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Actualités nationales... - Page 8

  • La répression islamophobe et la fascisation qui vient...

    L’islamophobie est un racisme d’État qui crée un corps d’exception et l’isole juridiquement. Prenant appui sur un racisme systémique qui traverse toute la société, la répression des musulmanEs représente un exercice de style sans véritable obstacle pour un gouvernement en quête de légitimité. Non pas diversion mais fascisation, l’État trouve avec les musulmanEs le corps indésirable qui justifie le renforcement de son arsenal autoritaire.

    Dossier coordonné par la Commission antiracisme

  • Têtes de cochons aux portes des mosquées, il faut réagir !

    Mardi 9 septembre, des têtes d’animaux décapitées ont été retrouvées à l'entrée de plusieurs mosquées, en Ile de France. Les têtes de cochon, déposées devant les mosquées en référence à l’interdit islamique de sa consommation, représentent un symbole colonial et raciste de négation de l’islamité : geste de désacralisation des lieux de culte, il s’agit par là d’affirmer que l’islam n’aurait pas sa place en France.
    Qu'il s'agisse probablement d'une action de déstabilisation organisée de l'étranger met en évidence le caractère structurant de l'islamophobie en France et sa centralité dans la vie politique.

    Elle  s’ajoute à la longue liste de dégradations de lieux de culte musulmans au mois d’août (à Tours, à Millau, à Châtillon-sur-Seine…) 
    Surtout, cette action succède à une semaine de répression islamophobe d’Etat qui a égréné dissolution de l’IESH, seul institut français de formation des imams, la mise en garde à vue des responsables français du CCIE et enfin, l’interdiction du port du hijab à l’ école de magistrature.
    L’islamophobie d’Etat favorise les passages à l’acte racistes et ils se nourrissent réciproquement : à l’encontre des musulmanEs en première intention, et à destination de l’ensemble de la société, c’est la fascisation qui est en marche.
    Le NPA affirme sa solidarité complète avec les musulmanEs discriminéEs, et en particulier avec les communautés musulmanes des villes visées par ces dernières actions. Nous prenons acte de la lassitude d’une communauté fréquemment visée par ces actes racistes, il faut réagir dès maintenant. Les témoignages de commisération de la classe politique ne suffisent plus, surtout quand ils sont adossés à la légitimation de politiques racistes. 

    Le NPA revendique l’abrogation de la loi de 2004 et de toutes les lois Islamophobes.

    Le NPA appelle l’ensemble de notre camp social à s’organiser et à faire de la lutte unitaire contre l’islamophobie, sans condition ni exception, sa priorité politique

  • Bayrou c’est fini ! Grèves, blocages, Macron dégage !

    Pour la première fois dans l’histoire de la 5e République, un gouvernement est tombé sur un vote de confiance. La chute de Bayrou met en lumière l’illégitimité du pouvoir macroniste : illégitimité d’une politique au service exclusif des plus riches et des grands groupes capitalistes, illégitimité d’une politique qui voudrait nous faire travailler jusqu’à 64 ans, illégitimité d’un budget de guerre contre les services publics, la jeunesse et les classes populaires. Et enfin illégitimité d’un pouvoir discrédité qui ne tient que par la force et la violence des forces de répression. 

    Construire le mouvement dans la durée

    Partout en France, des assemblées populaires se tiennent depuis le début de l’été pour préparer le 10 septembre. Elles réunissent des jeunes, des militant.e.s du mouvement social, politiques, syndicalistes et des gens qui n’ont jamais milité. Toutes et tous ont en commun la volonté de s’organiser ensemble, pour tout bloquer et en finir avec ce système.

    Pour faire dégager Macron et avancer vers un monde débarrassé de l’exploitation et des oppressions, nous devons construire un mouvement qui dure. Un mouvement auto-organisé, radical et démocratique. Les classes privilégiées ne vont pas se laisser faire. Face à elles, il faut s’organiser, dans la durée, par la grève et la mobilisation générale sous toutes ses formes. 

    C’est le moment d’y aller !

    L'intersyndicale (CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU, Solidaires) appelle à la grève pour le 18 septembre. Dans plusieurs villes se discute l’idée de manifester le samedi 13 septembre. Cela donne une perspective pour poursuivre et construire le mouvement après la démission de Bayrou et la journée de mobilisation du 10 ! 

    Car après Bayrou, il va falloir aller chercher Macron et tous les autres, par la rue et par la grève ! 

    Mais même ça ne serait qu’un début. Le NPA l’Anticapitaliste  défend la nécessité d’en finir avec la 5eRépublique et d’en appeler à une Assemblée constituante. La base en serait les collectifs d’auto-organisation, ou toutes autres formes démocratiques qui vont émerger de la mobilisation. C’est pourquoi le NPA  l’Anticapitaliste sera de toutes les luttes de ce mois de septembre. 

    Le 10 n’est qu’un début : c’est nous qui travaillons, c’est nous qui décidons ! Dans nos entreprises, nos lieux d’études, nos quartiers, reprenons la rue et construisons des Assemblées générales pour décider des suites de la mobilisation. 

    La chute de Bayrou est une première victoire. C’est le moment d’y aller, toutes et tous ensemble, travailleuses et travailleurs du public et du privé, chômeurs, jeunes et retraités !

  • Doublement des franchises et attaque contre l’AME… Le plan Bayrou sans Bayrou ?

    Le Parlement et la rue refusent Bayrou et son plan ? Nous les ferons passer par décrets ! C’est le coup de force contre la démocratie annoncé par la Macronie, avec ses projets de décrets sur le doublement des franchises médicales et l’attaque contre l’AME, l’aide médicale de l’État aux sans-papiers.

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  • Pour dégager Macron, grèves, manifs et blocages jusqu’au 18 !

    Les records que la macronie fait tomber depuis 2023 montrent la profondeur de la crise de régime.

    Cest donc le 4e Premier ministre qui chute et, pour la première fois dans l’histoire de la 5e République, sur un vote de confiance. Profondeur de la crise, illégitimité du pouvoir macroniste mais également pourrissement des institutions dans une situation où tout semble fait pour ouvrir les portes du pouvoir à l’extrême droite. La situation est donc pleine de dangers. Et c’est bien par la mobilisation que nous pourrons imposer une solution progressiste, qui réponde aux intérêts de notre camp social : partage des richesses, hausse des salaires, retraite à 60 ans, développement des services publics et extension de la sphère de la gratuité, régularisations, etc.

    La journée du 10 lance la contre-offensive

    Le 10 a montré les possibilités et les défis que doit relever le « mouvement du 10 septembre ».

    Dans un contexte où l’ensemble de la gauche sociale et politique ne s’est pas totalement saisie de cette journée, les rassemblements et manifestations du mercredi ont néanmoins réuni de manière conséquente. Suffisamment pour montrer que la colère est bien là. Après les 200 rassemblements pour le pot de départ de Bayrou lundi, la mobilisation est au rendez-vous et montre que Macron, Bayrou et leurs politiques sont rejetés massivement dans le pays. Ils sont minoritaires politiquement et gouvernent pour une infime partie d’ultra-riches. Après la chute de Bayrou et de son gouvernement, la journée du 10 lance la contre-offensive des classes populaires et de la ­jeunesse. L’enjeu est maintenant d’inscrire ce mouvement dans la durée. Et qu’il puisse continuer à bousculer les agendas politiques et syndicaux.

    Renforcer l’auto-organisation 

    Enraciner la mobilisation passe par renforcer l’auto-organisation en impulsant des AG là où nous sommes : quartiers, lieux d’études, lieux de travail, etc., et en mettant au service de la mobilisation nos ressources militantes et logistiques. C’est dans ces AG que se décidera la suite de la mobilisation, c’est dans ces AG que se nouent les relations militantes qui permettent l’accumulation d’expériences et la construction du rapport de forces. C’est dans ces AG que peuvent se discuter de la manière la plus démocratique les revendications et les moyens d’action.

    Pour de nombreuses personnes, c’est la première mobilisation. Il y a un enjeu à accumuler très vite une expérience de débats et d’actions collectives. La qualité et le nombre des structures d’auto-organisation, notamment dans les entreprises, est la seule manière pour le mouvement de construire sa dynamique propre et de continuer à imposer ses propres rythmes de mobilisation.

    Vers la grève du 18

    Clairement, la prochaine date à préparer est la grève du 18. Mais les mobilisations du 10 septembre ont aussi leur propre temporalité. Durer implique de se relier aux secteurs en lutte et aux réseaux militants qui se mettront en grève le 18 sans pour autant caler le rythme du mouvement du 10 septembre sur celui des directions syndicales. À terme, nous voulons voir ces deux mouvements converger. Et si le 18 septembre doit être dans la ligne de mire des comités du 10 septembre, ces derniers doivent se doter d’échéances propres avant le 18 et après.

    Construire des actions relais

    C’est à l’échelle des facs, des quartiers, des entreprises que nous devons contribuer à faire émerger des collectifs qui discutent de la suite. Travailler à proposer des dates et des actions-relais qui permettent d’enraciner le mouvement. Dans certaines villes se discute déjà l’organisation de manifestations pour le samedi 13 septembre. Après le 10, il y a un enjeu important de poursuivre les différentes formes de mobilisations et de faire la jonction avec la journée de grève interprofessionnelle du 18 septembre. Il y a un enjeu à construire une riposte massive contre la répression de ce gouvernement déchu et face à un pouvoir illégitime.

    C’est le système qu’il faut changer

    Car la chute de Bayrou ne suffit pas. Après Bayrou, c’est à Macron de partir ! Il faut aller chercher Macron et tous les autres, par la rue et par la grève ! Au-delà, c’est le système qu’il faut changer en profondeur : c’est nous qui travaillons, donc c’est nous qui décidons. Seule notre mobilisation permettra de faire reculer le patronat et les gouvernements à son service. Il est temps d’imposer un autre partage des richesses et d’en finir avec les institutions de la 5e République.

    William Donaura et Victor Zak

  • Soutenir la Global Sumud Flotilla, briser le blocus, stopper le génocide...

    Après plus de 700 jours de génocide, l’arrêt de la CIJ, la dénonciation de la famine à Gaza par l’ONU, il n’est plus possible de dire que l’on ne sait pas. Le nettoyage ethnique apparaît clairement comme un objectif du gouvernement israélien, qui ne cache pas sa volonté de s’accaparer toute la Palestine et même au-delà.

    L’impunité encore

    Alors que le génocide se poursuit depuis plus de 700 jours, une mobilisation internationale inédite se lève. 60 bateaux et 500 volontaires venus de 45 pays prennent la mer pour Gaza, malgré les menaces et la répression.

    Le 8 septembre, suite à l’attaque d’un bus à Jérusalem-Est occupée, Netanyahou a donné l’ordre aux GazaouiEs de partir, promettant une opération terrestre encore plus terrible que toutes les précédentes. C’est le genre d’annonces qui a justifié un mandat d’arrêt contre le Premier ministre génocidaire, mais l’impunité se poursuit. Là où la plupart des gouvernements et responsables politiques s’enfoncent dans la complicité avec Israël, des personnes courageuses s’engagent de mille et une manières, jusqu’à tenter d’aller rompre le blocus de Gaza.

    La mobilisation reste forte, la répression aussi

    La semaine dernière, plus de 40 rassemblements ont eu lieu dans toute la France pour soutenir l’initiative Thousand Madleens. Dans toute l’Europe, les manifestations ont repris avec une très grande ampleur : des milliers de manifestants à Paris, plus de 100 000 à Bruxelles, pas moins à Londres, où la police a arrêté 890 manifestantEs qui tenaient une pancarte en soutien à Palestine Action. Le gouvernement travailliste a justifié cette répression en qualifiant le groupe de « terroriste ». Les initiatives de solidarité se poursuivent régulièrement partout depuis quasiment deux ans. Pourtant, en France, nous ne sommes pas parvenus à faire fléchir le soutien à Israël. La France a continué à livrer des armes à Israël et aucune sanction n’a été prise.

    60 bateaux, 500 volontaires, 45 pays

    Heureusement, les peuples ont réussi à se remobiliser contre le génocide en Palestine. Des flottilles ont navigué une semaine depuis Barcelone jusqu’à la Tunisie, avec notamment à bord Ada Colau, l’ex-maire de Barcelone, pour rejoindre le grand départ. Adèle Haenel a annoncé, il y a quelques jours, avoir rejoint la Global Sumud Flotilla en Tunisie : « Notre but est d’apporter de la nourriture et des médicaments à la population de Gaza, qui est en proie (…) à une famine délibérément orchestrée par le gouvernement israélien. Nous sommes uniEs par la volonté d’agir pacifiquement pour ouvrir un corridor humanitaire et briser le blocus illégal imposé par l’État israélien à Gaza. » Parmi ces délégations, on compte aussi des députéEs françaisEs et des personnalités influentes comme la militante écologiste Greta Thunberg ou Mandla Mandela.

    Ce ne sont pas moins de 60 bateaux et 500 volontaires de 45 pays différents qui s’élancent vers Gaza, malgré les menaces qui pèsent sur la plus grande délégation humanitaire jamais mobilisée. Une flottille a déjà subi une attaque de drone à Tunis. Cela n’entame pas la détermination des volontaires. L’arrivée des bateaux est prévue pour la mi-septembre.

    Parce qu’un génocide il faut tout faire pour l’empêcher, il est essentiel de placer les questions de racisme et la Palestine au cœur du mouvement social. Cela passe par le soutien à toutes les initiatives de solidarité avec la Palestine, une protection citoyenne des flottilles pour briser le blocus de Gaza, et l’amplification des pressions pour obtenir des sanctions contre l’État colonial israélien. 

    Monira Moon

  • La matraque et le bâillon ...

    «La prise en compte du statut des journalistes telle que consacrée par le schéma national du maintien de l’ordre ne trouve pas à s’appliquer dans un contexte de violences urbaines. » C’est avec ces quelques mots que Retailleau a signifié aux forces de l’ordre qu’il comptait enfoncer les derniers clous dans le cercueil de la presse libre.

    Le Schéma national des violences urbaines (SNVU), pondu discrètement par le ministère de l’Intérieur le mois dernier à destination des forces de l’ordre, se veut le mode d’emploi des actions à mener avant, pendant et après les émeutes urbaines. Le mot d’ordre est clair : dehors, la presse !

    Les violences urbaines sont définies comme « tout acte violent commis à force ouverte contre des biens, des personnes et/ou des symboles de l’autorité de l’État, par un groupe généralement jeune, structuré ou non, commis sur un territoire donné » — une description suffisamment vague pour pouvoir être invoquée dès lors que le pouvoir en place rencontre la moindre contestation.

    Le texte entérine un cadre juridique d’exception : pas de sommations préalables ; l’usage de la force relève de l’agent sur le terrain ; l’usage des armes dites « de force intermédiaire » (taser, LBD et grenade de désencerclement) est élargi ; les garanties spécifiques aux journalistes disparaissent.

    En supprimant la prise en compte du statut des journalistes, Retailleau retire les droits concrets qui permettent la documentation, comme le fait d’utiliser un équipement de protection, de sortir d’une nasse avec la carte de presse, de ne pas être interpellé ou tout simplement de conserver son matériel. Empêcher les journalistes de travailler, c’est invisibiliser les violences et prendre le contrôle du récit médiatique (déjà bien aux mains de la bourgeoisie).

    Retailleau prépare une nouvelle fois le terrain au fascisme. Refusons ce huis clos. Exigeons le retrait de cette circulaire, soutenons les recours syndicaux, et imposons, par la mobilisation populaire, que les journalistes puissent travailler, sans entraves ni matraques.

    Rackam

  • Le balai pour Bayrou, les blocages pour Macron !

    Pour la première fois dans l’histoire de la 5e République, le gouvernement tombe sur un vote de confiance, c’est une véritable gifle pour Bayrou et la Macronie. Ce résultat est révélateur d'une crise qui n’en finit pas de durer et qui s’approfondit. Ce vote met en lumière l’illégitimité du gouvernement formé par Macron : illégitimité d’un groupe qui ne porte que les intérêts des plus riches en écrasant les classes populaires, illégitimité d’une politique qui voudrait nous faire travailler jusqu’à 64 ans, illégitimité de ceux qui nous demandent encore et toujours de nous serrer la ceinture. Macron, Bayrou et leurs politiques sont rejetées massivement dans le pays. Les mobilisations du 10 et du 18 septembre doivent être le point de départ de la contre offensive des classes populaires et de la jeunesse.

    Mais la chute de Bayrou ne suffit pas. Après Bayrou, c’est à Macron de partir ! Seule notre mobilisation permettra de faire reculer le patronat et les gouvernements à leur service. Retrouvons-nous, organisons-nous, le 10, le 18 et après : reprenons la rue ! À nous de changer les règles du jeu, à nous de reprendre nos affaires en main ! Ce ne sont pas les menaces de répression violente du gouvernement déchu qui feront reculer la colère. La mobilisation ne s’arrêtera pas, il faut aller chercher Macron et tous les autres, par la rue et par la grève !  Partout, construisons des Assemblées générales pour décider des suites de la mobilisation. C’est le système qu’il faut changer en profondeur : c’est nous qui travaillons donc c’est nous qui décidons. Pour cela, retrouvons nous, organisons nous et surtout mobilisons nous les 10 et 18 septembre et après !