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Actualités nationales... - Page 99

  • Grève, blocage, manifs: stopper Macron et sa réforme des retraites, c’est maintenant !

    « On veut une retraite de sénateur, à 35 ans »… Cette pancarte vue en manifestation mardi dernier vise donc le Sénat qui examine actuellement la réforme des retraites au pas de charge, alors que la mobilisation se poursuit et s’amplifie. Ce mardi 7 mars, journée la plus puissante depuis le début du mouvement, suivi du mercredi 8 mars, journée de grève féministe, l’expression de la colère populaire et majoritaire s’est encore largement fait entendre dans la rue, et différents secteurs ont reconduit la grève.

    Le retrait par la rue, il n’y a pas d’autre issue !

    Le Sénat a quelques jours pour boucler l’examen des 20 articles, et ne fera qu’aller vers plus de libéralisme et moins de protection sociale…  La majorité de droite LR a d’ailleurs proposé un « CDI seniors », exonéré de cotisations familiales. Un vrai « contrat de dernière embauche » en référence au contrat de première embauche (CPE), en tout cas un énième cadeau aux entreprises...

    LR et les macronistes se sont entendus pour voter mercredi au cœur de la nuit le fameux article 7 du projet de loi reculant l’âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans. C’est un non-évènement car ce n’est pas au Sénat ou à l’Assemblée nationale la semaine prochaine que se joue le sort de ce projet de régression sociale. Il n’existe pas de possibles victoires institutionnelles, même en proposant comme certains des référendums ou des dissolutions… C’est bien par la mobilisation, la grève et le blocage du pays, que l’on obtiendra satisfaction. Qu’ils retirent leur projet de loi… Un point, c’est tout ! Et la mobilisation doit continuer, jusqu’à la victoire, même si la loi est votée.

    C’est maintenant que ça se joue !

    Ce mardi 7 mars, le nombre de grévistes est à nouveau en hausse après s’être érodé au fil des journées de février, renforcé par la reconduction de la grève dans différents secteurs : à la SNCF et dans une moindre mesure à la RATP, dans les secteurs de l’énergie ou du nettoiement, dans beaucoup d’établissements scolaires où les enseignantEs étaient à nouveau en grève ce jeudi 9 mars… Les jeunes ont commencés à bloquer le fonctionnement de certains établissements scolaires et à manifester. La grève commence à s’installer et ça se voit !

    La bataille continue et ces prochaines journées seront décisives. La reconduction de la grève est désormais une stratégie collective sur laquelle il faut miser pour faire plier le gouvernement. Convaincre de se mobiliser, le rester, étendre à d’autres secteurs sont les tâches des prochains jours. Cela passe aussi par la construction, malgré les difficultés, des assemblées générales pour discuter de comment organiser la grève et décider.

    Continuer, amplifier, bloquer, dégager Macron

    Nous pouvons donner un coup d’accélérateur et pour cela, tout le monde peut prendre sa part. Car après le mardi 7, la preuve est faite que le mouvement ne s’enlise pas. Ce samedi 11 mars, journée de manifestations interprofessionnelles, doit être l’occasion de le faire décoller, et ensuite il faudra poursuivre et ne rien lâcher : par la grève reconductible et les actions de mobilisations locales, là où c’est possible, avec un temps fort de grève et de manifestation en milieu de semaine prochaine, le mercredi 15 mars.

    Pour gagner contre Macron, sa réforme des retraites et son monde, il faut frapper, fort, touTEs ensemble et en même temps ! Macron et ce gouvernement méprisent la population. Ils sont illégitimes, nous devons nous en débarrasser pour construire un pouvoir populaire issu des mobilisations.

  • Activisme des fachos : le bruit de fond ne doit pas nous étourdir...

    Graffitis sur les locaux du Planning familial à Bordeaux, attaques contre l’Unef à Clermont-Ferrand, menaces de mort sur des journalistes bretons... La récente actualité donne l’impression d’une montée en flèche des violences et d’une prise de confiance des extrêmes droites.

    Maintenir ses thèmes de campagne classiques (« woke », immigration, famille...) évite à une partie des extrêmes droites de se faire invisibiliser par les questions sociales tandis que le mouvement sur les retraites bat son plein. En outre, leur haine congénitale du marxisme réactive les vieux réflexes contre les militantEs politiques ou syndicaux. La mobilisation sur les retraites ne parvient pas à couvrir totalement les voix des extrêmes droites. Une partie, avec le RN, prétend même incarner l’opposition à la réforme de Macron.

    Les bandes font de la politique avec leur méthode : violence et pression sur les militantEs de gauche, féministes, antiracistes. Mais ces exactions sont régulières depuis des années, plus ou moins prégnantes selon les villes. Cette nébuleuse se structure localement et agit sans être forcément poussée par un agenda national.

    La nouveauté tient dans la structuration de Reconquête qui cherche à exister face au RN et son groupe parlementaire. Réseaux « de vigilance », « lanceurs d’alerte » et relais complaisants dans divers médias dessinent l’armature de cet activisme. La dernière mode est au militantisme contre l’installation de centres d’accueil d’immigréEs, dans la dynamique de « la mère des batailles » de Callac.

    Pourtant à Saint-Brévin, pour une mobilisation nationale, les racistes se retrouvent à moins de 400, quand les contre-manifestantEs sont plus du double. Il n’y a aucune fatalité à les laisser prospérer. Les nervis peuvent être dissuadés par des réflexes collectifs d’autodéfense. Il n’y a pas d’apparition anecdotique de l’extrême droite : la moindre d’entre elles doit être vite étouffée.

    La prise de confiance de ses différentes composantes est ancienne. L’heure n’est plus aux réactions ponctuelles motivées par l’actualité, mais à une campagne permanente contre toutes les extrêmes droites. « Leurs avancées sont faites de nos reculs », disait-on déjà au début des années 1990.

  • Grève, blocage, manifs : bloquons Macron et sa réforme des retraites !

    À La Joliette, à Marseille, la barre de béton devant laquelle les manifestantEs passent n’a pas échappé à l’unE des photographes qui couvrent la journée du 7 mars. « On veut une retraite de sénateur, à 35 ans », est-il écrit en rouge. Un message destiné à la chambre haute qui examine actuellement la réforme des retraites au pas de charge alors que la mobilisation se poursuit, et s’amplifie.

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  • Violente répression à Millau...

    Dans la continuité de la grève générale et des manifestations en défense des retraites qui ont mobilisé le 7 mars 3,5 millions de personnes, les actions de blocages se sont poursuivies le 8 mars partout en France, souvent réprimées par les forces de l’ordre.

    Notamment, une opération « péage gratuit » avait lieu au Viaduc de Millau. Dans la matinée, une cinquantaine de membres du « Collectif Aveyronnais pour la grève reconductible » ont levé les barrières de péage, action vivement approuvée par les camionneurs et les automobilistes. La gendarmerie est intervenue avec une violence extrême : trois personnes ont été blessées, dont une figure historique de la Confédération Paysanne, Christian Roqueirol, qui a subi un traumatisme crânien et a dû être hospitalisé. Deux autres ont été arrêtées. En réaction, le centre-ville de Millau a été bloqué l’après-midi, blocage qui n’a été levé qu’à leur libération en début de soirée. La mobilisation va s’amplifier pour exiger la levée des poursuites judiciaires.

    Le NPA apporte sa solidarité totale avec les militantEs réprimés. Discrédité, fébrile et aux abois, le gouvernement n’a plus que la répression pour imposer sa politique antisociale. Il ne fait qu’attiser la colère qui - n’en doutons pas - va encore s’amplifier pour nourrir la mobilisation jusqu’au retrait complet de sa contre-réforme.

  • 8 mars : contruisons la grève féministe !

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    La nomination de Darmanin au ministère de l’Intérieur alors qu’il était accusé de viol est la décision la plus symbolique du mépris de ce gouvernement pour les revendications du mouvement féministe. Mais derrière ce « détail » se cache une politique qui ne joue que sur la com’ et n’a apporté aucune réelle amélioration en termes d’égalité femmes/hommes. L’index égalité mis en place dans les entreprises masque la réalité des discriminations et aucune sanction n’est mise en œuvre contre les patrons. La crise du Covid-19 a mis sur le devant de la scène les premières de corvée mais, une fois l’émotion passée, il n’y a eu aucune mesure pour revaloriser ces métiers, augmenter les salaires, aucune amélioration des conditions de travail. Concernant les violences sexistes et sexuelles, les moyens pour les associations d’aide aux victimes sont toujours très insuffisants. La PMA n’est toujours pas accessible à touTEs, sans distinction. Il est clair que nous ne pouvons rien attendre du côté du gouvernement. En parallèle de la politique réactionnaire du gouvernement, l’extrême droite se développe et elle n’est pas en reste pour s’attaquer aux migrantEs ou aux droits des femmes et des minorités de genre. Sur ce front-là aussi, nous devons nous battre pour les faire reculer.

    La domination et la surexploitation des femmes dans le cadre du travail salarié comme dans le cadre domestique est un enjeu trop important pour le fonctionnement du système capitaliste et patriarcal. Pour remplacer tout ce travail reproductif absolument indispensable, il faudrait développer des services publics et les financer en prenant forcément dans les richesses produites. Et ça le patronat n’en veut pas.

    Pour que cela change nous ne pouvons compter que sur nos propres forces en construisant un mouvement large et massif des premières concernées. Mais pour gagner sur nos revendications, les manifestations ne suffiront pas. Il nous faut nous doter d’un outil qui frappe le capitalisme et le patriarcat là où ça fait mal. Cet outil c’est la grève !

    Dossier réalisé par la Commission nationale d’intervention féministe

  • Médecine : « Nous préconisons un service public de santé de proximité »...

    Entretien. 
    À la suite de la journée de mobilisation des médecins généralistes du 14 février, nous avons demandé à Ismaël Nureni Banafunzi, médecin généraliste en maison de santé à Paris, membre du SMG (syndicat de la médecine générale) de nous expliquer pourquoi son syndicat n’a pas soutenu la grève.

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  • Éducation : mettre les écoles à l’arrêt le 7 mars et les jours suivants...

    Avec des chiffres de grève et de participation aux manifestations très importants, en particulier le 19 janvier, la participation des personnels de l’éducation à la lutte contre la réforme des retraites n’est plus à démontrer, même si le secteur semble encore douter, à tort, du rôle qu’il peut jouer pour gagner contre Macron.

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  • 8 mars: femmes en première ligne, femmes en lutte !

    Le 8 mars, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, doit être cette année une journée de grève générale. Oui, notre lutte doit passer par la grève générale féministe !

    Premières concernées par la contre-réforme des retraites

    Pourquoi la grève féministe ? Cette année, la grève féministe va s'inscrire, en France, dans le continuum de la lutte contre le projet de réforme des retraites du gouvernement. Un appel interprofessionnel à durcir le mouvement et à mettre la France à l’arrêt dans tous les secteurs circule d’ores et déjà pour le mardi 7 mars. Les appels à reconduire la grève le lendemain, le mercredi 8 mars, se multiplient.

    Cette année, le 8 mars doit donc être une journée de convergence, qui doit permettre de dénoncer plus que jamais l’injustice sociale majeure de cette réforme des retraites pour les femmes. Ce sont elles qui seront le plus pénalisées par cette réforme : carrières hachées, temps partiels imposés, salaires minorés… Les femmes ont déjà des retraites moyennes de 40 % inférieures aux retraites des hommes. Ce contexte particulier doit mettre en lumière les autres revendications féministes que nous défendons année après année.

    Pourquoi faire grève ?

    Pourquoi la grève féministe ? Car elle seule montre la place des femmes et des minorités de genre dans notre société. Il s'agit non seulement d'arrêter le travail « visible », salarié pour la majorité, donc de faire la grève sur les lieux de travail. Mais il s'agit aussi d'arrêter toutes les tâches accomplies, le plus souvent gratuitement : soin aux enfants et aux personnes dépendantes, organisation de la vie des familles, tâches ménagères, etc. Se mettre en grève dans les entreprises, mais aussi dans les foyers, les écoles… Se mettre en grève, c’est mettre en évidence l’importance de notre place dans la société.

    Pourquoi la grève féministe ? Cette journée est internationale. Faire grève est une façon de montrer notre solidarité envers toutes les femmes et les minorités de genre à travers le monde qui ne peuvent ni faire grève ni revendiquer leurs droits, qui n'ont que peu ou pas de droits, qui sont emprisonnéEs parce que femmes, homosexuelEs, trans. Par solidarité envers les Iraniennes, les Afghanes, les Kurdes, les Ukrainiennes, et toutes les autres.

    Un monde libéré de toute violence patriarcale et capitaliste

    Pourquoi la grève féministe ? La grève, c'est l'occasion de marteler nos revendications :

    - Égalité salariale, égalité à l'embauche et d'évolution de carrière, pour garantir notre indépendance économique ;

    - Reconnaissance, partage et valorisation du travail domestique, d'éducation et de soin. Sauvegarde et développement de services publics de qualité partout ;

    - Moyens et structures nécessaires pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles ;

    - Égalité d'accès aux soins et prise en compte de la santé des femmes et personnes LGBT dans la recherche.

    Nous voulons un monde libéré de toute violence patriarcale et capitaliste et, par là même, libéré du sexisme, du validisme, du racisme !

    Ces revendications englobent de nombreux domaines tant publics que privés. Mais cela n'est que le reflet du peu de place faite aux femmes dans notre société patriarcale et capitaliste depuis trop longtemps, depuis toujours.

    Alors, femmes en première ligne, femmes en lutte, toutes en grève le 8 mars !

  • Massive, féministe et reconductible, construisons la grève générale !

    Alors que le projet de loi sur les retraites est arrivé au Sénat après que le gouvernement a échoué à le faire adopter à l’Assemblée nationale, la mobilisation ne faiblit pas. La semaine du 6 mars s’annonce à bien des égards décisive, avec la possibilité que nous entrions dans une phase de blocage massif et durable du pays. Tel est en tout cas l’objectif que nous devons nous fixer !

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