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NPA l'Anticapitaliste 06 et 83 : le blog - Page 90

  • Russie : « Nous sommes certains qu’à l’occasion de cette “élection”, plusieurs millions de personnes exprimeront un vote de protestation »...

    Mikhail Lobanov n’est pas sans connaître les trucages des élections russes sous la présidence de Vladimir Poutine. Candidat aux élections législatives de 2021 en tant que socialiste indépendant de 37 ans sur la liste du Parti communiste de la Fédération de Russie, M. Lobanov a devancé le candidat de Russie unie de M. Poutine de plus de 10 000 voix (soit une marge de 12 %) lors du dépouillement des votes exprimés le jour de l’élection. Cependant, après l’ajout des « votes » électroniques à distance, il a été proclamé deuxième… Depuis lors, M. Lobanov – cofondateur du syndicat indépendant du personnel de l’enseignement supérieur, University Solidarity – a passé du temps en prison à plusieurs reprises pour ses opinions anti-guerre. Il a été licencié de son poste de professeur de mathématiques à l’université d’État de Moscou, proclamé « agent étranger » par le régime de Poutine et finalement contraint à l’exil en juillet 2023 (voir Russes de gauche contre l’invasion de l’Ukraine : « Sans le succès de cette campagne, il n’y aura pas de paix réelle et complète »).
    Pourtant, il continue de lutter pour une Russie meilleure.
    Avec d’autres, il fait partie d’une nouvelle initiative de gauche qui cherche à entraver la mise en scène des élections présidentielles qui auront lieu du 15 au 17 mars.
    Le nom de l’initiative est Справедливый мир (Spravedlivyi Mir, traduit par « Monde juste » ou « Paix juste », étant donné la double signification de мир).
    Federico Fuentes, de Green Left’s, s’est entretenu avec M. Lobanov au sujet de la campagne.

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  • Un virage électoral à droite avec un avenir incertain au Portugal...

    Dans son ensemble, la droite a obtenu 52,6 % des voix dimanche 10 mars. L’Alliance démocratique (AD), dirigée par le PSD de Luís Montenegro (membre du Parti populaire européen), totalise 29,5 %. Les ultralibéraux de l’Initiative libérale (IL, membre de l’ALDE), atteignent 5 %, tandis que CHEGA (parti d’extrême droite fondé en 2014 et affilié à l’ID-Parti Identité et Démocratie), atteint le retentissant 18 %, garantissant 48 des 230 sièges du Parlement portugais.

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  • Chlordécone, un pas en avant pour obtenir réparation au Antilles !

    Sur proposition du député de Guadeloupe Elie Califer (socialistes et apparentés), l’Assemblée nationale a voté le 29 février une loi reconnaissant la responsabilité de l’État français dans le scandale du chlordécone. La loi doit maintenant passer au Sénat. Ce vote est manifestement un pas en avant.

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  • Pour partager les richesses, le 19 mars et après, en grève et mobiliséEs !

    Mardi 19 mars, les travailleurEs de la fonction publique sont appeléEs à la grève par un large arc intersyndical. Dans un contexte de coupes budgétaires féroces, le partage des richesses, qui passe par la défense du bien public et des salaires, est un enjeu fondamental.

    Coupes sombres et cure austéritaire

    Éternel optimiste de la croissance capitaliste, le ministre de l’Économie a pourtant dû revoir à la baisse ses prévisions de croissance pour cette année, de 1,4 % à 1 % du PIB. Une façon de justifier de nouvelles « économies » présentées comme nécessaires : 10 milliards, dont la moitié proviendrait d’annulations de crédits dans les budgets des ministères. « L’État va se serrer la ceinture », a résumé Le Maire… 

    Personne n’est dupe des conséquences qu’auront ces coupes supplémentaires sur le fonctionnement et le développement des services publics, l’accueil des usagerEs, les conditions de travail et de rémunération des salariéEs de la fonction publique. D’autant plus qu’il y a quelques jours, le ministre des Comptes publics, Cazenave, a annoncé aux parlementaires « porter notre effort de 12 à 20 milliards d’euros d’économies supplémentaires pour l’année 2025 »... Condamné à l’austérité à perpétuité ?

    A peu près au moment où Le Maire annonçait sa potion amère étaient publiés des chiffres étourdissants sortis des livres de comptes des entreprises du CAC40 : 25 de ces entreprises ont annoncé 123,9 milliards de bénéfices réalisés l’année passée. De l’argent il y en a, reste à aller le prendre afin de le mettre au service de la collectivité !

    En lutte pour nos salaires et la défense des services publics

    Tout augmente… sauf les revenus ! Même si elle a un peu diminué, l’inflation continue et les prix augmentent, de près de 3 % sur une année selon l’Insee : l’énergie, l’alimentation, les services... Dans le même temps, les salaires et autres revenus ont durablement décroché. En particulier, le nombre de travailleurs au SMIC a augmenté de plus d’un million sur deux ans !

    Face à la hausse des prix, la mobilisation est nécessaire pour gagner des mesures immédiates et urgentes : l’augmentation des salaires de 400 euros net ; un revenu minimum à 1800 euros net ; la suppression de la TVA (l’impôt le plus injuste) ; l’indexation des revenus (salaires, allocations, retraites) sur les prix.

    Dans les services publics, à la question de la rémunération des salariéEs qui les font tourner s’ajoutent celles de la précarité de plus en plus importante des personnels et d’une privatisation plus ou moins rampante qui met au cœur la question de la rentabilité. L’accès à ces services doit être réellement gratuit, contrairement à ce qu’essaient par exemple d’instituer les gouvernements successifs pour la santé.

    Riposter ensemble

    Après la journée de grève réussie du 1er février, une mobilisation d’ensemble du monde du travail reste à construire. Il y a un an, nous n’avons pas réussi à faire battre en retraite le gouvernement et sa contre-réforme des retraites, mais la combativité et la radicalité sont toujours là. Ainsi, dans le 93, un grand mouvement de grève reconductible se développe dans l’éducation depuis deux semaines pour obtenir un plan d’urgence : 358 millions d’euros chiffrés par les personnels eux-mêmes pour donner au service public d’éducation les moyens de fonctionner correctement.

    Ces travailleurs montrent la voie. Le mardi 19 mars ne doit pas rester sans lendemain : il doit être une étape, et pour cela, la grève doit être la plus importante possible, les manifestations les plus massives, et les assemblées générales les plus fréquentées. 

    Dans le contexte d’un capitalisme de crises, la voracité du système et de ceux qui le dirigent est sans limite. Notre camp social peut les arrêter ! Nous devons nous organiser, c’est une nécessité.

  • En grève et mobiliséEs pour les salaires et les services publics !

    Mardi 19 mars, les travailleurEs de la fonction publique sont appeléEs à la grève par un large arc intersyndical. Dans un contexte de coupes budgétaires féroces, le partage des richesses, qui passe par la défense du bien public et des salaires, est un enjeu fondamental.

    Éternel optimiste de la croissance capitaliste, le ministre de l’Économie a pourtant dû revoir à la baisse ses prévisions de croissance pour cette année, de 1,4 % à 1 % du PIB. Une façon de justifier de nouvelles « économies » présentées comme nécessaires : 10 milliards, dont la moitié proviendrait d’annulations de crédits dans les budgets des ministères. « L’État va se serrer la ceinture », a résumé Bruno Le Maire…

    Coupes féroces et cure austéritaire

    Personne n’est dupe des conséquences qu’auront ces coupes supplémentaires sur le fonctionnement et le développement des services publics, l’accueil des usagerEs, les conditions de travail et de rémunération des salariéEs de la fonction publique. D’autant plus que, il y a quelques jours, le ministre des Comptes publics, Cazenave, a annoncé aux parlementaires « porter notre effort de 12 à 20 milliards d’euros d’économies supplémentaires pour l’année 2025 »... Condamnation à l’austérité à perpétuité ?

    Hasard du calendrier, à peu près au moment où Le Maire annonçait sa potion amère étaient publiés des chiffres étourdissants sortis des livres de comptes des entreprises du CAC40. Ainsi 25 de ces entreprises ont annoncé 123,9 milliards de bénéfices réalisés l’année passée. Parmi elles, TotalEnergies, Stellantis, Orange… De l’argent il y en a, reste à aller le prendre afin de le mettre au service de la ­collectivité !

    En lutte pour nos salaires et la défense des services publics

    Tout augmente… sauf les revenus ! Même si elle a un peu diminué, l’inflation continue et les prix augmentent, de près de 3 % sur une année selon l’Insee : l’énergie (+ 4,4 %), l’alimentation (+ 3,6 %), les services (+ 3,1 %)... Dans le même temps, les salaires et autres revenus ont durablement décroché. En particulier, le nombre de travailleurEs au SMIC est passé de 12 % en 2021 à 17,3 % en 2023. Une augmentation de plus d’1 million de salariéEs au SMIC sur deux ans !

    Face à la hausse des prix, la mobilisation est nécessaire pour gagner des mesures immédiates et urgentes : l’augmentation des salaires de 400 euros net ; un revenu minimum à 1 800 euros net ; la suppression de la TVA (l’impôt le plus injuste) ; l’indexation des revenus (salaires, allocations, retraites) sur les prix.

    Dans les services publics, à la question de la rémunération des salariéEs qui les font tourner s’ajoutent celles de la précarité de plus en plus importante des personnels et d’une privatisation plus ou moins rampante qui met au cœur la question de la rentabilité. Pourtant, la satisfaction de nos besoins vitaux et élémentaires ne doit pas être soumise au fait de pouvoir payer ou non, elle doit être assurée à chacunE quelle que soit sa situation. L’accès à ces services doit être réellement gratuit, contrairement à ce qu’essaient par exemple d’instituer les gouvernements successifs pour la santé.

    Riposter ensemble c’est nécessaire et possible !

    Après la journée de grève réussie du 1er février, une mobilisation d’ensemble du monde du travail reste à construire. Il y a un an, nous n’avons pas réussi à faire battre en retraite le gouvernement et sa contre-réforme des retraites, mais la combativité et la radicalité sont toujours là. Ainsi, dans le 93, un grand mouvement de grève reconductible se développe dans l’éducation depuis deux semaines pour obtenir un plan d’urgence : 358 millions d’euros chiffrés par les personnels eux-mêmes pour donner au service public d’éducation les moyens de fonctionner correctement.

    Ces travailleurEs montrent la voie. Le mardi 19 mars ne doit pas rester sans lendemain : il doit être une étape, et pour cela, la grève doit être la plus importante possible, les manifestations les plus massives, et les assemblées générales les plus fréquentées.

    Dans le contexte d’un capitalisme de crises, la voracité du système et de ceux qui le dirigent est sans limite. Notre camp social peut les arrêter ! Nous devons nous organiser.

  • Autonomie et questions sociales en Corse...

    Si un accord semble être trouvé sur « la reconnaissance d’un statut d’autonomie » de la Corse, Macron et Darmanin se sont empaillés avec la majorité nationaliste modérée de Corse à propos de deux options. Là où celle-ci revendique l’instauration d’un statut de résident, les premiers campent sur la notion de résidence.

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  • Le fiasco électoral du régime islamique en Iran...

    Deux élections au suffrage universel ont eu lieu le 1er mars. La première pour élire l’Assemblée législative ; la seconde pour choisir les 88 « experts » religieux ayant essentiellement pour mission de désigner le prochain Guide suprême à vie, la plus haute autorité de la République islamique.

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