samedi 3 août 2024
Nice, place Garibaldi
à partir de 17 h 00
En savoir plus : https://www.facebook.com/share/jiMzrWaqpjmogEXf/
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Soutenir le génocide du peuple palestinien et réprimer le peuple kanak ne lui suffisaient pas, Emmanuel Macron a décidé d’appuyer officiellement le « plan d’autonomie » marocain au Sahara occidental. Il s’inscrit de ce fait dans la longue liste des dirigeants impérialistes, de Trump à Netanyahou en passant par Sarkozy, qui soutiennent l’occupation du Sahara occidental par le Maroc.
Le NPA-L’Anticapitaliste condamne cette prise de position scandaleuse qui ne fait en réalité que mettre en lumière la politique française de soutien absolu au régime colonial marocain depuis des décennies. Comme l’a rappelé en mars l’ambassadeur français au Maroc Richard Lecourtier, la France a bombardé les Sahraouis pour le compte du Maroc et a soutenu son entreprise coloniale au Conseil de sécurité des Nations Unies dès 1975.
Il est aussi primordial de comprendre que cette prise de position de l’Élysée va à l’encontre du droit international. Dans son avis consultatif publié le 14 octobre 1975, la Cour internationale de justice a statué sur la question en affirmant que le Maroc ne dispose pas de souveraineté territoriale au Sahara occidental et que ce territoire ne saurait lui être cédé sans sonder le peuple sahraoui. De plus, l’ONU considère que le Maroc occupe le Sahara occidental, en témoigne notamment l’alinéa 5 de sa résolution 3437 adoptée en 1979. Emmanuel Macron a donc décidé d’ignorer les instances internationales en donnant sa bénédiction au régime colonial de Mohamed VI.
Face à l’union des puissances impérialistes de ce monde en faveur de la monarchie marocaine, soyons du bon côté de l’histoire. Comme Nelson Mandela, Thomas Sankara ou encore George Habache auparavant, le NPA-L’Anticapitaliste apporte son soutien à la lutte du peuple sahraoui et de son seul représentant légitime, le Front Polisario pour l’indépendance.
Fin juin et début juillet, sur fond de campagne électorale, se sont tenues les manifestations en mémoire de Nahel Merzouk, 17 ans, assassiné par la police en 2023, et Adama Traoré, 23 ans, assassiné par la gendarmerie en 2016.
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La production culturelle ainsi que les stratégies de positionnement et de mise en visibilité médiatique sont devenues des ressources fondamentales pour les acteurs politiques. La montée des idées d’extrême droite et leurs succès électoraux dans plusieurs pays européens et dans le monde ont ainsi réactualisé la vieille question du pouvoir des médias et de leurs effets sur les comportements de vote.
La progression continue de l’implantation du Rassemblement national en France doit poser question sur sa résistible ascension. Il est notre adversaire principal car ce n’est pas la nation qu’il « rassemble », mais les forces les plus réactionnaires du pays et les groupuscules d’extrême droite.
Kamala Harris pourrait devenir la première femme présidente des États-Unis si elle l’emporte en novembre. Elle est désormais la candidate putative du Parti démocrate, ayant recueilli suffisamment de voix pour obtenir l’investiture lors de la convention qui se tiendra plus tard en août, et de nombreux démocrates progressistes tentent de se convaincre qu’elle est progressiste.
Les travailleurs et travailleuses français·es votent davantage pour le Rassemblement national que pour d’autres partis, mais dans leur grande majorité, ils et elles ne votent pas du tout : Marine Le Pen a su exploiter le vide laissé par le déclin des organisations ouvrières.
L’Italie a été le premier pays d’Europe occidentale à connaître un gouvernement dirigé par une organisation politique postfasciste, Fratelli d’Italia, émanation directe du Movimento Sociale Italiano (MSI), le parti des anciens combattants de la République sociale, c’est-à-dire le gouvernement de Mussolini dans le nord de l’Italie, allié aux nazis de 1943 à 1945.
Si l’extrême droite se caractérise notamment par son nationalisme exacerbé et sa défense d’un « intérêt » et d’une « identité nationale », elle est aussi marquée par une vision conservatrice de la société prônant des rôles traditionnels aux femmes et aux hommes, rôles qu’elle va considérer comme naturels1. Historiquement opposée aux avancées des droits des femmes, comment l’extrême droite a-t-elle fini par s’adresser spécifiquement à elles ?