Vivons la Commune :
https://www.facebook.com/Vivons-la-Commune-102691128437731/
NPA l'Anticapitaliste 06 et 83 : le blog - Page 233
-
Vivons la Commune, appel à films...
-
« Islamo-gauchisme » : le pouvoir chasse à l'extrême droite !
Difficile ces dernières semaines d’échapper, dans les médias, à la « polémique » suscitée par les propos de Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, plus occupée à insulter la communauté universitaire et les musulmanEs qu’à se préoccuper de la situation dramatique que vivent les étudiantEs et les personnels du supérieur. Dénonçant des universités qui seraient gangrenées par le spectre de « l’islamo-gauchisme », elle a ainsi annoncé l’ouverture d’une « enquête » confiée au Conseil national de la recherche scientifique (CNRS)...
« Aucune réalité scientifique »
C’est pourtant ce même CNRS qui a tenu à lui répondre que le terme d’« islamogauchisme » « ne correspond à aucune réalité scientifique », rappelant que ce terme creux et flou prend ses origines dans le vocabulaire de l’extrême droite. Il renvoie aussi au sinistre spectre du « judéo-bolchévisme », synthèse de l’antisémitisme et de l’anticommunisme qui s’était diffusée partout en Europe au début du siècle dernier, particulièrement du côté de l’Allemagne nazie...
Même si Blanquer parle d’un « fait social indubitable » et Vidal d’un « ressenti », ils ont toutes les peines du monde à définir et assumer précisément ce qu’ils entendent par là. Et le CNRS de viser juste : il a tenu à « condamner avec fermeté celles et ceux qui tentent d’en profiter pour remettre en cause la liberté académique indispensable à la démarche scientifique et à l’avancée des connaissances, ou stigmatiser certaines communautés scientifiques ». Le pouvoir tient bien à mettre en garde les universitaires sur ce qu’ils et elles auraient le droit de penser, de dire ou d’écrire…
De la loi islamophobe au « débat » Darmanin-Le Pen
Cette nouvelle offensive raciste intervient dans un contexte global islamophobe très agressif, entretenu par le gouvernement. Ainsi, la présentation et le vote de la loi contre le « séparatisme » à l’Assemblée nationale ont été le prétexte à toutes les lubies et déclarations racistes d’une majorité au coude-à-coude avec la droite, l’extrême droite et, malheureusement, une large partie de la gauche. Et en dernier lieu, c’est bien le Rassemblement national qui tire profit de ces surenchères.
Ce n’est pas la première fois que ce gouvernement entend faire « barrage » à l’extrême droite en lui empruntant ses thèses et sa politique, à l’image du lamentable « débat » télévisé entre Darmanin et Le Pen il y a deux semaines, au cours duquel le ministre de l’Intérieur s’est même vanté d’être plus dur que l’extrême droite...
Faire reculer le racisme et l’autoritarisme
Heureusement, la réaction du monde universitaire ne s’est pas faite attendre : tribunes, déclarations officielles révoltées émanant d’institutions de recherche ou de directions d’universités… La démission de Vidal est au centre des exigences, et les personnels de l’enseignement supérieur ont bien raison.
Cette politique, c’est celle de tout le gouvernement, et la construction d’un rapport de forces, d’une capacité à se mobiliser, est une étape fondamentale pour le faire reculer. Cela veut également dire lutter contre l’extrême droite et la progression de ses idées, y compris dans une large partie des médias, qui portent eux aussi une part de responsabilité dans la légitimation des thèses les plus réactionnaires et racistes.
Cette riposte commune doit se construire avec touTEs : personnels de l’éducation, organisations syndicales et politiques, associations antiracistes, collectifs musulmans… Il s’agit de combattre l’islamophobie d’où qu’elle vienne, des sommets de l’État ou de l’extrême droite la plus rance.
-
Soutien à notre camarade Olivier Sillam...
https://www.facebook.com/events/209788144209816
Jeudi 04 mars 2021, à partir de 8h30
Grasse, Tribunal
-
Dissolution de Génération identitaire : contre l’extrême droite, Darmanin ne sera jamais un allié...
Samedi 20 février, environ 500 personnes se sont retrouvées à Paris, place Denfert-Rochereau, à l’appel de Génération identitaire, menacée de dissolution. Un rassemblement autorisé par la préfecture, qui a en revanche fait le choix d’interdire de fait le contre-rassemblement antifasciste. Tout un symbole, et l’occasion de revenir sur l’opération de com’ de Gérald Darmanin, qui ne servira nullement à lutter contre l’extrême droite et ses idées.
-
De nouvelles preuves de la complicité française dans le génocide au Rwanda...
Tout finit par se savoir un jour. L’adage est aussi vrai pour les crimes auxquels le pouvoir français est associé au Rwanda, notamment le génocide des Tutsis qui a fait entre 800 000 et un million de victimes entre avril et juillet 1994 dans ce pays.
-
Vivons la Commune, appel à affiches...
Vivons la Commune :
https://www.facebook.com/Vivons-la-Commune-102691128437731/ -
L'État complice de l'extrème droite...
Ce samedi 20 février à Paris, le groupuscule d'extrême droite Génération identitaire organisait une manifestation contre sa dissolution. Un contre-rassemblement unitaire antifasciste a été organisé en même temps dans un autre lieu, pour ne pas laisser la rue aux fascistes.
Ce contre-rassemblement n'a pas été interdit par la préfecture (ce qui impliquerait un arrêté explicitant l'interdiction), qui s'est contentée de prétexter une déclaration trop tardive pour ne pas prendre de position officielle. À l'heure actuelle, il n'y a toujours aucun arrêté préfectoral interdisant notre rassemblement.
Toutefois, de nombreux·ses camarades ont été interpellé·es (au moins une quinzaine de gardes à vue en cours), contrôlé·es, fouillé·es, et verbalisé·es (plusieurs dizaines d'amendes de 135€) en justifiant qu'ils et elles «ont prévu de rejoindre une manifestation interdite». Suite à quoi les camarades verbalisé·es ont été menacé·es d'interpellation et arrestation si ils et elles étaient recontrôlé·es dans le rassemblement prétendument interdit. Empêcher le SO de rejoindre le rassemblement est pourtant particulièrement irresponsable pour la sécurité des manifestant·es et la bonne tenue du rassemblement.
À un moment où l'extrême droite et l'État brandissent de concert l'«islamogauchisme» en faisant de toute personne affirmant une position antiraciste une alliée de l'islamisme, où le gouvernement criminalise une partie de sa population par l'adoption de la loi sur le séparatisme, ce même gouvernement confirme, par le pouvoir de sa préfecture, son positionnement politique favorable à l'extrême droite en l'autorisant à défiler. Il s'agit pourtant de la même extrême droite que celle qui a des liens directs avec des attentats terroristes, que ce soit par les financements qu'elle reçoit de Brenton Tarrant (auteur d'un attentat ayant causé 51 victimes contre deux mosquées à Christchurch, en Nouvelle-Zélande) ou encore par la présence de Maxime Brunerie (auteur d'une tentative d'assassinat sur le président de la République Jacques Chirac) à la manifestation de ce jour.
Si le gouvernement en place entend donc dissoudre Génération identitaire pour des raisons purement électorales, nous ne pouvons que constater qu'il les autorise à battre le pavé comme ils le veulent, tout en interdisant les contre-manifestations, en instrumentalisant les règles sanitaires pour sanctionner celles et ceux qui ont participé à ce rassemblement.
Nous exigeons le retrait de toutes les contraventions reçues par les personnes qui ont participé·es à cette contre-manifestation, et la libération de tou·tes les camarades qui sont actuellement détenu·es en garde à vue !
Nous avons également à déplorer l'intervention de la BRAV-M, qui une fois de plus s'est autorisée à charger sans raison des militant·es hors du rassemblement, qui étaient simplement en train de discuter aux abords d'une bouche de métro avant de s'en aller après la dispersion prématurée du rassemblement. Cette charge soudaine sans aucune sommation a violemment poussé nos camarades dans les escaliers du métro et s'est poursuivi jusque dans ses couloirs, ce qui est particulièrement dangereux. Nous demandons à ce que la préfecture de Police de Paris mette un terme à l'existence de cette brigade violente qu'est la BRAV-M et que la traque aux militant·es cesse.
La répression, seule réponse de la part de la préfecture de police de Paris, témoigne d’un évident tournant autoritaire dans la gestion de la contestation. Néanmoins, il apparaît que la mobilisation ne saurait seulement être résumée à un échec. En effet, la pression exercée par ce rassemblement, conjuguée aux diverses autres initiatives, a suffisamment entravé la manifestation prévue par Génération Identitaire pour que celle-ci se limite finalement à un rassemblement.
Face aux identitaires, nous continuerons d'amplifier nos mobilisations.
Nous devons plus que jamais participer activement à la création d’alliances entre les différents groupes opprimés et mettre en place un véritable front antifasciste large, regroupant organisations syndicales, antiracistes, antipatriarcales, etc.Comité pour Clément, Jeune Garde antifasciste, AFA-PB, AIM, TFC, La Horde, Nouveau Parti anticapitaliste, Union communiste libertaire, Union syndicale Solidaires...
-
Covid-19 : comment combattre la pandémie ? Notes autour d’un va-et-vient entre l’Asie et l’Europe
Comparer l’histoire de la pandémie Covid-19 en Asie et en Europe (ainsi qu’entre pays asiatiques et européens) aide à discuter des choix et des moyens d’une politique sanitaire.
La réponse à certaines questions peut être d’une évidence criante, ou s’avérer bien plus complexe. -
L'Anticapitaliste : la revue, numéro 123...
Un clic sur l'image...
-
L'Anticapitaliste : le journal, numéro 556...
Un clic sur l'image...