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NPA l'Anticapitaliste 06 et 83 : le blog - Page 133

  • Le pouvoir macroniste contre les femmes !

    La lutte contre les violences sexistes et sexuelles devait être une priorité, d’abord du premier quinquennat de Macron puis du second, mais Macron et ses gouvernements successifs n’en finissent plus de démontrer leur mépris envers les femmes et les victimes.

    Ces dernières années de nombreuses associations luttant contre ces violences sont menacées de fermer pour des raisons financières et faute de soutien des politiques publiques. Rappelons-le, en 2023, 244 000 femmes ont été victimes de violences conjugales. 94 000 femmes subissent des viols ou tentatives de viol chaque année. Et face à cela, Macron a décidé de nommer et de maintenir en poste Darmanin : un ministre de l’Intérieur accusé de viol par plusieurs femmes.

    Ce gouvernement multiplie les politiques et les saillies misogynes, le président en tête. Celui-ci fait tellement peu de cas des victimes, qu’il s’est permis de défendre publiquement Gérard Depardieu au nom de la présomption d’innocence mais surtout du prétendu intérêt supérieur du cinéma français (sic). Un président au coude à coude avec l’extrême droite sur cette question, prêt à tout pour défendre un sacré monstre, quand bien même et surtout si celui-ci est accusé par au moins 13 femmes de viols, d’agressions sexuelles et tient des propos sexistes, racistes et pédocriminels.

    Récemment la ministre de la Santé par intérim, Agnès Firmin-Le Bodo a décidé d’ajouter sa pierre au sexisme du macronisme. En frayant à nouveau avec ce que l’extrême droite fait de plus réactionnaire sur la question du droit des femmes à disposer de leur corps. Celle qui a été nommée ministre alors qu’elle est encore sous enquête pour conflits d’intérêts, s’est fendue récemment d’un tweet enthousiaste de soutien après sa visite à l’Institut Jérôme-Lejeune. Un « lieu de passion et d’énergie, où l’innovation et le développement des connaissances autour des déficiences intellectuelles sont pratiqués à un niveau d’excellence remarquable », selon ses mots.

    Un lieu surtout connu pour être un des piliers du mouvement contre le droit à l’IVG en France et qui milite également contre les droits des personnes trans, le mariage pour toutes et tous, la PMA…

    Le macronisme finit par flirter avec l’extrême droite sur tous les terrains, comme avec la loi anti-immigration… et il commence 2024 en fanfare avec une réactualisation de son « en même temps » : à la fois raciste à l’Intérieur et sexiste à la Santé ! Et surtout... une bonne année...

    Manon Boltansky

  • Pas-de-Calais : un territoire exposé, une catastrophe prévisible ...

    Dans le Pas-de-Calais, la région de Saint-Omer est une basse plaine, très plate, traversée par de nombreux cours d’eau, dont l’Aa, et leurs affluents. Une région où l’écoulement des eaux vers la mer a toujours posé un problème. Le marais audomarois, près de 4 000 ha de superficie consacrés au maraîchage, à 0 mètre d’altitude, en est le symbole. 

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  • Après Borne III, Attal I : Plus que jamais imposer notre « bouclier social » !

    Macron a beau essayer de trouver un second souffle en nommant Premier ministre Gabriel Attal, il ne nous fera pas oublier qu’il est incapable de faire autre chose que de nous faire payer les frais des crises économiques, écologiques et politiques d’un capitalisme en pleine faillite.

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  • Borne partie, Attal Premier ministre, la valse des pantins de Macron...

    Fin du suspense insoutenable : avec la nomination de Gabriel Attal comme Premier ministre, la macronie chimiquement pure a succédé à la macronie pur sucre…. Et il n’a pas fallu attendre très longtemps pour mesurer que la jeunesse du Premier ministre, claironnée sur tous les toits, ne peut masquer la vieillesse des politiques antisociales qu’il va continuer à défendre.

    Ainsi, lors de son passage de relais avec Elisabeth Borne, Attal a présenté « trois axes majeurs » pour « transformer notre économie » afin de « libérer le potentiel français » (100 % bullshit). D’abord, « la priorité donnée au travail. Travailler doit toujours être mieux valorisé que ne pas travailler, alors que l’inflation [...] continue de peser sur la vie des Français ». Qu’entend-il faire pour bloquer les prix, à commencer sur les produits de première nécessité, alors que les porte-monnaie continuent de se vider ? Pour augmenter le SMIC et tous les revenus ? À l'évidence, pas grand-chose de plus que celles et ceux qui l’ont précédé…

    « Ensuite, c’est l’acte deux de la libération de notre économie, notamment avec la simplification drastique de la vie de nos entreprises et de nos entrepreneurs ». Traduisons-le : je vais continuer cette politique totalement dévouée aux capitalistes, celle-là même qui selon une étude récente a permis aux 40 entreprises françaises du CAC 40 de distribuer un montant record de 97,21 milliards d’euros à leurs actionnaires en 2023… 

    Et de conclure : « Et c’est enfin l’action résolue que nous devons mener pour notre jeunesse dont le talent ne demande qu’à s’exprimer. » Sans doute est-ce pour aider cette jeunesse à s’exprimer qu’il a supprimé 1 500 postes d’enseignantEs en 2023 et 800 en tant qu’éphémère ministre de l’Éducation…

    Sans surprise, notre camp social n’a donc rien à attendre de ce énième Premier ministre et du gouvernement de choc qu’il ne va pas manquer de nommer ces prochains jours. Le changement dans la continuité des attaques antisociales du macronisme… Soit 49-3 raisons de se mobiliser ces prochains mois, à commencer les dimanche 14 et 21 janvier contre la loi raciste de son complice Darmanin.

  • La machine sioniste de destruction massive menace le Liban à la suite de Gaza...

    Il y a deux semaines, nous estimions, à la lumière des éléments disponibles, que les forces d'occupation israéliennes cesseraient leur campagne intensive de bombardement ravageur au début de cette nouvelle année, pour passer à une « guerre de basse intensité » dont l'objectif serait de resserrer le contrôle sur la majeure partie du territoire de la bande de Gaza tombée sous leur emprise, d'éradiquer ce qui y resterait de résistance et de détruire le réseau de tunnels qui subsiste sous son sol (voir « Où va la guerre d'Israël contre Gaza ? », 20/12/2023). Lundi dernier, au premier jour de cette nouvelle année, le porte-parole officiel de l'armée d'occupation a annoncé le retrait de Gaza de cinq brigades, composées essentiellement de réservistes, dans ce qui a été interprété par les observateurs comme un premier pas vers le passage à une « guerre de basse intensité », comme l'ont promis les dirigeants israéliens à leurs soutiens extérieurs, les États-Unis au premier chef.

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