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NPA l'Anticapitaliste 06 et 83 : le blog - Page 356

  • Le niveau des mers monte, la colère aussi !

    Les mobilisations pour le climat ont repris de plus belle. Le dérèglement climatique s’accélère, l’inaction continue, et des marcheurs et marcheuses ont arpenté les rues, vendredi 20 et samedi 21, pour rappeler aux gouvernants leurs responsabilités, dénoncé leur inaction totale, affirmer la volonté de « sauver le climat, pas le système ».

    Plus de 5 000 actions recensées, plus de 4 millions de manifestantEs dans le monde.

    Marches mais aussi, grèves, débats et recherches de voies alternatives. 

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  • Mères voilées accompagnatrices : soutien à la FCPE !

    Pas une semaine ne se passe, en France, sans une « polémique » islamophobe. Cette fois, c’est la FCPE qui est dans le viseur, pour avoir sorti une affiche sur laquelle une femme voilée affirme : « Oui, je vais en sortie scolaire, et alors ? » Il n’en a pas fallu plus pour que les islamophobes se déchaînent sur les réseaux sociaux, au point que la FCPE a annoncé porter plainte contre l’un des animateurs du « Printemps républicain », Laurent Bouvet, pour « incitation à la haine raciale ».

    Jean-Michel Blanquer est lui aussi monté au créneau contre la fédération de parents d’élèves, trois semaines après avoir tenté de détourner l’attention lors d’une rentrée agitée en essayant de faire croire qu’il y aurait moins de petites filles que de petits garçons dans les écoles maternelles (ce que les chiffres de son ministère démentent) en raison du « fondamentalisme islamiste ».
    Même s’il est usant de devoir le répéter, nous le répétons : la laïcité, invoquée par ceux qui s’en prennent à la FCPE et aux mères d’élèves voilées, est une obligation de neutralité de l’État, qui garantit le libre exercice des cultes et la liberté de conscience, ainsi que l'égalité des individus devant la loi, quelle que soit leur religion.
    Vouloir imposer la « neutralité » à des parents accompagnant des sorties scolaires et, partant, interdire ces dernières aux femmes voilées, n’a donc rien à voir avec la laïcité et tout à voir avec la stigmatisation et la discrimination. Blanquer aurait dû lire le livret « la Laïcité à l’école » diffusé en cette rentrée par son ministère, qui explique (p. 92) que l’obligation de neutralité ne concerne pas « l’accompagnement d’une sortie scolaire, à l’extérieur de l’établissement. »
    Le NPA affirme son soutien à la FCPE face à la campagne de haine et de calomnies dont elle est l’objet, et s'indigne de la nouvelle opération islamophobe en cours. Les femmes voilées sont des parents d’élèves comme les autres et doivent pouvoir accompagner les sorties scolaires. Plutôt que de s’en prendre à elles, Blanquer ferait mieux de se préoccuper du manque criant de personnel dans les établissements.

    Montreuil, le 24 septembre 2019.

  • Retraites : le 24 septembre et après, s’unir et continuer !

    Après le grand laminage du code du travail, la contre-réforme des retraites, principal volet de l'acte II du quinquennat, amplifie les attaques contre la protection sociale. Grand blabla, pseudo dialogue social comme mode de diversion organisé, la méthode change mais l'objectif reste le même : imposer une régression sociale majeure à l'ensemble du salariat en détruisant le système par répartition.

    Travailler plus pour gagner moins ?

    En modifiant les paramètres de calcul des pensions et des durées de cotisation, Macron vise une refonte globale du système de retraite, dont la finalité constituera une véritable saignée des pensions qui seraient amputées de 15 à 35 %.

    Sous l'apparence d'un traitement égal, juste et universel, le nouveau système serait avant tout un grand nivellement par le bas généralisé. Actuellement seuls les meilleurs salaires sont pris en compte pour le calcul de la retraite. Calculer les pensions sur l’ensemble de la carrière, c'est calculer à partir d'un salaire de référence inévitablement plus bas, donc avoir une retraite automatiquement plus faible, plus particulièrement pour les femmes, les précaires… Compte-tenu de l'allongement de la durée de cotisation prévue par la réforme, il faudra travailler plus pour gagner moins !

    Plus largement cette contre-réforme va entériner un changement systémique car la baisse massive des pensions va progressivement ouvrir la voie à la capitalisation pour celles et ceux qui en auront les moyens.

    Faire payer les capitalistes, amplifier le système par répartition

    La vérité c'est que nos retraites ne sont ni trop élevées ni trop longues. Si nous vivons plus longtemps, c'est parce que nous travaillons moins et nous ne voulons pas que cette logique s'inverse. Les privilégiéEs ne sont pas à chercher du côté des travailleurEs, mais du côté de ceux qui ont le plus à gagner dans cette contre-réforme : le patronat, les compagnies d'assurances, les banques... Il n'y a en réalité aucun problème de financement, pour qui veut prendre l'argent là où il se trouve, en augmentant en particulier les cotisations patronales, en supprimant toutes les exonérations.

    Il faut donc refuser le statu quo et exiger des mesures radicalement opposées : retraite à 60 ans dès 35 ans d’activité, 55 ans pour les emplois pénibles, incluant le travail salarié ou les périodes sans travail avec continuité du salaire, en assurant aussi le rattrapage des pensions pour les femmes et toutes les victimes de la précarité.

    Pour maintenir un système par répartition, il faut augmenter les salaires et répartir le travail. Aucun revenu ne doit être inférieur à 1800 euros nets, et le temps de travail doit être ramené à 32 heures sans perte de salaire.

    Unité pour construire un mouvement d’ensemble

    Une seule journée d'action ne suffira pas pour faire plier le gouvernement et imposer le retrait du projet de réforme. Face au calendrier d'enfumage de Macron, il faut imposer un autre agenda social tirant les leçons des défaites antérieures. Cette journée du 24 septembre (à l'appel de la CGT et de Solidaires) est un point de départ, mais il faut lui donner des perspectives d'actions durables pour pouvoir bloquer l'économie : la seule solution pour construire le rapport de force nécessaire pour gagner. Le succès de la grève à la RATP est un premier encouragement, et les manifestations pour la justice climatique, celles des Gilets jaunes, montrent aussi qu'il existe un climat combatif.

    SalariéEs du public ou du privé, nous sommes touTEs attaquéEs, nous ne pouvons agir en ordre dispersé. Il est urgent d'opposer une résistance unitaire - syndicale, politique, associative - de toutes celles et ceux qui veulent mettre en échec ce recul social sans précédent, pour en finir avec Macron et son monde.

  • Les cheminots dans les rails de la grève RATP...

    La grève du 24 septembre, se prépare à la SNCF.
    C’est une bonne surprise, car au départ les journées éparpillées avaient tendance à décourager les cheminotEs.
    Mais la grève du 13 septembre à la RATP a changé la donne, elle a redonné confiance. Beaucoup de cheminotEs ont regretté de ne pas être en grève avec les collègues de la RATP et ont transmis une envie de se rattraper.
    Il y a aussi l’idée qu’on peut démarrer un peu dans tous les sens mais qu’il faut rapidement converger.

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  • Retraites : mobilisation de toutes et tous !

    Retraites: attention danger !
     
    Avec la réforme Macron, c’est la création des retraites par points.
     
    Fin des retraites par répartition et du principe de solidarité.
    Risque d’avoir une valeur du point qui baisse régulièrement.
    Recul progressif de l’âge de départ à la retraite.
     
    C’est une régression sociale majeure pour la population !
     
    NICE, RENDEZ VOUS 10h00 GARE THIERS
    mardi 24 septembre 2019

  • 20-27 septembre : mobilisation générale pour changer le système… et pas le climat.

    Juillet 2019 a été le plus chaud jamais enregistré. Des centaines de milliers d’hectares de forêt irremplaçables sont partis en fumée en Amazonie, et des feux de forêt inédits ont ravagé le Groenland, la Sibérie et l’Alaska. Ouragan Dorian aux Bahamas, typhon Faxaï au Japon, pluies torrentielles dans le sud de l’Espagne… la liste est longue qui montre l’effet dramatique d’une augmentation de la température moyenne de la Terre de 1°C depuis 200 ans.

    Partout, les plus pauvres, les peuples, sont les principales victimes de ces phénomènes. Pour la troisième année consécutive, la faim a progressé, touchant plus de 820 millions de personnes dans le monde. Un quart de l’humanité est menacé par une pénurie d’eau. 2 500 conflits se déroulent autour de l’accès aux combustibles fossiles, à l’eau, à la nourriture et à la terre.

    Il est encore temps pour agir
    + 2 °C c’est trop ! Il est impératif de rester en deçà d’une augmentation de la température moyenne de la terre de 1,5 °C. Mais pour avoir une chance sur deux de ne pas franchir ce plafond sans recourir aux solutions aussi fausses que dangereuses de la géo-ingénierie, il faut réduire drastiquement et à brève échéance les émissions de gaz à effet de serre (– 58 % en 2030 par rapport à 2010). Une telle réduction des émissions n’est possible qu’en divisant par cinq l’usage des énergies fossiles, qui couvrent aujourd’hui 80 % de la demande énergétique mondiale. La production d’énergie doit basculer vers les renouvelables. Il faut arrêter le nucléaire, dangereux et producteur de déchets toxiques. Mais l’énergie la plus propre reste celle qu’on ne produit pas : la consommation énergétique globale, donc de la production matérielle et des transports, doit être réduite.


    Produire et transporter moins, partager plus pour vivre mieux
    Les mesures à prendre sont nombreuses. Supprimer la production d’armement, de nucléaire, d’engrais chimiques et de biocides… Supprimer la publicité, réduire la production de plastiques, réduire et transformer la production de véhicules, en finir avec l’obsolescence programmée, remplacer l’agro-industrie par une agriculture écologique et paysanne, cesser de transporter des marchandises tout autour de la planète dans le seul but de mettre en concurrence les travailleurEs, arrêter tous les grands projets inutiles, coûteux et dévastateurs (centres commerciaux, aéroports, LGV, autoroutes…). Tout cela ne nuirait en rien à notre bien-être, bien au contraire, et permettrait d’en finir avec le gaspillage des ressources naturelles – dont l’énergie, la terre – et du travail humain. Cette transformation radicale doit inclure une réduction massive et collective du temps de travail et la reconversion de touTEs les travailleurEs des secteurs concernés vers ceux où des centaines de milliers d’emplois nouveaux peuvent être créés.


    Assez de baratin !
    Les gouvernements refusent de nuire aux grands groupes capitalistes du pétrole, de l’agriculture industrielle, des transports, responsables des émissions de gaz à effet de serre. Macron pleure sur la forêt amazonienne mais la France importe 2 millions de tonnes de soja responsables de la déforestation massive. La loi votée en juillet diminue en catimini les objectifs de réduction des émissions, et la baisse à 50 % de la part du nucléaire est reportée de 2025 à 2035. Dans le même temps, l’État français continue de subventionner grassement les combustibles fossiles.


    À nous d’agir ensemble maintenant !
    Semaine internationale pour le climat du 20 au 27 septembre, grève mondiale des jeunes (et moins jeunes) le vendredi 20 septembre, marches dans toutes les villes du monde le samedi 21 septembre : l’heure est plus que jamais à renforcer la mobilisation générale pour sauver le climat.
    Grèves lycéennes pour le climat, combat des Gilets jaunes ou des salariéEs et précaires, résistances antiproductivistes, mobilisations pour les migrantEs, mobilisations féministes : ces luttes illustrent la diversité de la force à rassembler et à renforcer pour imposer maintenant des mesures écologiquement efficaces et socialement justes : la sortie des énergies fossiles et l’arrêt du nucléaire, une agriculture écologique et paysanne, des transports publics gratuits… et tracer un futur écosocialiste.

    Commission nationale écologie

  • Que faire face à la hausse du prix de l’essence ?

    L’attaque de deux sites pétroliers en Arabie Saoudite a fait bondir le prix du baril de pétrole de 8 € (passant de 60 € à 68 €) entre le 13 et le 16 septembre.
    Il faut dire que l’attaque est de taille : elle a réduit de 60% la capacité de production de ce pays, ce qui représente environ 5% de l’offre mondiale.
    Néanmoins, les prix ont depuis reflué partiellement en raison du ralentissement économique et des excédents pétroliers mondiaux (avec notamment la forte dynamique de la production de pétrole de schiste états-unien), avec la constitution d’importantes réserves.
    Il n’en demeure pas moins que le marché reste sous tension compte tenu de la situation incertaine ou chaotique au Venezuela, Algérie, Libye, Nigeria, et de l’embargo états-unien sur les exportations iraniennes.

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  • Unir et développer les luttes !

    Point de provocations en cette rentrée (ou presque) de la part de Macron.
    Mais les objectifs demeurent, alors que les premiers effets de sa politique se font sentir notamment dans l’Éducation, conduisant à la baisse de popularité du ministre.
    Pendant ce temps, LREM se divise sur ses candidats aux élections municipales à Paris… et ailleurs.
    Des signes de fragilité qui ne doivent pas nous faire oublier que, plus que jamais, la mobilisation est nécessaire.

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