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NPA l'Anticapitaliste 06 et 83 : le blog - Page 87

  • « Tous les parents et professionnels étaient conviés pour montrer notre désaccord avec cette réforme et notre soutien au plan d’urgence 93 »...

    Lila a trois enfants, un fils en première en section européenne à Paris, une fille en troisième au collège Marais de Villiers à Montreuil dans le 93, et une fille en primaire. Elle a toujours été engagée dans la FCPE et est parent d’élève élue au collège. Elle explique les raisons de la mobilisation des parents.

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  • Le keynésianisme militaire russe : qui profite de la guerre en Ukraine ?

    Comment la transformation de l’économie et de la société russes en réponse aux défis posés par l’invasion de l’Ukraine a-t-elle affecté le soutien populaire à la guerre ? Les chercheurs, déconcertés par le soutien majoritaire constant à « l’opération militaire spéciale », ont tenté de l’expliquer par la faible fiabilité des sondages d’opinion en Russie, les attitudes impérialistes à l’égard de l’Ukraine ancrées dans la culture russe ou la profonde dépolitisation qui caractérise le régime de Poutine.

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  • MortEs au travail : l’hécatombe continue...

    En septembre 2023, le gouvernement engageait une campagne intitulée « Stop aux accidents du travail graves et mortels », rappelant que deux personnes décèdent chaque jour au travail – sans compter le secteur public – tandis qu’une centaine d’autres sont blesséEs gravement, et jugeant ces chiffres « inacceptables »1

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  • Un an après, la lutte contre l’accaparement de l’eau continue...

    Un an ! Le 25 mars, et quelques jours avant, de multiples initiatives ont été organisées afin de fêter l’anniversaire de la manifestation de Sainte-Soline. 

    L’occasion de rappeler ce qu’il s’est passé auprès du chantier de cette mégabassine du sud des Deux-Sèvres et dans le même temps de poursuivre le combat contre l’accaparement de l’eau par l’agrobusiness.

    « On va tout fêter »

    5 000 grenades, un déploiement policier surdimensionné, une répression féroce. Mais aussi 25 000 personnes rassemblées à Sainte-Soline. D’un côté un État qui frappe, de l’autre une mobilisation populaire de masse cherchant à sauver le climat et à imposer une autre gestion de l’eau et de l’agriculture.

    Aussi, plusieurs actions ont été organisées, dans de nombreux départements. Commémorations pour les blesséEs, diffusions de films, débats, et même des boums devant des préfectures et/ou des gendarmeries le lundi soir avec le mot d’ordre « On va tout fêter ! »

    Une lutte globale

    La lutte contre les mégabassines se poursuit et s’articule à celle des paysanNEs, notamment de la Conf’, qui depuis des semaines enchaînent blocages, réunions et actions coup de poing. En Charente, par exemple, la SCACHAP, immense base logistique de Leclerc, a été bloquée pendant 36 heures au mois de février. 

    Quelques jours plus tard, la Conf’ participait, en lien avec le collectif « Charente Palestine » et BDS, à une action de boycott et ­d’informations devant un magasin Carrefour pour dénoncer à la fois l’agriculture productiviste et le colonialisme israélien. Bien sûr, à chaque fois, les militantEs anti-­bassines sont là, comme de nombreuxEs syndicalistes, des Gilets jaunes, des militantEs politiques, comme celles et ceux du NPA, de LFI, de EÉLV ainsi que des libertaires. C’est une preuve supplémentaire que lutter contre l’accaparement de l’eau fait partie d’une vision globale de la société, égalitaire, où la valeur d’usage l’emporte sur la valeur marchande.

    D’autres actions sont prévues et le point de mire est clairement le mois de juillet et la manifestation internationale qui se déroulera dans le Poitou une fois de plus, les 20 et 21 juillet 2024. Après Sainte-Soline 1 et Sainte-Soline 2, nous devrons réussir à être encore plus nombreuses et nombreux.

    Correspondant

  • USA : offensive réactionnaire contre le contrôle des naissances...

    Après avoir réussi il y a deux ans à renverser l’arrêt Roe vs. Wade qui assurait la protection fédérale du droit à l’avortement, par la décision de la Cour suprême et après avoir adopté des restrictions à l’avortement dans plusieurs États qui ont pratiquement éliminé l’avortement, la droite préconise aujourd’hui l’élimination des pilules contraceptives.

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  • Non aux expulsions des Kurdes !

    Hier, Firaz Korkmaz, jeune militant kurde de 24 ans réfugié en France a été livré à ses bourreaux par l'État Français. Firaz avait fui la répression en Turquie (menaces, torture, prisons...) et avait demandé l'asile en France. Après quelques jours en CRA, c'est ligoté, bâillonné et menotté, qu'il a été embarqué de force dans un avion pour la Turquie, et ce malgré les risques de torture et de prison qu'il y encourt. Firaz a été incarcéré immédiatement après son arrivée à Istanbul.

    Le NPA salue les militantEs qui ont tenté d'empêcher son expulsion hier à l'aéroport.

    La répression brutale et sanglante dont sont victimes les Kurdes en Turquie n'est pas un secret.

    Au-delà de cette violation du droit international, l'État français se déshonore une fois de plus par sa complaisance avec les pouvoirs autoritaires. Alors que les milices fascistes turques des "loups-gris" tentent d'incendier des maisons de familles kurdes en Belgique et qu'Erdogan bombarde le Kurdistan depuis des mois avec le silence complice mais surtout avec les armes de l'OTAN, Macron et Darmanin se plient aux exigences d'Erdogan.

    Cette expulsion intervient dans un contexte préoccupant. Partout en Europe des militant•es kurdes sont expulsé•es vers la Turquie, notamment en Suède après qu'Erdogan ait fait de l'extradition des Kurdes la condition de la levée de son veto à l'élargissement de l'OTAN à la Suède.

    Le peuple kurde s'est honoré dans la lutte contre Daesh et ses anciens alliés de l'OTAN l'ont bien vite oublié. La France doit accueillir et protéger les Kurdes et cesser toute coopération commerciale et militaire avec l'État turc. Le secret défense doit être levé dans l'affaire du triple féminicide politique du 10 janvier 2013 à Paris. Le Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) doit être retiré de la liste des organisations terroristes.

    La solidarité du NPA va à la cause du peuple kurde. Nous devons nous mobiliser pour mettre fin aux expulsions des Kurdes et nous joindre aux campagnes internationales pour la libération d'Abdullah Öcalan et de touTEs les prisonnierEs politiques en Turquie.

  • Nous ne trierons pas nos élèves !

    Mardi 2 avril à 10h30
    Place Garibaldi à Nice

    GRÈVE ET MANIFESTATION
    INTERSYNDICALES
    DES PERSONNELS DU 2nd degré

    CONTRE LE CHOC DES SAVOIR

    POUR DES MOYENS POUR L’ÉCOLE PUBLIQUE
    ET UN CHOC DES SALAIRES

    POUR NOS POSTES
    ET NOS CONDITIONS DE TRAVAIL

    À travers le « Choc des savoirs » (groupes de niveaux, classes prépa 2de), le gouvernement cherche à imposer un modèle d’École du collège au lycée qui vise à faire sortir de l’École publique, le plus tôt possible et à chaque étape de leur scolarité, les élèves des classes populaires. En érigeant plutôt l’uniforme et le SNU au rang de priorités politiques et budgétaires, le gouvernement fait un choix clair : celui d’une École du tri social, d’une École passéiste et conservatrice. En supprimant les postes et en refusant de donner les moyens nécessaires pour fonctionner, le gouvernement fait le choix de l’austérité. Nous portons une toute autre ambition pour la jeunesse !

    Les organisations SNES-FSU, SNEP-FSU, FNEC FP FO, CGT Educ’action et SUD éducation appellent donc à amplifier la mobilisation par une grève nationale le mardi 2 avril : pour l’abandon des mesures « Choc des savoirs », pour exiger une revalorisation salariale sans contreparties et des moyens pour l’École publique.

    Nous ne trierons pas nos élèves !

    Toutes et tous en grève et en manifestation
    le mardi 2 avril

  • 8 mars en France : un vent d’espoir dans un contexte de guerre et de reflux des mobilisations...

    De par son dynamisme et son caractère massif, la journée internationale de lutte pour les droits des femmes et des minorités de genre a été porteuse d’un nouvel élan dans le combat pour l’émancipation sociale.

    Une nouvelle vague de féminisme semble se dégager à partir de l’émergence de mobilisations puissantes ayant eu lieu dans différents pays du monde, l’Argentine, le Mexique, l’Espagne, la Pologne ou encore l’Iran. Leur force consiste en la capacité à faire converger des revendications hétérogènes dans une critique structurelle du système de domination capitaliste et patriarcal où les deux entités sont étroitement enchevêtrées.

     

    Les VSS au cœur de la lutte contre la domination patriarcale

    Le mouvement #Metoo, qui a permis de faire avancer les consciences contre les violences sexistes et sexuelles dans le monde entier, continue à résonner et à secouer l’ordre patriarcal. Le 8 mars a donc été également l’occasion pour porter une parole collective forte capable de balayer les siècles de silence autour des féminicides et des violences subies par les femmes. Dans les coulisses du monde du cinéma, dans les lieux de travail comme dans les partis politiques, la libération de la parole des oppriméEs fait trembler tout un système sexiste de gestion du pouvoir trop longtemps normalisé et banalisé. La dénonciation des violences devient alors un nœud crucial du combat féministe en raison du rôle qu’elles endossent dans la reproduction des relations de domination patriarcale.

    Une vague de solidarité internationaliste face au génocide en Palestine

    Les manifestations du 8 mars ont réussi à mobiliser largement dans un contexte marqué par la défaite du mouvement des retraites et la relative faiblesse des structures qui se mobilisent au niveau national pour dénoncer le génocide en Palestine. Une forte solidarité internationaliste contre la barbarie de l’attaque coloniale de l’État d’Israël s’est exprimée dans les rues. Les cortèges solidaires de la cause des femmes palestiniennes ont été très visibles et dynamiques. Cela a permis de réaffirmer l’importance d’un mouvement des femmes international et autonome qui s’oppose à l’ordre social capitaliste, impérialiste et patriarcal.

    La grève féministe revitalise les répertoires du mouvement ouvrier

    « Nous nous mettons en grève pour dénoncer le capital qui exploite nos économies informelles, précaires et intermittentes » : c’est avec ces mots que l’appel à la grève féministe internationale a été lancé en Argentine en 2017. Sept ans après, la grève féministe a fait son chemin et s’est imposée dans les cadres syndicaux, politiques et associatifs. Il s’agit d’une énorme victoire du mouvement féministe qui, à travers l’appropriation du principal outil de lutte de la classe ouvrière, arrive à formuler une critique structurelle de la société capitaliste contemporaine, capable d’articuler le travail reproductif non rémunéré des femmes et l’exploitation de la main-d’œuvre, les violences économiques et coloniales et leurs intersections avec les violences patriarcales.

    Dans un contexte de reflux des luttes sociales, les femmes arrachent l’introduction de la liberté de recourir à l’IVG dans la Constitution. Si cette conquête n’est pas totalement satisfaisante, on parle en effet de « liberté » et non pas de « droit » et les politiques de démantèlement de l’hôpital public ne semblent pas garantir un accès concret, il s’agit tout de même d’une victoire historique du féminisme qui, depuis les années 1960, a fait du droit à disposer de son corps l’un de ses principaux combats.

    « Femme, vie, liberté » : le slogan des femmes kurdes, scandé pendant la mobilisation en Iran, constitue à la fois un projet d’émancipation sociale et une consigne stratégique incontournable. Nous ne pouvons pas envisager une société libre sans agir en même temps pour libérer les femmes et les personnes LGBTI de l’oppression.

    Au fur et à mesure que les luttes des femmes grandissent, leurs revendications acquièrent une dimension de plus en plus transversale aux différentes sphères, du droit à l’égalité dans le travail au droit à disposer de son corps, en passant par la construction d’un rapport des forces dans le contexte de la lutte contre les violences sexistes et sexuelles.

    La vivacité de cette journée internationale et son caractère massif montrent à quel point le combat des femmes est crucial dans les processus de transformation révolutionnaire de la société.

    Commission d'intervention féministe