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NPA l'Anticapitaliste 06 et 83 : le blog - Page 357

  • Mobilisation générale pour changer le système pas le climat...

    Le mois de juillet 2019 a été le plus chaud jamais enregistré avec deux épisodes de canicule. Des centaines de milliers d'hectares de forêt irremplaçables sont partis en fumée en Amazonie et des feux de forêt inédits ont ravagé le Groenland, la Sibérie et l'Alaska.
    L’augmentation de la température moyenne de la Terre de 1 °C depuis 200 ans provoque déjà des catastrophes dont les pauvres sont les principales victimes. Ils et elles sont des dizaines de millions contraint·e·s de fuir, sans le droit au statut de réfugié·e·s.

    Sortir au plus tôt, complètement des combustibles fossiles
    La combustion du charbon, du pétrole, du gaz émet des gaz à effet de serre. Il faut diviser par cinq leur utilisation. Il faut arrêter le nucléaire, dangereux et producteur de déchets toxiques pour des millénaires . Réaffecter les sommes extravagantes qu’il engloutit (EPR de Flamanville, Bure) aux infrastructures et à la recherche dans les renouvelables. Cette transformation radicale doit inclure la reconversion de tous et toutes les travailleurs des secteurs concernés vers ceux où des centaines de milliers d’emplois nouveaux peuvent être créés.

    Il est encore temps pour agir
    Pour baisser la demande d’énergie, il faut éliminer d’urgence les productions inutiles ou nuisibles (production d’armes, engrais chimiques, publicité…), abandonner l’agriculture industrielle en faveur d’une agriculture écologique locale qui peut fixer d’énormes quantités de carbone dans les sols et procurer une nourriture saine à toutes et tous. Il faut arrêter tous les grands projets inutiles, coûteux et dévastateurs – centres commerciaux, aéroports, LGV, autoroutes… Il faut combattre l’obsolescence programmée des produits et les absurdes transports de marchandises à travers le monde.

    Assez de baratin !
    Les gouvernements refusent de nuire aux grands groupes capitalistes du pétrole, de l’agriculture industrielle, des transports… responsables des émissions de gaz à effet de serre.
    Macron pleure sur la forêt amazonienne mais la France importe 2 millions de tonnes de soja issu des cultures responsables de la déforestation massive pour l'agro-industrie et l'élevage industriel. La loi votée en juillet réduit en catimini les objectifs de réduction des émissions et la baisse à 50 % de la part du nucléaire est reportée de 2025 à 2035. Dans le même temps, l'État français continue de subventionner grassement les combustibles fossiles.

    À nous d'agir ensemble maintenant !
    Semaine internationale pour le climat du 20 au 27 septembre, grève mondiale des jeunes (et moins jeunes) le vendredi 20 septembre, marches dans toutes les villes du monde le samedi 21 septembre… l'heure est plus que jamais à renforcer la mobilisation générale pour sauver le climat.
    On a besoin d’un vaste et puissant mouvement unissant la jeunesse, les Gilets jaunes, associations, syndicats, partis, pour imposer des mesures écologiquement efficaces et socialement justes : la sortie des énergies fossiles et l’arrêt du nucléaire, une agriculture écologique et paysanne, des transports publics gratuits… Comment y arriver en laissant la main aux capitalistes qui pomperont jusqu’à la dernière goutte de pétrole ? Il faut les exproprier et décider démocratiquement de produire ce dont on a besoin en prenant soin de la planète et de ses habitant·e·s !

  • La science va-t-elle sauver ou faire disparaître l’humanité ?

    La science fait souvent figure d’autorité dans l’espace médiatique, où elle est présentée comme neutre et porteuse de progrès technologiques capables de résoudre les défis auxquels est confrontée l’humanité.
    Mais une posture opposée consistant à se défier des sciences se développe en réaction.
    Le risque de cette méfiance systématique est de rejeter toutes démarches, inventions et découvertes scientifiques, quelles qu’elles soient.
    Ce dilemme entre foi scientiste et antiscience reste pourtant prisonnier d’une certaine vision confuse de la science, qui la comprend en bloc et la confond avec ses applications.
    À l’heure de la crise écologique, il importe de sortir de ce faux dilemme pour chercher à mieux cerner les rapports qu’entretiennent sciences et politique, et comprendre le rôle que peuvent jouer les premières dans l’avènement d’une société écosocialiste.

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  • Instabilité chronique en Grande-Bretagne autour du Brexit...

    Boris Johnson est Premier ministre du Royaume-Uni depuis fin juillet.
    Choisi par quelques dizaines de milliers de membres du Parti conservateur, il a succédé à Theresa May qui avait repris le poste de David Cameron, démissionnaire suite au référendum en 2016.
    Encore fort, alors, d’une majorité d’une voix à la Chambre des communes, Johnson a annoncé fin août une fermeture du Parlement pendant cinq semaines afin d’assurer une sortie de l’UE, quoi qu’il arrive, le 31 octobre prochain. Scandale général jusque dans les rangs des conservateurs.

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  • Le « droit d’être islamophobe » ?

    « On a le droit d’être islamophobe ».
    La « petite phrase » du philosophe Henri Peña-Ruiz, invité lors des Amfis d’été de la FI, fin août à Toulouse, n’a pas manqué de faire réagir nombre de militantEs et collectifs antiracistes.
    À juste titre. On se demande en effet comment il est encore possible, en 2019, de tenir de pareils propos, a fortiori lorsqu’on se revendique « de gauche ». 

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  • Pour nos retraites, contre Macron, construisons une mobilisation unie...

    Les révélations sur la réforme des retraites de Macron sont éclairantes : si elle passe, on perdra, 5 à 20% sur nos pensions, selon les cas. C’est une véritable saignée. C’est la conséquence des trois mesures fondamentales prévues par le gouvernement : la fin de tous les régimes assis sur un nombre d’annuités, y compris les régimes dits « spéciaux », pour les remplacer par un système par points, individualisé, où chacun se retrouve seul face aux difficultés de son parcours professionnel ; la limitation à 14% du PIB des richesses consacrées aux retraites alors que la population vieillit ; la fin du calcul de la pension sur la base des meilleures (privé) ou des dernières années (public). Et, de fait, ce serait aussi la fin de l’âge de départ légal à 62 ans, 67 ans pour une retraite complète.

    Arrêter cette réforme par tous les moyens nécessaires

    Il est fondamental pour le monde du travail d’empêcher Macron et le patronat de mener à bien cette réforme. Le mouvement des Gilets jaunes a mis en lumière le développement de la pauvreté en France, chez les salariéEs comme chez les retraitéEs. L’objectif du gouvernement est de réduire les dépenses de la protection sociale et de nous pousser à payer, toujours plus, des complémentaires retraites privées.

    C’est aussi une façon pour lui de ponctionner la plus grande partie des cotisations sociales au bénéfice de sociétés privées dans une période de crise économique. Nous ne pouvons pas laisser faire.

    Chiffres et graphismes : reformedesretraites.fr 

    Une mobilisation de masse est possible

    Les grandes mobilisations de 1995, 2003, 2010 pour la protection sociale, comme le mouvement des Gilets jaunes, ont montré les capacités de résistances des travailleurs/ses, malgré les reculs sociaux. En cette rentrée, entre les privatisations, les suppressions de postes, les retraites, la casse des services publics notamment dans les hôpitaux et l’éducation, beaucoup de salariéEs ont des raisons de manifester ou faire grève. Mais ce n’est pas par une succession de journées de lutte sans lendemain que l’on gagnera. Pour faire reculer ce gouvernement, il faut un grand mouvement de grève, unitaire, massif. La première étape est bien sûr d’être touTEs en grève pour les grandes journées de lutte, en particulier le 24 septembre. Ce jour-là sera un moment important pour mesurer notre capacité d’action face au gouvernement.

    Finissons-en avec Macron et son monde

    Les attaques contre les classes populaires menées ces dernières décennies ont considérablement dégradé la réalité de la protection sociale. Nous revendiquons une amélioration des retraites avec un taux plein à 60 ans (55 pour les métiers pénibles), le partage du temps de travail entre touTEs pour supprimer le chômage, sans perte de salaire. Au-delà, il faut en finir avec ce gouvernement, dont l’objectif est de remplir les coffres du grand patronat et des plus riches.  

    Mardi 10 septembre 2019