Le 20 décembre EDF à déclaré dans un communiqué qu’une « énorme quantité de tritium, un isotope irradiant de l’hydrogène, a été mesurée dans les eaux souterraines de l’unité de production d’électricité : 28 900 becquerels par litre (Bq/L), une unité de mesure de la radioactivité, ont été enregistrés par EDF le 12 décembre dernier ». Dans son article daté du 26 décembre 2021, Médiapart souligne : « pour prendre la mesure de l’énormité de ce chiffre, il faut avoir en tête que le « bruit de fond », c’est-à-dire la quantité normale de tritium dans les eaux souterraines non contaminées, est compris entre 1 et 2 Bq/L, selon un rapport de la Commission de recherche et d’information indépendante sur la radioactivité (Criirad) en 2020, commandé par Greenpeace ».
NPA l'Anticapitaliste 06 et 83 : le blog - Page 204
-
Pollution radioactive dans la vallée du Rhône...
-
Éric Zemmour assure le (fa)show !
Il se dégage d’Éric Zemmour quelque chose de « l’acoustique oratoire » qu’évoque Trotsky à propos d’Hitler et ses idées (dans « Qu’est-ce que le national-socialisme » en 1933, sans faire aucune analogie abusive entre les périodes et les acteurs) : « de ses premières improvisations, l’agitateur ne conservait dans sa mémoire que ce qui rencontrait l’approbation. Ses idées politiques étaient le fruit d’une acoustique oratoire. C’est ainsi qu’il choisissait ses mots d’ordre, c’est ainsi que son programme s’étoffait ».
-
Notre santé n'a pas de prix : non à la facturation du passage aux urgences !
Après le forfait hospitalier, les franchises sur les soins et médicaments, les tests payants, les masques payants, les déremboursements toujours plus nombreux pour des médicaments dits « de confort » ; après les fermetures de lits, d’hôpitaux de proximité, de services d’urgences ; après les déserts médicaux – 3,8 millions de personnes vivent dans un désert médical, la difficulté à trouver généralistes et spécialistes…
C’est une nouvelle étape dans la privatisation de la santé, et vers l’exclusion des plus précaires d’un accès aux soins. Après un report d'un an, le gouvernement met en place, en toute discrétion, un « forfait patient urgence » d’un peu moins de 20 euros le 1er janvier 2022. L'application de cette mesure votée en 2020, dans la loi de financement de la Sécurité sociale 2021, avait été différée.
Risque de privation de soins
Le « forfait urgences » est une somme à verser si vous passez aux urgences hospitalières et que ce passage n’est pas suivi d’une hospitalisation. Comme si on allait aux urgences par plaisir ou par désœuvrement ! La somme n’est pas remboursée par la Sécurité sociale mais par votre mutuelle si vous en avez une ou la CMU, soit 95 % de la population.
L’objectif affiché du gouvernement est de « désengorger les urgences ». On imagine parfaitement les conséquences d’un tel choix : comme il est impossible de savoir à l’avance si on va finir ou pas hospitalisé, les personnes qui ne pourront pas payer ce « forfait » risquent de se priver de soins.
Imaginons le cas de quelqu’unE, souffrant d’un abcès, qui, ne voulant pas quitter son travail, attend d’avoir fini sa journée vers 18h, cherche un médecin généraliste, n’en trouve pas, du fait de la baisse continue du nombre de généralistes (20% des patientEs disent s’être rendus aux urgences dans les deux dernières années par manque de disponibilité d’un médecin de ville), se dirige donc vers les urgences de l’hôpital le plus proche, se fait soigner et, ne nécessitant pas d’hospitalisation, doit payer 20 euros de sa poche car cette personne n’a pas les moyens de se payer une mutuelle !
Logique financière et administrative
Plus grave, cette décision, qui passe pour le moment inaperçue, renforce la marchandisation de la santé : il faudra sortir sa carte bleue pour être admis aux urgences, ce qui pénalisera les plus précaires. C’est une attaque supplémentaire contre la Sécurité sociale, et le principe de l’accès gratuit pour toutes et tous à la santé. Car en principe, c’est à cela que sert l’argent public, aux besoins vitaux, au bien commun. À condition qu’il ne se dore pas au soleil des paradis fiscaux.
Ce gouvernement, comme les précédents, reste dans une logique financière et administrative de la gestion des hôpitaux. À mille lieux des besoins réclamés par toutes et tous depuis longtemps.
C’est encore une de ces nombreuses luttes à mener qui devront nécessairement converger et balayer ce système pour qu’enfin l’avis et la vie du plus grand nombre soit prioritaire sur la recherche des profits et en l’occurrence sur l’accaparement par les assurances des milliards gérés par la Sécurité sociale !
-
Chili : Pinokast est battu mais tout reste à faire...
Avec près de 56 % des voix, Gabriel Boric à la tête de la coalition de gauche a battu le candidat pinochétiste José Antonio Kast, gagnant dans 10 régions sur 16, en obtenant le plus important nombre de suffrages d’un président depuis la fin de la dictature. Il a même réussi en partie à augmenter la participation en particulier dans la jeunesse, mais l’abstention est restée élevée (46%).
-
Gauche primaire vs gauche anticapitaliste !
Il y a deux semaines démarraient les grandes manœuvres au sein de la « gauche » institutionnelle, à peine quatre mois avant le premier tour de l’élection présidentielle… Le social-libéralisme est bien à la peine et se cherche un nouveau ou une nouvelle leader pour porter ses couleurs.
-
L'Anticapitaliste : le journal, numéro 596...
Un clic sur l'image...
-
L'Anticapitaliste : la revue, numéro 131...
Un clic sur l'image...
-
Objectif 500 parrainages pour Philippe Poutou: on sera là !
Objectif 500 parrainages pour Philippe Poutou : on sera là !
Face à la montée des idées réactionnaires, face au triste spectacle de la gauche institutionnelle, faisons entendre une voix anticapitaliste en 2022 !
Pour parrainer : https://signatures.pouto…
-
Face à Macron et à l’extrême droite, vite une gauche anticapitaliste et révolutionnaire !
Zemmour, Pécresse, Le Pen, Macron… le scénario annoncé de l’élection présidentielle peut provoquer des angoisses à celles et ceux qui veulent plus de justice sociale, la fin des oppressions ou la sauvegarde de la planète. Face à Macron, il n’y a pas d’alternative sinon une droite raciste, misogyne et réactionnaire ?
Le besoin d’unité
Dans cette situation, les aspirations à l’unité de « la gauche » sont légitimes pour tenter d’éviter la catastrophe annoncée. La multiplication des candidatures issue de la gauche qui a gouverné le pays pendant des années a bien un côté désespérant. Hidalgo, Jadot, Taubira ou Montebourg sont touTEs issus de forces politiques qui étaient il n’y a pas si longtemps dans le gouvernement de François Hollande. Un pouvoir qui, c’est le moins que l'on puisse dire, n’a pas mené une politique de gauche et qui, par ailleurs, comprenait en son sein un certain Emmanuel Macron !
Ainsi, si les attaques racistes et sexistes de l’extrême droite contre Christiane Taubira exigent toute notre solidarité, elles ne peuvent nous faire oublier son soutien aux politiques menées par Hollande et son départ bien tardif du gouvernement (même avec un Valls Premier ministre).
Alors oui, avec la candidature de Philippe Poutou, nous défendons l’urgence de l’unité. Il serait en effet grand temps que toute la gauche se mette autour de la table pour discuter de la riposte face à Macron et sa politique en faveur des plus riches. Comment impulser des mobilisations populaires pour répondre à la menace de l’extrême droite ? Quelles luttes construire pour défendre l’hôpital public ? Comment résister aux restrictions de libertés ? Comment défendre la liberté de circulation et d’installation des migrantEs ? Quelles luttes, dans la rue et les entreprises, pour s’en prendre au droit des capitalistes à nous exploiter toujours plus ?
Force et de constater que cette unité-là n’est pas à l’ordre du jour de cette gauche, qui porte un lourd passé de gestion du système capitaliste et de trahisons une fois arrivée au pouvoir. Pour nous, l’unité dans les mobilisations, le regroupement de notre camp social, est une nécessité et un préalable aux discussions de tactique électorale.
L’urgence anticapitaliste
Montée de inégalités, précarité et chômage, crise écologique, crise sanitaire : il y a bien une urgence, anticapitaliste. Avec Philippe Poutou, nous porterons, dans la rue et dans les urnes, au côté de celles et ceux qui se reconnaissent dans cette démarche, un programme qui s’en prend à la racine du problème. Nous ne pouvons plus accepter que la concurrence et la course aux profits dirigent le monde jusqu’à la catastrophe.
Pour rompre avec celles-ci, nous défendons des mesures que nous soumettons au débat de toutes celles et tous ceux qui aspirent à une société émancipée :
- Face au chômage, il est temps de réduire le temps de travail. Nous défendons la semaine de quatre jours, une 6e semaine de congés payés et la retraite à 60 ans.
- Face à la crise sanitaire, nous ne pouvons accepter que l’industrie pharmaceutique s’enrichisse sans fin alors que des milliards de personnes n’ont pas accès au vaccins. Il faut lever les brevets et réquisitionner les entreprises du secteur.
- Face à la crise écologique, nous ne pouvons plus attendre. Il faut sortir de la société carbonée comme du nucléaire. Pour cela, il faut mettre sous contrôle public l’ensemble du secteur de l’énergie, exproprier les grands groupes et réorganiser la production pour satisfaire les besoins sociaux sans détruire l’environnement.
En avril 2022, voter Philippe Poutou permettra de donner confiance à toutes celles et ceux qui n’ont pas renoncé et veulent toujours en finir avec le pouvoir des capitalistes !
-
Le rôle de la candidature Poutou...
En 2017, la campagne Poutou a connu un petit succès : autour du débat du 5 avril, nous avons acquis une certaine notoriété dans la confrontation avec la droite et l’extrême droite, Fillon et Le Pen. Nous avons réussi à faire connaître une figure radicale, la figure d’un ouvrier qui n’accepte pas la situation faite aux classes populaires.