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  • Macron, matamore irresponsable sur l’Ukraine comme sur le reste !

    En politique internationale comme sur le terrain intérieur, Macron est décidément un champion en déclarations aussi inconséquentes que politiciennes. Il s’est surpassé à l’issue d’une Conférence de soutien à l’Ukraine, organisée à l’Élysée lundi 26 février en présence de 27 chefs de gouvernements ou leurs représentants.

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  • Les européennes, des élections bien trop nationales !

    Le monde a les yeux braqués sur les États-Unis, où dans quelques mois se tiendront des élections décisives pour le globe : Trump reviendra-t-il au pouvoir ? Trump, sa politique libertarienne acharnée ? Bien avant, le ton sera donné… lors des prochaines élections européennes. Car, en Europe, aussi, le bateau tangue face aux démons de l’extrême droite et des droites extrêmes.

    Les sondages, dont les médias d’extrême droite font grand cas, sont favorables au RN. La machine autopromotionnelle ne doit pas masquer que la colère contre les politiques néothatcheriennes de la macronie, dans un paysage politique dominant à droite toute, peut trouver à s’exprimer dans ce vote ! Car les européennes sont cette fois encore des élections bien trop nationales, alors même que le mouvement des paysanNEs partout a montré la nécessité d’apporter des réponses à ce niveau…

    Ce n’est donc pas un hasard si le premier à lancer sa campagne en France est Jordan Bardella, président du RN. Ainsi, le 3 mars, à Marseille, devant 4 000 personnes, il a tenu le premier meeting de son parti avec un slogan qui rappelle l’« America is back » de Ronald Reagan : « La France revient, l’Europe revit ».

    Ça sentait le rétro, la playlist vingtième siècle et le « c’était mieux avant », et reprenait les classiques discours anti-immigration chers à Le Pen père, sans lesquels le RN ne serait pas le RN, dédiabolisé ou pas. La faute aux immigréEs donc, mais aussi à l’écologie, forcément punitive, et au « grand effaceur » Macron… grand organisateur de la désindustrialisation, de « l’effacement anthropologique ». Tout d’un bloc, comme ça ! Car la nation, c’est la nation, le chef, c’est le chef, quoi !

    Quant au programme, il n’a guère été esquissé. Et l’on comprend que pour lutter dans une élection européenne contre le « recul de la France chez elle », selon les termes de Bardella, le RN ne peut avancer un Frexit même caché et ne peut guère détailler comment un « espace de coopération entre les nations et de grands projets », qu’il appelle de ses vœux, se mettrait en place. Alors, les peurs, le complotisme, le racisme et la xénophobie, sur fond d’identité chrétienne, font office de politique… au service de l’ordre capitaliste, évidemment !

    Le RN tiendra neuf meetings d’ici aux élections européennes, neuf occasions, comme à Marseille, de s’opposer à sa politique qui infuse partout, dans des contre-rassemblements, à commencer par le 1er mai à Paris. Pour dire non aux racismes et à la xénophobie, réclamer le partage des richesses et la justice sociale… partout en Europe !

    Fabienne Dolet

     

  • Élections européennes : rassembler pour faire face à Macron et Le Pen...

    Les élections européennes auront lieu le 9 juin. C’est encore loin, mais leurs enjeux se discutent dès maintenant.

    Imposer des mesures radicales dans toute l’Europe

    Pour le NPA, dans la situation de crise actuelle du capitalisme, nous avons besoin de droits sociaux européens (notamment un salaire minimum européen garantissant les droits de tout le monde et empêchant que les travailleurs/ses soient mis·es en concurrences les un·es avec les autres, ou le droit à l’avortement dans tous les pays) ; d’une planification écologique ; d’une liberté de circulation et d’installation pour les migrant·es.

    De telles mesures nécessitent d’annuler les dettes publiques, de socialiser les banques, les grandes sociétés du secteur de l’énergie, d’engager un bras de fer important avec le grand patronat et les grands groupes. Cela nécessite aussi une rupture avec l’Europe capitaliste, avec les traités de l’Union européenne, car cette Europe est faite pour mettre en place des politiques libérales et impérialistes.

    Reconstruire une alternative solide

    L’enjeu de cette élection est de s’opposer à Macron et à l’extrême droite. Il faut sanctionner le pouvoir et ses politiques antisociales et autoritaires. De plus, dans tous les pays d’Europe, le danger de l’extrême droite augmente, et son objectif est de décupler l’exploitation, le racisme et la répression.

    Pour résister, le NPA estime que l’unité de la gauche de rupture est nécessaire. Le PS et EELV ont géré le système et ne s’opposent pas à l’Union européenne libérale. L’alternative se trouve du côté des forces qui se retrouvent dans les luttes et proposent de construire un projet européen opposé à l’UE.

    Une campagne unitaire est nécessaire

    Nous avons proposé à LFI de participer à une campagne commune, car nous pensons que, malgré les divergences existantes, la gauche de combat doit se regrouper. LFI refuse et nous le regrettons, car au-delà de LFI et du NPA, une telle liste unitaire pourrait défendre les intérêts des classes populaires autour d’un programme de mesures sociales et démocratiques avancées. Nous pourrions défendre les droits des Palestinien·es, nous opposer à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, mais aussi à l’OTAN et à la construction d’une Europe militaire, ou encore défendre les droits des migrant·es. Une telle campagne commune pourrait également se mener dans le cadre de collectifs militants largement ouverts à celles et ceux qui veulent s’y engager.

    Tout cela, nous ne pouvons le faire avec les forces qui, à gauche, gèrent le système et ont renoncé à changer la société. Pour les élections européennes, pour les mobilisations, pour construire une alternative politique, un tel rassemblement est nécessaire. Pour que la gauche de rupture donne le ton à gauche, pour combattre Macron et son monde en crise, pour stopper l’extrême droite, c’est cette orientation que le NPA veut défendre ces prochains mois avec toutes celles et ceux qui le souhaitent.

  • 8 mars : notre colère est sans limite et sans frontières !

    Chaque année, nous avons encore plus de raisons d’être dans la rue pour hurler notre colère devant ce monde injuste et violent, en particulier pour les femmes.

    Solidaires avec toutes les femmes en situation de guerre

    Depuis des mois nous parviennent des images et des témoignages insupportables de la situation de Palestine. Les femmes en particulier tentent de survivre avec leurs enfants, accouchent dans des conditions horribles… En ce 8 mars 2024, la solidarité avec le peuple palestinien, et en particulier avec les femmes de Palestine, est au premier rang de nos revendications.

    Au Soudan ou en République démocratique du Congo, ce sont des millions de femmes qui sont exposées aux violences sexistes et sexuelles dans des contextes de conflits armés, de déplacements massifs de population, de relégation dans des camps de refugié.es. 

    En Ukraine aussi des viols et des violences sexistes sont perpétrées par l’armée russe. 

    Et lorsqu’elles fuient les situations de guerre, les migrantes, en plus de toutes les autres violences, sont soumises aux viols, aux agressions sexuelles, à l’esclavage.

    Nous nous battons pour les femmes du monde entier

    Nous voulons une paix juste et durable partout dans le monde parce que c'est une condition indispensable pour l’émancipation des toutes les femmes et des personnes LGBTI. Pour cela, ici en France, nous devons combattre les puissances impérialistes. En tout premier lieu, nous combattons la politique du gouvernement Français qui soutient Israël, qui défend ses intérêts en soutenant des dictatures en Afrique depuis des dizaines d’années, qui asphyxie les pays pauvres par le mécanisme de la dette, qui laisse mourir les migrant.es aux frontières de l’Europe… Ce sont les intérêts des grands groupes capitalistes à travers le monde, les profits générés par les ventes d’armes, les politiques impérialistes des Etats à leur service qui sont à l’origine de ces bains de sang, de toutes ces violences contre l’humanité, contre les femmes en particulier.

    Se battre ici comme ailleurs

    Pour enrayer ces logiques mortifères, nous devons trouver les forces pour peser sur nos gouvernements, construire nos luttes pour qu’elles pèsent politiquement. Pour cela nous devons être extrêmement nombreuses à manifester, à dénoncer le capitalisme, le patriarcat et leurs conséquences. Pour manifester massivement le 8 mars, nous devons être en lutte et nous sortir de la contrainte du travail salarié et du travail domestique. Pour cela, il n’y a pas d’autre solution que d’être en grève.

    Le 8 mars, nous devons être dans la rue, en grève, nombreuses, solidaires et déterminées, pour détruire ce système capitaliste et patriarcal qui détruit nos vies.

    Nous sommes en grève…

    Nous sommes en grève pour les femmes du monde entier, contre les guerres impérialistes, pour le droit des peuples à vivre en paix sur leur territoire.

    Nous sommes en grève contre toutes les violences subies par les femmes et les minorisé.es de genre ici comme ailleurs. La nouvelle vague de libération de la parole des femmes contre les violences sexistes et sexuelles dans le cinéma français résonne avec celles de toutes les femmes, dans tous les milieux. 

    Nous sommes en grève pour l’accueil inconditionnel de tou.tes les migrant.es victimes de violences sexistes et sexuelles, de violences de genre, des guerres…

    Nous sommes en grève contre la domination et la surexploitation que subissent les femmes et les minorisé.es de genre.

    Par nos mobilisations, par la grève, nous nous attaquons à l’ordre capitaliste et patriarcal, et parce que nous sommes unies, fortes et solidaires, nous changerons la société !

  • USA : Le mouvement des non-engagés pour la défense de la Palestine...

    Il est étrange de parler d’un mouvement de non-engagés. Mais en ce moment, dans des États comme le Michigan et Washington, les non-engagés constituent l’avant-garde d’un mouvement politique de défense du peuple palestinien contre la guerre génocidaire d’Israël, dont les armes sont fournies par les États-Unis.

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