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  • Solidarité avec la lutte légitime du peuple palestinien...

    L’offensive organisée par le Hamas le 7 octobre a remis sur le devant de la scène la lutte pour les droits du peuple palestinien et les questions tactiques et stratégiques qu’elles impliquent. La riposte du gouvernement d’extrême droite de Benjamin Netanyahu est à l’image de ce qu’une des armées les mieux équipées du monde peut faire.

    Depuis 75 ans, l’État d’Israël mène une guerre d’occupation aux PalestinienNEs faite d’humiliations quotidiennes, de meurtres, d’emprisonnements, une guerre d’occupation et de colonisation qui s’amplifie depuis la construction du mur d’annexion dans les années 2000.

    Les PalestinienNEs sont les victimes d’un État colonial

    Tout cela est subi par les PalestinienNEs dans l’indifférence totale de la « communauté internationale » : les grandes puissances ont regardé ailleurs quand l’ONU multipliait les résolutions contre la politique d’apartheid de l’État d’Israël, et continuent de le faire alors que l’ONU rappelle que le « siège complet » de la bande de Gaza est « interdit » par le droit international humanitaire.

    Il faut se rappeler que la plupart des PalestinienNEs de Gaza sont les descendantEs des réfugiéEs de la guerre de 1948. L’ONU leur a donné le droit de retourner chez eux, à l’intérieur des frontières actuelles de l’État d’Israël qui le leur refuse. Depuis des dizaines d’années, Israël ne respecte pas le droit international et continue à coloniser, réprimer, ségréguer et bafouer le droit à l’autodétermination du peuple palestinien. Les PalestinienNEs de Gaza sont sous un blocus illégal et condamné, mais maintenu depuis 17 ans. Depuis un an, le gouvernement israélien d’extrême droite ne négocie rien avec les PalestinienNEs. Il ne fait qu’utiliser la force aveuglément, pensant ainsi les soumettre.

    Nos solidarités

    Ici, une grande offensive idéologique dénonce le « terrorisme » du Hamas. Cette campagne, ainsi que l’amalgame nauséabond entre antisionisme et anti­sémitisme, visent à faire taire la solidarité avec la lutte pourtant légitime du peuple palestinien pour ses droits.

    Le Hamas est une organisation issue de la première intifida (1987-1993) d’obédience islamiste et de facto dirigeante à Gaza, même si la résistance palestinienne est composée de différentes forces avec des projets politiques différents. Le projet politique, la stratégie et les moyens de lutte du Hamas ne sont pas ceux du NPA. Dans ce cadre, nous dénonçons les tueries de civils menées par le Hamas. Nous déplorons toutes les victimes civiles, qu’elles soient israéliennes ou palestiniennes, et nous dénonçons tous les crimes de guerre.

    Nous soutenons la lutte nécessaire contre la colonisation menée par un État d’apartheid, l’État d’Israël, qui aujourd’hui jette à la rue des centaines de milliers de personnes en quelques heures avant de bombarder et qui veut mettre en place un « siège complet » de la bande de Gaza. Nous réaffirmons notre soutien plein et entier à la lutte des PalestinienNEs pour leur émancipation, y compris par la lutte armée, comme c’est le cas pour les UkrainienNEs contre la guerre menée par la Russie, ainsi que pour le droit à l’autodétermination. C’est la condition pour que les PalestinienNEs puissent vivre en paix sur leur terre.

    Se mobiliser ici et maintenant

    La mobilisation palestinienne ne peut faire face aux bombardements, au siège de Gaza et à l’intervention au sol de l’armée israélienne, qu’avec l’appui d’une importante mobilisation internationale de solidarité qui puisse exercer une pression sur Israël et les grandes puissances qui le soutiennent.

    La seule issue pacifique à ce conflit, qui porte depuis le début sur la terre et son partage, sur la colonisation et l’oppression d’un peuple par un État, sera une issue politique qui prendra en compte tous les droits des oppriméEs palestiniens et leur rendra justice.

    Le NPA appelle et sera partie prenante, ces prochains jours et dans l’unité, de toutes les initiatives et mobilisations de rue en soutien au peuple palestinien et à la lutte légitime pour ses droits.

  • « L’ordre » médiatique français contre les PalestinienNEs...

    La presse française est particulièrement partiale. Le Monde titrait mercredi 11 octobre « Après la terreur, la riposte d’Israël » ; Le Figaro empile les accusations politiques contre LFI, l’« attaque contre Israël », le « “chantage insupportable” du Hamas » ; et la palme revient à BFMTV qui réussit à publier sur la même page « les images de la traque des terroristes », plusieurs témoignages de Français en Israël, dont celui-ci : « “Ils ne font pas partie du genre humain” : Samuel Sandler réagit aux attaques du Hamas en Israël ».

    Il semble qu’il n’y ait que des victimes israéliennes, agressées par des terroristes. Les comparaisons avec le Bataclan et le 11 septembre 2001 sont permanentes.

    Sans parler de l’offensive des politiques. Élisabeth Borne est d’accord avec le CRIF qui prétend que LFI « renvoie dos à dos une démocratie attaquée et un régime terroriste assassin ». Elle déclare : « Les positions de La France insoumise sont bien connues […], c’est parfois une façon aussi de masquer une sorte d’antisémitisme ». Tandis que l’UEJF (Union des Étudiants juifs de France), soutenue par des députés de la majorité, menace de porter plainte contre le NPA pour « apologie du terrorisme ».

    La presse internationale sonne très différemment. Le New York Times titre « Israël reprend des villes aux combattants du Hamas… »El Païs le dit ainsi « Guerre entre Israël et Gaza : l’armée israélienne reprend le contrôle de la frontière et affirme avoir trouvé 1 500 cadavres de miliciens du Hamas ».

    L’offensive idéologique qui a lieu en France vise à nier la guerre coloniale, reprenant ainsi tous les discours qui avaient cours pendant la guerre d’Algérie. Il s’agit de nier la qualité de peuple aux PalestinienNEs pour défendre l’imaginaire sioniste selon lequel Israël serait « une terre sans peuple pour un peuple sans terre ». Le vocabulaire colonial et raciste a pour fonction également de servir d’avertissement aux secteurs de la population de France qui voudraient se révolter contre l’ordre établi : pour celles et ceux qui nous gouvernent, la révolte est illégitime et soupçonnée de terrorisme. « L’ordre, l’ordre, l’ordre » réclamé par Macron fin juillet est incontestable. Avec les PalestinienNEs, avec touTEs les oppriméEs, contestons, révoltons-nous !

    Antoine Larrache

  • Assemblée nationale : sous le profil bas des députéEs RN, le visage de la préférence nationale...

    Le Rassemblement national est souvent qualifié de parti caméléon, au programme volatile. Cette caractéristique n’est pas le signe d’une absence de projet politique cohérent. Le positionnement récent du RN l’illustre, avec sa prétention à l’alternance, depuis son arrivée massive à l’Assemblée nationale.

    Selon un sondage Louis Harris, les parlementaires du RN arrivent en tête des éluEs s’opposant le mieux au gouvernement. Ils font surtout partie du groupe parlementaire qui s’abstient le plus. Sûr de lui dans son ascension électorale, le RN avance par conquête de strates idéologiques successives, supposant chaque étape acquise. Sa dernière campagne présidentielle s’est centrée sur le « pouvoir d’achat », trouvant un écho avec la mobilisation pour les retraites et la crise énergétique. Mais le RN ne trahit jamais ses fondamentaux. Il profite ainsi du débat autour du RSA pour décentrer la question sociale sur la préférence nationale (« réserver le RSA aux Français permettrait déjà de limiter les abus », Sébastien Chenu) et sur la famille, en s’intéressant particulièrement aux femmes « ayant fait le choix de rester au foyer » (Caroline Parmentier).

    Gestionnaires de l’appareil d’État

    Sans abandonner sa prétention sociale, le RN fait sa rentrée en exacerbant son nationalisme, louant la « France (…) une grande nation, une identité millénaire, une culture, un génie, des frontières et une prospérité à conquérir ». Bardella avait déjà tracé le clivage à venir de sa campagne européenne : les « partisans de la puissance » de la France, « à la fois industrielle, régalienne, technologique, culturelle, diplomatique », comme « moyen d’exister dans la mondialisation », face à ceux qui « s’accommodent de son déclin ».

    Au-delà de la dispute de l’électorat LR avec Marion Maréchal, Jordan Bardella drague le patronat pour son œuvre de redressement, vieille antienne des extrêmes droites. Les sujets autour du numérique, de l­’­armement et de la filière nucléaire, sont autant d’appels à rassurer la bourgeoisie déjà appâtée par les exonérations de charges patronales. Face aux critiques qui redoutent une aggravation du déficit et une mise en marge de l’Union européenne, Marine Le Pen et ses troupes ont besoin de passer pour des gestionnaires crédibles de l’appareil d’État. En saluant « la productivité des travailleurs français » leur « génie » et leur « créativité » qui ont permis à la France d’« innover, produire et s’enrichir, clé de la solidarité nationale », Bardella cherche à gagner une confiance électorale suffisamment large.

    Cette supercherie tient sur un mélange de collaboration de classe et de xénophobie. Les revirements du RN sont le moyen de concilier des tendances diverses. Ils dessinent surtout son projet politique, synthèse du national et du social. Démontrer son imposture en avançant des mesures utiles pour les classes populaires reste la tâche majeure à mener, en direction d’une partie de son électorat et des ­abstentionnistes non encore acquis.

    Commission nationale Antifascisme

  • S’attaquer aux profits...

    L’« argent de dingue » versé au capital doit être récupéré pour être investi dans la planification écologique et restaurer les services publics.

    La socialisation des groupes capitalistes de l’énergie doit permettre de sortir des énergies fossiles et du nucléaire, de réduire drastiquement la consommation d’énergie et de développer les renouvelables. Le système bancaire doit être socialisé afin de reprendre la main sur les choix ­d’investissement. 

    Face à l’inflation, bloquer les prix, augmenter tous les revenus !

    Il faut des mesures immédiates : l’augmentation des salaires de 400 euros net, le revenu minimum à 1 800 euros net, la suppression de la TVA, l’indexation des revenus (salaires, allocations, retraites) sur les prix, et un pré-salaire d’autonomie pour les jeunes.

    Et, pour ne pas perdre sa vie à la gagner, il faut la retraite à 60 ans (55 pour les métiers pénibles), 4 journées de travail de 7 heures par semaine, sans perte de salaire et sans dégradation des conditions de travail.

    Ce qui est essentiel n’a pas de prix !

    Les besoins vitaux : se nourrir, se loger, boire, se laver, se chauffer, se soigner, s’éclairer, se déplacer ne doivent pas être soumis au fait de pouvoir payer ou non mais assurés à toutes et tous. Il s’agit aussi d’instituer une « sécurité sociale alimentaire », c’est-à-dire de socialiser la prise en charge de ce besoin vital.

    Les premiers mètres cubes d’eau et les premiers kilowatts doivent être gratuits pour en garantir l’accès à toutes et tous, avec un tarif progressif pour éviter le gaspillage.

    Les transports publics collectifs doivent être gratuits pour réduire l’utilisation de la voiture, coûteuse, nocive pour la santé comme pour le climat. 

    Des besoins essentiels, aujourd’hui pris en charge gratuitement dans la famille, principalement par les femmes, doivent être assumés collectivement : soigner, s’occuper de la petite enfance et de la perte d’autonomie des ancienEs.

    Il faut rendre incontournable l’égalité hommes femmes et mettre fin à toutes les discriminations liées à la couleur de la peau, au genre ou à la sexualité.

    Il faut des services publics de qualité avec des agentEs en nombre suffisant, forméEs, des conditions de travail qui leur permettent d’assurer un service de qualité. L’accès à ces services doit être réellement gratuit pour toutes et tous.

    Prendre l’argent là où il y en a

    Pour financer ces mesures, il faut récupérer les cotisations sociales dont les entreprises sont exonérées ou sur lesquelles elles fraudent. Récupérer les cadeaux faits au patronat par le gouvernement sans aucune contrepartie ni écologique ni d’emploi, dans les profits (64 milliards de bénéfices nets pour les entreprises du CAC40 en 2022), dans la fraude fiscale (80 milliards selon l’estimation de l’Insee).

    Cet argent doit être versé sous forme de cotisations sociales par les entreprises, d’impôt sur les grandes fortunes, et géré par les premièrEs concernéEs, les utilisateurEs.

    Financer les besoins de façon socialisée modifie la répartition des richesses produites : au lieu d’aller à ceux qui possèdent le capital industriel et financier, les richesses produites servent à satisfaire les besoins de l’ensemble de la population.

    Reconquérir nos droits, se battre pour de nouvelles avancées sociales !

    Face à ces attaques, reconstruire les collectifs de résistance, et en premier lieu les organisations syndicales, est d’une nécessité, d’une actualité brûlantes. Pour l’imposer il faut des luttes massives, qui fassent reculer gouvernement et patronat.

    De telles luttes doivent allier la radicalité des Gilets jaunes et le blocage de l’économie comme en 1936 ou en 1968. Elles doivent s’appuyer sur les mobilisations construites et contrôlées à la base, dans les lieux de production, de transports, dans les services publics, sur les lieux d’habitation et être coordonnées à l’échelle du pays.

  • Un capitalisme sous perfusion...

    Alors que les inégalités de revenus augmentent, que les conditions de travail se dégradent et que les profits augmentent, le capital est largement soutenu par des politiques en sa faveur.

    Des cadeaux vertigineux au grand patronat

    En 2019, les aides publiques accordées aux capitalistes s’élevaient à 205 milliards d’euros. Soit plus de trois fois le budget de l’Éducation nationale, ou deux fois le coût des soins hospitaliers à l’échelle nationale. Avec la crise sanitaire, l’État a payé les salaires à la place des patrons sans même regarder si les entreprises pouvaient le faire.

    La part de l’impôt sur les sociétés dans les recettes de l’État a diminué non-stop, tandis que celle de l’impôt sur les revenus des salariéEs/retraitéEs n’a cessé ­d’­augmenter.

    Les services publics ratiboisés

    Pour financer allègements et autres exonérations, tous les services publics non régaliens ont été mis à l’os au cours des vingt dernières années, en particulier l’hôpital public.

    Le gouvernement s’attaque à la protection sociale : assurance chômage, assurance maladie, retraites.

    La misère qui s’étend

    D’après l’Insee, les prix ont augmenté de 5 % sur un an, dont + 15 % pour l’alimentation, + 18 % pour l’électricité… La pauvreté touche 9 millions de personnes en France, les Restos du cœur ont augmenté leurs distributions de 35 % par rapport à 2022, et deux étudiantEs sur trois sont en situation d’extrême précarité. Pour les près de 6 millions de membres de la Fonction publique c’est une chute de 16 % de pouvoir d’achat depuis 2010.

    Le travail, ce n’est pas la santé

    Le maintien du chômage, la précarisation de l’emploi qui frappe aussi bien dans l’industrie que dans les services, dans le public comme dans le privé, pèse lourdement sur les conditions de travail, la sécurité du travail.

    Il fait des travailleurEs en une main-d’œuvre corvéable et jetable, renforçant la pression sur les salariéEs et augmentant l’exposition aux risques et aux maladies professionnelles, aux accidents de travail y compris mortels (plus de 50 000 cancers liés au travail, deux morts au travail par jour).

    Le recul de l’âge de départ à la retraite est un leurre car nombre de salariéEs ne pourront pas travailler plus longtemps.

    La perte de sens du travail et au travail met tous les jours en lumière l’aliénation du monde du travail face au capital qui nous fait produire marchandises et services qui nous échappent.

    Pour accompagner cette dégradation générale des conditions de travail, c’est à un véritable détricotage de la prévention, de la santé et de la sécurité au travail que s’est attelé Macron : en particulier, la destruction des Comités hygiène sécurité et conditions de travail a affaibli la prévention des risques et des capacités de vigilance et de réactions des salariéEs.

  • Solidarité avec la lutte du peuple palestinien...

    L’offensive organisée par la résistance palestinienne, notamment le Hamas, a remis sur le devant de la scène la lutte pour les droits du peuple palestinien. Le nombre des victimes civiles, israéliennes comme palestiniennes, choque à juste titre, et montre l’horreur que constitue toute guerre. Mais dans cette guerre, il y a Israël, un État colonial dirigé par l’extrême droite, contre le peuple palestinien, qui résiste à une occupation avec les moyens limités dont il dispose.

     

    Les PalestinienNEs sont les victimes d’un État colonial

    La guerre ne date pas du 7 octobre, elle dure depuis 75 ans. Depuis des décennies, l'État d’Israël impose aux palestinienNEs son lot d’humiliations quotidiennes, de meurtres, d’emprisonnements, de politiques d’occupation et de colonisation, tout cela dans l’indifférence totale de la « communauté internationale ». Les grandes puissances regardent ailleurs alors que l’ONU a multiplié les résolutions contre la politique d’apartheid de l’État d’Israël.
    Israël colonise, réprime, organise la ségrégation et bafoue le droit à l'autodétermination du peuple palestinien. Les PalestinienNEs de Gaza sont sous un blocus illégal et condamné, mais maintenu depuis 17 ans... Contre elles et eux, le gouvernement d'extrême droite au pouvoir en Israël ne fait qu'utiliser aveuglément la force, pensant ainsi les soumettre.

    Le quotidien israélien Haaretz explique : « Après sa victoire aux dernières élections, [M. Netanyahou] a remplacé cette prudence par la politique d'un « gouvernement à droite toute », avec des mesures manifestes prises pour annexer la Cisjordanie, pour procéder à un nettoyage ethnique dans certaines parties de la zone C. […] Il s’agissait également d'une expansion massive des colonies […] et de parler ouvertement d'une “seconde Nakba” au sein de sa coalition gouvernementale. »

    Nos solidarités

    Ici, une grande offensive idéologique dénonce le « terrorisme » du Hamas. Cette campagne, ainsi que l’amalgame nauséabond entre antisionisme et antisémitisme, visent à faire taire la solidarité avec la lutte pourtant légitime du peuple palestinien pour ses droits. La Première ministre et des associations ont multiplié les menaces à l’égard du NPA, de La France insoumise ou de l’Union juive française pour la paix (UJFP).
    Le projet politique, la stratégie et les moyens de lutte du Hamas ne sont pas ceux du NPA. Dans ce cadre, nous dénonçons les tueries de civils menées par le Hamas. La résistance palestinienne est d’ailleurs composée de différentes forces avec des projets politiques différents. Nous déplorons toutes les victimes civiles, qu'elles soient israéliennes ou palestiniennes, et nous dénonçons tous les crimes de guerre. 

    Nous soutenons la lutte nécessaire contre la colonisation menée par un État d’apartheid, l’État d’Israël, qui aujourd’hui jette à la rue des centaines de milliers de personnes en quelques heures avant de bombarder et qui veut mettre en place un « siège complet » de la bande de Gaza. Nous réaffirmons notre soutien plein et entier à la lutte des PalestinienNEs pour leur émancipation, y compris par la lutte armée, comme c’est le cas pour les UkrainienNEs contre la guerre menée par la Russie, ainsi que pour le droit à l’autodétermination. C’est la condition pour que les PalestinienNEs puissent vivre en paix sur leur terre.

     

    Se mobiliser ici et maintenant

    La mobilisation palestinienne ne peut faire face aux bombardements, au siège de Gaza et à l’intervention au sol de l’armée israélienne, qu’avec l’appui d’une importante mobilisation internationale de solidarité qui puisse exercer une pression sur Israël et les grandes puissances qui le soutiennent. 

    Le NPA appelle et sera partie prenante, ces prochains jours et dans l’unité, de toutes les initiatives et mobilisations de rue en soutien au peuple palestinien et à la lutte légitime pour ses droits.

     

  • Au-delà du blocage des grands projets nuisibles, construire un mouvement réel vers l’éco-communisme...

    Mégabassines, Lyon-Turin, autoroutes Toulouse-Castres, Est de Rouen… sous l’impulsion des saisons des Soulèvements de la Terre, les mouvements en lutte contre les grands projets nuisibles, imposés et inutiles gagnent en radicalité et montrent leur capacité à questionner d’une façon structurelle le monde capitaliste.

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  • Défendons les Kurdes et le Rojava...

    Depuis le 5 octobre, le nord-est de la Syrie, dirigé par une administration autonome, l'ANEES, subit des vagues de bombardements et d'attaques de drones incessantes. Toutes les régions sont touchées, mais les principales cibles sont les infrastructures civiles comme les centrales électriques, les usines de gaz, les châteaux d'eau, rendant la vie des populations extrêmement difficile. Ces attaques sont censées être une riposte à l'attentat suicide du 1er octobre mais ne sont de fait que l'amplification d'attaques permanentes contre les forces kurdes en Turquie, en Syrie et en Irak.

    La Turquie vient de bombarder le camp de réfugiéEs de Maxmur, dans la zone autonome du Kurdistan d'Irak (touchant une mosquée), et toute la région des monts Quandil, où sont implantées les forces kurdes, subit des attaques et des bombardements permanents. Elle vient de bombarder la région de Kobané, ville emblématique de la résistance kurde à l’État islamique.

    Dans le même temps, dans les régions occupées par la Turquie comme Afrin depuis janvier 2018, et la bande frontalière de Tall Abyad à Sérekanye, la résurgence des gangs de l’État islamique au nord-est de la Syrie est la cause d'attentats permanents dans la région.

    Dans ce contexte très difficile, les forces arabo-kurdes des FDS continuent à résister et l'administration autonome continue à fonctionner, mais pour combien de temps ?

    Le gouvernement français a oublié le sacrifice de milliers de jeunes femmes et jeunes hommes qui sont tombés pour libérer Raqqa et les autres bastions de l'Etat islamique. Il a oublié le droit à l’autodétermination du peuple kurde que le pouvoir d’Erdogan piétine par la répression la plus féroce, en même temps qu’il étouffe toute démocratie en Turquie. Le Rojava, où se construit un mode vie égalitaire entre les différentes religions, féministe et écologiste, recherchant la démocratie à la base, est une expérience unique au Moyen-Orient et bien au-delà.

    Des sanctions contre Erdogan ! Solidarité avec le peuple kurde, son droit à l’existence, son droit à se défendre et à se libérer de l’oppression subie de la part du régime turc, mais aussi des autres régimes oppresseurs de la région !