Actualités nationales... - Page 193
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Attention...
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Contre le passage en force du pouvoir, maintenons la mobilisation contre la réforme des retraites...
Ils ne respectent rien, pas même leur prétendu système démocratique… Lors du débat parlementaire sur le projet de loi sur les retraites, le gouvernement multiplie les déclarations et les signaux pour préparer l’opinion à une « adoption » au 49-3, c’est-à-dire sans vote de l’Assemblée nationale. Il y a donc urgence à retrouver le chemin de la mobilisation, de la grève, pour les faire reculer.
Le gouvernement veut aller vite et cogner fort
La crise politique continue de travailler la macronie. Après « l’affaire Griveaux » affaiblissant encore plus une campagne parisienne marquée par un rejet très fort du parti de gouvernement, la démission d’une députée LREM de l’Hérault vendredi dernier fait suite à une vingtaine d’autres, dénonçant « un mouvement hors sol, indifférent aux territoires »…
Pour tenter de dépasser cette crise, Macron fait feu de tout bois pour détourner de la question sociale des retraites : posture internationale en faveur d’une défense commune européenne ; prétendu défenseur de l’environnement sur la Mer de Glace à Chamonix ; reprise des vieilles rengaines racistes pour lancer une campagne islamophobe contre « le séparatisme islamiste ».
Mais le principal aveu de faiblesse reste bien la perspective du 49-3, cela dans une Assemblée nationale au sein de laquelle LREM est pourtant largement majoritaire…
La riposte doit être à la hauteur
Démarré il y a plus de deux mois, le mouvement contre le projet de loi des retraites reprend son souffle. La première séquence, celle de la grève reconductible dans les transports, est terminée depuis quelques semaines et la mobilisation cherche de nouvelles perspectives. Malgré toutes ses limites, la dernière journée de mobilisation nationale interprofessionnelle jeudi 20 février a manifesté la continuité du mouvement.
Le pouvoir entend accélérer le calendrier, mais celui proposé par les directions syndicales n’est pas à la hauteur. Le mardi 31 mars, date proposée par une nouvelle journée nationale de grève, est une perspective bien éloignée et isolée pour relancer la mobilisation, d’autant plus au moment où le gouvernement veut terminer rapidement la partie en utilisant le 49-3.
Relancer la grève et la mobilisation générale
Ces prochaines semaines ne seront pas creuses : journée de mobilisation des « facs et labos en lutte » le jeudi 5 mars, grève internationale des femmes le dimanche 8 mars, nouvel « acte » des Gilets jaunes et marche contre les violences policières samedi 14 mars, « semaine noire » à partir du lundi 16 mars, marche des solidarités le samedi 21 mars à l’occasion de la journée internationale des migrantEs… Autant de colères qui doivent converger.
Dès que le pouvoir va dégainer son 49-3, la riposte la plus massive possible doit être immédiatement au rendez-vous, par des rassemblements et manifestations contre ce coup de force gouvernemental. Il faut se saisir de la journée nationale du mardi 31 mars pour aider à la relance d’un mouvement de grève générale. C’est aussi avec cet objectif que le NPA a proposé l’organisation d’une manifestation nationale à Paris en direction des lieux de pouvoir.
Enfin, pour contribuer au rassemblement de toutes celles et ceux qui veulent en finir avec Macron et son monde, les militantEs du NPA seront présents dans les prochaines élections municipales aux côtés des acteurEs des luttes.
Le mouvement est loin d’être fini, notre camp social n’a pas dit son dernier mot.
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E3C dans les lycées : l’épreuve de force n’est pas finie...
Le syndicat majoritaire chez les chefs d’établissement (le SNPDEN-UNSA, que l’on ne peut pas accuser de gauchisme) a compté 43% de lycées perturbés lors du passage des épreuves communes de contrôle continue (E3C) en janvier et février. Du jamais vu dans l’éducation nationale !
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a contre-réforme des retraites affaiblit Macron et son gouvernement...
Depuis fin janvier, la situation sociale et politique est toujours marquée par l’opposition populaire à la contre-réforme du gouvernement visant le système des retraites. Et, même si elle s’est affaiblie ces dernières semaines, la mobilisation a un effet politique direct d’affaiblissement et de déstabilisation de Macron et de son parti, « La République en marche » (LREM).
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Chasse aux syndicalistes au ministère du travail...
Jeudi 27/02, le Conseil d’État examinera la légalité de décisions par lesquelles le Ministère du travail a retiré à Gérald Le Corre ses mandats de représentant de la CGT au sein du Comité régional d’orientation des conditions de travail et de l’Observatoire du dialogue social.
Petit retour sur cette affaire, qui témoigne d’une véritable chasse aux syndicalistes lutte de classe au ministère du travail. -
Macron et le « séparatisme » : surenchère islamophobe...
Tout à sa stratégie de concurrencer le RN sur son terrain raciste, Macron, à un mois des municipales, vient de proclamer haut et fort – complaisamment relayé par les grands médias – son « offensive républicaine » contre le « séparatisme islamiste ». C’était le 18 février à l’occasion de sa visite à Bourtzwiller, un quartier populaire de Mulhouse (dans le Haut-Rhin).
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Buzyn s’en va, la mobilisation des hôpitaux se poursuit...
En France le « désert médical » n’en finit pas de s’étendre. En 2018, près de 3,8 millions de personnes vivaient dans une zone en manque de médecins généralistes, soit 5,7 % de la population, contre 2,5 millions, 3,8 % de la population, quatre ans plus tôt.
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Retraites : la valeur du point et les tripatouillages de Macron et de sa bande...
Le pouvoir veut imposer à tout prix les retraites par points. Des politiciens et des médias soulignent l’amateurisme et l’incompétence du gouvernement. Certes, mais cela ne doit pas cacher l’objectif de cette contre-réforme, énoncé en 2016 par Fillon devant des patrons : « Le système par points, en réalité, ça permet de baisser chaque année la valeur des points et donc de diminuer le niveau des pensions ».
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Buzyn s’en va, la mobilisation des hôpitaux se poursuit...
En France le « désert médical » n’en finit pas de s’étendre.
En 2018, près de 3,8 millions de personnes vivaient dans une zone en manque de médecins généralistes, soit 5,7 % de la population, contre 2,5 millions, 3,8 % de la population, quatre ans plus tôt. -
Retraites : poursuivre et amplifier la mobilisation jusqu'au retrait !
N’en déplaise au gouvernement qui voudrait siffler définitivement la fin de la partie par un passage en force, le débat parlementaire ne sonne pas le glas de la mobilisation commencée il y a plus de deux mois.
Un projet toujours contesté
Les dernières journées nationales de grève et de mobilisationontmontré que le mouvement tient dans la durée, se développe sous diverses formes, et s'étend dans certainssecteurs duprivé. La contestation est même en progression et indique la profondeur de la colère. Malgré les mensonges, les cafouillages, la population a compris la logique de la contre-réforme, à savoir la dégradation considérable des droits de pensions. Selon une récente enquête, 60 % de l’opinion continue derejeterle projet, âge pivot ou pas.
Le projet est même critiqué par des acteurs loin d'être anticapitalistes. L'étude d'impact n'a fait que confirmer le report de l'âge d'équilibre, autour de 65 ans, à minima, un malus estimé à 8 % au lieu de 5 % ainsi qu'une baisse progressive de la part du PIB allouée aux pensions. Le Conseil d’État a indiqué « des projections financières douteuses » et contesté la prétendue universalité du système par point. Selon ARRCO-AGIRC, l’arrêt des cotisations des hauts salaires générera un déséquilibre de 3,7 milliards annuels pendant 15 ans...
Un gouvernement fragilisé et illégitime
Le renoncement de Benjamin Griveaux à la mairie de Paris, son remplacement par la ministre en charge des dossiers retraites et « coronavirus », en disent long sur la fragilisation croissante du pouvoir et sur lecontexte qui l'a finalement contraint à capituler. Multiplication des « affaires », démissions de parlementaires, départs de ministres, listes dissidentes aux élections dans un tiers des villes, la « maison macron » se lézarde...
Cet affaiblissement est surtout le produit de nos mobilisations et de la pression qu'elles exercent sur le pouvoir. La crise politique est bien là et peut constituer un point d'appui important pour gagner la bataille des retraites. Elle traduit une adhésion de plus en faible à la politique du gouvernement, une expression de l'érosion continue de sa légitimité, avec une côte de popularité pour Macron réduite à 32 %.
Le meilleur indicateur de cette illégitimité croissante reste néanmoins le recours à une répression brutale et systématique. Depuis plusieurs semaines, pour intimider, dissuader, des convocations disciplinaires se multiplient à l'encontre de militantEs syndicaux, de lycéenEs, avec à la clé des menaces de sanctions lourdes. Se mobiliser contre cette offensive autoritaire, c'est construire dès maintenant et partout un mouvement de solidarité le plus large possible.
Construire la mobilisation générale, relancer la grève
Dans les semaines qui viennent, l’heure est à la construction de la mobilisation générale. C'est le seul moyen de gagner. Dans les AG, les syndicats, nous devons partout mener la bataille pour l'unité d'action, pour une grève de masse. La nouvelle journée de grève nationale interprofessionnelle ce jeudi 20 février et la construction de la grève des femmes le 8 mars, sont des échéances importantes pour construire ce ToutEs ensemble
Pour rassembler toutes les forces opposées à la réforme, les Gilets jaunes, et toutes celles et ceux qui veulent en finir avec Macron, le NPA a proposé l'organisation d'une manifestation nationale à Paris en direction des lieux de pouvoir. C'est aussi dans cette même dynamique, pour dire stop à Macron et à son monde, en indépendance totale de la gestion du système au sein des institutions, que les militantEs du NPA seront présentEs aux élections municipales, aux côtés des acteurs/trices des mobilisations.