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NPA l'Anticapitaliste 06 et 83 : le blog - Page 293

  • États-Unis : « L'Histoire est passée devant ma porte hier soir, portant l'avenir sur ses épaules »...

    Une manifestation est passée devant chez moi à Brooklyn il y a quelques nuits, un flot de milliers de jeunes de toutes races, portant des masques, marchant ensemble, criant le nom de George Floyd, demandant justice. J'ai vu l'Histoire se frayer un chemin à travers la ville, les jeunes portant l'avenir sur leurs épaules. C'est ainsi à travers l'Amérique depuis plus d'une semaine et les marches continuent et grandissent.

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  • Déconfinons nos luttes ! TouTEs dans la rue mardi 16 juin !

    Renault annonce la fermeture d'au moins trois usines en France. On parle de 3000 licenciements chez Airbus, 700 chez Derichebourg, 500 chez Prestalis… Partout, sous prétexte de la baisse de l'activité due à la crise sanitaire, les patrons mettent en œuvre leurs plans de « restructuration », de suppressions d’emplois… dont la majorité étaient pourtant déjà annoncés bien avant le début de l'épidémie.

    Licencié-E-s ou précarisé-E-s

    Lorsque ce ne sont pas des suppressions de postes directes, on observe depuis de nombreuses années de grands plans de « chantage à la productivité », que l'on essaye d'imposer aux travailleurs/ses en échange du maintien de leurs emplois (racket des congés, suppressions des primes, fin des prétendues 35h…).

    Dans certains secteurs parmi les plus touchés comme le tourisme et la culture, on licencie mais sans dire le mot, alors que des armées de précaires se retrouvent pourtant précipitées au chômage sans aucune perspective d’emplois. Le recours à une masse de travailleurs/ses précaires sert plus que jamais de variable d'ajustement au patronat en période de « crise » des profits du capital.

    Sauver les profits « quoi qu'il en coûte »

    Malgré ses grandes tirades sociales du début du confinement, le gouvernement a décidé d'accompagner le patronat dans cette purge sociale ! Les « ordonnances Macron » finissent de donner aux patrons les moyens juridiques de licencier ou de se débarrasser à peu de frais d’une main-d’œuvre considérée comme inutile. Il annonce également un grand « plan de sauvetage » des entreprises qui ne sauvera que les bénéfices des actionnaires de ces grands groupes…

    Quant à la fonction publique, elle n'est pas épargnée par la dégradation des conditions de travail... mais également par les plans de licenciement déguisés dans les entreprises sous-traitantes qu'elle emploie largement, ainsi que par le non renouvellement massif de touTEs les contractuelLEs et précaires pourtant pour indispensables faire tourner les services publics. Une politique d’austérité toujours accrue, même dans les secteurs qui ont rappelé leur caractère indispensable durant la crise sanitaire, au premier rang desquels la santé ! Une médaille en chocolat, l'arrêt des contractuelLEs en renfort de service, un défilé le 14 juillet… Voilà la politique de santé publique de Macron !

    « Nous ne laisserons pas faire, nous ne nous tairons plus ! »

    Ce sont justement les hospitalierEs qui ont montré qu'il est possible de se mobiliser dans ce « monde d'après » le confinement. Ailleurs aussi, l'annonce des licenciements et des fermetures de sites a déchaîné la colère des salariéEs. CertainEs ont même réussi à faire ponctuellement reculer leurs directions, comme à la Fonderie de Bretagne.

    Ces derniers jours ont également été marqués par le début d'une mobilisation historique, ici et dans le monde, contre les violences policières : des dizaines de milliers de jeunes se lèvent contre le racisme systémique, contre les violences policières, contre une forme de violence sociale aussi qui s'exprime depuis le début du confinement envers les plus pauvres, dans les quartiers populaires. Et même si le gouvernement aura assumé jusqu'au bout la brutalité de sa politique en interdisant ces rassemblements, le fait que ceux-ci aient quand même lieu est la démonstration que le nombre et la détermination peuvent venir à bout de toutes leurs mesures répressives.

    Les colères ont été déconfinées, mais pour gagner, il faut réussir à les rassembler. Partout, soyons le plus nombreux présentEs dans les mobilisations appelées contre les violences policières et le racisme. Et aux côtés des hospitalierEs, faisons du mardi 16 juin la première grande journée de mobilisation nationale du « monde d’après ».

  • Soutien à la Maison-Musée Leon Trotsky à Mexico !

    Confrontée à l’épidémie du Covid-19, la Maison-Musée Léon Trotsky a besoin d’un soutien financier.

    L’ingénieur Esteban Volkov Bronstein, petit-fils et unique survivant de la famille de Trotsky qui a vécu dans la maison de Coyoacan avec ses grands-parents Lev Davidovitch Bronstein et Natalia Sedova avant que Ramon Mercader puisse perpétrer dans ce même lieu l’ordre d’assassinat de Staline, a lancé un cri d’alarme sur la pérennité économique de la Maison-Musée Léon Trotsky.

    En raison de la pandémie du Covid-19, il n’y a pas eu de visiteurs du musée. Les entrées et les ventes étant les principales sources de revenus de l’association Institut du droit d’asile museo casa de Léon Trotsky, chargée par concession administrative des différents gouvernements mexicains de gérer le legs, la situation financière devient ingérable.

    Le musée se compose de la maison où Trotsky vivait, le jardin et les murs extérieurs avec des installations de garde. La maison a été maintenue telle qu’elle était à ce moment-là, en particulier le bureau dans laquelle Ramón Mercader a tué Trotsky.

    Sa disparition serait un coup très dur pour la mémoire historique révolutionnaire.

    Un don collectif sera effectué à partir d’Anticapitalistas, section de la IVe Internationale de l’État espagnol.

    Ceux qui souhaitent collaborer peuvent verser leur participation à :

    Titulaire : Asociacion Anticapitalistas

    IBAN : ES25 1491 0001 2221 7799 8321

    Préciser : Donacion Museo

    Nous espérons votre aide, il n’y a pas de grands ou petits dons, il y a la solidarité, quand elle est nécessaire.

  • « Pour quelques centimes de l’heure, des prisonniers fabriquent des masques pour les matons notamment, alors qu’eux en étaient privés »...

    Le confinement en prison, c’est la prison plus plus. Les moments de sortie de cellule ou de prison qui rythment la vie des prisionnierEs supprimés, cela veut dire l’enfermement total, dans la promiscuité et la suppression de tout lien avec la famille, les amis. Une situation insupportable qui a conduit à quelques révoltes et des annonces du Ministère, peu suivies d’effets.

    Nous avons rencontré un responsable de l’Envolée.

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  • À la SNCF comme à la RATP : stop à la répression des syndicalistes ! Soutien à Éric, Ahmed et Alex !

    À peine le déconfinement annoncé, la RATP et la SNCF ont repris le sale boulot entamé avant la pandémie : s'acharner contre les syndicalistes, meneurs de la grève historique de l'hiver dernier, et qui se battent depuis des années contre les plans machiavéliques de leurs directions, empressées de démanteler le service public des transports.

    Qu'ils aient été en première ligne face au Covid-19, assurant la continuité du service public en pleine crise sanitaire, semble importer peu. Ils ont même dérangé encore, par leur travail de terrain d'élus du personnel et CSSCT, en imposant des mesures sanitaires pour les salariéEs et les usagerEs des transports. « Héros du quotidien » un jour, hommes à abattre le lendemain, Éric Bezou, Ahmed Berrahal et Alexandre El Gamal sont tous les trois sous le coup de procédures disciplinaires pouvant aller jusqu'à la révocation. 

    Le sort d'Éric, cheminot en gare de Mantes-la-Jolie et syndicaliste SUD Rail, est déjà entre les mains de Muriel Pénicaud qui semble vouloir donner raison à la direction de la SNCF en autorisant son licenciement. Son tort ? S'être agenouillé face à ses chefs en dénonciation d'un management anxiogène. Ahmed et Alexandre, délégués CGT sur les dépôts de bus RATP de Flandre-Pantin et Vitry, sont eux convoqués en conseil de discipline, pour des prétextes tout aussi scandaleux : on leur reproche d'avoir bloqué leurs dépôts pendant la grève de décembre-janvier, lorsque nous étions nombreux sur les piquets à nous mobiliser à leurs côtés, pour nos retraites à touTEs.

    Le point commun de tout cet acharnement : la volonté de faire taire toutes celles et tous ceux qui s'opposent à la destruction de notre service public, toutes celles et tous ceux qui opposent une résistance sur leur lieu de travail, toutes celles et tous ceux qui se battent pour faire valoir nos vies plutôt que les profits du patronat. Éric, Ahmed et Alex ne sont d'ailleurs pas les seuls à subir cette répression. Dans l'éducation nationale, dans la santé, et jusque dans l'inspection du travail, les cas se multiplient. Pour dire stop à cet acharnement contre les militantEs, il est de notre devoir à touTEs de défendre chaque camarade réprimé.

    Le NPA apporte tout son soutien à Éric, Ahmed et Alexandre, et exige l'abandon de toute poursuite à leur égard. Nous appelons à les entourer de la solidarité la plus large, notamment lors des rassemblements organisés mercredi 10 juin à 13h devant le conseil de discipline de la RATP place Lachambeaudie (Paris 12e), et mardi 16 juin devant la gare Saint-Lazare. À tous ceux qui espéraient confiner nos colères, nous le disons tout net : ils ne nous feront pas taire !

  • Cannes, le 09 juin, la nuit des petites flammes...

    Le syndicat HCR de CANNES, l’Union Locale de CANNES et l’Union Départementale CGT des Alpes-Maritimes organisent « la Nuit des Petites Flammes », pour contester la réforme de l’assurance chômage initiée par le gouvernement et soutenir toutes et tous les salarié-es de la branche professionnelle des Hôtels, Cafés, Restaurants (HCR), les personnels précaires, saisonniers et extras, travailleurs sans papiers, CDD et CDI. Toutes et Tous ces travailleurs qui risquent de perdre leur emploi suite à la pandémie.

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  • Pour éviter le retour à l’anormal, union, action, mobilisations !

    Tout doit changer pour que rien ne change ? « Jours d’après » ou « jours heureux », ces dernières semaines, Macron, Philippe et leurs amis ont eu plein la bouche des mots qui résonneraient à la mesure de la crise sanitaire et sociale que nous traversons. Pourtant, alors que la « phase 2 du déconfinement » est lancée, avec un sentiment d’autosatisfaction bien déplacé de la part du pouvoir, le monde qu’ils nous préparent risque d’être bien sombre si on les laisse faire.

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