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NPA l'Anticapitaliste 06 et 83 : le blog - Page 234

  • Conférence nationale présidentielle du NPA...

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    Durant deux semaines, les militantEs du NPA se sont réunis dans des assemblées générales locales pour discuter de l’orientation, du profil et de la candidature de notre organisation à la présidentielle de 2022. Les 26 et 27 juin, une réunion nationale aura lieu à Paris pour acter les décisions du NPA. Nous publions cette semaine des contributions des différentes plateformes qui étaient soumises au vote dans les assemblées générales locales.

  • Covid-19 : sourires dans la rue… jusqu’à quand ?

    On ne peut pas bouder son plaisir : croiser dans la rue des visages et non seulement des yeux, ça fait du bien. Être de nouveau libres d’aller où on veut quand on veut, ce qui est rappelons-le un droit humain garanti par la Constitution, c’est d’autant plus appréciable qu’on ne peut pas dire que la restriction de ce droit ait été décidée à l’issue d’une décision démocratique.
    Mais pour autant, que penser de cette situation sanitaire qui voit le recul rapide, en France, de l’épidémie de Covid-19 ?

     

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  • Une gifle contre le système, une alternative anticapitaliste à construire...

    Dimanche dernier, le premier tour des élections régionales est apparu comme le reflet, certes déformé, de la situation sociale et politique du pays, à commencer par une abstention historique nourrie par les colères sociales de ces dernières années

    Abstention contre un système cramé

    À peine unE électeuE sur trois est allé voter (contre unE électeurE sur deux lors des régionales précédentes...). Cette abstention atteint même 87% dans la catégorie des 18-24 ans ! Une abstention massive qui touche largement les milieux populaires. Cest peu dire que lenjeu de ces élections est apparu comme décalé par rapport à la réalité de nos vies.

    Cest la crise politique qui travaille depuis longtemps le système de ceux den haut qui a éclaté à travers cette abstention historique, illustrant leur illégitimité à diriger la société. Aussi, il y avait vraiment de quoi avoir envie de péter sa télévision dimanche soir en entendant tous ces politiciens professionnels y aller de leur couplet de morale civique et citoyenne, faisant mine de ne pas comprendre que cest bien eux et leur système qui sont dabord sanctionnés, et que cest leur campagne sondagière, totalement hors sol sur le terrain de l’insécurité, qui est avant tout rejetée.

    Macron giflé, le danger réactionnaire toujours là !

    Dans un tel contexte, les grands perdants de cette soiréélectorale sont les dignes représentants du macronisme. Symbole de cette déroute (qui les conduit en moyenne à 11% des suffrages exprimés, soit moins de 4% des inscritEs), l’ancien responsable de la réforme de retraites contre laquelle nous nous sommes battus à l’hiver 2019-2020, Laurent Pietraszewski, n’accède même pas au second tour dans les Hauts-de-France, cela malgré le soutien appuyé de deux barons, Dupond-Moretti et Darmanin

    La rouste prise par Macron et ses représentants n’a  fort heureusement — pas ouvert la voie au danger de la prise de contrôle de plusieurs régions par le Rassemblement national. En tête dans six régions il y a six ans, il ne lest que dans une seule (en PACA), passant de 28% à 19% à l’échelle nationale. Mais cest déjà trop, et la menace demeure, qui appelle vigilance et mobilisations, notamment le 3 juillet lors du congrès du RN à Perpignan.

    L’arbre un peu vacillant mais toujours présent du RN ne doit pas cacher la forêt réactionnaire de la droite dite « classique », qui lui dispute le plus souvent ses thèmes traditionnels de campagne (la sécurité, limmigration, bref le racisme...). Droite, droite extrême ou extrême droite… bien malin qui peut en toute clarté en saisir toutes les nuances.

    Dans la rue et les urnes, pour une alternative anticapitaliste

    Totalement unie en particulier dans les Hauts-de-France et en PACA (moins la FI), tout le panel des combinaisons possibles de la gauche institutionnelle était représenté dans ces élections. Labstention massive a entraîné une prime aux sortants, avec toutefois un PS qui reste affaibli et contesté par la percée d’EÉLV. Mais de façon globale, y compris quand les listes étaient marquées par une certaine radicalité, les résultats restent faibles.

    Les élections ne sont pas le terrain de prédilection du monde du travail. Pour défendre nos intéts, pour nous représenter nous-mêmes, tout reste à faire. À commencer par construire les mobilisations pour mettre fin aux licenciements et aux suppressions de postes, pour défendre nos droits face aux attaques liberticides, pour résister à l’offensive raciste et islamophobe, pour combattre le prétendu « capitalisme vert » et exiger la justice climatique, pour porter une véritable égalité des droits

    Mettre à la poubelle l’idéologie et le programme commun des classes dirigeantes et des partis à leur service contre notre camp social, exprimer nos intéts et nous organiser... Des grèves et manifestations jusquaux urnes, cest la voie — anticapitaliste et révolutionnaire — que le NPA souhaite tracer ces prochains mois, modestement mais fermement.

  • C’est tout un monde qu’il faut transformer !

    « Surtout ne pensez pas, vivez l’instant ! » : ce pourrait être le dernier « mantra » de Macron et de ses ministres, décliné à l’envi par des médias acritiques. La dépolitisation généralisée de toutes les questions est devenue le pilier de la communication et des postures du « Président des riches » pour faire oublier son bilan et noyer ses attaques en préparation.

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  • Les pays riches polluent, les pays riches tuent !

    « Nos droits brûlent ! » : tel est le titre du rapport publié par Amnesty International à l’occasion du G7 organisé en Cornouailles. En cause ? L’absence totale de politique concrète contre le réchauffement climatique de la part des pays les plus riches du monde. Un chiffre résume à lui seul l’ensemble du problème : les pays du G20 sont responsables de 80 % des émissions de gaz à effet de serre. Et Amnesty International d’expliquer : « Les plans climatiques non ambitieux soumis par ces pays représentent une violation des droits humains de milliards de personnes. Il ne s’agit pas de défaillances administratives, mais d’une attaque catastrophique et massive contre les droits humains. »

    Les belles paroles des membres du G7 ne font guère illusion, tant elles ne se traduisent par aucun acte concret permettant d’inverser réellement la tendance : « Aucun plan crédible pour supprimer significativement d’ici 2030 la production et l’utilisation de tous les combustibles fossiles n’a été mis en place. Tous les membres du G7 se sont engagés à parvenir à la neutralité carbone d’ici 2050, mais aucun d’entre eux n’a proposé de stratégie adéquate de réduction des émissions d’ici 2030 – année où les émissions mondiales devront avoir été réduites de moitié afin d’échapper au pire en ce qui concerne la crise climatique. »

    Pire encore, non seulement aucune mesure sérieuse n’est prise, mais les pays riches continuent en outre de subventionner massivement le secteur des énergies fossiles, avec entre autres des aides économiques de taille pour faire face aux conséquences de la pandémie, mais sans aucune contrepartie écologique.

    Last but not least, les pays riches mettent non seulement en danger la vie des milliards d’êtres humains les plus pauvres, mais ils ont la morgue de refuser de venir assister les pays les plus pauvres : « Jusqu’à présent, les trois quarts au moins des financements internationaux pour les questions climatiques n’ont pas été accordés sous la forme de subventions, mais de prêts. Cela signifie que les pays à faible revenu doivent utiliser leurs propres ressources pour couvrir les coûts liés au climat qui leur sont imposés par d’autres, au mépris des obligations en matière d’assistance internationale. »

    Le capitalisme pollue, le capitalisme tue, et les inégalités face aux conséquences du réchauffement climatique ne sont pas plus « naturelles » que le réchauffement lui-même. Elles sont la résultante de choix politiques, et il est urgent d’imposer, par nos mobilisations, des mesures allant radicalement à l’inverse de la tendance actuelle, avant qu’il ne soit trop tard.  

  • Aéronautique et automobile : faire face aux grandes manœuvres patronales...

    Dans le monde macronien du « en même temps », la pandémie et ses conséquences économiques fournissent opportunité et prétexte à l’amplification des mesures antisociales et répressives. À quelques jours de la mise en œuvre d’une réforme de l’assurance chômage particulièrement inégalitaire que seule la décision en attente du Conseil d’État semble pouvoir à minima retarder, les attaques sur l’emploi, les conditions de travail se multiplient. Deux secteurs sont particulièrement visés par les projets patronaux de restructuration : l’automobile et l’aéronautique. Deux secteurs clefs pour les transports et déplacements, industriels et personnels, pour lesquels les conséquences de la pandémie pourraient laisser penser que se trouvait l’occasion de changements profonds autour des questions de transports collectifs, d’organisation des territoires, réduisant drastiquement les obligations de déplacements et de transports. En fait le monde d’après que met en œuvre le gouvernement risque de ressembler au monde d’avant, en pire, si les mobilisations ne se développent pas.

    Des mobilisations qui doivent s’organiser autour de l’interdiction des licenciements, de la réduction massive du temps de travail, pour des emplois qualifiés pour tous et toutes, loin de l’univers robotisé et informatisé que nous promettent les patrons et leurs actionnaires. Des revendications qui passent par la construction d’un vrai service de transport sécurisé, écologique et humaniste libéré des diktats du profit par l’expropriation et la gestion par les salariéEs et les usagerEs et renvoient à une confrontation politique globale.

    Des résistances existent, plombées par des décennies de reculs sociaux et des orientations d’organisations syndicales complices, timorées ou tournées vers de impasses. Cet état des lieux dans deux secteurs devra s’enrichir de ceux d’autres secteurs, notamment à l’occasion des prochaines mobilisations.

    Dossier coordonné par Robert Pelletier.

  • Contre la violence de l'épidémie capitaliste sur l’emploi… Mobilisons-nous !

    Les thématiques sécuritaires, qui dominent la séquence politique, sont au cœur de la campagne des régionales en vue de la présidentielle. La surenchère autoritaire, parfaitement orchestrée par Macron et son gouvernement, est abondamment relayée médiatiquement. Ce dévoiement des colères n'a d'autre but que de continuer de mener sans entraves une politique de destruction sociale afin d'imposer de nouvelles contre-réformes, alors que des dizaines de milliers de travailleurEs ont déjà sombré dans la précarité depuis le début de la pandémie.

    Pas de confinement de l'offensive des patrons

    Pas de trêve pour les capitalistes qui ont profité de la crise sanitaire pour mener une guerre de classe de haute intensité. Réorganisation de l'économie, de la production, licenciements en masse… La crise du Covid-19 a approfondi les inégalités... et a considérablement enrichi les patrons du CAC 40. Ce dernier a retrouvé son niveau de 2007, alors que l'épidémie des licenciements continue, elle, de faire des ravages. Du 1er mars 2020 au 21 mars 2021, 928 plans de licenciements cumulés ont été recensés, auxquels viennent s'ajouter d'autres milliers touchant les structures de moins de 10 salariéEs

    C'est dans ce contexte dégradé et avec un cynisme qui n'a d'égal que la soif du profit que la réforme des retraites refait surface. Toujours dans l'esprit du « travailler plus pour gagner moins », elle prévoirait l’allongement du temps de cotisation et le recul de l'âge de départ de deux ans. Quand à l’odieuse réforme de l'assurance chômage dont la deuxième phase débute début juillet, elle devrait affecter les pensions d'environ 1,15 million de chômeurEs (selon l'Unedic).

    C'est aux capitalistes de payer leur crise

    Hollande et son ministre de l’époque Macron avaient déjà porté les aides de l’État aux entreprises à 150 milliards, alors qu'elles n'étaient « que » de 65 milliards avant la crise de 2008. Le « quoi qu'il en coûte » de Macron s'est traduit par des aides de 155 milliards d'euros sur la seule anné2020. Cette politique perpétue un système inégalitaire dans lequel les dominants utilisent tous les moyens pour renforcer leurs avantages. Les capitalistes doivent payer leur crise. Il est urgent de mettre un terme à la captation des fruits de notre travail, et de faire tourner l'économie pour notre propre compte.

    Des mesures d'urgences pour protéger le monde du travail sont indispensables. Cela passe par linterdiction des licenciements, lembauche des précaires, la réduction massive du temps de travail et son partage entre touTEs sans perte de salaire, laugmentation des salaires et des minima sociaux, ainsi que le recrutement massif dans les services publics.

    Des batailles à préparer pour rompre avec ce système

    Samedi dernier, des dizaines de milliers de personnes battaient le pavé à Paris et dans tout le pays pour dire non à l’extrême droite, à ses idées nauséabondes qui se répandent jusquau pouvoir, pour défendre les libertés. Les colères contre la violence sociale du patronat se déconfinent aussi, et des grèves pour l'emploi, les salaires, offrent de nouvelles perspectives.

    Les salariés de la Fonderie de Bretagne à Caudan, qui se battent depuis plusieurs semaines pour le maintien de leur unité de production et contre 350 licenciements, montrent la voie. Samedi 19 juin à l'initiative des salariéEs du voyagiste TUI, nous serons à nouveau dans la rue pour l'interdiction des licenciements, contre les suppressions de postes et la réforme de l'assurance chômage, dans le cadre d'un appel à la convergence.

    Ces résistances sont des points d'appui pour faire reculer la politique du patronat et du gouvernement. C'est maintenant que se prépare une rentrée sociale qui doit être à la hauteur des enjeux : reprendre nos affaires en mains et frapper touTEs ensemble sans attendre les échéances électorales, pour en finir avec la mainmise des capitalistes sur nos vies.