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Actualités nationales... - Page 6

  • Tout un système à changer : reprenons nos affaires en main !

    Mais quelle tête aura donc le nouveau gouvernement proposé par Attal ? Ah non attendez Barnier ? Ah non… Lecornu ! C’est qu’à force de se succéder en se ressemblant, on finit par s’y perdre. Mêmes costumes, mêmes têtes, mêmes idées, comme si, décidément, le problème n’était pas de savoir qui prenait la tête du gouvernement, mais bien pour quoi faire.

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  • Reconnaitre le peuple Palestinien ! Protéger la flottille !

    Lors d’un discours “historique” sur la reconnaissance de la Palestine, Macron a pontifié sur le droit des peuples devant l’assemblée générale des Nations Unies. Mais après deux ans de génocide et 150 pays avant lui, ce geste reste très en retard et très en dessous de ce qui est nécessaire pour la justice et la dignité du peuple palestinien. 

    Venu faire le service après vente de ses propositions sur BFM le lendemain, le message de Macron est clair : il s’agit d’une reconnaissance de la Palestine sous conditions, sans reconnaissance du génocide et évidemment sans aucune action concrète immédiate. Alors que le massacre dans la ville de Gaza continue dans l’indifférence, Macron “engage vraiment l'administration américaine à faire pression sur le gouvernement israélien".  Même s’il appelle à l’arrêt des bombardements, ce vœu pieu ne s’accompagne d’aucune action concrète. 

    Pire, il a aussi précisé les conditions d’existence d’un Etat palestinien, notamment à Gaza : “la mise en place d'une autorité de transition dans laquelle Israël sera consultée et l'Autorité palestinienne incluse". Une “démocratie” sous tutelle israélienne. A charge aux Palestiniens de bien voter dans une Palestine occupée et dans une bande de Gaza inhabitable. 

    Mais les initiatives de solidarité concrète existent pourtant, comme la flottille du Sumud - plusieurs dizaines de bateaux venus d'Espagne, de Tunisie et de Grèce, représentant une délégation de plus de 40 pays. Celle-ci vient d’ailleurs d’être attaquée dans les eaux internationales alors qu’elle apporte de l’aide humanitaire à Gaza, une fois de plus au mépris du droit international et de la dignité humaine. Ce serait l'occasion pour Macron de se positionner en défenseur de celles et ceux qui, solidaires du peuple palestinien, ne font qu’appliquer le droit humanitaire le plus basique, à sa place. Déjà qu’il se refuseà appliquer le mandat d’arrêt international émis à l'encontre de Netanyahou et autorise l’espace aérien français aux avions israéliens...
     

    Le NPA reste mobilisé pour arrêter le génocide en cours a Gaza !

    Il y a non seulement la nécessité de sanctionner Israël mais également de poursuivre ses dirigeants et les militaires pour crimes de guerre, génocide et crimes contre l’humanité.  

    Le NPA condamne l’attaque sur la flottille et apporte tout  son soutien aux militantEs engagéEs dans la solidarité concrète avec le peuple Palestinien et les soutients dans leur volonté de briser le blocus. 

    Il est temps de mettre fin à l’impunité d’Israël et de reconnaitre que cet Etat perpétue un génocide. Il est temps de reconnaitre le peuple palestinien ! 

  • Se mobiliser à l’hôpital public...

    Dans nos services, les mobilisations du 10 et du 18 septembre ont agi comme des catalyseurs, marquant l’épuisement des soignantEs, entre conditions de travail difficiles voire impossibles, manque de personnel et stagnation des salaires…
     

    Le budget de la Sécu proposé par Bayrou prévoyait une économie de 5,5 milliards d’euros. Derrière ce chiffre, fermetures de lits, salaires bloqués, manque de personnels… et maltraitance des malades. L’écart se creuse entre ce que nous aimerions proposer en termes de qualité de soins et d’accueil des patientEs et ce que nous pouvons réaliser sur le terrain. Et quand l’écart devient un gouffre, alors on craque. À cela s’ajoutent la question des deux jours de congé volés, l’attaque sur les arrêts maladie… Bref, les raisons de se mobiliser, par la grève et les manifestations, sont nombreuses.

    La loi du silence

    Mais à l’hôpital public, la nécessité de maintien du service rend la question de la grève particulièrement difficile à poser. Le droit de grève des soignantEs a été gravement attaqué. L’encadrement est autorisé à nous assigner pour maintenir un effectif minimum. Problème : nous sommes en permanence en effectif minimum. 

    Il est loin le temps où pouvait exister un différentiel entre un effectif « de semaine » pour les soins programmés et un « de week-end » pour les soins d’urgence. Nous sommes, ironiquement, en week-end permanent. Certaines professions en tension dans les services les plus sous-dotés seront donc constamment assignées et, en définitive, privées de façon permanente de leur droit de grève. Sans compter les abus : une fois attaqué, il est toujours surprenant de constater la vitesse à laquelle un droit devient un privilège qu’on accorderait selon la volonté des cadres. Faire grève à l’hôpital est presque devenu un impensable. 
    Pourtant, il faut bien se faire entendre ! Brassard, banderoles aux fenêtres ou sur les grilles, tracts et piquets d’information des patientEs et de leurs familles, c’est bien le service minimum ! Mais nous pouvons faire mieux… D’ailleurs nous le devons.

    C’est le moment d’y aller, par tous les moyens !

    Nous devons donc insister sur les différentes modalités d’action qui ont fait mal aux directions. Par exemple, par la grève administrative du codage des actes qui conditionne le financement des hôpitaux : en 2019, le Collectif Inter-Hôpitaux avait appelé à la « grève du codage » à Marseille, Brest, Rennes, Montauban… L’AP-HP a ainsi subi une perte de près de 300 millions d’euros, soit 17 % de ses recettes ! Une manière de faire pression sans mettre en danger les patientEs.

    Les conditions de travail rendent parfois les personnels littéralement malades. Alors, le dépot en masse d’arrêts de travail traduit un réel épuisement des ­personnels. Une forme de résistance qui avait beaucoup fait parler d’elle, comme aux urgences du CHU de Toulouse Purpan en 2019, ou aux urgences psychiatriques, toujours à Toulouse, en février 2024.

    Enfin, il faut s’appuyer sur les usagerEs, les familles, des manifestantEs qui braquent le projecteur sur la santé maltraitée. Descendre les lits d’hôpitaux devant l’ARS, en centre-ville, ou pendant une manifestation. Une action symbolique pour dénoncer le manque de lits, de personnels et de salaires. Cela peut se faire avec le mouvement « Bloquons tout », les manifestations syndicales ou les rassemblements du Tour de France pour la santé.

    Le 10, nous étions 8 % de grévistes à Toulouse, Lyon, ou à l’hôpital Tenon… autour de 5 % à Tours. Il faut continuer le travail syndical visant à créer du lien entre les soignantEs elleux-mêmes (comme en assemblée générale à Tenon ou à la Pitié-Salpêtrière), mais aussi avec d’autres personnes sur nos piquets de grève. Le 10, nous étions 300 devant l’hôpital Tenon pour protester contre le manque de moyens.

    Nous avons les moyens de créer le rapport de force pour ne plus subir des conditions de travail invivables. Malgré tous les obstacles, des modes de mobilisation efficaces existent. Retrouvons le sens de l’action collective !

    Aurélie-Anne Thos

  • 28 septembre. Encore et toujours lutter pour le droit à l’avortement...

    Après de nombreuses années de combat, en janvier 1975, la loi autorisant l’IVG est promulguée. Cinquante ans plus tard, la lutte pour le droit des femmes et des minoriséEs de genre à disposer de nos corps n’est pas terminée : le 28 septembre, journée internationale pour le droit à l’avortement, nous nous mobiliserons !

    Cet été, des organisations féministes ont alerté sur la décision de Trump de faire incinérer des contraceptifs féminins non périmés destinés à des pays africains via l’USAID (Agence des États-Unis pour le développement international). Dans son obsession de contrôler le corps des femmes, cette destruction fait partie du projet idéologique masculiniste du gouvernement américain : ce sont 1,4 million de femmes et filles qui se voient privées de leurs droits d’avoir des enfants ou non et de se protéger face aux maladies.

    Ces contraceptifs sont gardés en Belgique et devraient être incinérés en France si celle-ci l’autorise. Il y a quelques jours, Trump affirmait que le stock, d’une valeur de 10 millions d’euros, avait été détruit, mais la Belgique a démenti l’information. La pression doit continuer, notamment sur le gouvernement français qui se prétend impuissant dans cette situation et entretient la plus grande opacité sur cette affaire. Le Collectif Avortement en Europe, les femmes décident a lancé une pétition exigeant que « les organisations humanitaires prêtes à redistribuer ces contraceptifs, dans l’esprit des engagements de l’UE en faveur de la santé et des droits des femmes dans le monde, puissent en disposer ».

    Un contexte international réactionnaire

    Cet événement est symptomatique du climat réactionnaire international. L’extrême droite au pouvoir, c’est la remise en cause de nos droits reproductifs, et cela se confirme aux États-Unis, en Pologne, en Hongrie, en Italie… Aux États-Unis, plus d’une dizaine d’États ont prohibé l’accès à l’avortement. En Italie, des groupes anti-IVG peuvent entrer dans les cliniques. Équateur, Malte, Salvador… nombreux sont les pays où l’avortement est interdit. En bafouant ce droit fondamental, le contrôle du corps des femmes prime sur nos vies : une femme meurt toutes les neuf minutes d’un avortement clandestin. Les femmes avortent, que ce soit interdit ou non !

    Le 28 septembre, réaffirmer « Mon corps, mon choix ! »

    La menace de l’extrême droite plane partout, y compris en France où l’insuffisante inscription de la « liberté » d’avorter dans la Constitution ne peut protéger ce droit. Par ailleurs, la double clause de conscience persiste et nous sommes encore et toujours dans l’impossibilité de choisir notre méthode d’avortement.

    La destruction du service public de santé menace concrètement l’accès à ­l’avortement. Et cela ne va pas en s’arrangeant. En effet, Sophie Binet (CGT), Sarah Durocher (Planning familial), Caroline Chevé (FSU) et bien d’autres le soulignaient dans une tribune féministe appelant à la mobilisation du 18 septembre : les baisses de budget touchent en premier lieu les femmes. Dans la Drôme, un centre de santé sexuelle de proximité a fermé pour « effort budgétaire ». Dans le Loiret, le Planning familial perd 10 % de sa subvention par le conseil départemental. Ces dernières années, 130 centres IVG ont fermé. Attaquer le budget, c’est aussi attaquer nos droits reproductifs !

    Pour ces raisons et bien d’autres, il nous faut continuer de lutter pour que, sur tout le territoire, toutes les personnes souhaitant avorter puissent le faire de manière libre, sécurisée et gratuite.

    Le 28 septembre, retrouvons-nous nombreuxSEs dans les manifestations ou rassemblements en solidarité avec les femmes du monde entier et pour défendre le droit fondamental à l’avortement et à la contraception !

    Louise pour la CNIF – Commission nationale d’intervention féministe

  • Le chantage des agences de notation pour imposer l’austérité !

    Après que l’agence Fitch a dégradé le 12 septembre la note de la France, de AA à AA –, Morningstar a suivi le 19 septembre en la ramenant à AA, invoquant une trajectoire « d’assainissement budgétaire » plus lente que prévu. Conséquence : les taux d’intérêt exigés par les marchés risquent d’augmenter, ce qui alourdit la charge de la dette et entretient un cercle vicieux. Comme toujours, ces agences privées, sans aucune légitimité démocratique, appliquent une grille de lecture néolibérale : elles « récompensent » les gouvernements qui imposent l’austérité et sanctionnent ceux qui ne coupent pas assez vite dans les dépenses sociales.

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  • Se mobiliser pour se réapproprier et étendre une « Sécu à 100 % »...

    Avec leur plan de 44 milliards de coupes dans les dépenses sociales, Macron et Bayrou s’apprêtaient à célébrer, à leur façon, les 80 ans de la Sécurité sociale. Bayrou parti, la menace reste.

    En trente ans, du « plan Juppé » (1995) au « plan Bayrou » (2025), la Sécurité sociale n’a cessé d’être la cible des contre-­réformes libérales qui se sont succédé sous tous les gouvernements. Pour Macron, il s’agit désormais d’en finir avec un « modèle social » qui coûte un « pognon de dingue » au patronat.

    La Sécurité sociale a également été à l’origine des grandes luttes sociales des dernières décennies (1995, 2003, 2010, 2019, 2023). Elles ont mobilisé des millions de travailleurEs, de jeunes, de retraitéEs, pour s’opposer aux contre-réformes des retraites ou de la santé. La défense de la Sécu est aussi au cœur de la mobilisation qui s’est engagée les 10 et 18 septembre 2025 contre le plan Bayrou.

    L’heure n’est pas à réduire davantage les dépenses sociales au nom du « déficit », elle est à financer la protection sociale à hauteur des besoins, en commençant par mettre fin aux 83 milliards d’exonérations de cotisations sociales inutilement accordées aux entreprises.

    C’est dans les luttes et dans la rue que doit se célébrer le 80e anniversaire de la Sécurité sociale. Plusieurs initiatives vont en ce sens :

    ∙ L’appel unitaire « Soigne ta santé, soigne ta Sécu », initié par le « Tour de France de la santé », signé de très nombreuses forces syndicales, associatives et politiques ;

    ∙ L’appel « La Sécu c’est vital », lancé par la Convergence des services publics ;

    ∙ La proposition de la CGT, rejointe par SUD Santé-Sociaux, d’une manifestation nationale à Paris le 9 octobre en défense de la Sécurité sociale.

    Reste, dans les semaines qui viennent, à construire unitairement cette mobilisation dans le cadre de la lutte en cours.

    Ce dossier, préparé par la commission nationale santé-Sécu-social du NPA, souhaite apporter sa contribution à ce combat.

    La commission santé-Sécu-social

  • Palestine : Reconnaître les peuples avant les États !

    La reconnaissance de l’État de Palestine par la France est présentée comme un geste historique. Mais que vaut cette reconnaissance sans fin du génocide, de l’apartheid et de la colonisation ?

    Lundi 22 septembre : « Journée historique ». Un concert de louanges accompagne la reconnaissance officielle de l’État de Palestine par la France — après la même démarche, la veille, par le Canada et le Royaume-Uni. La une de l’Humanité représente une Marianne avec bonnet phrygien et keffieh prenant dans ses bras une Palestinienne en pleurs. Les drapeaux palestinien et israélien sont exposés ensemble sur la tour Eiffel. Des dizaines de mairies célèbrent l’événement en arborant le ­drapeau palestinien.

    Une reconnaissance tardive et hypocrite

    On peut noter d’emblée l’hypocrisie d’un État qui, depuis deux ans, fait la chasse aux keffiehs et aux drapeaux palestiniens et où Retailleau, toujours ministre, interdit tout drapeau palestinien sur les mairies pourtant en lien avec une décision de son propre État. La palme revient cependant à la mairie de Paris qui, sans honte, met l’agresseur et l’agressé sur le même plan : le colonisé et le colon, la victime d’un génocide et son bourreau.

    Plus de 140 pays reconnaissaient déjà la Palestine. Il ne s’agit donc pas d’une décision si courageuse, après deux ans de génocide. Et cette reconnaissance tardive ne doit rien à un génie visionnaire de Macron. Ce dernier est probablement guidé par son souci de laisser une empreinte internationale après la perte d’influence de la France. Mais il a surtout été contraint d’agir sous la pression de l’opinion publique et du mouvement de solidarité.

    S’agit-il donc d’une décision historique positive ? Probablement… mais. Car il y a plusieurs « mais ». Et de taille.

    Une reconnaissance fantoche, vaine et conditionnée

    D’abord, il s’agit de reconnaître un État qui n’existe pas. Les accords d’Oslo ont créé le spectre d’un État en Palestine sans réel pouvoir, ne contrôlant pas son propre territoire, et dont tous les progrès étaient conditionnés à la « sécurité » d’Israël.

    Ensuite, il s’agit de reconnaître un État sans reconnaître le génocide perpétré contre son peuple, sans mettre fin aux livraisons d’armes, sans imposer de sanctions. Depuis plusieurs mois, les communiqués de dénonciation s’enchaînent sans aucune action. Cette reconnaissance, sans effets concrets sur l’injustice que vit le peuple palestinien, est une manière de masquer l’inaction de la France et de couvrir sa complicité.

    Enfin, il s’agit d’une reconnaissance sous conditions. Le projet franco-saoudien comporte plusieurs clauses conditionnant une reconnaissance effective à la sécurité d’Israël. Il impose la « démocratie » — en décidant d’avance et sans les PalestinienEs que ce sera sans le Hamas — et confie le pouvoir d’administration à l’Autorité palestinienne. Une démocratie décidée dans les chancelleries occidentales, en somme. (Lire à ce sujet notre article dans l’édition de la semaine dernière 1).

    Reconnaissance des peuples

    Reconnaître les peuples, c’est d’abord arrêter la déshumanisation : ne pas laisser continuer le génocide et l’arrêter immédiatement est une priorité absolue. Les dénonciations ne suffisent pas. Il faut des sanctions contre l’État d’Israël, des arrestations – notamment interdire de vol Netanyahou et ses acolytes dans l’espace aérien européen. Arrêter les soldats franco-israéliens impliqués dans des crimes à Gaza. Mettre fin à l’impunité.

    Reconnaître les peuples, c’est reconnaître leurs aspirations légitimes, leurs revendications et leurs organisations. En réalité, la reconnaissance actuelle vient entériner les « frontières » de 1967 et réaffirmer le soutien à Israël plus que reconnaître les droits du peuple palestinien.

    Pour reconnaître les peuples, il faut soutenir leurs résistances et leurs luttes. En Italie — dont l’État ne reconnaît pourtant pas la Palestine — un appel à la grève générale en soutien à Gaza a donné lieu à une importante mobilisation le 22 septembre. Ce mouvement reconnaît le peuple palestinien. Bloquons tout pour Gaza !

    Édouard Soulier

  • À Mayotte, la police française tue en mer...

    Une enquête d’un an, menée par le média d’investigation Lighthouse Reports, le Monde, Der Spiegel, The Times et Arte, sur les naufrages de migrantEs comorienEs tentant de rejoindre l’île de Mayotte, un prétendu « département français » (à 8 000 km de l’Hexagone !), vient confirmer ce que les militantEs antiracistes et anticolonialistes ne cessent de dénoncer : la politique de fermeture des frontières aux migrantEs tue.

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