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Actualités internationales... - Page 45

  • Le cas de Carrefour ...

    Carrefour a annoncé en grande pompe son installation en 2022 en Israël, sur la base d’un nouvel accord de franchise avec la société israélienne Electra Consumer Products et sa filiale Yenot Bitan, toutes deux actives dans les colonies israéliennes illégales. Le partenariat signé par le Groupe Carrefour avec Electra Consumer products et sa filiale de distribution Yenot Bitan est directement lié à la fourniture de services soutenant l’existence et le maintien des colonies. Au début de la guerre sur Gaza, la franchise a d’ailleurs annoncé soutenir l’armée israélienne et présenté son implantation en Israël sur une carte où la Cisjordanie et Gaza font partie d’Israël. Carrefour est une cible prioritaire des actions de boycott et son retrait d’Israël signerait une défaite majeure pour l’État d’Israël.

  • Le massacre reprend, reprenons la rue ! Soutien à Gaza ! Cessez-le-feu maintenant ! Arrêt des massacres !

    La reprise des bombardements conjugués aux combats au sol après sept jours de trêve a rendu la bande de Gaza plus invivable encore, et le décompte macabre a explosé. Les bombardements israéliens terrorisent de nouveau Gaza et redoublent en intensité et en fréquence. Le dernier décompte estime à plus de 15 000 le nombre de PalestinienNEs assassinéEs depuis le 7 octobre, dont au moins 6 600 enfants.

    Un bilan effroyable 

    Le nombre de blesséEs dépasse désormais les 40 000, et la majorité d’entre eux est confrontée à un défaut de soin compte tenu de l’épuisement des ressources sanitaires et du personnel de santé des hôpitaux gazaouis depuis déjà plusieurs semaines. Les infrastructures de santé sont sans cesse menacées, à l’image du bombardement le 2 décembre de l’hôpital al-Awda, quelques heures seulement après la fin de la trêve. Il s’agit d’un des rares hôpitaux toujours fonctionnels dans le nord de Gaza.

    Massacre technologique

    Toujours plus dans l’horreur, des journalistes israélienNEs ont montré que l’armée israélienne possède un système d’intelligence artificielle implacable semblant indiquer que les informations sur toutes les cibles sont connues et que le massacre de civiles est assumé froidement. De la même manière, le ciblage de journalistes est un fait établi, et plus de cinquante journalistes l’ont payé de leur vie.

    Réaction internationale 

    Visiblement la communauté internationale n’est pas prête à peser pour arrêter ce massacre. Même si, en Israël, il y a des résistances à Nétanyahou, un sondage effectué mi-novembre indiquait que seulement 2 % de la population juive israélienne trouvait la séquence de bombardement excessive et près de 30 % ne la trouvait pas assez excessive. Ces chiffres indiquent que pour l’instant la pression des peuples doit venir de l’extérieur. 

    Construisons la mobilisation 

    C’est la mobilisation des classes populaires dans le monde qui est la solution, la résistance palestinienne armée ne peut gagner seule. À nous de nous organiser, à la base, dans des collectifs de mobilisation pour la Palestine. Il faut accentuer la pression sur les gouvernements occidentaux pour imposer un cessez-le-feu et l’arrêt des massacres. La quasi-totalité des opinions publiques mondiales constatent avec horreur l’entreprise de nettoyage ethnique qui a lieu sous nos yeux, à l’opposé des classes dirigeantes qui ont soutenu inconditionnellement le « droit d’Israël à se défendre ». L’indécence de la formule a de quoi surprendre, alors qu’Israël bafoue en permanence le droit international. Nous devons soutenir des sanctions contre Israël pour interrompre le massacre en cours, pour limiter l’impunité de ce pays, pour desserrer l’étau qui entoure les PalestinienEs. Nous devons maintenir la pression sur les états occidentaux mais nous pouvons aussi presser les compagnies internationales qui soutiennent l’apartheid. 

  • Proche-Orient : une paix juste en Palestine passe par le boycott...

    La reprise des bombardements conjugués aux combats au sol après sept jours de trêve a rendu la bande de Gaza plus invivable encore, et le décompte macabre a de nouveau explosé. Visiblement la communauté internationale n’est pas prête à peser pour arrêter ce massacre inhumain.

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  • Russes de gauche contre l’invasion de l’Ukraine : « Sans le succès de cette campagne, il n’y aura pas de paix réelle et complète »...

    Mikhaïl Lobanov est un militant et syndicaliste russe de gauche qui enseignait les mathématiques à l’université de Moscou. En 2023 il a mené campagne pour devenir député de la Douma d’État à Moscou, en s’appuyant sur une vaste coalition de militants syndicaux, écologistes et locaux. Il a remporté la victoire contre le candidat du pouvoir avant que ne tombent les résultats – falsifiés – du vote électronique. Cette campagne victorieuse lui a apporté une importante notoriété en Russie parmi les militantEs et au-delà. Opposé ouvertement à la guerre contre l’Ukraine, il a subi menaces et répressions qui ont conduit à son licenciement puis à son exil pour éviter l’emprisonnement. Grâce à la solidarité de syndicalistes et mathématicienEs français, il a pu s’établir en France où il continue ses activités professionnelles et militantes. Avec d’autres camarades russes exiléEs, il travaille à la mise en place d’un réseau de militantEs de gauche anti-guerre dans plusieurs pays du monde avec comme objectif final la transformation radicale du système politico-économique russe.

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  • Soutien à Vanessa Mendoza Cortés ! Droit à l’IVG en Andorre !

    Vanessa Mendoza Cortés, défenseure des droits humains et présidente de Stop Violències , qui lutte pour le droit à l’IVG en Andorre, est jugée le 4 décembre 2023. Vanessa continue d'être harcelée par le ministère public, qui l'accuse d'avoir commis un crime « contre le prestige des institutions ». Pour avoir exercé son droit à la liberté d’expression, le parquet requiert à son encontre une peine
    de 6 000 euros d’amende, six mois d’interdiction d’exercer une fonction publique et 6 000 euros d’indemnisation pour le gouvernement.
    Le mouvement féministe en France a une responsabilité toute particulière dans la défense de nos camarades andorranes pour exiger la levée de toutes les poursuites contre Vanessa et en finir avec cet exception moyenâgeuse qui prive les femmes andorranes du droit dont disposent les femmes notamment dans les pays limitrophes, la France et l’État espagnol. Nous dénonçons
    l’hypocrisie d’un Macron, co-prince d’Andorre avec l’évêque d’Urgell, qui ose parler d’inscrire le droit à l’IVG dans la constitution française, tout en acceptant son interdiction en Andorre et en laissant les mains libres au gouvernement andorran pour réprimer les militantEs féministes !
    Le Nouveau parti anticapitaliste (NPA), qui lutte pour le droit des femmes à disposer de leur corps, est solidaire de toutes les femmes victimes des réactionnaires de tout poil qui s’arrogent le droit de décider à leur place. Nous exigeons la levée de toute poursuite à l’encontre de Vanessa. Nous réitérons notre total soutien à la lutte des femmes andorranes pour leurs droits.

  • Écologie : à Dubaï, la COP28 reste aux mains des géants du pétrole...

    Surnommée COP des fossiles, la COP28 qui va se tenir du 30 novembre au 12 décembre à Dubaï mérite bien son nom. Dans une situation de plus en plus dramatique, les pousse-au-crime climatiques sont aux commandes.

    La conférence sera présidée par le Sultan Al Jaber, PDG de la compagnie nationale pétrolière Adnoc et ministre de l’Industrie des Émirats arabes unis (EAU), avec les conseils du cabinet McKinsey qui œuvre aussi pour Chevron, Exxon, BP, Saudi Aramco, Rio Tinto… et préconise d’investir encore 2 700 milliards de dollars par an dans le pétrole et le gaz d’ici 2050.

    D’année en année, les émissions de CO2 continuent d’augmenter. Les subventions publiques aux combustibles fossiles dans les pays du G20 ont plus que doublé entre 2021 et 2022.

    Les alertes se multiplient

    Sur la trajectoire : António Guterres, secrétaire général des Nations unies, qualifie l’écart entre les réductions des émissions nécessaires et les maigres engagements des États de « véritables canyons souillés de promesses brisées ». Effectivement, les engagements actuels — dont rien n’assure qu’ils seront tenus — conduisent à une hausse des températures de 2,5 à 2,9 °C.

    Sur la santé : selon le rapport 2023 du Lancet sur la santé et les changements climatiques, le nombre de personnes âgées de plus de 65 ans décédées à cause de la chaleur a augmenté de 85 % entre les décennies 1991-2000 et 2013-2022. À l’horizon 2100 et une augmentation moyenne de 2 °C, les chaleurs extrêmes tueraient près de cinq fois plus.

    Les émissions ne viennent pas de nulle part

    Des chercheurs ont répertorié 422 « bombes carbone », des sites géants d’extraction de pétrole, de gaz et pour moitié de charbon. L’exploitation de l’ensemble de ces sites émettrait 1 182 gigatonnes1 eq CO22, soit plus du double des 500Gt du budget carbone, le maximum des émissions compatible avec un réchauffement climatique de 1,5 °C. TotalEnergies est le deuxième groupe mondial le plus impliqué dans ces bombes — 23 sites d’extraction, dont le plus important au Qatar, avec un potentiel d’émissions d’environ 12 gigatonnes de CO2. Côté financeurs, les banques françaises sont aussi en bonne place : BNP Paribas et le Crédit agricole sont dans le top 10 ; la Société générale et BPCE/Natixis, dans le top 50.

    Le tour de passe-passe des combustibles fossiles « propres »

    Alors que la production de combustibles fossiles devrait dépasser d’ici 2030 le double du volume compatible avec une limitation du réchauffement à 1,5 °C3, les promesses mensongères de « gestion du carbone » (captage/stockage du carbone et élimination du dioxyde de carbone) reviennent en force.

    Pour compenser l’excédent d’émissions, il faudrait éliminer une gigatonne de CO2 en moins de dix ans. Or, selon différents rapports, l’ensemble de ces projets prévus, en construction et opérationnels en 2030 ne serait, au mieux, capable de capter que 35-40 % de ce qui serait nécessaire.

    Les faits sont têtus. Il n’y a pas d’autre issue que de réduire drastiquement la production des énergies fossiles. Et ce ne sera encore pas cette COP qui en prendra le chemin.

    Urgence sociale et urgence climatique

    Le dernier rapport d’Oxfam a le grand mérite de lier indissociablement dérèglement climatique et inégalités extrêmes comme les deux défis de notre époque. Il montre combien les super-riches brûlent notre monde par leur hyperconsommation de luxe, leurs intérêts financiers, leur influence politique : ce 1 % de la population a été responsable en 2019 d’autant d’émissions de carbone que les 2/3 les plus pauvres.

    Dénonçant le racisme, le sexisme, le colonialisme, l’ONG affirme à raison que l’égalité à l’échelle mondiale est « l’une des stratégies d’atténuation les plus performantes ». Elle rompt avec le dogme de la croissance économique et en appelle à une nouvelle ère.

    Une ère qui, pour nous, doit être celle d’une décroissance juste et écosocialiste qui exige la rupture avec le capitalisme. Et pas seulement de faire payer les riches !

    Commission nationale écologie

    1. Gigatonne = 109 tonnes (Gt)

    2. Tonne eq CO2 : dont l’effet de serre est équivalent à celui d’une tonne de CO2.

    3. https://www.sei.org/publ…

  • Argentine : le pire des scénarios s’est concrétisé !

    La victoire électorale du libertarien réactionnaire et fascisant Javier Milei annonce une période très dure pour tout le mouvement social et les classes populaires d’Argentine. Elle augure d’attaques d’une ampleur sans précédent depuis la fin de la dictature en 1983, contre le niveau de vie des travailleursEs et leurs conquêtes sociales, contre les libertés démocratiques et les droits humains  Le programme de Milei est, sur certains aspects, encore plus inquiétant que celui de Trump ou Bolsonaro et s’inscrit dans un contexte de consolidation des extrêmes droites au plan mondial, tel qu’on a pu le constater récemment au Brésil, au Chili, en Italie, en France ou aux États-Unis notamment.

    Cela présage du développement d’une répression massive contre toutes les dissidences, les militantEs et les mobilisations collectives émancipatrices. Même si le nouveau président élu reste minoritaire au parlement, il a reçu le soutien clair de la droite libérale et de nombreux réprésentantEs des classes dominantes. Ce basculement politique est le fruit d’un rejet radical de larges franges de la population contre la « caste » face au désastre économique, à l’hyper-inflation et à l’explosion de la pauvreté qu’a produit la politique austéritaire et néolibérale du péronisme des dernières années, incarnée durant ce scrutin par l’ex-ministre de l’Économie Sergio Massa. La responsabilité du gouvernement sortant dans cette situation catastrophique est centrale.

    Nous assurons de notre solidarité pleine et entière le peuple et les gauches argentines dans les luttes à venir contre Milei et son monde : celles des résistances populaires face aux réformes économiques ultra-libérales et de régression sociale qui vont pleuvoir (avec la promesse du démantèlement des services publics ou encore la légalisation de la vente d’organes), celles des féministes pour la défense des droits des femmes et de l’IVG (que Milei tient pour des « privilèges »), celles des peuples autochtones qui ne manqueront pas d’être la cible du futur gouvernement. Nous appelons d’ores et déjà à dénoncer toutes les mesures anti-démocratiques que cet intégriste du marché tentera assurément de mettre en place. Là-bas comme ici, l’heure est à la création de fronts de résistance sociale et politique larges pour affronter réactionnaires, fascistes et ultra-libéraux de tous poils qui prétendent nous entraîner dans une guerre de toutEs contre toutEs au service du capital.

  • Émeutes de Dublin : manœuvres cyniques de l’extrême droite...

    Les attaques brutales et insensées au couteau contre des enfants et une employée de crèche ont choqué les habitants de Dublin. Notre solidarité va à la petite fille de 5 ans qui se trouve dans un état critique à l’hôpital de Temple Street. Il convient également d’apporter tout notre soutien à la communauté de Gaelscoil Choláiste Mhuire qui sera profondément traumatisée par ce qu’elle a vu.

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