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NPA l'Anticapitaliste 06 et 83 : le blog - Page 91

  • Maroc : à Figuig, les femmes en lutte pour le bien commun...

    Le soulèvement de Figuig, à la frontière algérienne, a commencé fin octobre 2023 lorsque, au cours d’une réunion du conseil municipal de la ville, celui-ci a rejeté l’adhésion au groupement intercommunal visant à lui attribuer la distribution de l’eau et de l’électricité, ainsi que le traitement et l’assainissement.

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  • État de l’Union : Biden lance sa campagne au milieu des protestations...

    Le président Joe Biden a profité du discours sur l’État de l’Union, le rapport annuel du chef de l’exécutif au Congrès, pour lancer sa campagne de réélection à la présidence, alors que des centaines de manifestants bloquaient la Pennsylvania Avenue, qui mène de la Maison Blanche au Capitole, pour exiger un cessez-le-feu dans la guerre d’Israël contre la Palestine.

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  • « Chaque semaine à Thessalonique, se déroule depuis plusieurs mois une manif de l’éducation, assez massive »...

    Comme on pouvait s’y attendre, le projet de loi sur les facs privées une fois déposé au Parlement a été voté le 8 mars par la droite, qui détient la majorité absolue des sièges (pour 41 % des voix exprimées aux législatives, soit 20 % du corps électoral).

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  • Philippe Poutou poursuivi pour usage frauduleux du nom du NPA !

    Une séparation annoncée et assumée a eu lieu lors du dernier congrès du NPA en décembre 2022. Les désaccords stratégiques au sein du NPA quant à l’analyse de la période, l’orientation et les tâches qui en découlent, ainsi que sur le type d’organisation à construire, s’étaient révélés insurmontables. 

    Une majorité absolue (composée des plateformes A et B, dont sont membres les porte-paroles Christine Poupin et Pauline Salingue, ainsi que les anciens candidats à la présidentielle Olivier Besancenot et Philippe Poutou) s'est constituée pour continuer le NPA face aux différentes fractions réunies au sein de la plateforme C, minoritaire.

    Refusant cet état de fait, ces fractions se sont enfermées dans un récit alternatif selon lequel elles auraient continué le NPA. Fausses nouvelles et confusion entretenue jusqu’au mensonge médiatique, usurpation de nom et de logo, copie de charte graphique, manœuvres bancaires et administratives, infraction à la législation sur le financement des partis politiques, création d’un faux site et de faux comptes sur les réseaux sociaux : rien n’a été exclu pour nier les résultats pourtant incontestables du dernier congrès, mais surtout l’histoire du NPA. Pourtant, le fait est que ces fractions ont de fait fondé une nouvelle organisation, y compris avec un nouveau journal.

    En effet, ces groupes sectaires qui ne se réclament même pas des principes fondateurs du NPA, ont toujours été opposés à l’orientation unitaire et révolutionnaire qui a permis à la LCR puis au NPA d’acquérir un certain rayonnement dans le mouvement social, et parfois même une audience large par le biais des candidatures d’Olivier Besancenot et de Philippe Poutou à l’élection présidentielle. Désertant ou paralysant ses instances, usant de son appareil au lieu de le faire vivre, elles ont toujours préféré parasiter le NPA en tirant profit de sa force d’attraction à des fins d’autoconstruction.

    Marginalisées dans le mouvement le social et incapables d’imposer leur récit alternatif, refusant les nombreuses et raisonnables propositions d’accord de séparation que nous avons formulées depuis un an pour l’usage du nom et le partage des biens, ces fractions sont aujourd’hui acculées à la surenchère pour accréditer leur récit. Elles annoncent depuis le 26 février la présence de leur parti à l’élection européenne sous l’étiquette du NPA. Dernier épisode en date, elles se félicitent dans un communiqué daté du 6 mars d’avoir engagé des poursuites judiciaires... contre Philippe Poutou qu’elles accusent d’utiliser frauduleusement le nom du NPA !  

    Si les désaccords politiques peuvent parfois être violents, le recours à la justice au sein du mouvement ouvrier est une mauvaise manière de régler nos différends. Il est la preuve de leur fuite en avant. Un point de non-retour semble atteint, dont ils portent la responsabilité.

    Fidèle à son orientation unitaire et révolutionnaire, le NPA continuera quant à lui à être de toutes les luttes, dans la rue comme dans les urnes. À ce titre, il continuera à batailler dans les semaines à venir pour l'unité de la gauche de rupture, celle qui n’a pas renoncé à lutter contre l’Europe capitaliste, libérale et inégalitaire, autoritaire et raciste. L’unité de notre camp social est plus vitale que jamais. Les enjeux de la situation nous obligent.

    Pour suivre l’expression officielle du NPA : SiteTwitterInstagramTikTokYoutubeFacebookjournal l’Anticapitaliste

  • Non à la répression au Pays basque ! Soutien aux Six du Labourd !

    Mercredi 6 mars, très tôt dans la matinée, la police française a procédé à une série d’arrestations au Pays basque nord, arrêtant 6 jeunes militantEs nationalistes basques à leur domicile. Parmi les six personnes âgées de 19 à 28 ans, cinq seraient des membres du collectif U14 (Uztaila 14, le « 14 juillet » en basque).

    Ils et elles sont soupçonnés d’avoir commis des dégradations sur le petit train touristique d’Hendaye le 12 juillet dernier, action revendiquée par le collectif lui-même. Une autre procédure concerne des dégradations en marge du traditionnel défilé du 14 juillet, défilé contesté par U14 qui a organisé une manifestation à Saint-Jean-de-Luz en guise de protestation face à l’État français. Les militantEs sont aussi accusés d’avoir le même jour enlevé le drapeau tricolore de la mairie, et de l’avoir remplacé par l’ikurriña (drapeau basque). Enfin, une dernière enquête concerne des violences et dégradations qui ont eu lieu lors d’une manifestation contre la réforme des retraites en mars 2023. 

    Un des camarades a été relâché le 6 mars dans la soirée, tandis que les cinq autres ont été relâchés le 7 mars après une journée et demie de garde à vue. Tous comparaîtront devant la justice française le 11 juin prochain.

    Le NPA dénonce fermement l’arrestation des six camarades basques et leur apporte son soutien. Par ce déploiement de moyens colossal et cette démonstration de force, l’État français poursuit une politique de criminalisation de la lutte basque qui vise à museler l’opposition et la jeunesse organisée. Encore aujourd’hui, Paris comme Madrid font le choix de la répression et de la tension, alors même que le Pays basque a fait depuis des années le choix d’entrer dans une nouvelle stratégie de mobilisation non violente et de désobéissance civile. Il faut que L’État français cesse cette répression constante contre les citoyens basques ! La situation est critique et la réponse de l’État mène à une escalade de la violence qui n’est pas souhaitable.

    Nous exprimons notre solidarité envers les personnes arrêtées, leurs camarades, leurs amiEs et leur famille. Nous demandons l’arrêt immédiat des poursuites judiciaires et appelons à rejoindre les actions et mobilisations qui ont lieu pour dénoncer cette situation.

    Solidarité Internationaliste !

    Gora Euskal Herria askatuta!

    Gora Euskal Herria Ekosozialista !

  • Dans le 93, la mobilisation des personnels et des parents s’ancre et s’amplifie...

    La rentrée du 26 février en Seine-Saint-Denis, c’était un peu « Stop ou Encore » pour le plan d’urgence 93. 

    Le plan d’urgence, construit dans les établissements par les équipes de l’intersyndicale CGT Éduc Action-FSU-Sud Éduc et CNT pendant l’automne, a été présenté le 21 décembre à Bobigny chiffrant précisément les besoins minimums pour fonctionner : 5 000 postes d’enseignantEs, 2 200 AESH (accompagnementE des enfants en situation de handicap), 650 AED (assistantE d’éducation), 320 assistantEs pédagogiques, 175 CPE (conseillerE principal d’éducation), des postes pour les 40 % d’établissements qui manquent d’infirmières et/ou d’assistantes sociales et un collectif budgétaire pour le bâti, car les 2/3 des écoles et établissements du département ne sont pas en état d’accueillir dignement les enfants. 

    L’AG des établissements réunie le 23 janvier pour faire un premier retour sur les réactions des collègues et établir un plan de mobilisation avait fixé une première étape de visibilité dans le cortège du 1er février. Étape réussie avec un bon millier de personnes derrière la banderole du plan d’urgence, l’AG post-manif avait acté l’objectif : le 26 février, le 93 ne fait pas sa rentrée.

    70 % à 85 % de grévistes dans les collèges

    Et l’objectif est atteint au-delà des espoirs des équipes militantes. Lundi 26 février, il y avait 40 % de grévistes dans le second degré avec des taux de 70 % à 85 % dans les collèges. Cette journée ponctuée par des assemblées générales d’établissements et de villes, un rassemblement à proximité de Stanislas (le strict opposé à notre quotidien dans le 93), suivi d’une AG départementale a marqué le début d’une grève militante. 

    Des centaines d’enseignantEs, CPE, AED, AESH se sont déployéEs durant la semaine pour aller à la rencontre des collègues et des parents d’élèves ; des milliers de tracts ont été diffusés devant les écoles et sur les marchés. Mercredi 28 février, une réunion d’information syndicale (RIS) a réuni plus de 290 collègues du premier degré, une étape importante pour l’élargissement de la mobilisation. Des réunions avec les parents ont réuni dans plusieurs villes du département des centaines de personnes à chaque fois, avec le soutien de la FCPE. Des parents accompagnent les enseignantEs dans les actions et organisent des opérations « collèges morts ». 

    Élargir la mobilisation et renforcer l’alliance personnels-familles

    La force de propulsion de cette mobilisation réside dans l’alliance entre les personnels de l’éducation et les familles. Le centre de la mobilisation est dans les collèges, où la mise en place des groupes de niveaux, outre l’absence de moyens humains, entraînerait le renoncement au droit à l’éducation pour tousTEs, avec une partie de la jeunesse parquée dans le groupe des « faibles » ou même des « moyens ». Un tri insupportable pour les enseignantEs qui alimente leur détermination !

    Le combat engagé ouvre pour les familles un espoir d’obtenir enfin des solutions aux problèmes dénoncés depuis de nombreuses années : non-remplacement des enseignantEs absents (les enfants du 93 perdent l’équivalent d’un an de cours tout au long de leur scolarité) ; manque d’AESH qui rend impossible l’inclusion de nombreux enfants et crée des tensions insurmontables dans les classes. Et la liste n’est pas terminée. Les familles se saisissent donc de l’alliance et s’impliquent dans la mobilisation, ce qui entraîne aussi un certain nombre de jeunes dans les lycées. 

    Les objectifs à venir sont maintenant l’élargissement au premier degré et aux lycées le 7 mars, prolongé par la grève féministe du 8 mars, afin de pouvoir se projeter dans un approfondissement de la mobilisation les semaines suivantes. Sans compter l’écho donné par les médias qui découvrent la situation du 93 et couvrent la mobilisation donnant des idées de ­mobilisation au-delà du ­département.

    Commission Éducation nationale

  • Répression des mobilisations environnementales : un réquisitoire de l’ONU...

    La convention d’Aarhus, signée par la France en 1998, doit protéger les défenseurEs de l’environnement. Elle impose l’obligation de veiller à ce que les personnes exerçant leurs droits ne soient pas pénalisées, persécutées ou harcelées.

    Le Comité d’examen du respect de ces dispositions dit clairement que les manifestations pacifiques en faveur de l’environnement constituent un exercice légitime du droit du public à participer au processus décisionnel. C’est à ce titre que Michel Forst, mandaté par l’ONU, a enquêté depuis un an sur le niveau de répression dont sont victimes aujourd’hui les mouvements de désobéissance civile en Europe et en France. Le 23 février dernier, Michel Forst visitait la ZAD de la Crém’Arbre sur le parcours du projet de l’A69, entre Castres et Toulouse. Il a pu constater la manière brutale, humiliante, dont le préfet du Tarn conduit la répression.

    Évolution inquiétante des politiques répressives en Europe

    M. Forst livre un diagnostic très inquiétant sur l’évolution des politiques répressives, des modes de maintien de l’ordre, de la justice. Tous les grands pays européens sont concernés. Le mécanisme mis au jour est clair : en s’appuyant sur la législation relative à la criminalité, sur les dispositifs policiers et sur l’arsenal juridique anti-terroriste, il s’agit d’intimider, de dissuader toutes mobilisations et de les délégitimer pour justifier la brutalité à leur encontre. Nombre de médias sont enrôlés, usant de la rhétorique « écoterroristes », « radicaux », « extrémistes », « violents ».

    En France nous subissons la multiplication des contrôles abusifs, des arrestations et des amendes, les brutalités policières lors des manifestations, les maltraitances en garde à vue, humiliations, intimidations, violences, insultes racistes et sexistes. Enquête et surveillance étendues utilisant la législation relative à la criminalité organisée : suivi, géolocalisation, mise sur écoute, perquisition, infiltration policière. Tous les moyens sont bons ! En parallèle, les tribunaux généralisent la détention provisoire et durcissent les ­conditions de remise en liberté. 

    Répression des contestations

    Ces pratiques répressives constituent une menace majeure pour la démocratie et les droits fondamentaux. Elles empêchent la société de « faire face à la crise environnementale avec l’urgence requise ». Plutôt que de mettre en place des politiques efficaces de sortie des énergies fossiles, de protection des sols et de la biodiversité, de lutte contre toutes les pollutions industrielles et agricoles, les gouvernements poursuivent et harcèlent les lanceurs d’alerte, les activistes, les scientifiques, les journalistes, discréditent leur combat et leurs actions.

    Au-delà de l’intérêt de ce rapport, nous savons que la criminalisation des activistes environnementaux n’est qu’une des facettes de la guerre que mènent Macron et son gouvernement contre le mouvement social. Après les Gilets jaunes, les manifestations syndicales, les quartiers populaires, ils veulent mettre au pas toute contestation de leur pouvoir et de leur politique inégalitaire et écocide.

    Commission nationale écologie