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Actualités nationales...

  • Le 10 septembre, prenons nos affaires en main, reprenons la rue !

    Le 15 juillet, François Bayrou annonçait un vaste plan d’austérité pour les services publics et ses agentEs et des attaques majeures contre les travailleurEs, l’assurance chômage et le droit du travail. Gel des pensions, des salaires des agentEs publics, des prestations sociales, déremboursement des médicaments, non-remplacement d’un fonctionnaire sur trois, nouvelles privatisations… Alors que les cadeaux aux entreprises, aux actionnaires et aux plus riches ruissellent par centaines de milliards, c’est encore le monde du travail qui doit payer selon Bayrou !

    La suppression de deux jours fériés sans compensation salariale est bien symptomatique du mépris du gouvernement. Il veut nous faire travailler toujours plus, entraînant de fait une baisse de nos salaires alors que ceux-ci sont déjà mangés par l’inflation. Après le scandale de la réforme des retraites qui nous fait travailler deux ans de plus, Macron et son gouvernement nous volent désormais deux jours de repos ! 

    Comment gagner ?

    La riposte du monde du travail et de la jeunesse va devoir s’organiser dès la rentrée. Dans l’ensemble du mouvement du travail, dans les syndicats comme dans les collectifs de lutte, mettons en débat dans les prochains jours la stratégie pour gagner. Si les manifestations des Gilets Jaunes ont obtenu des gains substantiels et si celles, monstres et historiques, contre la réforme des retraites ont usé le pouvoir et l’ont plongé dans une crise politique durable, elles n’ont pas permis de stopper Macron. Un vaste mouvement de grève, dans la durée, est indispensable pour faire reculer le gouvernement et le patronat.

    Depuis plusieurs semaines, un appel à bloquer le pays le 10 septembre a émergé sur les réseaux sociaux. Des boucles d’échanges régionales se sont mises en place. Déjà, en plein cœur de l’été, des assemblées générales se tiennent dans de nombreuses villes. Une tribune de syndicalistes et de militantEs politiques, associatifs, de divers collectifs a paru récemment soutenant cet appel. Des syndicats de la CGT notamment appellent également à la grève le 10 septembre. Le moment est venu de reprendre la rue et nos affaires en main !

    S’organiser, s’unir, lutter

    Pour le NPA-l’Anticapitaliste, les mobilisations du 10 septembre, quelles que soient leurs formes locales, doivent participer à cette montée en puissance pour contrecarrer les plans du gouvernement et gagner sur nos revendications. Actions variées, blocages populaires, assemblées générales, rencontres entre les différentes composantes du mouvement social, réunions syndicales dans les boîtes et les services publics, grève… Tout doit être fait pour élargir la mobilisation. Une mobilisation qui devra se construire à la base, dans l’unité et s’inscrire dans la durée face à un président de la République radicalisé qui ne lâche rien.

    Les militantEs du NPA-l’Anticapitaliste prennent toute leur place dans la construction d’une rentrée sociale et politique combative. Le NPA-l’Anticapitaliste appelle toutes les organisations de notre camp social à construire un large front social et politique pour résister à l’offensive austéritaire et réactionnaire de ce gouvernement. Macron et Bayrou sont minoritaires dans le pays, la détresse sociale s’amplifie et la colère aussi. Le mouvement ouvrier doit faire irruption sur la scène politique. Dans les prochaines semaines, le NPA-l’Anticapitaliste prendra contact, au niveau national et local, avec les organisations du mouvement social, les collectifs de lutte et les comités NFP, là où ils existent, pour construire l’unité des résistances.

    S’insérant dans cette mobilisation large indispensable, le NPA-l’Anticapitaliste propose des mesures de ruptures radicales pour répondre à l’urgence démocratique, sociale et environnementale.

    Contre Macron-Bayrou et leur monde, reprenons la rue, construisons la résistance toutes et tous ensemble !

  • L’urgence climatique, c’est maintenant !

    Face à l’incendie gigantesque qui ravage les Corbières dans le département de l’Aude, aux images effrayantes, aux chiffres impressionnants (17 000 ha de végétation dévastée, des flammes hautes de 10 à 15 mètres...), nos pensées vont à celles et ceux qui sont directement touchéEs, dans leur vie et leur santé et celle de leurs proches, et par la perte des paysages et du vivant des territoires qu’ils et elles habitent. Le NPA-l’Anticapitaliste salue aussi le travail des sapeurs-pompiers dans des conditions budgétaires restreintes. 

    Notre tristesse est immense, mais notre colère ne l’est pas moins.

    Bayrou nous parle de « catastrophe d’ampleur inédite » et semble découvrir qu’« on est dans un moment où le changement climatique se fait sentir et entraîne des événements inédits ». C’est pourtant lui, son gouvernement, ses prédécesseurs, qui mènent depuis des décennies des politiques climaticides, qui protègent l’agriculture industrielle et le tout-routier. Ce sont les mêmes qui détruisent les services publics de prévention et de sécurité civile. Pourtant, il nous refait, sans honte, le coup du « plan de sauvegarde et d’avenir » dont, comble de cynisme, « les Corbières pourraient être le laboratoire ».

    À chaque catastrophe visible, le gouvernement annonce des mesures exceptionnelles. Ainsi en 2022, face au désastre, Macron s’était fendu d’une longue déclaration officielle éplorée et avait annoncé le remplacement des 12 Canadair vieillissants et l’acquisition de 4 supplémentaires. Aujourd’hui, la promesse s’est effacée devant l’austérité budgétaire et seuls deux avions – ceux financés par l’Europe – sont commandés.

    Le chaos climatique est bel et bien là. Chacune de ses manifestations dramatiques ne fait que rappeler l’urgence d'agir pour enrayer le dérèglement climatique, pour imposer une politique drastique de réduction des émissions de gaz à effet de serre et stopper les criminels climatiques : sortie des énergies fossiles, du tout-auto et de l’agro-industrie, arrêt des projets écocides, interdiction de la publicité...

    Face aux catastrophes qui se multiplient et s’aggravent, les réactions médiatiques à court termes sont indignes et criminelles.

    Le NPA-l’Anticapitaliste revendique des plans publics de prévention adaptés aux besoins sociaux et écologiques, avec des moyens à la hauteur et des services publics élargis et renforcés dans tous les domaines, pour la santé et la biodiversité, dans la protection civile et l’aménagement du territoire. Comme le montre la solidarité active des populations concernées, les plans pour être adaptés et efficaces nécessitent le contrôle des populations, des salariéEs, des scientifiques, la transparence et la démocratie les plus larges.

  • Face au génocide, accueil inconditionnel des PalestinienNEs...

    Depuis le signalement de retweets antisémites d’une étudiante gazaouie par l’extrême droite et les activistes sionistes, le gouvernement français a décidé de geler les futures évacuations des étudiantEs palestinienNEs de Gaza pourtant prévus de longue date. Ces retweets, s’ils sont avérés, sont effectivement très violents et intolérables, mais ils ne peuvent pas justifier l’abandon du programme d’accueil des PalestinienNEs dans un contexte de génocide à Gaza. Pourtant, sous la pression de militants pro-Israël, le ministre de l’Intérieur s’est précipité pour attaquer en justice l’étudiante qui venait d’arriver en France, puis le ministre des Affaires étrangères a annoncé suspendre l’accueil des GazaouiEs.

    Près de deux millions de PalestinienNEs sont aujourd’hui en danger à Gaza, menacés par la famine, sous le feu d’opérations israéliennes toujours plus invasives : après deux ans de génocide, la rapidité du gouvernement français à reculer sur ces mesures d’urgence et le secours à ces étudiantEs palestinienNEs dit bien le peu de valeur qu’il accorde à leurs vies.

    La France a choisi de mépriser les vies palestiniennes, déshumanisées et criminalisées. Malgré un projet de reconnaissance de l’État palestinien, la France de Macron reste un complice actif de l’État israélien. L’agitation autour de Nour Atallah, alors que son pays d’origine est en cours de destruction, met bien en évidence la surenchère raciste du gouvernement.

    Le NPA-l’Anticapitaliste condamne la disproportion des mesures engagées par la France, tant à l’égard de cette étudiante qu’à l’égard de l’ensemble des PalestinienNes, sur la base de simples captures d’écran. 

    Le NPA-l’Anticapitaliste demande la reprise immédiate des évacuations depuis Gaza telles qu’elles étaient prévues. Le NPA-l’Anticapitaliste considère que la lutte contre l’antisémitisme ne saurait passer par le consentement au génocide des PalestinienNEs. C’est au contraire par la distinction de la politique israélienne que l’antisémitisme qui se diffuse pourra être combattu. La diffusion en ligne de discours antisémites n’émane pas de quelques réfugiéEs, mais d’un antisémitisme historique en France qu’il faut combattre.

    Une fois de plus, l’alignement du gouvernement français sur les polémistes d’extrême-droite met en évidence la fascisation en cours et la volonté d’articuler l’islamophobie et le racisme anti-arabe au soutien à l’État d’Israël.

    Le NPA-l’Anticapitaliste rappelle l’urgence de la situation en Palestine occupée et appelle à l’accueil inconditionnel des PalestinienNEs. Nous appelons les universités, dès la rentrée, à se mobiliser pour l’accueil inconditionnel des étudiantEs palestinienNEs et contre la décision du ministère des Affaires étrangères. Nous dénonçons la diffusion de propagandes antisémites et l’instrumentalisation islamophobe de la lutte contre l’antisémitisme, ainsi que toutes les instrumentalisations autoritaires et sécuritaires de la lutte contre l’antisémitisme et l’islamophobie d’État. Enfin, le NPA-l’Anticapitaliste appelle à la fin des opérations militaires en Palestine, à la condamnation effective du gouvernement génocidaire israélien, et à la mise en place d’aides humanitaires à la hauteur de la détresse dans laquelle se trouvent les PalestinienNEs.

  • S’organiser sur le terrain judiciaire contre la répression...

    Depuis l’élection de Macron en 2017, la répression croissante des luttes sociales met en évidence la crise profonde que traverse notre démocratie libérale, et qui transcrit politiquement celle du système capitaliste et de l’instabilité qu’elle provoque. Puisqu’elle ne permet plus aux États de maintenir les intérêts de classe sans avoir recours à l’autoritarisme et à la violence, il devient — pour une partie de la classe bourgeoise — de plus en plus réaliste d’abandonner la démocratie pour se diriger vers une gestion autoritaire, voire fasciste.

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  • Retailleau : l’ascension fulgurante de la médiocrité raciste !

    Le passage à la lumière — de ministre de l’Intérieur et chef des LR — de la part d’un insignifiant sous-fifre de De Villiers a de quoi interroger. Celle-ci s’est faite dans un contexte particulier de polarisation et de la reconfiguration de la droite française après la déroute de Pécresse en 2022 où celle-ci avait fait moins de 5 %. Mais bien sûr elle trouve son origine antérieurement via le tournant Sarkozy en 2007 qui pensait avoir « siphonné » les voix du RN en adoptant son discours raciste.

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  • Clivages raciaux et islamophobie dans la répression du gouvernement...

    L’assassinat d’Aboubakar Cissé dans la mosquée de Grand-Combes a constitué un moment important dans la prise de conscience de la gravité de l’islamophobie : si sa centralité ne faisait pas de doute, la menace existentielle qui pèse sur les musulmans et les musulmanes est désormais évidente. Face à cette menace, la mobilisation peine encore à se construire et il nous faut revenir sur nos tâches pour remédier à cette ornière.

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  • Lutte contre l’antisémitisme : faisons le point...

    La montée de l’extrême-droite et le péril fasciste dans le monde font de l’antiracisme un enjeu central au cœur de l’ensemble de nos luttes. L’agression le 25 avril d’un homme visiblement Juif adossée à des représentations antisémites souligne la réalité très concrète de l’antisémitisme en France. Si nous plaidons depuis longtemps pour la convergence des luttes et l’unité du mouvement ouvrier, l’articulation de l’antiracisme à nos luttes se pose désormais comme une urgence politique, en raison d’une part de la pression sur notre droite et dans le camp adverse, et d’autre part par la nécessité d’actualiser un marxisme dont la matrice reste nettement eurocentré. Il faut donc faire le bilan de la séquence qui vient de se terminer.

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  • Dépendance et capitalisme souterrain  : que sont exactement ces maux qui font souffrir nos quartiers ?

    Le NPA-A soutient depuis longtemps une politique de dépénalisation de la consommation des stupéfiants : il y a néanmoins plus à dire sur la consommation de drogues pour construire une politique qui soit réellement en faveur des quartiers populaires. Pour l’expliciter, il faut revenir sur la place que prennent les drogues dans le quotidien des banlieues, incarner le propos et identifier le rôle politique qu’elles jouent. 

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  • Le double objectif de la répression à l’université...

    année 2024, cette répression a atteint un pic avec l’utilisation ssytématique de la police pour évacuer les manifestations de protestation sur le génocide. Une répression d’État jusqu’au plus haut niveau car Laurent Wauquiez président de région a ordonné la suppression des subventions de l’université Lyon 2 pour soutien à la Palestine et islamo-gauchisme. Il ne faut pas sous-estimer le précédent que cela crée — qui est d’ailleurs une copie des menaces de Trump sur l’université d’Harvard. Pour Trump et son administration, Harvard est une institution antisémite parce que des étudiant·es se sont mobilisé·es pour la Palestine.

    L’instrumentalisation de l’antisémitisme a également fait une avancée pour museler les universités. En effet, il s’agit bien entendu de la raison principale évoquée pour interdire et censurer les voix pro palestiniennes.

    En particulier, au sujet de la loi censée lutter contre l’antisémitisme dans l’enseignement supérieur, la députée  Caroline Yadan a introduit un amendement durant l’examen en séance pour que la définition de l’antisémitisme soit celle de IHRA et qui assimile certaines critiques d’Israël et de sa politique à une nouvelle forme d’antisémitisme. De plus, l’article 3 crée par le recteur une section disciplinaire régionale externe à l’université, qui peut être saisie sur demande de la présidence, et qui peut sanctionner des faits « portant atteinte au bon fonctionnement de l’établissement » ou des faits « en dehors de l’établissement ayant un lien avec ». Il s’agit d’une réponse répressive pour faire taire les mobilisations palestiniennes dans un premier temps et les mobilisations étudiantes dans un second.

    Le texte final issu de la commission paritaire a certes exclu la définition de l’IHRA, mais a gardé toutes les dispositions liberticides de l’article 3. C’est une atteinte très grave puisque cela va accélérer les sanctions (comme l’interdiction d’accès à certains bâtiments), les exclusions et la répression des étudiants et étudiantes qui se mobilisent dans les universités et font vivre la solidarité internationale. Cependant, il ne faut pas sous estimer que les étudiant·es juifs.ves peuvent subir de l’antisémitisme à l’université comme dans le reste de la société, les discours qui amalgament l’antisionisme et l’antisémitisme en sont aussi responsables, qu’il y a un vieil antisémitisme de l’extrême-droite bien ancré sur les universités : saluts nazis, jeu de cartes antisémites, croix gammées... Plusieurs affaires récentes impliquant des responsables de l’UNI nous rappellent qui nourrit l’antisémitisme.

    Il ne reste que l’hypocrisie des directions universitaires faisant semblant de verser des larmes sur le sort de Gaza tout en interdisant toute expression de solidarité.

    Hypocrisie du gouvernement

    Cette hypocrisie vient d’en haut. D’ailleurs les directives sous forme de circulaires — sur l’expression de l’antisémitisme par exemple — ou même le rapport de déontologie commandé par le gouvernement qui insiste sur le fait que les universités ne choisissent pas en autonomie leurs partenaires scientifiques. Cet argumentaire du rapport de déontologie visait essentiellement à justifier le maintien des collaborations universitaires avec Israël, insistant — de manière complètement hallucinante — sur le fait que les universités devaient suivre les directives stratégiques de la France, tout en insistant sur les libertés universitaires qui sont censées justifier le partenariat avec Israël.

    Cette hypocrisie et ce double langage sur les libertés universitaires s’est particulièrement illustré lors du mouvement Stand Up For Science. L’attaque sur la recherche publique de l’administration Trump s’est faite avec une brutalité et une violence sans précédent. Des chercheuses et chercheurs licencié·e·s du jour au lendemain, des subventions supprimées sans préavis, fermeture des applications de support (comme les mails) interdictions de voyager etc.  tout un ensemble de mesures hallucinantes qui ont complètement décimé un grand nombre de laboratoires de recherches étatsuniens. Cette violence est d’autant plus ressentie comme absurde vu le passé stratégique de financement massif de la recherche fondamentale via l’argent public aux États-Unis. Il a pris pour cible les secteurs de la recherche détestés par la droite : sur le racisme et l’inclusion (DEI) mais également sur le réchauffement climatique et évidemment toutes les études sur les potentiels impacts d’industrie polluantes. La dérégulation néolibérale atteint le sommet de se rendre totalement aveugle aux problèmes pour ne pas avoir à réglementer sur ceux-ci.

    Il s’agit également de faire pression sur les universités considérées comme bastion de gauche — comme Harvard évoqué ci dessus — selon la même double logique.

    Comme pour la Palestine, il y a eu une réponse à ces attaques par les milieux académiques américains. Stand up for Science a réussi à agréger des dizaines de milliers de chercheurs et chercheuses dans le monde. Des milliers de manifestations et happenings ont eu lieu lors du mois de mai, notamment parmi une population qui ne se mobilise plus depuis des années. Cette mobilisation a permis un démarrage — en fin d’année universitaire malheureusement — d’un mouvement initié par les étudiantes sur la question du budget.

    En effet, la colère a notamment été autorisée par Macron et des annonces d’accueil. Le même week-end ou des coupes de plusieurs centaines de millions d’euros du budget de la recherche ont été annoncées, l’Elysée déclarait : « Le Président de la République a porté une vision où la recherche devient un levier d’indépendance, de compétitivité et de souveraineté ». Comme on l’a vu ce discours masque mal surtout un contrôle politique de l’université sous couvert d’indépendance. Ce discours a d’ailleurs été repris par bon nombre de présidents d’université alors qu’ils et elles accompagnent et gèrent les politiques gouvernementales bien souvent avec enthousiasme.

    Il reste que même s’il a été timide le mouvement suite à Stand Up For Science montre que potentiellement il existe une volonté de se mobiliser notamment chez les étudiantes et étudiants. Les conditions d’étude se sont tellement dégradées depuis une vingtaine d’années et il y a eu une perte de tradition de lutte à l’université ce qui fait que l’université n’est plus le bastion de contestations que cela a été. Mais malgré la répression et l’atomisation, il y a quand même quelques points d’appui qui font qu’on peut espérer un renouveau d’une génération qui va lutter politiquement pour l’émancipation au sein des universités. 

    Édouard Soulier et Mathilde Millat