Les déclarations de Macron et Castaner, enjoignant la population à se confiner, ont confronté la majorité des salariéEs à deux injonctions contradictoires : rester chez soi, sans possibilité de voir sa famille ou ses amiEs, tout en continuant d’aller au travail pour nombre d’entre elles et eux. C’est le cas des salariéEs du groupe La Poste.
NPA l'Anticapitaliste 06 et 83 : le blog - Page 321
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Derrière les « services essentiels à la vie de la nation », la rapacité de la direction de La Poste...
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Vote de la loi d’urgence sanitaire : des attaques contre le droit du travail au nom de l’urgence sanitaire...
Après le Sénat jeudi1, l’Assemblée nationale a voté la loi d’urgence sanitaire2 dans la nuit de samedi à dimanche. Le texte a été légèrement revu mais sa nature reste la même : il permet au gouvernement et au patronat de remettre en cause le droit du travail au nom de l’urgence sanitaire…
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Enseignement supérieur, recherche et crise sanitaire : des réponses qui aggravent la situation...
En visite hier à l’institut Pasteur, Macron a annoncé des moyens supplémentaires pour la recherche en expliquant : « La crise du CoVid-19 nous rappelle le caractère vital de la recherche scientifique et la nécessité d'investir massivement pour le long terme ». Une opération de communication qui masque mal un projet délétère pour l’ESR en général et la recherche en particulier.
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Coronavirus, révélateur d’un monde qui tourne à l’envers...
Les rues désertes, les réunions interdites, la police qui contrôle les passants, le ton martial de Macron et Castaner lundi 16 mars nous avaient donné un avant-goût de l’ambiance qui s’est installée depuis. Des mesures drastiques sont nécessaires à la lutte contre le Coronavirus.
Mais, si avons déjà abordé l’autoritarisme et la militarisme des actions gouvernementales1, il faut également insister sur le fait que tous ces choix répondent également à des critères de classe. -
1000 morts du Covid-19 dans l’État espagnol, pas de fin en vue...
Interview de Laïa Facet, membre d’Anticapitalistas, section de la IVe Internationale de l’État espagnol, par No Borders News.
À la date du 20 mars, plus de 1 000 personnes étaient décédées du Covid-19 dans l’État espagnol, ce qui le place au quatrième rang mondial, derrière la Chine, l’Italie et l’Iran, en nombre de victimes et de personnes contaminées.
Près d’un tiers des infections sont situées à Madrid et il n’y a pas de fin en vue, bien que le Premier ministre Pedro Sánchez (PSOE) ait ordonné le confinement de tout le pays au début de la semaine.
Dans cette interview, Laia Facet, militante d’Anticapitalistas, répond aux questions de No Borders News et explique l’attitude de la gauche, des syndicats et des mouvements sociaux, y compris des puissants mouvements féministes de l’État espagnol. -
L'Anticapitaliste, la revue : numéro 113...
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L'Anticapitaliste, le journal : numéro 514...
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Ne nous habituons pas au pire : refusons leur état d’urgence !
Après des semaines passées à rassurer la population, le gouvernement français a bien été obligé de bouger. Raillé par une partie de la presse des autres pays européens, très en retard par rapport à l’Italie, Macron est apparu pour ce qu’il était, un cynique qui n’a pour seul objectif que la continuité de l’activité économique. Mais le pari était trop risqué. Comment prendre la responsabilité de laisser 70% de la population être infectée en quelques semaines quand on sait que le système de santé, mis à mal par deux décennies de contre-réformes néolibérales, ne pourra pas supporter la charge ? Les estimations vont bon train mais il y a fort à parier qu’en maintenant le cap de « l’immunité de groupe » et de la poursuite de toute la vie économique, la France aurait connu une catastrophe sanitaire d’une rare ampleur, comptant ses mortEs par centaines de milliers.
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Coronavirus : du côté du pouvoir, le libéralisme autoritaire comme seule réponse...
Le 12 mars, lors de sa première allocution solennelle, la main sur le cœur, Macron l’avait juré : « Il nous faudra demain tirer les leçons du moment que nous traversons, interroger le modèle de développement dans lequel s’est engagé notre monde depuis des décennies et qui dévoile au grand jour les faiblesses de nos démocraties. Ce que révèle d’ores et déjà cette pandémie, c’est que la santé gratuite, sans conditions de revenus, de parcours ou de professions, notre État-providence, ne sont pas des coûts ou des charges, mais des biens précieux, des atouts indispensables quand le destin frappe. Ce que révèle cette pandémie, c’est qu’il est des biens et des services qui doivent être placés en dehors des lois du marché. »
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Pandémie Covid-19 : Protégeons nos vies, pas leurs profits !
Déclaration du Bureau exécutif de la IVe Internationale
La pandémie du Coronavirus constitue un problème de santé publique gravissime et les souffrances humaines qu’elle va provoquer seront énormes. En Europe occidentale, les systèmes de santé sont déjà au bord de l’asphyxie. Si elle atteint massivement des pays dits du Sud, dont le système de santé publique, déjà faible ou très fragile, a été terriblement mis à mal par 40 ans de politiques néolibérales, les décès seront très nombreux.
Nous sommes confrontés à la plus grave pandémie depuis un siècle. Le nombre de morts dus à la grippe (dite espagnole) de 1918-1919 reste difficile à évaluer, mais il fut considérable, frappant avant tout de jeunes adultes. Sa gravité s’explique notamment par le fait qu’elle a suivi directement la Première Guerre mondiale. La rapidité d’expansion de la pandémie Covid-19 s’explique quant à elle notamment par l’affaiblissement des capacités de résistance des populations, provoqué par l’ordre néolibéral et la montée des précarités. Et cela dans le contexte de la multiplication des échanges internationaux due à la mondialisation capitaliste, la marchandisation généralisée et le primat de la loi du profit.

