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NPA l'Anticapitaliste 06 et 83 : le blog - Page 237

  • Crise sanitaire : contre ce pouvoir incapable, à nous d’imposer nos réponses, manifestons le 4 février !

    Face au rebond de l’épidémie, le confinement est de nouveau sur la table. Leur monded’après, c’est bien « travaille, consomme et tais-toi ! ». Il est plus que temps d’amplifier les mobilisations pour en finir avec l’incurie de ce gouvernement qui s’est planté à chaque étape de cette crise sanitaire, avec la gestion capitaliste de la pandémie (qui ne conduit à aucune autre issue qu’une privation de nos libertés pour maintenir les profits), pour obtenir des moyens afin d’assurer notre sécurité sur les lieux de vie et de travail.

    Face au virus, contre ce gouvernement, reprenons la main

    Les capitalistes, Macron et son gouvernement, ont continué à casser le service public de santé et, ayant perdu la main sur le traitement sanitaire de la pandémie, n’ont comme unique réponse que la gestion autoritaire de cette situation : confinements, couvre-feu, fermeture de tous les lieux de loisirs et de culture…

    A l’opposé, comme le montrent les multiples indicateurs tous au rouge (virulence des nouveaux variants, début d’engorgement des hôpitaux, développement de clusters y compris dans les établissements de santé…), il y a urgence à apporter des réponses sur le terrain sanitaire.

    Quoi qu’il en soit, nous devons continuer à nous mobiliser : on ne peut pas accepter que nos vies privées, sociales et politiques soient confinées, avec les conséquences dramatiques que l’on connaît notamment pour les jeunes et les personnes âgées, et continuer à travailler comme si de rien n’était ! Pour ralentir la propagation du virus, il faut diviser par deux le temps de travail sans perte de salaire, arrêter les productions non essentielles, recruter massivement pour que les établissements scolaires puissent fonctionner en demi-groupes tout en assurant la présence des élèves à plein temps, permettre la vaccination massive, notamment de l’ensemble des personnels soignants et des salariéEs qui travaillent en présentiel.

    Mettre l’économie au service de la population

    Un an après l’arrivée de la CoViD-19 en Europe, les solutions envisagées par les gouvernements capitalistes n’ont pas changé. Incapables de fournir des masques au début, ils ont échoué tout autant dans la mise en place des dépistages comme de la vaccination. Cette succession d’échecs n’est pas due à leur incompétence. Elle est le résultat de l’incapacité des capitalistes à mettre la production, les grandes entreprises, l’économie, au service du plus grand nombre. Elle est également due à leur choix de sacrifier les services publics depuis plusieurs décennies.

    Une toute autre politique est possible :

    - En réquisitionnant toutes les entreprises qui ont un rôle face au virus : industrie pharmaceutique, production de tests, de virus, de masques ;

    - En refusant les brevets sur les vaccins, en assurant la transparence dans la recherche et l’évaluation ;

    - En ré-ouvrant 100 000 lits d’hôpital, en formant du personnel soignant et en réquisitionnant les cliniques privées et leurs personnels ;

    - En finançant massivement la recherche publique pour développer de nouveaux traitements et de nouveaux vaccins en toute indépendance de l’industrie pharmaceutique ;

    - En diminuant drastiquement le temps de travail et en associant la population à la prévention et à la réorganisation de la société face à l’épidémie.

    Ils ne confineront pas nos colères !

    La semaine dernière, des milliers d’étudiantEs ont commencé à se réunir, à manifester pour la réouverture de leurs universités dans des conditions sanitaires assurant la sécurité de touTEs. Dans la santé, l’éducation, l’énergie, les personnels se mobilisent pour défendre le service public. Ce samedi 30 janvier, nous continuerons la mobilisation contre les lois liberticides et racistes en cours d’adoption. Et le jeudi 4 février, l’ensemble du monde du travail est appelé à la grève pour défendre l’emploi et les salaires.

    Face à une épidémie qui n’est pas prête de s’arrêter, il est temps de regrouper nos colères pour rompre avec cette gestion capitaliste de la crise et nous organiser pour donner vie à une autre société, solidaire. Parce que nos vies valent plus que leurs profits, c’est toutes et tous ensemble que nous devons commencer à relever la tête !

  • Faisons vivre la Commune : Appel pour le 150ème anniversaire de la Commune de Paris...

    Dans la perspective du 150ème anniversaire de la commune de Paris et de Province, nous nous proposons d’organiser un festival du 18 mars au 28 mai 2021 à destination d’un large public, qui sera dédié à une importante palette de rencontres, débats, animations culturelles et actions de rue.
     
    Afin d’éviter toute espèce d’ambiguïté sur le sens de cette initiative, les soussigné.e.s se revendiquent défenseurs du souvenir de La Commune comme expérience et moment unique d’émancipation sociale et politique, notamment par l’affirmation du rôle des femmes et la dimension internationaliste de cet épisode révolutionnaire.
     
    Il s’agira d’essayer de s’inscrire dans la temporalité de la commune, tout en laissant une large place aux luttes solidaires actuelles et aux expériences d’auto-organisation qui se sont multipliées de par le monde depuis la fin du siècle dernier.
    Nous essaierons, dans la mesure du possible, d’irriguer tous les quartiers.
     
    L’idée de ce festival est de proposer selon les goûts, aspirations et possibilités de chacun et chacune des actions, rencontres, etc.
     
    Nous appelons donc les associations ou individus désirant participer activement à ce festival à nous rejoindre, tout en nous proposant l’initiative qu’il ou elle souhaiterait conduire.
    Chaque action n’engage pas tout le monde et l’objectif de ce collectif est de mettre en valeur les événements proposés par chaque organisation, personne, association, syndicat.

    La commune n’est pas morte ! Vive la Commune !
     

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  • Contre la loi Sécurité globale...

    samedi 30 janvier 2021
    Nice à 14h à la gare SNCF
    Cannes à 15h à la gare SNCF

    MANIFESTONS pour l'abrogation totale 
    DE LA LOI « SÉCURITÉ GLOBALE »
    et des autres lois liberticides,

    MOBILISONS-NOUS POUR LES DROITS ET LES LIBERTÉS

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    La coordination nationale #StopLoiSécuritéGlobale, et 30 associations, syndicats et forces politiques des Alpes-Maritimesappellent samedi 30 janvier à une nouvelle Marche des libertés contre les lois liberticides : 

    •      Nous exigeons le retrait de la loi « Sécurité globale », du Schéma national de maintien de l’ordre (SNMO) et de la loi « confortant le respect des principes républicains » précédemment nommée « contre le séparatisme ».

    •      Nous refusons la multiplication de mesures faisant reculer le droit à l'information. En particulier celui d’informer sur les violences policières avec la sélection des journalistes instaurée par le SNMO.

    •      Nous rejetons la généralisation sans fin des dispositifs de surveillance comme les drones et les caméras piétons. Mais aussi l’extension du fichage des opinions politiques ou syndicales, des convictions philosophiques ou religieuses, des données de santé, des habitudes de vie ou de l’activité sur les réseaux sociaux des personnes en raison d’activités prétendument susceptibles d’atteinte à la sécurité publique.

    •      Nous condamnons la logique de la loi « confortant le respect des principes républicains » qui stigmatise les populations musulmanes et remet en cause les principes de la liberté d’association et de la loi de 1905 instaurant la laïcité.

    •      Nous nous opposons à la volonté des autorités locales de faire de Nice une « ville modèle » de la surveillance globale et du délire sécuritaire qui en résulte à coup de « smart city », de « Reporty », de drones et de caméras de reconnaissance faciale ou d’émotions !

    Malgré la mobilisation de très grande ampleur déployée dans un contexte d'état d'urgence sanitaire, de confinement et de couvre-feu depuis le mois de novembre 2020 (500 000 manifestant·e·s en France, le 28 novembre), le gouvernement et les parlementaires de la majorité et de l’opposition de droite se sont contenté·es d’effets d’annonce sans aucune conséquence concrète.

    Tant que ces textes liberticides ne seront pas abandonnés,

    nous défendrons sans relâche nos droits et nos libertés.

    Premiers signataires : AFPS 06 – Alternatiba 06 – ANV-COP21 Nice – ATTAC 06 – DAL 06 – Fakir 06 - Gilets Jaunes 06 – Greenpeace 06 - LDH 06 – Libre pensée 06 – Mouvement de la PAIX 06 – MRAP 06 – Nice au Coeur - Tous Citoyens - Uni.e.s Nice - CGT Educ’Action 06 – FSU 06 – SAF 06 – SM section Tribunal de Nice - SNJ-CGT 06 - Solidaires 06 – UD-CGT 06 – EELV 06 – Ensemble! 06 – France Insoumise 06 – Génération.s 06 – NPA 06 – PCF 06 – PS 06 - Rassemblement ViVA!

  • Blanquer et le gouvernement ont raté leurs examens, qu’ils dégagent !

    La situation sanitaire ne cesse de se dégrader avec la diffusion massive des nouveaux variants anglais et sud-africain. Il y a de fortes chances que nous arrivions à une explosion des contaminations et à une saturation des hôpitaux à moyen terme. C’est le résultat d’une politique désastreuse de la part du gouvernement depuis maintenant plusieurs mois.

    Le profit avant tout !

    Depuis un an, chaque épreuve est lamentablement ratée par la clique au pouvoir : les masques et le gel, les tests, les moyens dans la santé, la campagne de vaccination... Systématiquement, le choix a été fait de sauver le privé, de faire des économies dans les services publics et dans les protections sanitaires, quitte à mentir à la population. Les mesures autoritaires et liberticides ont accompagné cette séquence du début à la fin, avec pour conséquence des atteintes graves à la liberté d’expression et la multiplication des violences policières. La politique vaccinale est guidée par le profit à court terme, au mépris des besoins réels, qui pourraient être pourvus si les brevets étaient levés et le vaccin produit à moindre frais par des entreprises publiques et vendu à prix coûtant.

    L’éducation n’échappe pas à cette faillite…

    La gestion de la crise dans nos établissements témoigne de cette politique. Les « heures Covid » semblent s’être perdues dans les méandres de l’administration, les protections manquent cruellement, le personnel de nettoyage en nombre insuffisant ne peut pas procéder convenablement à la désinfection et à l’aération des locaux, et la campagne de dépistage est déjà un lointain souvenir. On ne mène pratiquement plus d’enquête lorsqu’un cas est détecté, et les malades sont mis à l’isolement parfois plusieurs jours après l’apparition des premiers symptômes. Un seul mot d’ordre : tout-va-bien !

    Pire encore, sur le plan éducatif, depuis la mise en place des demi-groupes en lycée, la moitié des élèves n’ont tout simplement plus qu’un demi-emploi du temps, perdant ainsi beaucoup d’heures, le distanciel ne remplaçant que très mal de véritables cours. Aucune embauche n’a été faite pour suivre sérieusement l’ensemble des élèves et permettre d’accompagner celles et ceux qui rencontrent des difficultés scolaires, sociales ou familiales.

    Mobilisons-nous ce 26 janvier et après !

    Cette journée de grève permet de se retrouver, de partager les réalités que nous vivons et de formuler ensemble des revendications. Dès demain, il faudra imposer :

    - une embauche massive de personnels d’enseignement, de vie scolaire, médico-sociaux, administratifs et techniques ;

    - un réel dédoublement des classes, avec une prise en charge de 100 % des heures en présentiel, une mise à disposition de locaux par les collectivités, et du personnel ;

    - une campagne générale de vaccination auprès de toute la communauté éducative ;

    - la mise à disposition permanente de masques, gel et tests gratuits.

    C’est le seul moyen d’éviter un reconfinement généralisé qui serait destructeur pour les élèves et les personnels et qui rendrait encore plus difficile l’accès à l’enseignement pour les plus précaires. Le gouvernement ne reculera que par la mobilisation de touTEs : c’est pourquoi il faut amplifier le mouvement le jeudi 4 février, journée de grève interprofessionnelle, afin de construire une alternative opposée termes à termes aux projets de Blanquer : embaucher (alors qu'il supprime 1880 postes), augmenter les salaires (et pas les heures supplémentaires), renforcer l’éducation prioritaire (au lieu de l’exploser) et abroger les réformes du bac et de la voie professionnelle (plutôt que de les imposer à marche forcée). Dès maintenant, discutons-en et préparons la suite en nous réunissant partout parce que, malgré la pandémie, une autre école est possible.

  • Chronologie sommaire de la Commune...

    18 mars 1871 : Troisième tentative pour désarmer Paris. Insurrection de la Garde Nationale et de la population ouvrière. Fraternisation des troupes. Deux généraux sont fusillés.

    Mouvement de panique : le gouvernement, la police, l’armée, les classes riches, la pègre, abandonnent Paris pour se réfugier à Versailles. Paris est aux mains des travailleurs.

    19 mars : Malgré l’opposition des maires, le Comité central de la Garde Nationale annonce les élections pour la Commune, et déclare la levée de l’État de Siège.

    20-22 mars : Manifestations à Paris des « amis de l’ordre », dispersées par la force.

    22-25 mars : Commune à Lyon.

    24 mars : Commune à Narbonne.

    24-27 mars : Commune à Toulouse.

    24-28 mars : Commune à Saint-Etienne.

    26 mars : Commune au Creusot.

    Les élections pour la Commune de Paris, acceptées par les maires, se déroulent dans le calme. Majorité pour les « communards ».

    28 mars : PROCLAMATION DE LA COMMUNE.

    Le Comité central de la Garde Nationale se retire en sa faveur, mais garde ses pouvoirs militaires. Première mesure : abolition de la « police des mœurs ».

    30 mars : La Commune décrète la remise des loyers échus pendant la guerre, la suppression de la police et de l’armée permanente, la généralisation de la Garde Nationale, confirme dans leurs fonctions les étrangers élus le 26.

    1 avril : Le salaire maximum des fonctionnaires de la Commune est fixé à 6 000 F par an.

    2 avril : Décret sur la séparation de l’Église et de l’État, et la socialisation des biens du clergé. Première attaque de l’armée versaillaise reconstituée contre Paris.

    3 avril : Échec des opérations militaires de la Commune contre Versailles. Massacre des prisonniers communards par les Versaillais.

    4 avril : Écrasement sanglant de la Commune de Marseille.

    5 avril : Décret de la Commune sur les otages.

    10 avril : Derniers échecs des « conciliateurs » entre Paris et Versailles.

    16 avril : Décret de la Commune sur la reprise des ateliers abandonnés par les associations ouvrières. Élections complémentaires à la Commune.

    19 avril : Déclaration au peuple français (programme de la Commune).

    20 avril : Abolition des bureaux de placements, suppression du travail de nuit dans les boulangeries. Interdiction des Monts de Piété.

    23 avril : Thiers ayant reconstitué une armée suffisamment puissante rompt définitivement tous pourparlers avec la Commune.

    30 avril : Élections municipales précipitées en province : majorité républicaine.

    1er mai : Contre l’avis d’une minorité de ses membres, la Commune crée un Comité de Salut Public.

    2 mai : Abolition du serment politique et du serment professionnel.

    5 mai : Alors que les Versaillais serrent Paris de plus en plus près, la Commune et le Comité central de la Garde Nationale se disputent la direction militaire.

    8 mai : Ultimatum de Thiers aux Parisiens.

    9 mai : La Commune bloque toute hausse du prix du pain.

    Les Versaillais s’emparent du Fort d’Issy.

    10 mai : Le gouvernement signe précipitamment la paix avec l’Empire allemand.

    14 mai : Le fort de Vanves est occupé par les Versaillais.

    21 mai : L’armée versaillaise pénètre dans Paris.

    21-28 mai : Semaine Sanglante et derniers combats de la Commune. Incendie de Paris. Exécutions en masse (le gouvernement avouera 17 000 exécutions, les rescapés disent 100 000, après que tout combat eut cessé).