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NPA l'Anticapitaliste 06 et 83 : le blog - Page 319

  • 20-27 septembre : mobilisation générale pour changer le système… et pas le climat.

    Juillet 2019 a été le plus chaud jamais enregistré. Des centaines de milliers d’hectares de forêt irremplaçables sont partis en fumée en Amazonie, et des feux de forêt inédits ont ravagé le Groenland, la Sibérie et l’Alaska. Ouragan Dorian aux Bahamas, typhon Faxaï au Japon, pluies torrentielles dans le sud de l’Espagne… la liste est longue qui montre l’effet dramatique d’une augmentation de la température moyenne de la Terre de 1°C depuis 200 ans.

    Partout, les plus pauvres, les peuples, sont les principales victimes de ces phénomènes. Pour la troisième année consécutive, la faim a progressé, touchant plus de 820 millions de personnes dans le monde. Un quart de l’humanité est menacé par une pénurie d’eau. 2 500 conflits se déroulent autour de l’accès aux combustibles fossiles, à l’eau, à la nourriture et à la terre.

    Il est encore temps pour agir
    + 2 °C c’est trop ! Il est impératif de rester en deçà d’une augmentation de la température moyenne de la terre de 1,5 °C. Mais pour avoir une chance sur deux de ne pas franchir ce plafond sans recourir aux solutions aussi fausses que dangereuses de la géo-ingénierie, il faut réduire drastiquement et à brève échéance les émissions de gaz à effet de serre (– 58 % en 2030 par rapport à 2010). Une telle réduction des émissions n’est possible qu’en divisant par cinq l’usage des énergies fossiles, qui couvrent aujourd’hui 80 % de la demande énergétique mondiale. La production d’énergie doit basculer vers les renouvelables. Il faut arrêter le nucléaire, dangereux et producteur de déchets toxiques. Mais l’énergie la plus propre reste celle qu’on ne produit pas : la consommation énergétique globale, donc de la production matérielle et des transports, doit être réduite.


    Produire et transporter moins, partager plus pour vivre mieux
    Les mesures à prendre sont nombreuses. Supprimer la production d’armement, de nucléaire, d’engrais chimiques et de biocides… Supprimer la publicité, réduire la production de plastiques, réduire et transformer la production de véhicules, en finir avec l’obsolescence programmée, remplacer l’agro-industrie par une agriculture écologique et paysanne, cesser de transporter des marchandises tout autour de la planète dans le seul but de mettre en concurrence les travailleurEs, arrêter tous les grands projets inutiles, coûteux et dévastateurs (centres commerciaux, aéroports, LGV, autoroutes…). Tout cela ne nuirait en rien à notre bien-être, bien au contraire, et permettrait d’en finir avec le gaspillage des ressources naturelles – dont l’énergie, la terre – et du travail humain. Cette transformation radicale doit inclure une réduction massive et collective du temps de travail et la reconversion de touTEs les travailleurEs des secteurs concernés vers ceux où des centaines de milliers d’emplois nouveaux peuvent être créés.


    Assez de baratin !
    Les gouvernements refusent de nuire aux grands groupes capitalistes du pétrole, de l’agriculture industrielle, des transports, responsables des émissions de gaz à effet de serre. Macron pleure sur la forêt amazonienne mais la France importe 2 millions de tonnes de soja responsables de la déforestation massive. La loi votée en juillet diminue en catimini les objectifs de réduction des émissions, et la baisse à 50 % de la part du nucléaire est reportée de 2025 à 2035. Dans le même temps, l’État français continue de subventionner grassement les combustibles fossiles.


    À nous d’agir ensemble maintenant !
    Semaine internationale pour le climat du 20 au 27 septembre, grève mondiale des jeunes (et moins jeunes) le vendredi 20 septembre, marches dans toutes les villes du monde le samedi 21 septembre : l’heure est plus que jamais à renforcer la mobilisation générale pour sauver le climat.
    Grèves lycéennes pour le climat, combat des Gilets jaunes ou des salariéEs et précaires, résistances antiproductivistes, mobilisations pour les migrantEs, mobilisations féministes : ces luttes illustrent la diversité de la force à rassembler et à renforcer pour imposer maintenant des mesures écologiquement efficaces et socialement justes : la sortie des énergies fossiles et l’arrêt du nucléaire, une agriculture écologique et paysanne, des transports publics gratuits… et tracer un futur écosocialiste.

    Commission nationale écologie

  • Que faire face à la hausse du prix de l’essence ?

    L’attaque de deux sites pétroliers en Arabie Saoudite a fait bondir le prix du baril de pétrole de 8 € (passant de 60 € à 68 €) entre le 13 et le 16 septembre.
    Il faut dire que l’attaque est de taille : elle a réduit de 60% la capacité de production de ce pays, ce qui représente environ 5% de l’offre mondiale.
    Néanmoins, les prix ont depuis reflué partiellement en raison du ralentissement économique et des excédents pétroliers mondiaux (avec notamment la forte dynamique de la production de pétrole de schiste états-unien), avec la constitution d’importantes réserves.
    Il n’en demeure pas moins que le marché reste sous tension compte tenu de la situation incertaine ou chaotique au Venezuela, Algérie, Libye, Nigeria, et de l’embargo états-unien sur les exportations iraniennes.

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  • Unir et développer les luttes !

    Point de provocations en cette rentrée (ou presque) de la part de Macron.
    Mais les objectifs demeurent, alors que les premiers effets de sa politique se font sentir notamment dans l’Éducation, conduisant à la baisse de popularité du ministre.
    Pendant ce temps, LREM se divise sur ses candidats aux élections municipales à Paris… et ailleurs.
    Des signes de fragilité qui ne doivent pas nous faire oublier que, plus que jamais, la mobilisation est nécessaire.

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  • Mobilisation générale pour changer le système pas le climat...

    Le mois de juillet 2019 a été le plus chaud jamais enregistré avec deux épisodes de canicule. Des centaines de milliers d'hectares de forêt irremplaçables sont partis en fumée en Amazonie et des feux de forêt inédits ont ravagé le Groenland, la Sibérie et l'Alaska.
    L’augmentation de la température moyenne de la Terre de 1 °C depuis 200 ans provoque déjà des catastrophes dont les pauvres sont les principales victimes. Ils et elles sont des dizaines de millions contraint·e·s de fuir, sans le droit au statut de réfugié·e·s.

    Sortir au plus tôt, complètement des combustibles fossiles
    La combustion du charbon, du pétrole, du gaz émet des gaz à effet de serre. Il faut diviser par cinq leur utilisation. Il faut arrêter le nucléaire, dangereux et producteur de déchets toxiques pour des millénaires . Réaffecter les sommes extravagantes qu’il engloutit (EPR de Flamanville, Bure) aux infrastructures et à la recherche dans les renouvelables. Cette transformation radicale doit inclure la reconversion de tous et toutes les travailleurs des secteurs concernés vers ceux où des centaines de milliers d’emplois nouveaux peuvent être créés.

    Il est encore temps pour agir
    Pour baisser la demande d’énergie, il faut éliminer d’urgence les productions inutiles ou nuisibles (production d’armes, engrais chimiques, publicité…), abandonner l’agriculture industrielle en faveur d’une agriculture écologique locale qui peut fixer d’énormes quantités de carbone dans les sols et procurer une nourriture saine à toutes et tous. Il faut arrêter tous les grands projets inutiles, coûteux et dévastateurs – centres commerciaux, aéroports, LGV, autoroutes… Il faut combattre l’obsolescence programmée des produits et les absurdes transports de marchandises à travers le monde.

    Assez de baratin !
    Les gouvernements refusent de nuire aux grands groupes capitalistes du pétrole, de l’agriculture industrielle, des transports… responsables des émissions de gaz à effet de serre.
    Macron pleure sur la forêt amazonienne mais la France importe 2 millions de tonnes de soja issu des cultures responsables de la déforestation massive pour l'agro-industrie et l'élevage industriel. La loi votée en juillet réduit en catimini les objectifs de réduction des émissions et la baisse à 50 % de la part du nucléaire est reportée de 2025 à 2035. Dans le même temps, l'État français continue de subventionner grassement les combustibles fossiles.

    À nous d'agir ensemble maintenant !
    Semaine internationale pour le climat du 20 au 27 septembre, grève mondiale des jeunes (et moins jeunes) le vendredi 20 septembre, marches dans toutes les villes du monde le samedi 21 septembre… l'heure est plus que jamais à renforcer la mobilisation générale pour sauver le climat.
    On a besoin d’un vaste et puissant mouvement unissant la jeunesse, les Gilets jaunes, associations, syndicats, partis, pour imposer des mesures écologiquement efficaces et socialement justes : la sortie des énergies fossiles et l’arrêt du nucléaire, une agriculture écologique et paysanne, des transports publics gratuits… Comment y arriver en laissant la main aux capitalistes qui pomperont jusqu’à la dernière goutte de pétrole ? Il faut les exproprier et décider démocratiquement de produire ce dont on a besoin en prenant soin de la planète et de ses habitant·e·s !

  • La science va-t-elle sauver ou faire disparaître l’humanité ?

    La science fait souvent figure d’autorité dans l’espace médiatique, où elle est présentée comme neutre et porteuse de progrès technologiques capables de résoudre les défis auxquels est confrontée l’humanité.
    Mais une posture opposée consistant à se défier des sciences se développe en réaction.
    Le risque de cette méfiance systématique est de rejeter toutes démarches, inventions et découvertes scientifiques, quelles qu’elles soient.
    Ce dilemme entre foi scientiste et antiscience reste pourtant prisonnier d’une certaine vision confuse de la science, qui la comprend en bloc et la confond avec ses applications.
    À l’heure de la crise écologique, il importe de sortir de ce faux dilemme pour chercher à mieux cerner les rapports qu’entretiennent sciences et politique, et comprendre le rôle que peuvent jouer les premières dans l’avènement d’une société écosocialiste.

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  • Instabilité chronique en Grande-Bretagne autour du Brexit...

    Boris Johnson est Premier ministre du Royaume-Uni depuis fin juillet.
    Choisi par quelques dizaines de milliers de membres du Parti conservateur, il a succédé à Theresa May qui avait repris le poste de David Cameron, démissionnaire suite au référendum en 2016.
    Encore fort, alors, d’une majorité d’une voix à la Chambre des communes, Johnson a annoncé fin août une fermeture du Parlement pendant cinq semaines afin d’assurer une sortie de l’UE, quoi qu’il arrive, le 31 octobre prochain. Scandale général jusque dans les rangs des conservateurs.

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  • Le « droit d’être islamophobe » ?

    « On a le droit d’être islamophobe ».
    La « petite phrase » du philosophe Henri Peña-Ruiz, invité lors des Amfis d’été de la FI, fin août à Toulouse, n’a pas manqué de faire réagir nombre de militantEs et collectifs antiracistes.
    À juste titre. On se demande en effet comment il est encore possible, en 2019, de tenir de pareils propos, a fortiori lorsqu’on se revendique « de gauche ». 

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