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NPA l'Anticapitaliste 06 et 83 : le blog - Page 228

  • Bientôt 100 000 morts du Covid-19...

    Le gouvernement Macron-Castex est responsable et coupable

    Jour après jour, semaine après semaine, mois après mois, la Macronie fait preuve de son incapacité à juguler la crise sanitaire, et porte la responsabilité de dizaines de milliers de morts qui auraient pu être évitées. Sans changement de cap radical, qui ne pourra être que le fruit de la construction d’un rapport de forces par nos mobilisations, cette situation peut malheureusement encore perdurer pendant des mois, voire davantage.

    « Le tri des patients a déjà commencé »

    Moins dune semaine après avoir affirmé quil ne faisait « aucun mea culpa, […] aucun constat d’échec », Macron a dû concéder, lors de son allocution télé du 31 mars, quil aurait « pu faire mieux »… Cest le moins quil puisse dire ! Macron a toutefois cherché à garder la face et à vanter son bilan, n’hésitant pas à travestir la réalité et à mentir effrontément, comme lorsqu’il a déclaré : « Nous avons conservé la maîtrise de la situation à lpital. » Une claque supplémentaire pour les malades et pour les personnels hospitaliers alors que 41 médecins réanimateurs et urgentistes affirmaient quelques jours plus tôt dans le Journal du dimanche : « Le tri des patients a déjà commencé ».

    Leur « liberté » et les nôtres

    Macron ment lorsqu’il explique que « nous avons gagné des jours précieux de liberté, gardé des jours d'apprentissage pour nos enfants » pour justifier l’absence de toute décision alors que tous les signaux étaient déjà au rouge depuis des semaines. Mais de quelle liberté parle-t-on ? Celle de se contaminer dans les transports, à l’école et au travail, alors que toute vie sociale et tout loisir sont proscrits ? Celle de voir des classes, voire des établissements scolaires entiers, fermer les uns après les autres sous la pression des contaminations pendant qu’un certain Jean-Michel Blanquer expliquait que le virus ne circulait pas dans les écoles et refusait d’organiser la classe à distance, qui est un nouveau fiasco ?

    « Si je ne fais pas tout, tout seul, rien ne se passe », a déclaré Macron en privé : le décalage entre l’auto-satisfaction du président et la réalité de la situation n’a probablement jamais été aussi grand. Voilà qui pourrait faire sourire si la situation n’était pas aussi tragique et si Macron ne nous avait pas déjà largement démontré, par le passé, sa capacité à être dangereusement obstiné, quitte à jouer avec nos vies, nos droits et nos libertés.

    Ils devront rendre des comptes

    Le cap des 100 000 morts du Covid-19 en France approche, qui ne manquera pas de susciter déclarations diverses, remises en question et colères — justifiées. Parmi ces morts, des milliers, voire des dizaines de milliers auraient pu être évitées si Macron et son gouvernement n’avaient pas fait primer le profit sur les vies. Notre santé, nos vies, sont des choses trop sérieuses pour les laisser entre les mains des capitalistes et de ceux qui les servent : tôt ou tard, ils devront rendre des comptes, et le plus tôt sera le mieux.

    Pour sortir de la pandémie, nous devons imposer des mesures d’urgence : arrêt des brevets, transparence et gratuité des vaccins ; partage du temps de travail pour en finir avec le chômage et ralentir la circulation du virus ; 1 million d’embauches dans les services publics, notamment de la santé, de l’éducation, des transports.

    Tout cela nécessite le retour des mobilisations sociales, à l’image des occupantEs des lieux culturels qui luttent actuellement pour la défense de l’assurance chômage. Pour notre santé, pour nos droits, pour nos vies, il faudra lutter touTEs ensemble et dégager Macron par nos mobilisations.

  • Mise au point concernant l’élection présidentielle...

    Le Conseil politique national du NPA s’est réuni ce dimanche 4 avril. Au cours de la journée, nous avons entre autres échangé au sujet des échéances électorales à venir, et nous avons déterminé collectivement un calendrier global de discussions concernant la présidentielle.

    Dans la foulée de cette réunion, Anasse Kazib, membre du NPA et du « CCR-Révolution permanente » a annoncé, sur les réseaux sociaux, sa « pré-candidature » à la présidentielle de 2022. Cette annonce, qui était en réalité programmée depuis plusieurs jours, s’est donc faite hors de tout cadre décisionnel de lorganisation.

    Cette annonce, relayée par les canaux du « CCR-Révolution permanente », constitue une rupture avec le fonctionnement du NPA et ses modalités de prise de décision concernant nos candidatures à la présidentielle. Ces dernières ont toujours été le fruit de discussions démocratiques en interne, organisées autour des questions dorientation et de profil politiques, et non de « pré-campagnes » personnalisées et a fortiori menées à l’extérieur de notre organisation.

    Anasse Kazib n’est donc ni le candidat, ni même le « pré-candidat » du NPA à l’élection présidentielle de 2022.

    Le NPA na pas encore déterminé ses choix concernant la présidentielle, qui seront, à l’instar de ce que nous avons fait lors des précédentes élections, opérés avant l’été, condition pour une présence lors de l’échéance de 2022.

    Ces décisions seront le produit d’un débat dans notre organisation, dans le respect de nos règles de fonctionnement démocratique, comme cela vient d’être décidé lors de notre réunion du Conseil politique national.

    Montreuil le lundi 5 avril 2021

  • 150 ans de la Commune : Les femmes et la Commune de Paris...

    Conférence sur Les femmes et la Commune de Paris, animée par Mathilde Larrère et Francis Pian.
    Mathilde Larrère est historienne des révolutions du XIXe siècle, Maître de conférences à l’Université de Paris-Est Marne-la-Vallée. Francis Pian est formateur, membre des « Amies et amis de la Commune » et « Faisons Vivre la Commune depuis 1985.

  • « Semaine morte » pour les assistantEs d’éducation en plein pourrissement de la situation dans l’Éducation nationale...

    Pour la plupart organisés indépendamment des centrales syndicales dans la coordination nationale des collectifs d’assistantEs d’éducation (CNCA) depuis la mobilisation du 1er décembre, les différents collectifs départementaux d’d’assistantEs d’éducation (AED) ont appelé à et préparé durant tout le mois de mars une « semaine morte », une semaine de grève et d’actions des vies scolaires du 22 au 26 mars. Cette mobilisation des « pions » intervenait dans un contexte de pourrissement de la situation sanitaire et sociale dans l’Éducation nationale, en contraste total avec le discours rassurant du ministre Blanquer qui minimisait la gravité de la situation. Tout cela pour masquer un agenda patronal, qui consistait, jusqu’au dernières annonces du gouvernement sur la fermeture des collèges et lycées, à maintenir à tout prix le maximum d’établissements ouverts pour assurer la continuité de l’activité économique.

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  • « Blanquer, rends l’argent ! »

    Une année complète de salaire pour 35 273 assistantEs d’éducation (surveillantEs), ou 36 857 accompagnantEs d’élève en situation de handicap (AESH), ou bien encore 25 396 professeurEs débutantEs. Ou encore un millier d’écoles rénovées, ou plus de deux millions de tablettes numériques, plus d’un million d’ordinateurs neufs, des millions de livres…

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  • Un échec pour Macron, une catastrophe sanitaire pour la population !

    Moins d’une semaine après avoir affirmé qu’il ne faisait « aucun mea culpa, (…) aucun constat d’échec », Macron concède ce soir qu’il aurait « pu faire mieux »… C’est le moins qu’il puisse dire ! Alors que le pic de la deuxième vague a été largement dépassé, que les fermetures de classes, voire d’établissements, se sont multipliées ces derniers jours, et que la campagne de vaccination ne décolle pas à la hauteur des besoins, Macron a dû prendre la parole ce soir dans un contexte où tout illustre l’échec de sa politique.

    L’extension à tout le territoire des mesures de confinement et de « freinage » de la pandémie déjà appliquée dans les 19 départements, et la fermeture ces prochaines semaines des établissements scolaires, constituent les principales annonces du soir. Macron et le gouvernement sont donc obligés de faire aujourd’hui ce qu’ils s’étaient jurés de ne pas faire ces dernières semaines. Un terrible aveu de leur faillite. Ces mesures prises tardivement, au pied du mur, ne pourront malheureusement pas empêcher ces prochaines semaines de nouvelles disparitions, de nouvelles tragédies familiales et une grande détresse sociale.

    Pourtant il n’y avait aucune fatalité à en arriver là, tout résulte des choix politiques fait depuis un an : de laffaire des masques manquants jusqu’à cette campagne de vaccination bien trop lente, ce sont bien ce gouvernement et l'industrie pharmaceutique qui portent lentière responsabilité de cette catastrophe sanitaire. « Là où nos voisins ont décidé de confiner (en décembre), nous avons gagné des jours précieux de liberté, garder des jours d'apprentissage pour nos enfants »... Macron peut chercher à garder la face, à la vérité ce sont des jours, des semaines, des mois, précieux dans la lutte contre la pandémie, que ses choix ont fait perdre, et nous en payons touTEs le prix aujourd’hui.

    Notre santé, nos vies, sont des choses trop sérieuses pour les laisser entre les mains des capitalistes et de ceux qui les servent. À nous d'imposer de véritables mesures de santé publique : l’ouverture de lits en réanimation (au-delà des belles promesses une fois de plus renouvelées), l’embauche et la formation massive de personnels de santé ; l’amplification de la campagne de vaccination, ce qui ne peut passer que par la réquisition de l'appareil de production et la levée immédiate des brevets sur les vaccins ; la protection du monde du travail et de l’ensemble de la population (dans les entreprises et les services publics), y compris par la fermeture des lieux si nécessaire. Il y a urgence !

  • Contre le duel Macron-Le Pen : construisons une alternative anticapitaliste et antifasciste en luttant dès maintenant !

    Qu’on parle du RN ou des groupuscules radicaux, l’extrême droite est bien présente et active, confiante sur ses thématiques mises au cœur de l’actualité par le gouvernement. Affaiblie par les crises sanitaire et sociale, Macron met en scène un duel avec Marine Le Pen pour espérer s’imposer en 2022. Le RN est proclamé, par le gouvernement, premier parti d’opposition, et débat seul tranquillement face à Darmanin.

    Sur le terrain social, Marine Le Pen annonce que pour elle, le remboursement de la dette générée par les crises pourrait se faire sans relever les impôts, tailler à la hache dans les dépenses ou toucher aux retraites. Cette démagogie sociale n’explique pas ou trouver les milliards nécessaires : nous y opposons la nécessité d’annuler de la dette et d’aller chercher l’argent dans les profits des grandes entreprises.

    La démagogie sociale à l’épreuve du pouvoir : Perpignan

    Maire de Perpignan et dirigeant national du RN, Louis Aliot fait de « sa » ville un laboratoire (et un tremplin) pour la politique sécuritaire, nationaliste et raciste de l’extrême droite.

    Dernière provocation, à l’occasion de la commémoration du 19 mars 1962 (jour du cessez-le-feu ayant mis officiellement fin au massacre raciste et colonialiste que fut la Guerre d’Algérie), Aliot a monté une exposition dans une salle municipale dénonçant ce qu’il nomme les « exactions » du FLN algérien contre les harkis et les « Français d’Algérie ». Une entreprise révisionniste et négationniste visant à faire oublier 130 ans de colonisation et son cortège de pillages, de tortures, de viols, de massacres. À faire oublier les deux tentatives de coup d’État militaire, en 1958 et 1961, par des généraux proches des amis politiques du RN. À faire oublier la responsabilité des fascistes de l’OAS dans les assassinats de civils aussi bien algériens que français qui s’opposaient à leur politique terroriste de la terre brûlée.

    L’ « Algérie française » est dans l’ADN du R-Haine. La famille politique de Louis Aliot n’a jamais accepté la victoire du peuple algérien pour son indépendance. Une défaite de l’impérialisme français qui, aux yeux de l’extrême droite, ne peut que salir l’image de cette nation française, mythifiée et essentialisée, qu’elle veut épurer des minorités racisées, et tout particulièrement de celles issues de la colonisation. Le combat contre le danger grandissant du fascisme passe également par le combat contre son négationnisme et pour la solidarité internationaliste entre les peuples.

    La violence de Génération identitaire : les prestataires de service du RN

    Dernier évènement en date sur Lyon : samedi 20 mars à 14h05, une cinquantaine de fascistes ont attaqués la librairie La Plume noire, rue Diderot. S’y tenait une collecte alimentaire et vestimentaire de l’association PESE pour les plus démunis.

    Le niveau de violence de l’attaque est particulièrement élevé : les vitrines, la porte, les stores, et l’intérieur de la librairie ont été ravagés. En décembre, ces mêmes militants d’extrême droite ont attaqué et blessé deux personnes (des fractures au visage) de l’association PESE présentes devant la librairie.

    La plupart des assaillants sont des membres de l’organisation, récemment dissoute, Génération identitaire. Cela démontre une nouvelle fois la dangerosité de ces individus. La dissolution va provoquer sur le long terme un réel recul mais il faut absolument que cette dissolution accompagne la fermeture de leurs locaux « La Traboule » ainsi que la salle de boxe « l’Agogé » situé dans le Vieux-Lyon.

    Ces attaques de l’extrême droite sont le résultat de plus de 10 ans de tentatives d’implantation des Identitaires dans la ville.

    Face à l’extrême-droite : riposte immédiate, fermons leurs locaux !

    RDV à Lyon, samedi 3 avril à 14h place de Terreaux contre les violences d’extrême droite et pour la fermeture des locaux fascistes.

    Et préparons ensemble la riposte contre le congrès du RN à Perpignan le week-end des 3 et 4 juillet !

    No pasaran !

  • Covid-19 : le seul bilan de Macron, c’est la catastrophe sanitaire !

    Jeudi 25 mars, alors que tous les indicateurs étaient déjà au rouge, le discours de Macron a été surréaliste : « Aucun mea culpa à faire, ni aucun remords, ni aucun constat d'échec ».... Un décalage total entre son bilan politique catastrophique et la terrible situation dans laquelle nous sommes : ainsi, selon l'Insee, la mortalité a augmenté de 9,1 % en 2020, du jamais-vu depuis 70 ans !

    Alerte, situation critique !

    En effet, les chiffres montrent que la situation sanitaire se dégrade rapidement. Avec le variant anglais, les épidémiologistes avaient pourtant bien alerté de larrivée de cette troisième vague. Ainsi, le nombre de nouveaux cas de contamination est en nette augmentation (+17%) par rapport à la semaine précédente. Dans les hôpitaux, le taux d'hospitalisations des plus de 75 ans augmente à nouveau, et la pression sur les services de réanimation s'accentue, la plupart étant dores et déjà saturés. Le pic des 5000 hospitalisations en réanimation atteint ce lundi dépasse déjà celui de la deuxième vague en novembre dernier… Et en conséquence, le tragique nombre de décès a augmenté la semaine dernière, de plus de 4 % par rapport à la semaine précédente.

    Les lieux de travail ne sont évidemment pas épargnés. Ainsi, à l'usine PSA de Poissy, qui compte plus de 3500 salariéEs, 45 cas de Covid, (30 selon la direction qui refuse de prendre en compte les intérimaires et sous-traitants !) et malheureusement trois décès… Et les exemples sont nombreux.

    Clusters dans les établissements scolaires

    Pendant des mois, le ministre de lÉducation nationale Blanquer na rien voulu entendre. Pourtant, les études montraient bien que le virus circulait de manière accrue dans les écoles primaires, au collège et au lycée… Aujourdhui, cest donc lexplosion attendue de la contamination dans les écoles et, après avoir mis en danger pendant des semaines la santé des personnels des écoles, des élèves et de leurs familles, le gouvernement est bien obligé de prendre des mesures de toute urgence, comme toujours dans limprovisation totale.

    La situation à laquelle nous en sommes arrivés, et de laquelle ce gouvernement porte lentière responsabilité, oblige les personnels travaillant dans les établissements les plus critiques (comme en Seine-Saint-Denis) à exercer leur droit de retrait. Cela se fait contre une hiérarchie qui le refuse, estimant que les protocoles sanitaires mis en place « couvrent les agents »… Il ne faut plus tergiverser : dans ces établissements, toutes celles et ceux — personnels, parents d’élèves — qui réclament des fermetures temporaires afin de faire retomber l’épidémie ont entièrement raison !

    Répondre aux urgences sanitaires

    Faute de place, il est maintenant question d'installer des tentes devant les hôpitaux et de trier les patientEs... Pourtant ce n'était pas une fatalité : les responsables politiques — de gauche et de droite — qui ont démantelé l'hôpital public depuis des années, et qui continuent aujourdhui à le démolir, devront rendre des comptes. Et depuis un an, de laffaire des masques manquants jusqu’à cette campagne de vaccination bien trop lente, ce sont bien ce gouvernement et l'industrie pharmaceutique qui portent lentière responsabilité de cette catastrophe sanitaire.

    À nous d'imposer de véritables mesures de santé publique : louverture de lits en réanimation, lembauche et la formation massive de personnels de santé ; l’amplification de la campagne de vaccination, en réquisitionnant l'appareil de production et en exigeant la levée immédiate des brevets sur les vaccins ; la protection du monde du travail et de lensemble de la population (dans les entreprises et les services publics, en particulier dans l’éducation), y compris par la fermeture des lieux si nécessaire.

    Parce que la primauté des profits sur les vies à laquelle conduit ce système dingue est criminelle et que ceux qui la défendent et la mettent en œuvre sont coupables.