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  • Pour partager les richesses, le 19 mars et après, en grève et mobiliséEs !

    Mardi 19 mars, les travailleurEs de la fonction publique sont appeléEs à la grève par un large arc intersyndical. Dans un contexte de coupes budgétaires féroces, le partage des richesses, qui passe par la défense du bien public et des salaires, est un enjeu fondamental.

    Coupes sombres et cure austéritaire

    Éternel optimiste de la croissance capitaliste, le ministre de l’Économie a pourtant dû revoir à la baisse ses prévisions de croissance pour cette année, de 1,4 % à 1 % du PIB. Une façon de justifier de nouvelles « économies » présentées comme nécessaires : 10 milliards, dont la moitié proviendrait d’annulations de crédits dans les budgets des ministères. « L’État va se serrer la ceinture », a résumé Le Maire… 

    Personne n’est dupe des conséquences qu’auront ces coupes supplémentaires sur le fonctionnement et le développement des services publics, l’accueil des usagerEs, les conditions de travail et de rémunération des salariéEs de la fonction publique. D’autant plus qu’il y a quelques jours, le ministre des Comptes publics, Cazenave, a annoncé aux parlementaires « porter notre effort de 12 à 20 milliards d’euros d’économies supplémentaires pour l’année 2025 »... Condamné à l’austérité à perpétuité ?

    A peu près au moment où Le Maire annonçait sa potion amère étaient publiés des chiffres étourdissants sortis des livres de comptes des entreprises du CAC40 : 25 de ces entreprises ont annoncé 123,9 milliards de bénéfices réalisés l’année passée. De l’argent il y en a, reste à aller le prendre afin de le mettre au service de la collectivité !

    En lutte pour nos salaires et la défense des services publics

    Tout augmente… sauf les revenus ! Même si elle a un peu diminué, l’inflation continue et les prix augmentent, de près de 3 % sur une année selon l’Insee : l’énergie, l’alimentation, les services... Dans le même temps, les salaires et autres revenus ont durablement décroché. En particulier, le nombre de travailleurs au SMIC a augmenté de plus d’un million sur deux ans !

    Face à la hausse des prix, la mobilisation est nécessaire pour gagner des mesures immédiates et urgentes : l’augmentation des salaires de 400 euros net ; un revenu minimum à 1800 euros net ; la suppression de la TVA (l’impôt le plus injuste) ; l’indexation des revenus (salaires, allocations, retraites) sur les prix.

    Dans les services publics, à la question de la rémunération des salariéEs qui les font tourner s’ajoutent celles de la précarité de plus en plus importante des personnels et d’une privatisation plus ou moins rampante qui met au cœur la question de la rentabilité. L’accès à ces services doit être réellement gratuit, contrairement à ce qu’essaient par exemple d’instituer les gouvernements successifs pour la santé.

    Riposter ensemble

    Après la journée de grève réussie du 1er février, une mobilisation d’ensemble du monde du travail reste à construire. Il y a un an, nous n’avons pas réussi à faire battre en retraite le gouvernement et sa contre-réforme des retraites, mais la combativité et la radicalité sont toujours là. Ainsi, dans le 93, un grand mouvement de grève reconductible se développe dans l’éducation depuis deux semaines pour obtenir un plan d’urgence : 358 millions d’euros chiffrés par les personnels eux-mêmes pour donner au service public d’éducation les moyens de fonctionner correctement.

    Ces travailleurs montrent la voie. Le mardi 19 mars ne doit pas rester sans lendemain : il doit être une étape, et pour cela, la grève doit être la plus importante possible, les manifestations les plus massives, et les assemblées générales les plus fréquentées. 

    Dans le contexte d’un capitalisme de crises, la voracité du système et de ceux qui le dirigent est sans limite. Notre camp social peut les arrêter ! Nous devons nous organiser, c’est une nécessité.

  • En grève et mobiliséEs pour les salaires et les services publics !

    Mardi 19 mars, les travailleurEs de la fonction publique sont appeléEs à la grève par un large arc intersyndical. Dans un contexte de coupes budgétaires féroces, le partage des richesses, qui passe par la défense du bien public et des salaires, est un enjeu fondamental.

    Éternel optimiste de la croissance capitaliste, le ministre de l’Économie a pourtant dû revoir à la baisse ses prévisions de croissance pour cette année, de 1,4 % à 1 % du PIB. Une façon de justifier de nouvelles « économies » présentées comme nécessaires : 10 milliards, dont la moitié proviendrait d’annulations de crédits dans les budgets des ministères. « L’État va se serrer la ceinture », a résumé Bruno Le Maire…

    Coupes féroces et cure austéritaire

    Personne n’est dupe des conséquences qu’auront ces coupes supplémentaires sur le fonctionnement et le développement des services publics, l’accueil des usagerEs, les conditions de travail et de rémunération des salariéEs de la fonction publique. D’autant plus que, il y a quelques jours, le ministre des Comptes publics, Cazenave, a annoncé aux parlementaires « porter notre effort de 12 à 20 milliards d’euros d’économies supplémentaires pour l’année 2025 »... Condamnation à l’austérité à perpétuité ?

    Hasard du calendrier, à peu près au moment où Le Maire annonçait sa potion amère étaient publiés des chiffres étourdissants sortis des livres de comptes des entreprises du CAC40. Ainsi 25 de ces entreprises ont annoncé 123,9 milliards de bénéfices réalisés l’année passée. Parmi elles, TotalEnergies, Stellantis, Orange… De l’argent il y en a, reste à aller le prendre afin de le mettre au service de la ­collectivité !

    En lutte pour nos salaires et la défense des services publics

    Tout augmente… sauf les revenus ! Même si elle a un peu diminué, l’inflation continue et les prix augmentent, de près de 3 % sur une année selon l’Insee : l’énergie (+ 4,4 %), l’alimentation (+ 3,6 %), les services (+ 3,1 %)... Dans le même temps, les salaires et autres revenus ont durablement décroché. En particulier, le nombre de travailleurEs au SMIC est passé de 12 % en 2021 à 17,3 % en 2023. Une augmentation de plus d’1 million de salariéEs au SMIC sur deux ans !

    Face à la hausse des prix, la mobilisation est nécessaire pour gagner des mesures immédiates et urgentes : l’augmentation des salaires de 400 euros net ; un revenu minimum à 1 800 euros net ; la suppression de la TVA (l’impôt le plus injuste) ; l’indexation des revenus (salaires, allocations, retraites) sur les prix.

    Dans les services publics, à la question de la rémunération des salariéEs qui les font tourner s’ajoutent celles de la précarité de plus en plus importante des personnels et d’une privatisation plus ou moins rampante qui met au cœur la question de la rentabilité. Pourtant, la satisfaction de nos besoins vitaux et élémentaires ne doit pas être soumise au fait de pouvoir payer ou non, elle doit être assurée à chacunE quelle que soit sa situation. L’accès à ces services doit être réellement gratuit, contrairement à ce qu’essaient par exemple d’instituer les gouvernements successifs pour la santé.

    Riposter ensemble c’est nécessaire et possible !

    Après la journée de grève réussie du 1er février, une mobilisation d’ensemble du monde du travail reste à construire. Il y a un an, nous n’avons pas réussi à faire battre en retraite le gouvernement et sa contre-réforme des retraites, mais la combativité et la radicalité sont toujours là. Ainsi, dans le 93, un grand mouvement de grève reconductible se développe dans l’éducation depuis deux semaines pour obtenir un plan d’urgence : 358 millions d’euros chiffrés par les personnels eux-mêmes pour donner au service public d’éducation les moyens de fonctionner correctement.

    Ces travailleurEs montrent la voie. Le mardi 19 mars ne doit pas rester sans lendemain : il doit être une étape, et pour cela, la grève doit être la plus importante possible, les manifestations les plus massives, et les assemblées générales les plus fréquentées.

    Dans le contexte d’un capitalisme de crises, la voracité du système et de ceux qui le dirigent est sans limite. Notre camp social peut les arrêter ! Nous devons nous organiser.

  • Autonomie et questions sociales en Corse...

    Si un accord semble être trouvé sur « la reconnaissance d’un statut d’autonomie » de la Corse, Macron et Darmanin se sont empaillés avec la majorité nationaliste modérée de Corse à propos de deux options. Là où celle-ci revendique l’instauration d’un statut de résident, les premiers campent sur la notion de résidence.

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  • Le fiasco électoral du régime islamique en Iran...

    Deux élections au suffrage universel ont eu lieu le 1er mars. La première pour élire l’Assemblée législative ; la seconde pour choisir les 88 « experts » religieux ayant essentiellement pour mission de désigner le prochain Guide suprême à vie, la plus haute autorité de la République islamique.

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  • Maroc : à Figuig, les femmes en lutte pour le bien commun...

    Le soulèvement de Figuig, à la frontière algérienne, a commencé fin octobre 2023 lorsque, au cours d’une réunion du conseil municipal de la ville, celui-ci a rejeté l’adhésion au groupement intercommunal visant à lui attribuer la distribution de l’eau et de l’électricité, ainsi que le traitement et l’assainissement.

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  • État de l’Union : Biden lance sa campagne au milieu des protestations...

    Le président Joe Biden a profité du discours sur l’État de l’Union, le rapport annuel du chef de l’exécutif au Congrès, pour lancer sa campagne de réélection à la présidence, alors que des centaines de manifestants bloquaient la Pennsylvania Avenue, qui mène de la Maison Blanche au Capitole, pour exiger un cessez-le-feu dans la guerre d’Israël contre la Palestine.

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  • « Chaque semaine à Thessalonique, se déroule depuis plusieurs mois une manif de l’éducation, assez massive »...

    Comme on pouvait s’y attendre, le projet de loi sur les facs privées une fois déposé au Parlement a été voté le 8 mars par la droite, qui détient la majorité absolue des sièges (pour 41 % des voix exprimées aux législatives, soit 20 % du corps électoral).

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  • Philippe Poutou poursuivi pour usage frauduleux du nom du NPA !

    Une séparation annoncée et assumée a eu lieu lors du dernier congrès du NPA en décembre 2022. Les désaccords stratégiques au sein du NPA quant à l’analyse de la période, l’orientation et les tâches qui en découlent, ainsi que sur le type d’organisation à construire, s’étaient révélés insurmontables. 

    Une majorité absolue (composée des plateformes A et B, dont sont membres les porte-paroles Christine Poupin et Pauline Salingue, ainsi que les anciens candidats à la présidentielle Olivier Besancenot et Philippe Poutou) s'est constituée pour continuer le NPA face aux différentes fractions réunies au sein de la plateforme C, minoritaire.

    Refusant cet état de fait, ces fractions se sont enfermées dans un récit alternatif selon lequel elles auraient continué le NPA. Fausses nouvelles et confusion entretenue jusqu’au mensonge médiatique, usurpation de nom et de logo, copie de charte graphique, manœuvres bancaires et administratives, infraction à la législation sur le financement des partis politiques, création d’un faux site et de faux comptes sur les réseaux sociaux : rien n’a été exclu pour nier les résultats pourtant incontestables du dernier congrès, mais surtout l’histoire du NPA. Pourtant, le fait est que ces fractions ont de fait fondé une nouvelle organisation, y compris avec un nouveau journal.

    En effet, ces groupes sectaires qui ne se réclament même pas des principes fondateurs du NPA, ont toujours été opposés à l’orientation unitaire et révolutionnaire qui a permis à la LCR puis au NPA d’acquérir un certain rayonnement dans le mouvement social, et parfois même une audience large par le biais des candidatures d’Olivier Besancenot et de Philippe Poutou à l’élection présidentielle. Désertant ou paralysant ses instances, usant de son appareil au lieu de le faire vivre, elles ont toujours préféré parasiter le NPA en tirant profit de sa force d’attraction à des fins d’autoconstruction.

    Marginalisées dans le mouvement le social et incapables d’imposer leur récit alternatif, refusant les nombreuses et raisonnables propositions d’accord de séparation que nous avons formulées depuis un an pour l’usage du nom et le partage des biens, ces fractions sont aujourd’hui acculées à la surenchère pour accréditer leur récit. Elles annoncent depuis le 26 février la présence de leur parti à l’élection européenne sous l’étiquette du NPA. Dernier épisode en date, elles se félicitent dans un communiqué daté du 6 mars d’avoir engagé des poursuites judiciaires... contre Philippe Poutou qu’elles accusent d’utiliser frauduleusement le nom du NPA !  

    Si les désaccords politiques peuvent parfois être violents, le recours à la justice au sein du mouvement ouvrier est une mauvaise manière de régler nos différends. Il est la preuve de leur fuite en avant. Un point de non-retour semble atteint, dont ils portent la responsabilité.

    Fidèle à son orientation unitaire et révolutionnaire, le NPA continuera quant à lui à être de toutes les luttes, dans la rue comme dans les urnes. À ce titre, il continuera à batailler dans les semaines à venir pour l'unité de la gauche de rupture, celle qui n’a pas renoncé à lutter contre l’Europe capitaliste, libérale et inégalitaire, autoritaire et raciste. L’unité de notre camp social est plus vitale que jamais. Les enjeux de la situation nous obligent.

    Pour suivre l’expression officielle du NPA : SiteTwitterInstagramTikTokYoutubeFacebookjournal l’Anticapitaliste