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NPA l'Anticapitaliste 06 et 83 : le blog - Page 359
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L'Anticapitaliste, le journal : numéro 487...
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Partout, construire la mobilisation contre Macron...
Après une année de mobilisations inédites avec les Gilets Jaunes, on aurait pu s’attendre à un ralentissement de la politique antisociale de Macron. Il n’en est rien. La casse des services publics se poursuit (école, hôpitaux…), les privatisations se multiplient comme celle d’Aéroports de Paris ou de la Française des Jeux et surtout, Macron et son gouvernement préparent la liquidation du système de retraites par répartition !
Pas touche à nos retraites !
C’est LA réforme du quinquennat. Il s’agit de créer un mécanisme qui réduit automatiquement le niveau des pensions pour que la partie de la richesse produite (le PIB) consacrée aux retraites reste fixe - 14% du PIB -, alors que le nombre de retraités ne cesse d’augmenter par rapport à la population active. Comme le veut le Medef, le gouvernement n’envisage pas un moment d’augmenter les cotisations patronales pour garantir le niveau des pensions et maintenir l’âge de la retraite. Avec cette réforme, les pensions perçues par les retraités vont diminuer !
Avec le système de retraite par points, la retraite devient une affaire individuelle ou chacun accumulera des points tout au long de sa vie. Fini les 42 régimes spéciaux qui prenaient en compte la spécificité de certains secteurs. Fini le calcul sur les 25 meilleures années dans le privé ou sur les 6 derniers mois dans le public. C’est le grand nivellement par le bas !
Ce fonctionnement par point est complété par la fixation de l'âge de départ à la retraite avec des système de décote et de surcote déterminé soit par un âge pivot (62 ans ou plus) soit par un décompte d'annuités cotisées.
Quelle que soit la solution retenue, il faudra bien travailler plus pour toucher moins par la suite.
Combattre le capitalisme sur tous les fronts
Cette réforme est cohérente avec le projet global de Macron et de son gouvernement de casse de nos acquis sociaux au profit des grands patrons. D’ores et déjà, certains secteurs du monde du travail commencent à résister, y compris par la grève, dans la santé ou l’éducation.
De nombreuses journées de luttes sectorielles fleurissent en ce mois de septembre, dans les services publics, les entreprises ou à l’appel des Gilets Jaunes les samedis. C’est tant mieux si elles permettent d’accumuler des forces pour converger dans un grand mouvement d’ensemble, de grèves qui se généralisent contre ce gouvernement. La grève interprofessionnelle du 24 septembre, appelée entre autres par le CGT, doit être le premier point de rendez-vous de toutes celles et de tous ceux qui veulent aller dans ce sens.
En interactions avec les questions économiques, les luttes montent également face à l’urgence climatique. À travers de monde, une nouvelle génération a pris conscience du désastre annoncé. La multiplication des incendies de forêts en Amazonie ou en Afrique ne font que renforcer la nécessité de ce combat. Nous ne pouvons plus tergiverser. Seule une remise en cause du mode de production capitaliste, la planification démocratique de la production à l’échelle mondiale, pourra donner un avenir à l’humanité. Loin de s’opposer, les combats des travailleurs.euses et de la jeunesse doivent se nourrir pour en finir avec Macron et son monde !
Lundi 2 septembre 2019
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Allemagne : poussée à droite et de l’extrême droite...
Par Furfur — Ce fichier est dérivé de : Sachsen Landtagswahlkarte 2014.svgDirekt gewählte Bewerber bei der Wahl zum 7. Sächsischen Landtag am 1. September 2019 nach Wahlkreisen - Vorläufiges Ergebnis, CC BY-SA 4.0,Trois jours après les élections régionales qui ont eu lieu, dimanche 1erseptembre 2019, dans deux des seize États-régions (Länder) de l’Allemagne – la Saxe et le Brandebourg, tous les deux situés en ex-Allemagne de l’Est -, ce qu’on appelle “la classe politique” reste confrontée à une grosse difficulté en termes de construction d’alliances. Le poids de l’extrême droite, devenu très fort dans quasiment toute l’ex-Allemagne de l’Est qui forme aujourd’hui six États-régions de l’Allemagne réunifiée, en est l’une des causes, mais pas la seule.
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Un petit geste pour le climat : renverser le capitalisme...
Le constat est là : la planète brûle. On l’a vu encore tout l’été. L’Amazonie est en feu, les canicules et les sécheresses se répètent tandis que les glaciers fondent et que la biodiversité disparaît. Cette destruction de la planète, si on en parle autant aujourd’hui, c’est surtout grâce au mouvement des lycéens et des étudiants qui dure depuis plusieurs mois à travers le monde entier : c’est un premier pas, continuons à nous faire entendre !
Que faire pour sauver la planète ?
On le dit dans les manifs : les « petits gestes » ne suffiront pas. Le coeur du problème, ce sont les grandes entreprises qui produisent et vendent selon l’argent qu’elles ont à se faire. Le pétrole ou le charbon sont les énergies les plus rentables ? Alors, elles continuent à utiliser du pétrole et du charbon. Une ligne de train ne rapporte pas assez ? Ils la ferment. Trop cher de recycler les déchets lourds en UE, et interdit de les exporter ? Pourtant les décharges sauvages se multiplient en Malaisie, au Ghana... Tant que cette petite minorité qui détient les grandes entreprises décidera de ce qu’on produit et de comment, avec comme seule logique la rentabilité, on fonce dans le mur.
Pourtant les solutions existent : développer et rendre gratuits les transports collectifs, réduire le temps de travail, arrêter l’obsolescence programmée... Un seul obstacle : le capitalisme et ceux qui le défendent. Alors c’est le système qu’il faut changer, pas le climat !
Ils repeignent la façade en vert
Macron a beau dire qu’il est devenu écolo, sa politique est tout le contraire : recul de la date d’interdiction des pesticides, autorisation de nouveaux forages pétroliers, fermeture et privatisation des lignes de train. Et quand il fait des mesures prétendument écologiques, c’est toujours les mêmes qui paient comme avec les Gilets jaunes et l’augmentation du prix de l’essence.
Comme si c’était un choix de devoir prendre la voiture pour aller travailler, faire ses courses ou se soigner ! Pendant ce temps, Total fait 10 mds de bénéfices par an, et les plus riches dont la consommation est la plus polluante peuvent continuer à bronzer sur leurs yachts, ce n’est pas Macron qui viendra les déranger.
Ne pas leur demander : exiger !
Greta Thunberg est devenue le symbole de la contestation et fait le tour des Parlements du monde entier. Mais ce n’est pas suffisant. L’inaction des gouvernements ne vient pas de nulle part : ils ne veulent en aucun cas s’affronter aux grandes entreprises.
C’est un combat qui s’ouvre devant nous, dans lequel on ne pourra compter que sur notre propre mobilisation : nous, lycéens et étudiants, mais aussi l’immense majorité de la population. Les salariés ont les mêmes intérêts que nous : se battre pour un système où on aurait le pouvoir de décider collectivement, en accord avec nos besoins et pas pour leurs profits !
En grève pour le climat le 20 septembre ! Une nouvelle grève pour le climat aura lieu à partir du vendredi 20 septembre. Soyons les plus nombreux possible dans la rue. Pour cela, organisons-nous sur nos lycées et nos facs pour débattre des problèmes environnementaux et préparer la mobilisation : il y a urgence !
Secteur jeunes du NPA
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Nice, rassemblement 100 ème féminicide...
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Nice, place Garibaldi, 11h00,
samedi 07 septembre 2019. -
Nice, cercle de silence pour la rentrée...
mardi 03 septembre 2019
place Garibaldi
18h30... 19h00En savoir plus ? Un clic ICI...
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L’islamophobie en France, une offensive raciste...
Par Ugo Palheta, publié par Contretemps.eu.
Les propos tenus il y a quelques jours lors de l’université d’été de France insoumise par Henri Peña-Ruiz, selon lequel « on a le droit d’être islamophobe » au nom de la critique légitime de la religion, ont ouvert une nouvelle polémique à gauche autour de cette question. -
Guide frontière France-Italie...
Un guide à avoir.
Un guide à diffuser.Un clic sur l'image...
Téléchargement : ICI...
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Il y a 30 ans, la chute du Mur de Berlin...
Le soir du 9 novembre 1989, un symbole de la Guerre froide et de l’oppression des peuples du bloc soviétique s’effondre : à Berlin, alors que des manifestations font convulser le régime est-allemand, la population s’attaque au mur érigé en août 1961 et le détruit.
Les scènes de liesse et de fraternisation entre populations de Berlin-Ouest et de Berlin-Est font le tour du monde, annonciatrices de l’écroulement du bloc soviétique et de la fin de la Guerre froide. 30 ans après, retour sur cet événement, ses racines, sa signification et sa portée, sans nostalgie aucune, mais sans résignation.C'est en cliquant ICI...
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Vers la crise économique et financière ?
La situation actuelle est vraiment particulière : alors que, en général, à la veille d’une crise bourgeoisies et gouvernements relativisent les choses, cette fois-ci, ils n’ont que le mot à la bouche : « Nous ne sommes pas à l’abri d’une récession » déclarait Roux de Bézieux, le patron des patrons, à la veille de l’université d’été du MEDEF.

