Dénonçant depuis plus de 7 mois les conditions de travail et d’accueil à l’hôpital, les grévistes des Services d’Accueil et d’Urgences se sont coordonnés au niveau national.
Et la mobilisation s’élargit notamment aux services de SAMU-SMUR et aux médecins de tous services regroupés derrière le Collectif Inter-Hôpitaux (CIH).
Différents services de l’hôpital se déclarent en grève dans plusieurs villes : des services de médecine générale, de maternité, des EHPAD.
Et le secteur de la psychiatrie très mobilisé l’année dernière participe aux Assemblées Générales et aux manifestations.
Tous exigent des moyens supplémentaires conséquents, pas de simples réorganisations : PLUS DE PERSONNELS, PLUS DE MOYENS, PLUS DE LITS et DES AUGMENTATIONS DE SALAIRE.
NPA l'Anticapitaliste 06 et 83 : le blog - Page 323
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Dans la santé, un automne de mobilisation...
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Droit de retrait : en toute légitimité...
Édouard Philippe, Muriel Pénicaud, Jean-Baptiste Djebbari… la semaine dernière, les ministres ont défilé pour monter au créneau contre l’utilisation massive par les cheminotEs de leur droit de retrait et dénoncer une « grève illicite » à grand renfort de mauvais arguments juridiques.
L’exercice a atteint son apothéose avec la citation tronquée par Pénicaud, sur la matinale de France Inter, de l’article du Code du travail concernant le droit de retrait. -
1er novembre 1954 : le FLN déclare la guerre au colonialisme...
Il y a 65 ans, dans la nuit du 1er novembre 1954, entre minuit et deux heures du matin, une trentaine de casernes, commissariats de police ou installations industrielles sont attaquées dans différentes régions d’Algérie.
À l’origine de cette insurrection, le Front de libération nationale (FLN) est encore inconnu des services de renseignement.
Il est porté par l’activisme de ses membres dans un contexte international plein d’espoir et de promesses pour les anticolonialistes. -
USA : destitution et impérialisme...
Donald Trump est le premier personnage politique moderne à avoir utilisé la présidence des États-Unis d'Amérique - comme chacun le sait, puisque les médias libéraux, les éditocrates et les historiens spécialistes de la présidence le répètent chaque jour - pour solliciter effrontément l'intervention d'un régime étranger pour son bénéfice électoral personnel.
C'est une accusation accablante contre le «gros crétin» de la Maison Blanche.
Elle est cependant fausse.
Les précédents notoires ne sont même plus secrets: Richard Nixon et Ronald Reagan, lors de leur campagne électorale, ont usé du même type de maneuvres que Trump avec la Russie en 2016. -
5 décembre : quelles stratégies des organisations syndicales ?
À cinq semaines du 5 décembre, il est encore difficile de prévoir quelle sera l’ampleur de la mobilisation et surtout quels en seront les lendemains. La significative multiplication des appels à une grève reconductible ne constitue pas en effet, à cette étape, une garantie en matière d’ampleur de la mobilisation, que ce soit dans les grèves ou dans les manifestations.
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Irak : la plus importante crise sociale et politique depuis la chute de Saddam Hussein...
Plus de 60 personnes ont été tuées le week-end dernier en Irak lors de manifestations contre la situation économique catastrophique, la corruption et l’incurie du gouvernement. Après deux semaines de relative accalmie, notamment due à des célébrations religieuses, le mouvement qui revendique, comme d’autres dans la région, la « chute du régime », a donc repris et ne semble pas près de s’arrêter.
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CNews, Zemmour et nous...
Chaque soir, depuis désormais plus de deux semaines, Éric Zemmour répand sa haine sur CNews dans une pseudo-émission de débat (« Face à l’info ») taillée sur mesure. Un choix éditorial qui n’est pas sans conséquence.
« La politique de Vichy n’avait pas comme conséquence l’extermination et les camps nazis » ; « On assume ses choix : soit on couche avec l’autre sexe et on fait des enfants, soit on ne couche pas avec l’autre sexe et on n’a pas d’enfants » ; « [Bachar al-Assad] n’a pas gazé son peuple, il a gazé des gens qui étaient ses adversaires » ; « Quand le général Bugeaud arrive en Algérie, il commence à massacrer les musulmans, et même certains juifs. Moi je suis aujourd’hui du côté du général Bugeaud, c’est ça être Français ! » ; « L’Algérie, avant la France, c’est un cloaque. Après des siècles de colonisation ottomane, c’est la misère, les maladies. C’est la France qui va cultiver ce pays, le développer. Aujourd’hui, ils vivent du pétrole que la France a découvert »…
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Contre le crime industriel de Lubrizol ! Liberté de manifester !
Hier soir, mercredi 30 octobre, Emmanuel Macron était de sortie à Rouen. Plus d'un mois après l'incendie de l'usine Lubrizol classée Seveso-niveau haut, le président de la République s'est « osé » à ce déplacement, après avoir fait défiler un à un ses garde-chiourmes, de Philippe à Buzin, pour assurer tout le monde que les odeurs provoquées par l'incendie étaient « gênantes » mais « pas nocives » ou encore que « les produits peuvent être irritants sur le moment ».
Forts du rapport de ces « experts », il aurait donc fallu conclure que la quantité totale de produits brûlés qui s’élève à 9505 tonnes, dont 5253 tonnes de produits chimiques sur le site de Lubrizol et 4252 tonnes de produits sur le site de Normandie Logistique (parmi lesquels 1691 tonnes de produits Lubrizol) ainsi que le panache de fumée noire de 22 kilomètres étaient polluants... mais pas trop !
C'est pour dénoncer ce mensonge d'État, cette catastrophe sanitaire, sociale et industrielle, que plusieurs dizaines de personnes ont manifesté hier soir à l'occasion de la venue de Macron pour avoir la vérité sur Lubrizol dont la non sécurisation des lieux avait déjà été pointée.
Mais la vérité n'est pas dans l'agenda présidentiel: non seulement le déploiement policier était énorme et à l'image de la colère que soulève de plus en plus chaque déplacement de Macron mais surtout, les manifestantEs ont été nassés un peu plus de deux heures, l'un d'eux a même été arrêté. Aucune explication, aucun interlocuteur du côté de la police et un face-à-face avec des forces « de l'ordre » sans matricule. D'ores et déjà des structures syndicales comptent porter plainte. Mais surtout, que Macron le sache : les vies brisées, la santé en danger, ça suffit ! Il est plus que temps d'en finir avec les patrons pollueurs et voyous et les gouvernements à leur solde !
Rouen et Montreuil, le 31 octobre 2019.
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Communiqué du NPA Montreuil : 200 travailleurs immigrés jetés à la rue...
Le NPA Montreuil s'insurge après l'expulsion de 200 (ou 100 selon certaines sources) travailleurs des locaux de l'Afpa.
La préfecture fait dans le cynisme le plus total, car c'est à deux jours de la trêve hivernale qu'elle a décidé de jeter ces travailleurs à la rue, sans aucun relogement, dans le froid de l'hiver qui s'installe.Pourtant, c'est dans 5 ans que doivent être inaugurés sur ce site ex-Afpa, le nouveau tribunal administratif de Montreuil et la Cour nationale du droit d'asile. Il n'y avait donc aucune urgence sauf celle de coller aux discours racistes et anti-immigrés qui sévissent en France et que relaie le gouvernement.
Le maire, Patrice Bessac, avait réquisitionné ces bâtiments, il y a 13 mois. Et dans les heures qui ont suivi, le préfet a tout essayé pour le faire fermer. Après avoir relogé dans un nouveau foyer les travailleurs « légaux », il ne restait plus dans les bâtiments de l'Afpa que ceux qui n'avaient pas de bail dans l'ancien foyer Bara.
N' y a-t-il pas à Montreuil des bâtiments vides à réquisitionner, dans le parc public ou privé, et qui pourraient accueillir temporairement les expulsés de l'Afpa ? Bien sûr qu'il y en a ! Mais la préfecture fait le choix inhumain de pourrir un peu plus l'existence de 200 travailleurs qui ont fui des pays en guerre ou plongés dans la misère, le plus souvent à cause des gouvernements français.
Le NPA exige la réouverture de l'afpa ou à défaut la réquisition de bâtiments inoccupés appartenant à l'Etat ou à des bailleurs privés. Nous refusons de vivre dans une société où des bâtiments restent vides alors que des êtres humains dorment dehors.
Le NPA Montreuil appelle toutes les personnes disponibles à se rendre devant les locaux de l'Afpa pour soutenir les expulsés.
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Le monde éducatif dit "Non à l'islamophobie"...
« Jean-Michel Blanquer ne parle pas en notre nom ».
Deux jours après un attentat islamophobe, un large collectif d'enseignants déplore un « climat de suspicion et de délation » que le ministre de l'Education a contribué à créer.
Ils appellent leurs collègues et l'ensemble de la société à « entrer en résistance » en manifestant « leur refus du racisme, de l'islamophobie et de toute forme de discrimination ».