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NPA l'Anticapitaliste 06 et 83 : le blog - Page 230

  • Soutien aux occupations des lieux culturels, ce n’est qu’un début !

    Le 4 mars, à l’issue de la journée de mobilisation appelée par les syndicats et organisations professionnelles du spectacle, commençait l’occupation du théâtre de l’Odéon à Paris. Le début d’une large mobilisation des travailleurEs du spectacle et de la culture pour défendre leurs droits, qui aujourd’hui fait tache d’huile, dans un contexte sanitaire certes compliqué mais surtout contre un gouvernement à loffensive.

    La culture défend des droits pour touTEs !

    Les occupations de lieux culturels se multiplient dans l’ensemble des villes : déjà plus d’une cinquantaine de théâtres, salles de spectacle, voire cinémas, où l’on se réunit dans le cadre d’« agoras » (assemblées générales ouvertes) pour élaborer des plateformes revendicatives et débattre des modalités d’organisation de la lutte. Celles et ceux qui font la culture doivent pouvoir décider de manière démocratique quels sont leurs besoins, et si et comment on ouvre les lieux culturels !

    Si la question de la réouverture de ces lieux (jugés non essentiels par ce gouvernement) est la seule exigence relayée par les médias, c’est bien le retrait de la contre-réforme de l’assurance chômage, que souhaite imposer le gouvernement pour le 1er juillet, qui est la revendication centrale du mouvement. Au-delà de la culture, cette attaque sans précédent va toucher l’ensemble du monde du travail et se traduire par une baisse drastique des allocations pour celles et ceux que l’on prive d’emploi.

    Pour la culture, le mouvement défend laccès aux droits sociaux pour touTEs, avec pour les intermittentEs la prolongation des droits au chômage d’au moins un an (la fameuse « année blanche »), mais également l’accès à un revenu décent pour les précaires de la culture, le respect des droits aux congés maternité, aux congés longue maladie, etc.

    Étendre et amplifier le mouvement

    Sans surprise, le pouvoir n’a rien à proposer, surtout pas le retrait de son projet néfaste sur l’assurance chômage. La ministre Bachelot s’est bien montrée aux premiers jours de l’occupation du théâtre de l’Odéon pour soutenir du bout des lèvres la possible réouverture des lieux de culture et lâcher un significatif « peut-être » sur la nécessaire « année blanche »… Cela avant d’effectuer un recul net et significatif sur toutes les questions !

    Le gouvernement refuse donc d’entendre les revendications des travailleurEs du spectacle et de la culture, comme c’est le cas pour l’ensemble des besoins de notre camp social. La situation devient de plus en plus difficile, avec l’installation dans la durée de la pandémie et ses conséquences, en particulier sur l’emploi et les conditions de travail. Pourtant le pouvoir continue son offensive contre l’ensemble de nos droits et la possibilité d’avoir des conditions de vie un minimum décentes pour touTEs.

    Face à lui, l’enthousiasme et le dynamisme des occupations n’ont pas dit leur dernier mot : la défense de revendications pour touTEs, contre le chômage et la précarité, pour l’accès aux droits sociaux minimum et le droit à vivre de son travail dans des conditions sanitaires satisfaisantes, pour le droit de décider collectivement et démocratiquement de nos vies, peut trouver un écho large.

    Convergeons vers les lieux d’occupation, et partout où cela est possible, multiplions-les ! Dans un contexte où la crise sanitaire pousse au repli sur soi et où le pouvoir, sans stratégie et dans l’improvisation constante, se montre totalement incapable d’y répondre, la lutte collective est pour nous « essentielle » !

  • 10 ans après Fukushima, l’arrêt du nucléaire, c’est urgent !

    Dossier réalisé par la Commission nationale écologie du NPA. 

  • « C’est le carcan de la rentabilité capitaliste qui fait que le monde est privé de vaccins » !

    Entretien. 
    Le 11 mars 2020, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) classait l’épidémie de Covid-19 comme une « pandémie ».
    À l’occasion de ce triste anniversaire, nous nous sommes entretenus avec 
    Frank Prouhet, médecin généraliste et l’un des initiateurs de l’appel « Brevets sur les vaccins anti-covid, stop. Réquisition ! ».

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  • Justice pour Maïcol !

    Le 10 janvier, Maïcol est dehors après le couvre-feu avec ses amis. Voyant la police arriver et ayant déjà été victime de violences policières, il décide de partir en moto. S’en suit une course-poursuite avec la police qui aurait duré sur plus de 10 km. Dans un tunnel réputé dangereux car il y a une fuite d’eau et des travaux, Maïcol tombe. La police met 20 minutes à avertir les secours. Il décède à 22 h à l’hôpital. Sa famille ne sera informée qu’à 4 h du matin.

    Il y a 48 caméras dans le tunnel, or les circonstances de la mort de Maïcol sont très floues : des témoins disent que la police a déséquilibré le deux-roues, la famille réclame justice et les vidéos. Une note de la police nationale de 1999 indique que les courses-poursuites ne doivent pas être systématiques, et qu’elle doivent être engagées si la situation est « grave ». Mais lorsque l’on voit toutes les affaires de violences policières, meurtres, les contrôles au faciès quotidien, le racisme systémique, on se doute qu’ils engageront toujours la course-poursuite…

    « Pas de poursuite pas de mort »

    Nice est connue pour être une ville très surveillée par des caméras, où des mesures contenues dans la loi sécurité globale sont déjà appliquées comme le renforcement et l’augmentation du pouvoir des polices municipales. Les équipements de surveillance de cette ville « sûre » ne servent qu’à réprimer la population, surtout celle des quartiers populaires, les manifestantEs, et à verbaliser les plus pauvres et les contrôler selon des critères racistes, islamophobes.

    Trois marches pour Maïcol ont eu lieu. La dernière, le 3 mars, avec une centaine de manifestantEs venus des quartiers populaires, hors du milieu militant, et une cinquantaine de militantEs d’organisation de gauche. Elle s’est terminée au Palais de justice, où les policiers de la BAC qui rigolaient et méprisaient les manifestantEs ont été interpellés par la foule à travers les prises de parole et les slogans : « Pas de poursuite pas de mort »« Pas de justice pas de paix »« Justice t’es où ? »« Police partout justice nulle part »« Justice pour Maïcol et Adama ». Des policiers d’Alliance, sous prétexte de rendre hommage à Maïcol, ont exprimé cyniquement leur regret de ne pas avoir pu le verbaliser pour défaut de permis…

    Une énième affaire de violences policières, comme pour Adama, Zyed, Bouna, Cédric, Gabriel, Geneviève… qui montre le caractère systémique des oppressions envers les personnes noires et arabes. Mais c’est la première fois qu’on a une telle manifestation à Nice, avec des jeunes venus des quartiers populaires en centre ville, où ils et elles étaient visibles. Pour une fois, la rue était à elles et eux et non aux policiers, qui les verbalisent fréquemment.

  • Un plan d’urgence contre la crise, maintenant !

    Les mobilisations féministes autour du 8 mars ont été importantes, avec des dizaines de milliers de personnes dans les rues. Petit à petit, la vague féministe internationale, qui se construit depuis plusieurs années, approche la France. Il est temps ! Ces mobilisations se dressent contre les violences faites aux femmes, le sexisme quotidien, mais aussi la dégradation terrible de la situation des femmes dans le cadre de la pandémie, en termes de conditions de travail dans l’entreprise et à la maison avec les violences conjugales…

    Elles sont une lueur d’espoir dans un contexte global difficile. Ainsi, le Premier ministre a annoncé que 60 % des personnes testées au Covid-19 seraient malades du « variant anglais ». Et les suppressions d’emplois continuent, y compris dans des entreprises parmi les plus puissantes comme Renault et Sanofi.

    Crise sanitaire et sociale, réponse répressive

    À cette situation, le gouvernement répond par le maintien de l’activité partielle qui ne rémunère qu’à 84 % du salaire net, par une réforme de l’assurance chômage qui va réduire les prestations de 840 000 chômeurEs à cause de l’augmentation de la durée de calcul des allocations, par une campagne de vaccination qui avance à pas de tortue... et par la répression et le racisme.

    Après avoir été très contestée dans la rue en novembre et décembre dernier, la loi « sécurité globale » revient au Sénat : elle permet de ficher les identifiants, photos, prises de positions de touTEs les contestataires, les syndicalistes, les militantEs... Au nom de la protection sanitaire, les discussions sur un éventuel « pass sanitaire » ouvrant des droits relèvent de la même démarche. Quant aux discours islamophobes, ciblant notamment les universitaires accusés d’« islamogauchisme », ils visent à faire croire à l’existence d’un ennemi intérieur qui menacerait la République...

    Aussi, l’extrême droite de Marine Le Pen et le pouvoir de Macron apparaissent de moins en moins en opposition. Certes, Le Pen voudrait fortement accélérer le processus et est directement liée aux bandes fascistes, mais en réalité les deux protagonistes veulent un État de plus en plus antisocial, autoritaire et raciste.

    Une réponse de notre camp social est urgente

    Qu’elles soient régionales ou présidentielle, les élections ne changeront pas nos vies. En revanche, il y a urgence à ce que s’exprime la voix des exploitéEs et des oppriméEs, pour défendre des mesures qui mettent fin aux reculs, qui améliorent vraiment nos conditions de vie.

    Pour faire face à l’épidémie, il faut faire du vaccin un bien commun de l’humanité, en commençant par interdire les brevets comme le propose une pétition signée par plusieurs milliers de personnes. Pour faire face à la crise économique, il faut interdire les suppressions de postes, partager le temps de travail sans perte de salaire pour supprimer le chômage, garantir un pré-salaire d’autonomie pour les jeunes, annuler les dettes publiques et des ménages, mettre fin aux discriminations et garantir l’égalité entre touTEs, quelle que soit notre origine, notre genre, notre sexualité...

    Voilà ce que les organisations du mouvement ouvrier — syndicats, associations, forces politique — pourraient défendre, dans les luttes, dans les élections, ou en construisant des assemblées populaires dans les quartiers et sur les lieux de travail, d’étude, de vie... C’est ce que porte le NPA, pour faire face à la crise du capitalisme et construire une autre société, touTEs ensemble !

  • Pour la culture et la défense de ses professionnels, soutien à l’occupation du théâtre de l’Odéon !

    Depuis le jeudi 4 mars, des professionnelEs du spectacle et de la culture occupent l’Odéon à Paris.

    En effet, depuis plusieurs mois, ce gouvernement reste sourd aux revendications légitimes de ce secteur en souffrance. Et la ministre de la Culture Roselyne Bachelot parle... mais ne fait rien !

    La mobilisation s’est donc amplifiée, et le 4 mars dernier, à l’appel de la fédération du spectacle CGT, rejoint par l’ensemble des organisations syndicale et professionnelles du secteur, des actions ont eu lieu dans toute la France.

    Les revendications restent les mêmes :

    - Prolongation des droits aux chômage d’au moins un an (année blanche) pour les intermittentEs ;

    - Accès aux droits et à un revenu décent pour touTEs les précaires de la culture (auteurs, plasticiens, jeunes entrants, etc.) ;

    - Respect des droits sociaux, congés maternité, congés longue maladie, etc.

    - Soutien aux caisses (Audiens, Médecine du travail, etc.) ;

    - Fonds d’aide aux artistes et technicienEs du spectacle ;

    - Réouverture des lieux culturels, avec mise en place de protocoles et moyens sanitaires ;

    Alors que les grands magasins et les lieux de culte sont ouverts, les musées et les théâtres restent fermés. Il est primordial de soutenir la vie culturelle vivante (alors que les collectivités et le gouvernement veulent généraliser le numérique) comme dimension essentielle de nos vies.

    Bachelot a annoncé un prolongement de l’année blanche... mais s'est rétractée ! Comment le Premier ministre pourrait-il le lui concéder alors qu’il a prévu 1 milliard d’économies sur le dos des chômeurs ? Nous demandons le retrait immédiat et l’abrogation de la réforme du chômage immonde dont l’application est prévue au 1er juillet.

    Face à ce gouvernement sourd, seul le mouvement, une mobilisation déterminée des professionnelEs, artistes, technicienEs, amateurs, public, peut imposer les mesures d’urgence. Avec sa commission culture, le NPA est à leurs côtés.

    Caisse de soutien à l’occupation de l’Odéon :
    https://www.helloasso.com/associations/fnsac/collectes/occupationodeon

  • Appel à scènes ouvertes, Vivons la Commune !

    APPEL N°4 : après l'affiche, le film, la photo (appels toujours en cours !), nous vous proposons aussi de vous faire entendre !
    Si les conditions le permettent, nous organiserons quelques soirées scène ouverte où vous serez libre de vous exprimer.
    Sinon, filmez-vous, on fera ça en ligne.
    Si vous n'êtes pas à Nice, filmez-vous de toutes façons, on projettera lors des soirées !

    https://www.facebook.com/Vivons-la-Commune-102691128437731/

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