En 1972, en réponse aux manifestations et actions de jeunes militantEs kanak, le gouvernement français adoptait une circulaire (dite circulaire Messmer) demandant aux services de l’État de favoriser et d’organiser l’installation en Kanaky de métropolitains, afin de marginaliser démographiquement le peuple kanak.
NPA l'Anticapitaliste 06 et 83 : le blog - Page 86
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Kanaky, il est fini le temps des colonies !
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Dans la rue, comme chaque samedi depuis des semaines...
Samedi 6 avril 2024, 15 h 00
Nice, place Garibaldi
Pour un vrai cessez le feu à Gaza -
La séparation du NPA était devenu inévitable du fait du sectarisme de sa minorité...
La séparation du NPA constitue un échec politique mais elle était devenue inévitable et même nécessaire pour avancer dans la construction d’un parti utile en France. En effet, l’organisation, dans une grande partie de ses sections locales, et plus encore dans sa direction, était devenue un lieu d’affrontement entre des organisations séparées qui n’avaient plus de pratique commune. C’est pour cette raison que la majorité, la plate forme B, a assumé d’aller à la séparation, sans en tirer une quelconque fierté mais avec la conviction, confirmée depuis, que c’était la décision pertinente.
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Antisocial et islamophobe: combattons ce gouvernement !
Les annonces de Gabriel Attal sont brutales en matière sociale, et s’accompagnent d’un racisme dirigé spécialement contre les personnes musulmanes ou consideré.es comme telles. Ces attaques violentes contre notre camp social disent bien de quel côté se situe le gouvernement : celui des patrons qui tendent la main à l'extrême droite.
Attaque contre l’assurance chômage
La précédente réforme à peine en place, une nouvelle est déjà annoncée pour encore diminuer les droits des personnes sans-emploi. En stigmatisant les chômeurs.euses, le gouvernement cherche à monter celles et ceux qui travaillent contre de soi-disant profiteurs.euses. Et cela pour réduire la durée d’indemnisation de plusieurs mois, augmenter la durée de travail nécessaire pour bénéficier des allocations et baisser le montant perçu. Le gouvernement a également avancé que l’assurance chômage devrait être gérée par l’Etat et non plus par la Sécurité sociale.
Rappelons que l’assurance chômage, comme l’assurance maladie ou les retraites, ce sont nos cotisations qui permettent d’assurer une sécurité de revenus aux travailleurs.euses. Baisser les droits au chômage comme le prévoit Attal, c’est plonger de nouveaux foyers dans la misère en plus des millions de personnes qui vivent déjà sous le seuil de pauvreté. Nous devons construire une riposte à la hauteur.
Cadeaux au patronat et austérité pour l’Etat
En parallèle, Attal envisage des allègements de cotisations patronales au prétexte d’inciter à augmenter les bas salaires. Aucune des mesures de ce type n’a eu d'efficacité sur les embauches ou l'augmentation des salaires. Et pourtant, c'est déjà plus de 200 milliards d’aides publiques que les entreprises perçoivent, tandis que plus de 80 milliards s’échappent dans l’évasion fiscale. De l’argent il y en a – et beaucoup – dans les caisses du patronat. Mais ce n’est pas là que le gouvernement a prévu de le prendre : quand Attal annonce vouloir réduire le déficit public de 5,5% du PIB à moins de 3% d’ici 2027, il veut prendre dans les budgets des ministères et s'approprier nos cotisations sociales.
Par ailleurs, le gouvernement nous prend vraiment pour des imbéciles lorsqu'il prétend vouloir « mieux prévenir les accidents au travail » : aujourd'hui c’est au moins deux personnes qui meurent par jour à cause du travail, et ce ne sont pas des spots publicitaires gouvernementaux qui vont changer quelque chose. Il faut comptabiliser vraiment les accidents et les maladies professionnelles et sanctionner lourdement les entreprises pour les obliger à prendre des mesures.
Et pour finir dans les mesures absurdes, ce n’est pas en faisant le même travail en 4 jours au lieu de 5, comme le propose Attal, qu’on va réduire le chômage et améliorer les conditions de travail. C’est juste l'intensification encore et toujours du travail pour le plus grand bénéfice des actionnaires et des patrons.
Attaques islamophobe et tapis-rouge pour l’extreme droite
Cette violence de classe, qui s’articule avec une violence islamophobe exacerbée, donne toujours plus de gages à l’extrême droite. Les interventions d’Attal suite à l’agression d’une élève portant le voile par un proviseur sont écoeurantes. Alors que la jeune femme est victime d’un comportement violent et raciste, l’Etat a porté plainte contre l’élève ! C'est une incitation à la violence contre toute les personnes racisées, et de telles déclarations ne font que préparer le terrain à l'extrême droite dont les scores annoncés aux européennes atteignent déjà les 40%.
L’ensemble de notre camp social doit réaffirmer sa solidarité et combattre ces idées nauséabondes, notamment en manifestant le dimanche 21 avril lors de la marche contre les racismes et l’islamophobie.
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Retour sur la journée de la Terre en Palestine...
Le 30 mars 1976, de Galilée et du Néguev, les PalestinienNEs en grève ont manifesté contre le vol de leurs terres. L’armée israélienne a alors tiré, tuant six manifestants et blessant plusieurs centaines d’autres. Depuis, chaque 30 mars, les PalestinienNEs de Cisjordanie, de Gaza, de Jérusalem, d’Israël, des camps de réfugiéEs et de la diaspora se mobilisent contre cet État colonial qui vole leurs terres, détruit les infrastructures, leurs communautés, leur culture, leur histoire.
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Pour un appel à un nouvel outil syndical...
La discussion sur le syndicalisme en France divise en première instance le champ syndical en deux camps, l’un réformiste, l’autre lutte de classe. Si cet antagonisme peut aider à réfléchir, il faut garder à l’esprit qu’aucun camp ne vise une transformation révolutionnaire de la société capitaliste.
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"Imposer aux plus riches un changement profond de la société" Philippe Poutou sur BFM (27 mars 2024)...
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"L'argent public doit aller aux services publics" - Olivier Besancenot sur BFMTV (27 mars 2024)...
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POING hebdo. Fin de la trêve hivernale : un toit c'est un droit !
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Ministère du Travail : de l’unité des syndicats de lutte à la réunification syndicale ?
Nous commençons dans ce numéro de la revue L’Anticapitaliste le débat sur l’unification syndicale, avec deux premiers textes, l’un sur l'expérience concrète chez les salarié·es dépendant du ministère du Travail, l’autre sur la nécessité d’un nouvel outil syndical unitaire.