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NPA l'Anticapitaliste 06 et 83 : le blog - Page 83

  • Succès des meetings de la Gauche anticapitaliste en Belgique...

    En cette dernière ligne droite de campagne pour les élections européennes, la Gauche anticapitaliste organisait une série de meetings dans plusieurs villes de Belgique, en présence de Philippe Poutou et de plusieurs candidatEs, pour défendre le programme de la liste « Anticapitalistes ».

    Les meetings ont commencé en Wallonie dans les villes de Liège, Mons et Namur, et se sont clôturés ce samedi 1er juin à Bruxelles. Tous ont réussi à susciter la motivation d’un large public enthousiaste, curieux et porté par notre message. Dans chaque villes, unE porte-parole et/ou des candidatEs locaux et Philippe Poutou prenaient la parole. 

    Un programme de rupture

    Les camarades défendaient notamment la pertinence d’une voix anticapitaliste dans la période électorale, mettaient en lumière le danger de la montée de l’extrême droite, de l’Europe forteresse et des partis capitalistes. Nous portions le projet d’une gauche qui défend la nécessité de socialiser les secteurs de l’énergie, des banques et des assurances, qui fait de la régularisation de toutes les personnes sans-papiers, ­l’abolition de Frontex et la liberté de circulation et d’installation pour touTEs un axe central de son programme, qui revendique le droit pour les femmes à disposer de leur corps, à travers le renforcement de l’accès à l’IVG, la liberté vestimentaire ou encore l’investissement dans la lutte contre les violences et pour qui la solidarité avec tous les peuples en résistance dans le monde, de l’Ukraine à la Palestine, est une évidence.

    Une couverture médiatique faible

    Malgré différentes sollicitations, la presse locale n’a pas daigné se déplacer ni annoncer l’existence de nos meetings, alors qu’elle consacre de nombreuses lignes aux évènements des autres formations politiques, les « grands » partis. Ce désintérêt fait globalement écho à notre très faible traitement médiatique tout au long de cette campagne, à l’exception de quelques apparitions notables. Ceci pose d’importantes questions en termes de pluralisme démocratique au sein des grands organes de presse.

    Après le 9 juin

    Les discussions, formelles et informelles, qui suivaient les meetings étaient riches d’enseignements et nous indiquaient que nos revendications rencontrent un véritable écho au sein de la société. Preuve qu’il existe un espace politique pour une gauche radicale et plurielle, qui assume une stratégie de rupture avec le capital et ses représentantEs. Les élections peuvent être un tremplin pour exprimer largement nos idées, mais notre stratégie devra surtout se déployer après le 9 juin. C’est pourquoi nous réitérons notre appel par lequel nous terminions nos meetings, à rassembler toutes les forces de rupture pour préparer le rapport de forces pour les batailles à venir.

    Mélodie Vandelook et Laure Horlait

  • Grève pour les salaires en Norvège...

    Le 28 mai dernier, en même temps que l’Espagne et l’Irlande, la Norvège s’est illustrée en reconnaissant l’État de Palestine, après un vote au Parlement impulsé par le gouvernement social-libéral de Jonas Gahr Støre, et avec le concours d’un mouvement de solidarité avec la Palestine particulièrement fort.

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  • États-Unis : après la condamnation de Trump, quelles conséquences pour l’élection ?

    Pour la première fois dans l’histoire des États-Unis, un ancien président a été déclaré coupable d’un délit criminel, mais il semble que cela n’aura que peu ou pas d’impact sur les prochaines élections. Les politiciens républicains et les partisans de Trump se sont ralliés à lui.

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  • Pour nos droits, pour la Palestine, votons pour Manon Aubry et Rima Hassan ! (tribune)...

    Publié sur Mediapart (jeudi 6 juin 2024)

    Plus de 60 militant·es d'associations, syndicalistes, politiques, universitaires, non-membres de LFI et n’en partageant pas toutes les positions, appellent à voter pour la liste de Manon Aubry et Rima Hassan. Un vote à l’appui de leurs combats internationalistes, féministes, écologistes, antiracistes et anti-autoritaires, pour une rupture avec le capitalisme prédateur et écocide.

    Depuis plusieurs mois, les images de répression contre les manifestant·es solidaires avec la Palestine, les inculpations et les condamnations de militant·es politiques et sociaux se multiplient. Tandis que le criminel de guerre Netanyahou est invité à la TV à des heures de grande écoute, le gouvernement français et Emmanuel Macron restent complices d’un génocide en cours dans la bande de Gaza. L’extrême droite est bien sûr en total accord avec cette politique, à l’image de Bardella qui prétend que « reconnaître un État palestinien, aujourd’hui, ce serait légitimer le Hamas ». Une des rares voix qui perce à une échelle nationale sur cette question dans le débat politique est celle de Rima Hassan, candidate de la France insoumise (FI) aux élections européennes.

    Il est de notre devoir de la soutenir, aux côtés d’autres personnalités et militant·es politiques qui continuent à s’exprimer clairement, malgré la pression médiatique. Un score important de la liste qu’elle porte aujourd’hui serait un encouragement pour les classes populaires et la jeunesse qui se mobilisent contre le colonialisme et l’apartheid, pour le peuple palestinien, mais aussi contre le racisme et l’autoritarisme, et plus généralement pour défendre la perspective d’un monde où l’on puisse vivre ensemble, sans discrimination, quelle que soit sa religion ou son origine.

    Cette lutte contre le racisme, l’islamophobie, l’antisémitisme et pour une démocratie réelle est d’ailleurs au cœur des enjeux de cette élection. En effet, l’extrême droite caracole en tête des sondages en France, avec environ 40 % des voix, mais c’est aussi le cas dans de nombreux autres pays de l’Union Européenne, dont une partie est déjà gouvernée par des courants politiques réactionnaires. Leur programme est toujours le même : restreindre les libertés démocratiques, décupler les attaques contre les droits sociaux et environnementaux, et développer ces politiques de haine contre nos frères et sœurs racisé·es, musulman·es, contre les femmes, les exilé·es, les personnes LGBTI et la jeunesse populaire.

    En France, la vision autoritaire et xénophobe du Rassemblement National est d’ailleurs largement relayée et reprise par les politiques répressives et néolibérales de E. Macron et de son gouvernement. Celui-ci, fort de son succès avec la réforme des retraites et le recul des libertés et de la solidarité pendant la période du Covid, multiplie les attaques antisociales : contre les chômeurs/ses, contre les immigré·es, contre les droits des travailleurs/ses dans de nombreuses entreprises, contre le service public d’éducation et universitaire, contre la planification écologique et la fin des grands projets inutiles , etc. Mais il incarne aussi une politique colonialiste en Kanaky, en Guyane ou à Mayotte, qui s’inscrit dans le cadre d’un développement du militarisme et des tambours de guerre que nous voyons à l’œuvre dans le monde entier, et très fortement en Europe.

    Nous sommes attaché·es à une politique internationaliste qui a pour socle le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, contre toute forme d’oppression et d’impérialisme, en Palestine et dans le reste du monde. Nous soutenons ainsi notamment le droit des Ukrainien·nes à se défendre contre l’invasion de Poutine, comme nous sommes pour la fin du colonialisme français, d’où notre soutien aux luttes du peuple Kanak.

    Nous sommes aussi favorables à une politique radicale et fraternelle sur l’immigration (avec liberté de circulation et d’installation), ou encore sur les questions économiques et sociales, avec la socialisation des banques et l’annulation de la dette, l’interdiction des licenciements. Nous nous prononçons pour une rupture avec le capitalisme prédateur et écocide porté par les institutions de l’Union Européenne (UE), également responsable de la montée de l’extrême droite et des guerres.

    Sur certains de ces sujets comme sur d’autres, nous pouvons avoir des débats – voire de claires divergences - avec La France insoumise, qui ne nous empêchent nullement de mener des batailles politiques ensemble. Dans le contexte actuel de la montée des périls et défendant une perspective à la fois de rupture et unitaire, nous estimons que voter et appeler à voter pour la liste présentée par Manon Aubry est un devoir pour nous toutes et tous. Outre une position courageuse sur la Palestine, cette liste appelle à combattre clairement les extrêmes droites européennes, encourage les mobilisations sociales, sans lesquelles rien n’est possible, critique le néolibéralisme de l’UE et défend la perspective d’une transition écologique radicale.

    Il s’agit pour nous d’un geste politique de rassemblement et de mobilisation qui, nous l’espérons, pourra en appeler d’autres, au-delà des intérêts boutiquiers et électoraux ou des logiques d’appareils à gauche. Un score élevé de La France insoumise sera un encouragement pour tou·tes celles et ceux qui résistent aux attaques de la classe dominante en France comme en Europe, qui veulent construire une contre-offensive large du monde du travail, des opprimé·es, de la jeunesse, des collectifs féministes et écologistes, appuyée sur des grèves et mobilisations de rue puissantes, pour construire un autre monde.

    Le 9 juin prochain votons et appelons à voter pour la liste de Manon Aubry et Rima Hassan.

    Premier·es signataires :

        Gilbert Achcar, universitaire
        Sanhadja Akrouf, militante féministe
        Christophe Alliaume, CGT santé
        Verveine Angeli, syndicaliste et militante associative
        Franck Aversenq, syndicaliste FSU
        François-Xavier Arouls, syndicaliste RATP
        Ludivine Bantigny, historienne (Paris)
        Houria Bouteldja, QG Décolonial
        Yoletty Bracho, politiste (Paris)
        Olga Bronnikova, enseignante-chercheure (Grenoble)
        Sylvain Cantaloube, syndicaliste CGT au CNRS
        Sandrine Caristan, syndicaliste de l'industrie pharmaceutique, DS, collectif Sanofric
        Vanessa Caru, historienne
        Antoine Chauvel, syndicaliste enseignant
        Annick Coupé, syndicaliste et altermondialiste
        Thomas Coutrot, économiste
        Alexis Cukier, enseignant-chercheur et philosophe, Rejoignons-nous (Montreuil)
        Joseph Daher, universitaire et militant internationaliste
        Bernard Deswarte, syndicaliste
        Pascal Dias, syndicaliste
        Yohann Douet, enseignant, philosophe
        Fadila El Miri, assistante de service social et militante internationaliste
        Tony Fraquelli, syndicaliste
        Fanny Gallot, historienne
        Michelle Garcia, militante internationaliste, Rejoignons-nous (Montreuil)
        Isabelle Garo, enseignante, philosophe
        Franck Gaudichaud, enseignant-chercheur et historien (Toulouse)
        Paul Guillibert, philosophe, CNRS
        Florence Henry, CGT Educ'action
        Irene, autrice et militante féministe
        Malika Kara-Laouar, élue municipale, conseillère en insertion socioprofessionnelle, Rejoignons-nous (Valence)
        Hafiza b. Kreje, NPA - L’Anticapitaliste (Pantin)
        Nicolas Kazolias, soignant, syndicaliste
        Antoine Larrache, NPA - L’Anticapitaliste, Inprecor (Paris)
        Mathilde Larrère, historienne
        Noëlle Ledeur, syndicaliste solidaire des Mineur·es à la rue et des Palestinien·nes (Besançon)
        Laurent Lévy, militant Ensemble!
        Henri Maler, maitre de conférences, science politique
        Fabien Marcot, graphiste, Rejoignons-nous (Lyon)
        Xavier Mathieu, comédien, ex CGT Continental
        Monira Moon, militante antiraciste et décoloniale
        Elisa Moros, NPA - L’Anticapitaliste (Aubervilliers)
        Ugo Palheta, enseignant-chercheur et sociologue (Lille)
        Simon Picou, syndicaliste inspection du travail
        Christine Poupin, porte parole du NPA - L’Anticapitaliste
        Stefanie Prezioso, Historienne
        Françoise Raffy, syndicaliste FSU
        Alexandre Raguet, NPA - L’Anticapitaliste Charente
        Mahmoud Rechidi, porte parole du PST suspendu d'Algérie
        Mathieu Renault, enseignant-chercheur et philosophe (Toulouse)
        Fabrice Riceputi, historien
        Théo Roumier, syndicaliste en lycée professionnel
        Jonathan Ruff-Zahn, médiateur socioculturel, Tsedek !
        Pauline Salingue, porte parole du NPA - L’Anticapitaliste, syndicaliste à l'hôpital
        Paola Sedda, enseignante-chercheuse, Université de Lille
        Thomas Sommer-Houdeville, NPA - L’Anticapitaliste (Toulouse)
        Hélène Stevens, sociologue (Poitiers)
        Julien Terrié, syndicaliste, CHU Toulouse
        Annie Thébaud-Mony, sociologue (Fontenay-sous-Bois)
        Eric Toussaint, militant internationaliste, auteur, politologue Paris VIII-Université de Liège
        Miguel Urban, député européen, État espagnol, Anticapitalistas
        Christiane Vollaire, Philosophe (Paris)
        Béatrice Whitaker, altermondialiste, Ensemble!, Rejoignons Nous
        Sophie Zafari, syndicaliste

     

  • Conseil politique national : Intervenir et construire...

    À quelques jours des élections européennes, le Conseil politique national du NPA-l’Anticapitaliste s’est réuni pour faire le point sur nos positions et interventions, en particulier sur les luttes internationalistes, mais aussi pour parler de diverses échéances internes et avancer dans la préparation du 6e congrès.

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  • Après le 9 juin, le combat continue…

    Une couverture médiatique 30 % plus faible en volume qu’en 2019, un débat franco-français et beaucoup d’inconnuEs têtes de liste. Voilà le constat que fait la Fondation Jean-Jaurès sur la campagne des élections européennes en France. Il vient s’ajouter au tableau déjà sombre de cette campagne où on aura plus discuté des sondages (en particulier ceux du RN) et joué avec les anathèmes. 

    Et l’irruption du Premier ministre, comme invité surprise, dans un débat de Valérie Hayer sur France Info le 3 juin, tout comme les recommandations de l’Arcom en prévision de l’intervention du Président à propos du Débarquement montrent combien le débat démocratique est lésé. Le scénario usé de la macronie qui consiste à promouvoir le RN pour mieux se poser en alternative a de quoi favoriser aussi le dégoût, l’abstention et… l’extrême droite.

    Pourtant, le réveil de la rue en soutien aux PalestinienNEs de ces derniers jours pourrait contribuer à bousculer les prévisions sondagières des médias dominants. Rien n’est joué encore.

    Dans ce bal des horreurs réactionnaires, sexistes et racistes, une seule liste à gauche est parvenue à faire entendre une voix résolue sur la nécessaire solidarité avec le peuple palestinien et contre la répression mise en place par Macron et Darmanin. C’est celle de Manon Aubry, la seule en mesure d’envoyer des députéEs capables au quotidien de porter une perspective autre que celle de cette Europe des banques, de la guerre et des barbelés. Et pour laquelle le NPA-l’Anticapitaliste appelle à voter. 

    Au-delà du vote du 9 juin, nous avons besoin de continuer à construire les mobilisations, sur nos lieux de travail ou d’études, dans nos quartiers afin de mettre un coup d’arrêt à Macron et à l’extrême droite, et de changer d’Europe.

    Au-delà, les débats sur les questions européennes et internationales, stratégiques ou tactiques ne sont pas épuisés. Les échanges et les discussions politiques devront se poursuivre au sein de cette gauche qui n’a pas totalement renoncé à changer le système. Car plus que jamais, nous avons besoin d’être uniEs dans l’action et de fonder une force politique, démocratique, capable de mobiliser pour imposer un programme de transformation révolutionnaire de la société.

    Fabienne Dolet