meurent noyé.es ou étouffé.es.

    Outre que cette nouvelle doctrine pourrait elle-même provoquer des décès lors du moment critique de l’embarquement, elle s’inscrit dans une logique de l'arraisonnement, que le ministère de l’Intérieur voudrait développer en pleine mer, alors même qu’il s’agit d’une pratique aussi inutile que complexe… et dangereuse. Au départ, en chemin ou à l’arrivée, par le laisser faire ou de manière active : quelle que soit la manière de les fermer, les frontières tuent !

    Répression contre la solidarité

    Quant à celles et ceux qui luttent contre les frontières, ils sont criminalisé.es comme complices des passeurs et ennemis de l’État. A cet égard, une récente enquête du Monde révèle une nouvelle étape dans la fuite en avant sécuritaire de l’agence Frontex. Cette dernière a profité des « débriefs » menés avec les migrant.es pris.es en charge pour collecter des informations et monter des milliers de dossiers sur les militant.es leur venant en aide. Truffés d’erreurs et parfois même bidonnés dans la grande tradition policière, ces dossiers ont été transmis en toute illégalité aux polices européennes.

    Liberté de circulation et d’installation !

    Les années et décennies à venir verront exploser les mouvements migratoires sous l’effet combiné et croissant des désordres géopolitiques et climatiques. Le capitalisme nous pousse à l’abîme et seule une révolution éco-socialiste permettra de supprimer les causes de l’essentiel de ces déplacements tragiques, tout en créant un monde débarrassé des frontières comme outil de domination. Cruel et criminel, un monde injuste pousse au départ tout en l’empêchant. Un monde juste donne quant à lui le choix de rester ou partir mais aussi de revenir.

    Solidarité avec les migrant.es !

  • Le temps est aux paroles radicales, aux actions radicales...

    « Israël est, par essence, un État exterminateur. Il a été créé dans la violence, s’est étendu par la violence, fonctionne par la violence et […] ne conçoit de sécurité que militarisée. L’histoire d’Israël est entièrement définie par la militarisation, la conquête, l’expansion et l’agression1. » Craig Mokhiber, directeur démissionnaire du bureau new-yorkais du Haut-commissariat aux Droits de l’Homme des Nations Unies.

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  • Unis pour la liberté de circulation et le droit des peuples...

    Le défilé militaire parisien du 14 juillet sera cette année marqué par des symboles particulièrement belliqueux. Des soldats de l’armée de terre ne vont pas défiler, comme c’est d’usage, en habits d’apparat, mais à titre exceptionnel en tenue de combat — casque sur la tête et gilet pare-balles sur les épaules.

    Les soldats ne paraderont pas seulement à pied, mais à bord de leurs blindés, en configuration de mission (chars Leclerc, canons Caesar, blindés Scorpion…). Selon le ministère des Armées lui-même, il s’agit d’une « démonstration de force » pour exposer la « capacité de projection rapide d’une brigade complète, en état de combat ». 

    Augmentation des dépenses militaires

    Cette opération de communication participe d’une campagne nationaliste et atlantiste ainsi que d’une politique de militarisation austéritaire. Les membres de l’Otan se sont engagés à porter les dépenses de défense et de sécurité à hauteur de 5 % du PIB d’ici 2035 — ce qui se fera sur le dos des budgets des solidarités et des transformations écologiques. Ce n’est pas l’économie de guerre que certains voudraient ­enclencher, mais c’est un début. 

    La vieille recette de l’union sacrée

    Surtout, tout cela alimente une petite musique qui marche au pas, une atmosphère de guerre, ou du moins de menace de guerre, dont on connaît la fonction : essayer de gommer les conflictualités qui traversent la société par « l’union sacrée » au nom de la défense de la nation, obtenir un soutien populaire au gouvernement en place, non pour ce qu’il est, mais pour ce qu’il représente comme direction unique d’un pays menacé.

    On comprend que Macron et Bayrou suivent cette pente tant leur légitimité est faible un an après l’échec de l’opération dissolution grâce au sursaut antifasciste du peuple de gauche. La promotion d’un esprit guerrier fait partie des conditions de la fascisation. La seule chose qui soit un peu rassurante dans la configuration actuelle c’est qu’aucun ennemi ne se dégage spécifiquement. Le discours ambiant est celui d’une menace diffuse et protéiforme, ce qui permet à la fois de l’entretenir à peu de frais et de l’alimenter à l’infini, mais limite aussi, dans l’immédiat, le déclenchement d’aventures militaires.

    Mobilisation contre le racisme d’État et la fascisation

    Cette normalisation de l’état de guerre, cette militarisation des états d’esprit soutient une politique raciste au sein même du territoire français — et d’abord dans ses colonies et à ses frontières. À Mayotte, on n’a toujours pas de bilan humain sérieux du cyclone Chido, qui a dévasté l’île en décembre 2024. À Calais, les gendarmes entrent désormais dans l’eau pour détruire les embarcations à coups de couteau, devant les caméras. Retailleau organise ses petites rafles entre deux grosses ­opérations fortement médiatisées. La police fait son travail de contrôles au faciès et de violences racistes, régulièrement encouragée par un système d’impunité bien huilé. Et chaque semaine l’islamophobie fait de nouvelles victimes de violences, pendant que le gouvernement multiplie les perquisitions arbitraires, les fermetures d’institutions, des persécutions qui ne disent pas leur nom et accompagnent néanmoins un mouvement de banalisation des violences racistes, notamment du racisme d’État. Les fermetures des frontières européennes, les contrôles dans les gares et les trains en France, tout cela laisse voir les vents mauvais qui soufflent sur l’Europe qui s’est dotée en 2024 d’un Nouveau pacte européen sur l’immigration et l’asile.

    Alors le 14 Juillet, à Paris, nous ne serons pas au défilé nationaliste et guerrier. Nous soutenons au contraire la Marche des Solidarités, l’Intercollectif des sans-papiers, le Collectif des Jeunes du Parc de Belleville, Urgence Palestine, la coalition Guerre à la Guerre et toutes les associations qui appellent à une marche pour l’égalité, contre la guerre, le colonialisme et le militarisme, pour la fin immédiate du génocide à Gaza, contre les rafles policières, les contrôles au faciès, pour l’égalité des droits pour toutes et tous et la régularisation des sans-papiers, contre le racisme et pour l’abrogation de toutes les lois et circulaires racistes, toutes les lois islamophobes. Contre les frontières qui tuent, pour la liberté de circulation et la solidarité internationale.

    Olivier Lek-Lafferrière

  • « L’Europe » sur le pied de guerre ?

    Les questions militaires occupent le devant de la scène de l’actualité européenne. Du sommet de l’Otan (La Haye) au Conseil européen, les dirigeants des pays européens ont défini les orientations d’une politique de réarmement.

    Les membres de l’Otan se sont engagés à porter les dépenses de défense et de sécurité à hauteur de 5 % du PIB d’ici 2035 (3,5 % concernent les dépenses militaires, 1,5 % celles à « double emploi » incluant l’aide à l’Ukraine). Ce n’est pas une économie de guerre mais une augmentation considérable, loin devant les montants alloués aux politiques climatiques. 

    Alignement de l’Otan et des États-Unis

    Le consensus relatif des dirigeants européens peut s’interpréter comme un alignement de l’Otan sur les objectifs étatsuniens. L’interprétation minimaliste par Trump de l’article 5 du Traité et les menaces d’annexion du Groenland et du Canada ont d’ailleurs conduit les Européens à être ­précautionneux vis-à-vis des États-Unis. Depuis sa réélection, Trump intime aux pays européens de fournir un tel effort, en menaçant l’Europe d’un désengagement et en soutenant l’extrême droite proche de Poutine. Le paradoxe de l’objectif d’autonomie stratégique que les pays européens se donnent depuis mars (« ReArm Europe »), c’est que les dépenses pour accroître les capacités d’armement comportant un pourcentage majeur d’importations, devraient profiter aux industries américaines. 

    Indépendance de l’industrie militaire européenne

    Le Programme pour l’industrie de la défense européenne (Edip), sur lequel les 27 se sont accordés en amont du Conseil européen, témoigne encore de telles ­contradictions. Ce ­programme, moins financé par des fonds propres que par des emprunts, devrait permettre à l’UE de se diriger vers une industrie de défense communautaire. La dépendance aux industries militaires américaines a été au cœur des débats, la France revendiquant un impératif de « préférence européenne ». 

    Du fait de dérogations, la version finale n’exclut pas que les industries étatsuniennes profitent de l’Edip. Il est encore trop tôt pour mesurer le potentiel tournant amorcé par le programme et difficile de prédire dans quelle mesure il sera mis en œuvre (tout comme l’augmentation des dépenses). Toutefois, les enjeux géopolitiques, économiques et sociaux qui traversent les questions militaires doivent être pensés par la gauche radicale, qui peine à proposer des projets alternatifs.

    Budgets militaires contre urgences sociales et écologiques

    II est urgent de réfléchir collectivement aux questions militaires par une approche internationaliste. L’augmentation des budgets militaires ne se fera en l’état — sur des critères de rentabilité et sans ressources fiscales supplémentaires — qu’au détriment des urgences sociales et écologiques : il faut donc s’y opposer. Mais nous dénonçons la rhétorique qui fait du soutien à la résistance ukrainienne la cause des attaques des droits sociaux et environnementaux. 

    L’aide militaire à l’Ukraine doit au contraire être approfondie. La France se distingue d’ailleurs par une faible contribution par rapport aux pays d’Europe de l’Est et du Nord. Il convient en ce sens d’intensifier nos campagnes de solidarité internationale avec la résistance ukrainienne et de politiser les débats sur les questions militaires et les solidarités.

    Poser des revendications concrètes

    Le développement de cadres antimilitaristes unitaires est nécessaire. Mais les paresses politiques qui marquent encore l’antimilitarisme (pacifisme abstrait ou campisme) doivent être combattues. Elles nuisent à la crédibilité des mobilisations et relèguent la gauche dans une position marginale. Nous souhaitons donc réfléchir collectivement à des revendications concrètes : interdiction des exportations d’armes vers des États dictatoriaux ou coloniaux (des armes pour l’Ukraine, pas pour Israël !), reconversion d’industries vers des productions socialement utiles, mise sous contrôle démocratique des décisions militaires, désarmement nucléaire multilatéral. Les ateliers de la commission internationale lors de l’université d’été sont à ce titre un espace d’échanges à ne pas rater !

    Commission Europe du NPA-l’Anticapitaliste

  • Université d’été 2025, les inscriptions en ligne sont ouvertes !

    Les inscriptions à l’université d’été 2025 sont ouvertes. Faites vite ! L’an passé, les places avaient failli manquer. Et n’oubliez pas d’en parler autour de vous.

    La préparation du programme avance bien. Cette année nous reviendrons sur la pensée de Frantz Fanon, avec Mireille Fanon-Mendès-France, sur la montée des guerres et du militarisme en particulier autour de la situation au Moyen-Orient et du génocide en cours à Gaza et sur la défense de la Sécurité sociale, les attaques et progressions des extrêmes droites, l’écologie et notre projet écosocialiste, la lutte contre les licenciements… Avec bien sûr toujours de nombreux invités : Ludivine Bantigny, Cédric Durand, Claude Serfati, Salah Hamouri, Fanny Gallot...

    Un programme de formation super, avec la plage, la piscine et une cuisine locale

    Au bord de la plage, sous le soleil de Port-Leucate, nous aimerions faire de l’université d’été un cadre encore plus sympathique pour les enfants ! Difficile quand on sait que depuis l’année dernière il n’y a plus de garde pour les moins de 3 ans ni de maître-nageur à la piscine… Nous travaillons à une solution collective et nous invitons les enfants à nous dire ce qu’ils ou elles aimeraient retrouver : espace enfants, jeux de piste, jeux de société…

    Côté pratique, le cuisinier du village vacances annonce avoir pris un tournant : il se fournit maintenant auprès de petits producteurs locaux. Il sera en mesure de nous proposer une alimentation entièrement végétarienne pour ces 4 jours (avec bien sûr des options végan). Ce qui devrait permettre de proposer des produits plus sympas et quelques surprises seraient à prévoir...

    On vous dit tout sur les tarifs

    Comme l’année dernière, la grille des tarifs a évolué afin de permettre une distribution plus équitable des prix de l’université d’été. Nous avons aussi pris de plein fouet l’augmentation du prix du car de Paris à Port-Leucate. Le plein tarif pour l’aller-­retour est passé à 140 euros, et à 80 euros pour le demi-tarif. N’hésitez pas à mettre en place des initiatives de départ groupé depuis vos villes. 

    S’inscrire, tout simplement

    Pour vous inscrire en ligne :

    npa-lanticapitaliste.org/UDT2025 

    Sinon adresser chèque, chèques vacances ou espèces directement à NPA-l’Anticapitaliste, université d’été, 2 rue Richard-Lenoir, 93100 Montreuil. 

    Plus tôt vous vous inscrivez, plus tôt nous pourrons anticiper.

    Commission université d’été du NPA-l’Anticapitaliste

  • Gaza : Massacres et famine dans un silence criminel...

    La situation à Gaza est d’une ampleur terrible, avec des massacres lors de la distribution de l’aide alimentaire, une famine imposée par Israël et une destruction systématique de la région. L’impunité reste totale et les voix qui s’élèvent contre ce génocide sont réduites au silence.

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