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Actualités nationales... - Page 122

  • Macron, Acte 2 : la même politique… en pire ?

    La campagne et le programme de Macron ont montré qu’il n’avait nullement l’intention de revenir sur les politiques qui ont, durant cinq ans, favorisé les plus riches, creusé les inégalités et accentué les mécanismes d’exploitation. Bien au contraire, on peut s’attendre à un « Acte 2 » dans la droite ligne du premier, avec même le risque que les choses soient encore pires…

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  • Après la présidentielle, où vont les extrêmes droites ?

    Dimanche dernier, Marine Le Pen passe de 8 millions de voix au premier tour à plus de 13 millions de voix au second (41,5%), contre 10,5 millions en 2017 (33,9%). Elle annonce son « éclatante victoire », celle de la « véritable opposition » à Emmanuel Macron. La recomposition d'un « contre-pouvoir fort » ressemblant toute l'extrême-droite est loin d'être acquise. Mais Marine Le Pen le rappelle : « Enterrés, nous l'avons été mille fois... ». Ce nest plus, et depuis longtemps, une montée de l’extrême droite, mais bien linstallation dune force nationaliste articulant collaboration de classe et projet xénophobe.

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  • Discussion en vue d’un accord avec l’Union populaire...

    Lors de son dernier Conseil politique national, le NPA a arrêté son positionnement pour les prochaines élections législatives. Favorable à des candidatures d’union pour contester le macronisme et les politiques capitalistes, nous avons décidé de répondre favorablement à la proposition de rencontre de l’Union populaire.

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  • Législatives : pour des candidatures d’union en rupture avec le social libéralisme ...

    Mardi 27 avril, une deuxième rencontre a eu lieu entre des délégations de l’Union populaire et du NPA. Nous avons continué à discuter des objectifs d’un accord pour les élections législatives : construire une dynamique électorale et militante pour tenter d’obtenir une majorité à l’Assemblée nationale sur un programme de rupture avec les politiques libérales et pro-capitalistes, dans le contexte de la menace de l’extrême droite et d’un nouveau quinquennat qui s’annonce destructeur pour les classes populaires. L’Union populaire insiste sur l’objectif de la nomination de Jean-Luc Mélenchon comme Premier ministre, le NPA sur les possibilités de mobilisations sociales qui pourraient exister dans cette dynamique pour imposer des mesures favorables à notre camp social.

    L’Union populaire a proposé que l’Avenir en commun constitue la base programmatique de ce rassemblement. Nous sommes d’accord pour défendre un tel programme dans l’élection, comme un premier pas, même si le NPA, sans en faire un obstacle à un accord, reste convaincu des mots d’ordre en rupture nette avec le capitalisme qu’il a portés durant la présidentielle : revenu minimum à 1800 euros nets, régularisation de touTEs les sans-papiers, droit à l’autodétermination des peuples, y compris dans les colonies françaises, expropriation des grands groupes capitalistes, en particulier de l’énergie et du secteur bancaire… Des désaccords significatifs existent par ailleurs sur la politique militaire ou sur le rôle de la police, mais ils ne seront pas, d’un commun accord, au cœur de cette campagne.

    Enfin, nous sommes d’accord pour construire des cadres de campagne commune dans les circonscriptions, ainsi qu’une direction de campagne pluraliste. Le NPA est favorable à ce que l’accord se fasse également avec d’autres forces politiques antilibérales et avec des collectifs comme « On s’en mêle ». Les discussions précises sur les candidatures n’ont pas encore commencé dans le cadre de ces échanges.

    Au lendemain de ce deuxième rendez-vous avait lieu une rencontre entre l’Union populaire et le Parti socialiste. Nous le savions car cela avait été largement médiatisé. En revanche, nous sommes étonnés que les conclusions sorties hier dans la presse et, semble-t-il, partagées, laissent entendre qu’il n’y avait « pas de point de discussion qui paraissait insurmontable » avec le PS, et qu’il serait donc possible que l’accord national en discussion inclue cette organisation. Jusqu’ici, l’Union populaire nous avait affirmé que les lignes rouges qu’elle avait posées – la retraite à 60 ans, l’abrogation des lois séparatisme et El Khomri sur le travail, ou la désobéissance aux règles européennes – empêcheraient dans tous les cas le PS d’en être partie prenante.

    Nous voyons bien que le PS, au vu de ses résultats à l’élection présidentielle, est aux abois dans la crainte de perdre ses 24 députés. Pour autant, nous ne croyons pas que le parti qui a été le principal agent du social-libéralisme depuis 40 ans dans ce pays puisse devenir du jour au lendemain une force de rupture avec les politiques libérales et antisociales. Et nous ne croyons pas que ce parti qui a mis le pied à l’étrier à Macron en en faisant un des ministres centraux des années Hollande soit devenu le parti de la lutte contre Macron et son monde...

    Plus que jamais, nous partageons avec l’Union populaire l’enjeu de construire une campagne commune entre différentes forces autour de candidatures d’union pour faire face à la droite et à l’extrême droite, en rupture à gauche avec les politiques pro-capitalistes. Mais cela ne peut se faire qu’en traçant un chemin clair. C’est l’enjeu des discussions de ces prochains jours.

  • Macron réélu, le combat continue. Le 1er Mai, tou·te·s dans la rue !

    En conclusion d’une non-campagne et comme symptôme d'une crise démocratique sans précédent, Macron a donc été réélu à l’issue du second tour de l’élection présidentielle. Le « tout-sauf-Macron » ne l'a pas emporté sur le « tout-sauf-Le-Pen », et c’est tant mieux pour notre camp social, tant cette dernière représentait un danger mortel. Mais les combats restent devant nous…

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  • Effondrement à droite, menace de l’extrême droite, espoir pour une alternative à gauche...

    Comme en 2017, le second tour de l’élection présidentielle de 2022 opposera Le Pen à Macron. Il aura obtenu presque 27,85 %, Le Pen 23,15 % et Mélenchon 21,95 % (pourcentages sur les voix exprimées).

    Mais la victoire de Macron au deuxième tour apparait moins automatique qu’en 2017 (où il avait obtenu 66 % des voix au 2nd tour) et ce nouveau duel identique ne doit pas masquer les différences profondes de la situation électorale à l’issue du premier tour.

    Attention : Ce texte a été écrit avant le second tour de l'élection présidentielle...

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  • Macron réélu, le combat continue !

    Ce soir, en conclusion de cette non-campagne et comme symptôme d'une crise démocratique sans précédent, Macron a été réélu. Avec 58 %, son libéralisme autoritaire l'a donc emporté sur le libéralisme crypto-fasciste et raciste porté par Le Pen. Le « tout-sauf-Macron » ne l'a pas emporté sur le « tout-sauf-Le-Pen », et c’est tant mieux pour notre camp social, tant cette dernière représentait un danger mortel. Le pire a donc été évité : en politique plus qu'ailleurs, deux maux, mêmes très graves, doivent toujours être hiérarchisés. D'un côté une droite dure, ultra libérale technocratique, policière, liée aux vieux partis de gouvernement, à l’État et ses appareils, aux firmes du CAC40, mais sans base sociale de masse et détestée par une grande partie du pays. De l'autre une extrême droite populiste mais lissée, démagogique et menteuse, en quête de respectabilité, avec malheureusement une certaine base populaire...

    Avec un taux d'abstention de 28 %, il s'agit du second score le plus important de l'histoire de la Ve République... derrière l'élection de 1969. Près d'un tiers des électeurs ne veulent même plus jouer cette comédie. Le taux de vote blanc et nul ne sera connu que plus tard, mais il pourrait a priori atteindre aussi un record. La crise politique, démocratique, qui met en cause la légitimité de ce président à nouveau mal élu, s'accentue. Son bilan négatif est sans appel, et ce second mandat s'annonce comme un approfondissement des attaques sociales, démocratiques et idéologiques réactionnaires. Le boulevard pour l'extrême droite devrait donc encore s'élargir...

    Il y a urgence à tracer une perspective d’émancipation, à construire une gauche de combat. Le NPA est favorable à ce que dans les prochaines élections législatives, il y ait des candidatures d’union pour faire face à la droite et à l’extrême droite, sur la base d’un programme de contestation du macronisme et de rupture avec les politiques capitalistes. C’est la raison pour laquelle nous avons répondu positivement à l’invitation à discuter avec l’Union populaire, avec la ferme volonté d’aboutir à des candidatures unitaires à gauche. Mais c'est aussi, et peut-être surtout, le troisième tour social qui s'ouvre dans la rue, sur nos lieux de travail et d'études, à commencer contre la « réforme » annoncée de nos régimes de retraites. Des luttes sociales à construire pour résister à l’offensive de Macron II, condition indispensable pour changer la donne durablement.

    Pour tout cela, nous aurons besoin à la fois d'unité et de radicalité. Partis, syndicats, associations et collectifs écologistes, antiracistes, féministes, LGBTI : il faut construire un front commun et durable de notre classe, articulant mobilisations de rue et batailles idéologiques, en particulier contre l’extrême droite. De ce front et des luttes multiples pourrait alors émerger une force politique anticapitaliste, antifasciste, féministe, écologiste et internationaliste, pour la transformation révolutionnaire de la société. C’est nécessaire et c’est urgent.

  • Législatives : bilan d’étape pour un accord national avec l’Union populaire...

    Les prochaines élections législatives auront un enjeu important. Le premier tour de l’élection présidentielle a hissé au second tour le libéral et autoritaire Macron et le danger mortel qu’incarne Le Pen. Mais il a aussi vu la percée significative de l’Union populaire autour de la candidature de Jean-Luc Mélenchon. Élément positif de ce premier tour, c’est un facteur important de résistance pour notre camp social qui va avoir à affronter des temps difficiles quel que soit l’issue du second tour.

    En ce qui concerne les prochaines élections législatives, le NPA est favorable à des candidatures d’union pour faire face à la droite et à l’extrême droite, sur la base d’un programme de contestation du macronisme et de rupture avec les politiques capitalistes. C’est dans ce cadre que nous avons répondu favorablement à la proposition de rencontre de l’Union populaire, qui s’est adressée la semaine dernière à EELV, au PCF et au NPA en vue d’un rassemblement autour de l’Union populaire pour les élections. Ce rassemblement exprimerait une rupture positive avec les années « gauche plurielle » sous la domination du Parti socialiste.

    Après une première rencontre mercredi entre des délégations du NPA et de l’Union populaire, nous tenons à réaffirmer notre volonté d’aboutir à un tel accord national, car cela serait un point d’appui important pour toutes celles et ceux qui ne veulent plus des politiques libérales, une expression unitaire utile aussi aux mobilisations, et le moyen de poser un jalon dans la reconstruction d’un outil politique pour une gauche qui se batte pour construire une alternative au capitalisme.

    A l’issue de ce premier échange positif, plusieurs points nécessitent encore discussion.

    Nous comprenons l’objectif fixé par l’Union populaire de faire élire le maximum de députés, voire d’avoir une « majorité alternative » de gauche à l’Assemblée nationale, ce qui poserait la question de former un gouvernement. L’élection d’une telle majorité serait l’expression d’une dynamique très positive, mais notre union ne peut pas pour autant se construire autour du seul objectif que Jean-Luc Mélenchon devienne premier ministre. Par ailleurs, au vu de notre rapport aux institutions, de notre conception stratégique quant à la rupture avec le capitalisme, nous ne serions pas d’un éventuel gouvernement issu de cette Union populaire élargie si elle remportait cette élection. Mais cela ne nous n’empêchera pas de défendre une perspective majoritaire lors de la campagne, et nos éventuels élu.e.s d’avancer de façon solidaire à l’Assemblée nationale sur les orientations de notre programme commun aux élections législatives.

    Dans ce cadre, et sans créer de cacophonie, cette campagne ne peut s’envisager que de façon pluraliste, en permettant à toutes et tous d’y prendre leur place avec leur sensibilité. Si nous sommes bien d’accord qu’un label et une profession de foi commune doivent permettre d’incarner ce rassemblement, nous avons aussi la faiblesse de penser que notre diversité est une force et qu’il faut lui permettre d’être visible. Une pluralité qui devra aussi être présente dans l’animation de la campagne, et de ce point de vue, nous enregistrons positivement la proposition que les différentes forces prennent leur place dans le parlement de l’Union populaire et son comité d’animation (où leurs équivalents mis en place pour animer la campagne).

    Sur le programme, nous partageons l’idée qu’au vu de la réussite de sa campagne présidentielle, c’est bien l’Union populaire qui a l’essentiel des cartes en main : l’Avenir en commun est le point de référence en la matière et sera la base du « programme partagé ». Nous y sommes prêts, même si nous pensons – comme nous l’avons exprimé dans le cadre de la campagne de Philippe Poutou – qu’une série de questions mériterait des réponses confrontant plus directement le fonctionnement inique du système capitaliste pour répondre aux besoins sociaux : mesures pour une autre répartition des richesses, socialisation des secteurs clés de l’économie, accueil de tous les réfugiés et régularisation de tous les sans-papiers, etc. Mais autant le dire, nous ne faisons pas de nos nuances ou désaccords programmatiques des lignes rouges.

    Enfin, nous partageons l’idée que les candidatures doivent refléter la diversité d’un tel rassemblement, autour de représentants des forces politiques partie prenantes, des collectifs militants, de figures du mouvement social prêtes à s’engager… Nous sommes d’accord avec le fait que cette répartition s’appuie aussi avec une certaine souplesse sur des rapports de force tels qu’issus du premier tour de l’élection présidentielle.

    Une nouvelle réunion entre le NPA et l’Union populaire doit avoir lieu en tout début de semaine. C’est dans le respect de notre indépendance, mais avec la ferme volonté d’aller jusqu’au bout du processus que nous y serons présents.