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Actualités internationales...

  • Pour une Europe des travailleur.es et des peuples, contre Macron et l’extrême droite, construire les luttes, rassembler une gauche de combat...

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    Pour une Europe des travailleur.es et des peuples, 

    Contre Macron et l’extrême droite, 

    Construire les luttes, 

    Rassembler une gauche de combat

     

    « Nous devons être lucides sur le fait que notre Europe est mortelle – elle peut mourir –, elle dépend de nos choix »… En prononçant ces mots le 25 avril lors de son discours sur l’Europe à la Sorbonne, Macron a mis bien malgré lui l’accent sur la dégradation du projet des classes dirigeantes européennes. 

    À ce titre, les années 2015 et 2016 ont marqué un tournant historique. D’abord la première sortie de l’Union européenne d’un État, et non des moindres, avec un Brexit réactionnaire. Ensuite la fermeture meurtrière de ses frontières face aux migrant.es. Enfin la soumission politique et économique du peuple grec en lutte. Ainsi, l’Union européenne est apparue comme un regroupement dont on peut sortir si l’on est fort, qui oppresse si l’on est faible et contestataire, et qui préfère laisser mourir par milliers plutôt que d’accueillir.

     

    Contre leur Europe des banques, de la guerre et des barbelés

    Face aux conflits armés, en Ukraine comme en Palestine, les États européens sont divisés et lancés dans une course à l'armement et à la remilitarisation, preuve, s’il en était besoin, de l’échec d’une politique européenne capable de garantir la paix. La perspective d’une « défense crédible » européenne s’appuyant sur un bouclier antimissile, et peut-être même le développement de ladite dissuasion nucléaire est défendue par Macron.

    L’instabilité mondiale, liée notamment aux conséquences du dérèglement climatique, va continuer à jeter sur les routes de l’exil des millions de personnes, à accroître les concurrences impérialistes ou régionales pour les ressources naturelles. Tout cela ne peut avoir pour conséquence que d’accentuer les guerres.

    Au sein de l'Union européenne, les 10 % les plus riches détiennent 67 % des richesses, avec des disparités selon les pays. Pour défendre “la concurrence libre et non faussée”, les classes dirigeantes européennes imposent l’austérité. Pour gérer l’inflation, des directives austéritaires ont laissé les coudées franches à la Banque centrale européenne, tandis que des mesures – même limitées – de progrès social ou environnemental sont balayées. Que ce soit face aux directives européennes qui veulent imposer un timide “devoir de vigilance” aux entreprises, ou améliorer les conditions de travail des salariéEs uberisés, la macronie s’oppose fermement à toute remise en cause du pouvoir des classes dirigeantes à exploiter sans limites. Le glyphosate est réautorisé pour les dix prochaines années et la proposition de réglementation sur l’usage durable des pesticides, rangée au placard.

     

    Pour la rupture, votons pour la liste de l’Union Populaire conduite par Manon Aubry

    Les classes dirigeantes européennes mènent des politiques de plus en plus sécuritaires et autoritaires. Elles ne veulent rien lâcher et poursuivent leur offensive capitaliste. Désormais, tous les États de l’Union sont soumis à une poussée de l’extrême droite. Le racisme, l’islamophobie et l’antisémitisme augmentent, entretenus par tous ceux qui ont intérêt à nous diviser et nous affaiblir. 

    En France, le RN est crédité d’au moins 30% d’intentions de vote. La macronie est aux abois, sans boussole politique autre que le maintien des profits des ultra-riches, et la gauche politique est divisée depuis que le bloc électoral de la Nupes a explosé. Le mouvement social fait face à une répression étatique sans précédent, en particulier pour son soutien à la cause palestinienne.

    Il y a urgence à faire exister une réelle alternative à cette Europe, à rassembler dans la rue et dans les urnes. Lors du scrutin du 9 juin prochain, il y a urgence à donner le plus de voix possible à la liste la mieux placée pour réunir à une large échelle les suffrages exprimant la volonté de ne pas se résigner, d’en découdre avec le système. C’est pourquoi le NPA l'Anticapitaliste appelle à voter pour la liste de l’Union Populaire conduite par Manon Aubry.

    Mais cela ne suffira pas. Nous avons besoin de construire les mobilisations, sur nos lieux de travail ou d’études, dans nos quartiers, afin de mettre un coup d’arrêt à Macron et à l’extrême droite, à changer d’Europe.

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    Pour une rupture anticapitaliste, pour une Europe écosocialiste

     

    Refuser leur Europe de l'austérité, construire une Europe du commun et de la solidarité

    Depuis les deux traités de Rome de 1957, acte de naissance de la construction capitaliste européenne, tous les choix politiques ont été faits pour construire une Europe anti-démocratique, celle des marchés et de la concurrence, favorisant la libre circulation des marchandises, des biens, des services et des capitaux. Depuis le traité de Maastricht en 1992 qui instaure la monnaie unique jusqu’aux traités d’Amsterdam (1997) de Lisbonne (2007), qui établit la Constitution européenne battue en brèche en France lors du référendum de 2005, mais ratifié par Sarkozy en 2008 avec l’approbation de Hollande, l’Europe s’est construite sans les peuples, au nom du marché. C’est la privatisation et la marchandisation de tout qui a servi de boussole politique, y compris des biens communs comme la santé, l’éducation, le logement… et même l’air pur ! Les inégalités sociales au sein des États et entre les États n’ont fait que s’accroître, comme l’ont montré de façon exacerbée, les pressions sur les gouvernements grecs à propos de leur dette, entre 2010 et 2015, et les pressions sur les gouvernements de gauche dans l’État espagnol et en Grèce. Une des premières mesures pour rompre avec cette logique est d’annuler les dettes. 

     

    Combattre leur Europe forteresse, ouvrir les frontières

    Au fil de sa construction, cette Europe a renforcé ses frontières, fermant les ports aux embarcations qui transportent les migrantEs et s’appuyant sur des dispositifs de surveillance comme Frontex. Le budget de cette agence a explosé : de 6 millions à sa création en 2005 à 845 millions en 2023 !

    Alors que plus de 25 000 personnes ont trouvé la mort en Méditerranée depuis 2014, que les agissements scandaleux de certains garde-côtes sont mis en lumière et que les accointances politiques du directeur de Frontex avec l’extrême droite sont désormais publiques, l’Europe continue de se barricader… Un nouveau pacte européen pour la migration et l’asile (NPMA) vient d’être adopté par le Parlement européen. Il perpétue en l’aggravant le « système Dublin » : critère du principe de pays de première entrée considéré comme responsable de l’examen des demandes d’asile, augmentation de la durée de cette responsabilité à 20 mois, exclusion des frères et sœurs de l’accès à la réunification familiale… Exigeons l’abrogation de ce pacte comme de toutes les mesures et lois racistes. Pour une Europe solidaire, exigeons l’ouverture des frontières, la liberté de circulation et d’installation !

     

    Pour une vraie démocratie, rompre avec l'Europe des traités

    Bien éloignée des mythes ­fondateurs ­humanistes, la construction de cette Europe de la « concurrence libre et non faussée » (ce dogme libéral), a été imposée aux peuples par des institutions pour la plupart non élues. Le Conseil européen est la réunion plusieurs fois par an des chefs d’État ou ministres concernés qui donnent les grandes orientations. Elles sont ensuite examinées par la Commission qui, elle seule, possède le monopole des propositions de lois et de règlements. Celle-ci exécute et gère les politiques communes, comme la PAC, la politique économique... Elle veille au respect de la concurrence « libre et non faussée » et ses directives peuvent par exemple imposer l’ouverture à la concurrence des marchés intérieurs. Elle défend les intérêts de l’UE dans les négociations de l’OMC, dans la mise en place des traités de libre échange.  Le Parlement européen, élu au suffrage universel, est l’instance qui a le moins de pouvoirs, et ne peut rien décider seul, étant sous la coupe du Conseil. Il n’a donc de parlement que le nom. Il faut rompre avec les traités antidémocratiques qui régissent cette Europe, pour une vraie coopération entre les peuples.

     

    Lutter pour une Europe écosocialiste et solidaire

    Pour répondre aux besoins sociaux et environnementaux, il faut une transformation révolutionnaire de cette construction européenne pour construire une Europe écosocialiste opposant les solidarités à la concurrence actuelle.

    Pour y arriver, il est vital d’enlever aux classes dirigeantes et aux capitalistes leur capacité de nuisance. Cela passe par le socialisation, c’est-à-dire la réquisition sous contrôle direct des travailleur·ses et des usager·es, de plusieurs secteurs clefs de l’économie – l’énergie, les banques et assurances, la grande distribution, l’industrie alimentaire, le logement, la santé, l’éducation, les transports – pour pouvoir engager les transformations nécessaires. Une telle réquisition rendrait possible la redistribution des profits, la planification des transitions nécessaires (vers une production d’énergie décarbonée, vers une alimentation sans pesticides…), mais surtout la réorganisation du secteur autour des besoins réels, qui peuvent enfin être garantis, tandis que les productions inutiles et nuisibles mais rentables peuvent être abandonnées. 

    Au niveau européen, cela commence par prendre dès maintenant des mesures radicales afin d’harmoniser par le haut les législations sociales et environnementales et de garantir l’égalité des droits contre les discriminations, en créer de nouveaux (afin par exemple d’assurer les meilleures conditions d’accès à l’IVG, ce qui n’est pas le cas dans tous les pays d’Europe).

     

    Combattre la guerre de Poutine, aider la résistance ukrainienne

    Le 24 février 2022, Vladimir Poutine lançait son « opération militaire spéciale » vers Kiev et l’ensemble du territoire de l’Ukraine. Il escomptait consolider son annexion de la Crimée et son contrôle d’une partie du Donbass par une chute rapide du gouvernement Zelensky. Depuis deux ans, cette guerre sur le sol européen continue. Face aux difficultés actuelles de la résistance ukrainienne, nous devons redoubler nos actions de solidarité envers le peuple ukrainien. La politique ultralibérale du gouvernement Zelensky met en difficulté la résistance alors que, pour gagner, il faudrait une mobilisation générale.

    Nous défendons inconditionnellement le droit à la résistance armée et non armée face à l’occupation. Nous revendiquons l’annulation de la dette de l’Ukraine et l’armement de la résistance, afin qu’elle ait les moyens de résister à la Russie, tout en conservant son indépendance, politique et économique. Mais nous nous opposons à toute intervention militaire occidentale directe, qui ne correspond pas à la demande des Ukrainien.nes. Nous dénonçons les discours bellicistes de Macron qui cache son inaction réelle, puisque la France n’a en réalité livré que très peu d’armes à l’Ukraine mais aussi sa politique de militarisation qui se traduit par l’augmentation des budgets militaires, sans aucun rapport avec l’Ukraine.

     

    Palestine : arrêter le massacre à Gaza

    Cette campagne européenne est marquée par le génocide du peuple palestinien commis par l’État d’Israël. La tragédie que vivent les Palestinien.nes depuis le 7 octobre a déjà conduit à la mort au moins 35 000 personnes (probablement bien plus), dont des milliers d’enfants, et plonge près de deux millions de personnes dans une tragédie humanitaire sans précédent. Netanyahou et son pouvoir d’extrême droite veulent continuer la guerre autant qu’ils le peuvent pour éradiquer toute présence palestinienne dans la bande de Gaza et, à plus long terme, en finir avec les Palestinien·nes dans cette région.

    Nous ne pouvons laisser faire ce massacre, commis avec la complicité active ou passive des grandes puissances. Le pouvoir macroniste veut criminaliser par tous les moyens la solidarité avec la Palestine mais il est possible d’agir : sur tout le territoire, participons aux manifestations de solidarité, construisons des collectifs de soutien au peuple palestinien, participons aux campagnes de boycott des produits israéliens… Au niveau européen, il faut mettre fin à l’accord d’association entre l’Union européenne et l’État d’Israël. Nous pouvons arrêter cet État d’apartheid et ses soutiens, les grandes puissances occidentales. Pour une Palestine libre, avec l’égalité des droits pour toutes et tous et le droit au retour des réfugié·es sur leur terre.

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    Unitaire et révolutionnaire : construire une force pour porter nos combats

     

    Les crises sociales, écologiques, démocratiques se conjuguent et se renforcent, causant toujours plus de précarité et de désespoir, et sans perspectives collectives et émancipatrices, c’est l’extrême droite, de plus en plus menaçante, qui marque des points. Elle a déjà gagné des positions qui étaient inimaginables jusqu'ici, et dirige ou participe aux gouvernements de plusieurs pays (Italie, Danemark, Hongrie…). Et ici, la politique menée par Macron, Darmanin et Cie ouvre la voie à Le Pen, Bardella et Zemmour. Nous n’avons plus le temps d’attendre !

    Se rassembler dans la rue et dans les urnes

    Celles et ceux qui luttent et résistent, doivent regrouper leurs forces et leurs énergies, en regroupant toutes celles et tous ceux qui se battent au quotidien. Nous nous sommes retrouvé·es côte à côte dans les mobilisations de ces dernières années : contre les réformes des retraites, dans le mouvement des Gilets jaunes, dans les mobilisations féministes, environnementales ou contre le racisme et les violences policières, contre la casse des services publics de santé et d’éducation. Et ces prochaines semaines, nous devons continuer à nous mobiliser dans la rue, sur nos lieux de vie et de travail, à commencer pour la solidarité avec la Palestine, contre sa criminalisation.

    Mais face aux menaces, nous devons aussi faire bloc dès qu’on le peut pour les élections : rassembler les anticapitalistes et les antilibéraux dans une gauche de combat qui s’appuie sur les mobilisations et dont le programme de rupture serait un point d’appui pour les luttes du monde du travail, pour la solidarité avec les Palestinien.nes, dans les grandes mobilisations récentes comme dans l’agriculture… À gauche, le PS ou EÉLV ont participé depuis des décennies à construire une Union européenne au service des capitalistes. À l’opposé de cette orientation, nous avons voulu œuvrer ces derniers mois au rassemblement des forces prêtes à désobéir aux traités et directives de l’Union européenne pour mettre en place des politiques de rupture avec la gestion capitaliste. Nous avons en particulier cherché un accord avec la liste d’Union Populaire, et nous regrettons que La France insoumise ait mis en avant les désaccords que nous pouvons avoir – par exemple sur la question des formes de soutien à la résistance ukrainienne – pour refuser de regrouper sur sa liste cette gauche de combat en tirant toutes les conséquences de l’échec de la Nupes. Pour autant, il est nécessaire que la liste de l’Union Populaire conduite par Manon Aubry fasse le plus de voix possible le dimanche 9 juin.

    S’organiser pour l’écosocialisme

    Que ce soit face à la guerre, pour obtenir de nouveaux progrès sociaux, l’égalité des droits ou des mesures écologiques réelles, nous avons besoin de nous organiser face aux classes dominantes : pour en finir avec ce système, et mettre en place une société débarrassée de l’exploitation et des oppressions, que nous appelons écosocialisme. 

    Une force politique « pour la transformation révolutionnaire de la société », parce que tout pas en avant, toute mesure allant dans le sens de la majorité, passe par une opposition concrète à l’ordre social et à ceux qui le défendent, par un affrontement avec l’État des classes dirigeantes qui défendent leurs propres intérêts. Cela veut dire que le monde du travail et plus largement l’ensemble de la population doivent prendre leurs affaires en main.

    Pour construire cette organisation, nous nous adressons à tout.es les anticapitalistes, à toutes celles et ceux qui subissent le capitalisme et veulent agir pour le renverser. Ce système économique et social produit une multiplicité de formes et de rapports d’exploitation et d’oppressions. Pour leur résister, les luttes ont besoin de converger, d’avoir un cadre commun pour aider à les articuler et les construire face à un ennemi commun.

    Ce combat révolutionnaire, nous voulons le mener avec toutes celles et tous ceux qui veulent agir, dès maintenant, pour changer le monde. Rejoindre le NPA l’Anticapitaliste, c’est participer à un outil utile pour construire cette force anticapitaliste, unitaire et révolutionnaire, dont nous avons besoin, c’est se donner les moyens collectifs de mener ce combat. 

    Rejoignez-nous, il y a urgence !

  • Ukraine, Palestine, Kanaky : pour le droit des peuples !

    Les chars de l’armée israélienne sont récemment entrés dans Rafah et les bombardements meurtriers continuent. Rafah était un des derniers refuges des Palestiniennes et des Palestiniennes qui cherchent à échapper au génocide qui a lieu à Gaza.

    De son côté, l’armée russe continue son offensive meurtrière en Ukraine et est sur le point de marcher sur Kharkiv, deuxième ville du pays. Et en Kanaky, Macron et Darmanin envoient toutes les forces de répression, à l’exception de l’armée, afin de réprimer un soulèvement populaire.

    Retrait des troupes russes et arrêt de l’offensive israélienne

    Lutter pour le droit des UkrainienNEs à disposer d’armes, combattre contre le génocide des PalestinienNEs et réclamer un cessez-le-feu, refuser la loi Darmanin en Kanaky, autant d’expressions d’un seul droit fondamental : celui des peuples à disposer d’eux-mêmes. À chaque fois, la demande et le besoin des peuples sont connus.

    Il est plus qu’urgent de s’opposer à toutes les guerres impérialistes, de construire et d’affirmer haut et fort notre solidarité avec tous les peuples qui résistent, qui luttent pour leur liberté et leur autodétermination ! 

    Pour nous, l’autodétermination des peuples, ukrainien, palestinien, kurde, kanak, c’est l’idée simple que les peuples ont un droit fondamental : celui de disposer d’eux-mêmes, donc de se défendre, de résister face à la colonisation et face aux tentatives d’anéantissement.

    C’est pourquoi nous militons pour le retrait des troupes russes d’Ukraine et pour l’arrêt de l’offensive israélienne en Palestine. Nous voulons la libération de la Palestine, le droit au retour des réfugiéEs, le démantèlement de l’État d’apartheid.

    La France coloniale

    Les gesticulations guerrières d’un Macron ont pour but de camoufler l’inconséquence flagrante de l’aide de la France à l’Ukraine. Elles servent aussi à jeter le voile sur l’agonie de la France-Afrique.

    L’instrumentalisation de l’antisémitisme, tout comme la criminalisation des opposants politiques, ont pour but d’affaiblir la solidarité avec le peuple palestinien. L’islamophobie continue d’être attisée, cette fois pour masquer la complicité de la France avec le régime génocidaire israélien.

    Dernière offensive en date, le vote de l’Assemblée nationale du 14 mai sur le dégel du corps électoral en Kanaky vient de mettre le feu aux poudres, après des mois de mobilisation de la part du peuple kanak contre cette réforme constitutionnelle. Ce coup d’État législatif et néo-colonial, Macron et Darmanin l’assument jusqu’à l’usage de la force. Là encore, la ficelle est grosse : les opposantEs sont délégitiméEs et qualifiés de « voyous », criminaliséEs, et pour finir l’État français les tuent.

    Toujours plus nombreux contre la guerre coloniale

    En Kanaky comme Ukraine comme en Palestine, face à la guerre coloniale, nous devons à créer un rapport de forces national et international en faveur des peuples en lutte. Dès le 16 mai, pour la Kanaky, et le samedi 18 mai, des « grandes marches du retour » pour la Palestine auront lieu dans plusieurs villes. Une « marche européenne pour la Palestine libre » se tiendra le lendemain, dimanche 19 mai à Bruxelles.

    Soyons nombreuses et nombreux à manifester, et à crier notre internationalisme ! 

  • Pour une gauche de rupture, votons pour la liste de l’Union populaire conduite par Manon Aubry...

    La campagne des élections européennes se déroule cette année dans un contexte particulier; Alors que la guerre menée contre  le peuple ukrainien par la Russie impérialiste est rentrée dans sa troisième année, le  génocide orchestré par l’Etat d’Israël à Gaza continue de se dérouler avec la complicité des grandes puissances, à commencer la France. Pire, dans une séquence d’autoritarisme forcené, Macron et ses lieutenants veulent criminaliser la solidarité : accusations d’antisémitisme, interdictions de réunions publiques, convocations à la police pour « apologie du terrorisme » de plusieurs centaines de personnes (y compris des personnalités politiques de premier plan), condamnation à un an de prison avec sursis d’un responsable local de la CGT dans le Nord pour quelques lignes dans un tract. 

    Les élections européennes seront un reflet de ce climat nauséabond et des lourds dangers dont il est porteur. Alors que la macronie pense trouver de l’oxygène en mettant partiellement en œuvre le programme de l'extrême droite, le RN se contente de tirer profit des mesures mises en place par le pouvoir actuel. Au niveau européen, il ne fait nul doute que le bloc ultra-réactionnaire, raciste et autoritaire, avec des composantes fascisantes, va certainement franchir une étape à l’occasion de ces élections.

    Cela rend d’autant plus urgent et nécessaire une alternative aux politiques capitalistes qui leur ouvrent la voix. A gauche, le projet social-libéral, bien mal en point après les années du hollandisme, est en train de se réarmer à la faveur de la campagne Glucksmann soutenue par un PS rabiboché après l’épisode de la Nupes. C’est tout l’inverse dont nous avons besoin : rassembler les anticapitalistes et les antilibéraux dans une gauche de combat qui s’appuie sur les luttes et cherchent à les construire, et dont le programme de rupture serait un point d’appui pour les luttes du monde du travail, pour la solidarité avec les PalestinienNEs, dans les grandes mobilisations récentes comme dans l’agriculture...

    Ces derniers mois, nous avons cherché à œuvrer pour le rassemblement de ces forces, en particulier en cherchant un accord avec la liste d’Union Populaire, sur la base de nos convergences sur les luttes sociales, le rejet de la gauche sociale-libérale et nos positionnements par rapport à l’Union européenne. Nous regrettons que LFI ait mis en avant les désaccords réels que nous pouvons avoir – par exemple sur la question des formes de soutien à la résistance ukrainienne – pour refuser de regrouper cette gauche de combat en tirant toutes les conséquences de l’échec de la Nupes. 

    Malgré l’absence de cette véritable liste de rassemblement, dans un contexte où en particulier la solidarité avec la Palestine subit une répression de la part du pouvoir (les attaques contre Mathilde Panot et Rima Hassan en sont l’expression), notre camp social a intérêt à ce que la liste conduite par Manon Aubry – qui de fait est la mieux placée pour réunir à une large échelle les suffrages exprimant la volonté de ne pas se résigner, d’en découdre avec le système – fasse le plus de voix possible. Le NPA l'Anticapitaliste appelle donc à voter pour la liste de l’Union Populaire conduite par Manon Aubry. Là où les conditions sont réunies, il fera campagne commune.

    En toute indépendance, le NPA l'Anticapitaliste défendra ses positions en faveur d’une Europe des travailleurES et des peuples, contre tous les impérialismes, notamment ceux de l’Union européenne et de l’OTAN, pour la liberté de circulation et d’installation, la réquisition des banques et des grandes entreprises de l’énergie, pour une transition écologique rompant avec le capitalisme et le productivisme, et une harmonisation vers le haut des droits sociaux européens.

  • Non à la loi Darmanin ! Respect du droit à l’auto-détermination du peuple kanak !

    Couvre-feu entre 18 heures et 6 heures dans l’agglomération de Nouméa, interdiction de manifestations, dizaines d’arrestations, envoi en urgence d’escadrons de gendarmes, CRS, GIGN et RAID supplémentaires : Macron joue avec le feu en tentant de revenir par la force sur le droit du peuple kanak à l’autodétermination, que lui avaient assuré les accords signés en 1998 à Nouméa par le gouvernement français.

    Ce qui se passe sur tout le territoire de Kanaky, c’est le soulèvement d’un peuple. Depuis lundi, les salarié.es du port, de l’aéroport et de l’hôtellerie sont en grève et des barrages sont organisés sur les routes par les jeunes pour contrôler la circulation. En faisant tirer par la police sur les jeunes, la politique répressive de Macron et Darmanin a provoqué l’embrasement dont les images tournent en boucle dans les médias.

    Une revendication unifie cette mobilisation : non au dégel de la loi électorale, non à la recolonisation que le gouvernement a mis en place en décembre 2021, en organisant unilatéralement en pleine crise Covid le troisième référendum prévu par les accords de 1998. C’est bien la volonté du gouvernement d’arrêter le processus de décolonisation ouvert en 1988 par les accords de Matignon, qui a ouvert la crise actuelle !

    Depuis deux ans, l’USTKE, le FLNKS et la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT) construisent des mobilisations sur tout le territoire de la Kanaky pour faire entendre la voix des colonisé.es. La réponse du gouvernement a été la répression (avec même des interpellations pour port du drapeau kanak) et la volonté de faire voter la loi Darmanin qui met définitivement un terme au processus issu des accords de Matignon en 1988, en mettant concrètement fin à la possibilité de l’autodétermination du peuple kanak par l’ouverture du corps électoral. 

    Le NPA l’Anticapitaliste soutient les revendications portées par le FLNKS, la CCAT et la population kanak mobilisée : retrait de la loi Darmanin, retrait des forces de répression, respect du droit à l’autodétermination du peuple kanak, ouverture de discussions pour un processus de décolonisation. En Kanaky comme dans tous les territoires colonisés : pas de justice, pas de paix !

  • Tunisie : libérez Saadia Mosbah !

    Ces derniers jours ont vu les autorités tunisiennes durcir le ton envers les migrants subsahariens en Tunisie. Samedi, des centaines de personnes ont harcelé ces derniers à Sfax et manifesté contre leur présence aux alentours de la ville. La police tunisienne a procédé à des évacuations de campements à Sfax qui se sont étendues aux campements proches de la capitale, Tunis. Plusieurs centaines de personnes ont été abandonnées aux frontières. Cette offensive a été doublée d'un discours présidentiel, fustigeant les associations solidaires des migrants, qualifiées de "traîtres" et de "mercenaires", car "recevant des fonds de l'étranger" et se "substituant au rôle de l'Etat". Cette rhétorique fait écho aux propos tenus il y a plus d'un an sur un supposé grand remplacement en Tunisie par les migrantEs.

    En outre, lundi, Saadia Mosbah, militante noire tunisienne très connue du combat antiraciste, présidente de l'association Mnemty, qui combat les discriminations raciales, a été arrêtée et placée en garde à vue, et un autre membre de l'association a aussi été arrêté, officiellement pour "blanchiment d'argent". Saadia Mosbah est l'architecte de la loi contre le racisme de 2018 et une des fers de lance de la lutte contre la négrophobie.  

    Le NPA l'Anticapitaliste exprime sa solidarité avec tous les migrantEs ciblés par les autorités tunisiennes, avec Saadia Mosbah, ainsi que tous les militantEs antiracistes en Tunisie. Nous  exigeons l'arrêt des poursuites à leur encontre et la libération immédiate de Saadia Mosbah. Soutien à Saadia !

  • Non à la criminalisation de la solidarité avec la Palestine...

    Depuis plus de deux semaines, une vague sans précédent de soutiens à la Palestine se manifeste dans les universités américaines. Comme iels l’ont fait pour le Vietnam, les étudiantEs de Columbia, de UCLA (université de Californie à Los Angeles), de l’université du Texas et de bien d’autres ont monté des campements sur leur campus pour dénoncer le génocide en cours et exiger la fin des partenariats de leurs universités avec des entreprises liées à Israël dans ce massacre.

    Une méthode qui porte ses fruits puisque l’Université Brown a par exemple accepté de soumettre au vote du conseil d’administration un éventuel désinvestissement des sociétés participant au génocide en échange du démantèlement du campement.

    La répression face à cette mobilisation des étudiantEs est à la hauteur du soutien étatsunien à Israël : violences policières, interpellation de plus de 2 000 étudiantEs, avec plusieurs étudiantEs hospitaliséEs et des accusations d’antisémitisme et d’apologie du terrorisme. En effet, les États-Unis sont le principal soutien d’Israël, financièrement par l’envoi de capitaux et d’armes, ou à l’ONU, en mettant systématiquement leur veto contre les sanctions envers Israël.

    Maintenir la pression sur Israël et ses soutiens

    Cette vague de mobilisations étudiantes est une source d’inspiration en Australie, au Canada et en Europe. En France, plusieurs blocages ont été organisés et s’organisent depuis que Sciences-Po Paris a ouvert la voie le 24 avril. D’autres institus d’études politiques et universités en France se sont mobilisés. Les étudiantEs sont conscientEs de la gravité des agissements génocidaires du gouvernement israélien et se mobilisent pour soutenir les PalestinienNEs. Ils mettent notamment en pratique les revendications du mouvement BDS (Boycott, désinvestissement et sanctions), en demandant la fin des partenariats des universités avec les entreprises qui soutiennent Israël. 

    Répression et censure

    Ici comme là-bas, la répression est importante, les CRS sont entrés pour la première fois à Sciences-Po, ont violenté et interpellé plusieurs étudiantEs. Les convocations des étudiantEs par l’administration ou les enquête pour apologie du terrorisme sont employées pour intimider, censurer, faire taire le mouvement de solidarité avec la Palestine. 

    La couverture médiatique, paternaliste et coloniale, ­favorable au gouvernement israélien empêche l’expression de la voix palestinienne chez les étudiantEs. Malgré la quantité d’informations sur cette situation permettant de parler de « risque génocidaire », comme le fait la Cour internationale de Justice. Malgré le nombre de témoignages d’humanitaires présentEs et de PalestinienNEs. 

    Pourtant, les occupations étudiantes contribuent à construire le rapport de forces et à maintenir l’attention de l’opinion publique sur le risque ­génocidaire.

    L’affaire de tous !

    Alors qu’une nouvelle attaque israélienne se prépare sur Rafah, où près d’1,5 million de PalestinienNEs se sont réfugiéEs, que le bilan après sept mois de massacres fait état plus de 35 000 mortEs, que la famine imposée par Israël fait rage chez les GazaouiEs, que la colonisation s’amplifie en Cisjordanie, il est chaque jour plus urgent de faire entendre la voix des PalestinienNEs, de faire cesser les partenariats de nos universités pour participer au BDS et d’exiger un cessez-le-feu ainsi que la fin de la colonisation et de l’apartheid.

    C’est la rentrée pour de nombreux lycées de France — mais les partiels pour nombre d’étudiantEs — et la jeunesse a montré qu’elle ne veut pas laisser le monde, et en particulier les PalestinieNEs, au bord de l’abîme et qu’elle ne se taiera pas. Nos actions menées pour amplifier la mobilisation pour les droits des PalestinienNEs, pour résister à la répression partout dans le monde ne s’arrêteront pas ! C’est l’affaire de toutes et tous ! Le 15 mai à l’appel de CUCCP (Coordination universitaire contre la colonisation en Palestine) pour commémorer la Nakba, et le 18 mai prochain — et peut-être avant pour défendre Rafah —, il nous faudra être toujours plus nombreuxEs, jeunes et moins jeunes, dans la rue, contre la guerre, pour les droits des PalestinienNEs !

    Jeunesses anticapitalistes

  • Halte à l’attaque contre Rafah, halte au génocide en Palestine !

    L’attaque de Rafah par Israël a commencé. Celui-ci a déjà déplacé 100 000 Palestinien·nes a interdit l’accès à l’ONU et aux organisations humanitaires et a commencé à bombarder la ville. Une entrée des troupes israéliennes dans Rafah « porterait atteinte à la seule maternité entièrement fonctionnelle dans la bande de Gaza » et pourrait ainsi affecter « environ 50 000 femmes enceintes » d’après l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens. 

    C’est un massacre à grande échelle qui se prépare à Rafah, cette petite ville où se sont réfugiées 1,5 million de personnes dans des conditions effroyables. Le secrétaire général de l’ONU a déclaré : « Une invasion terrestre de Rafah serait intolérable en raison de ses conséquences humanitaires dévastatrices et de son impact déstabilisateur dans la région ».

    Une guerre d’éradication contre les Palestinien.es

    Depuis plusieurs jours, les médias nous parlent de discussions en cours entre l’Autorité palestinienne, le Hamas et Israël, prétendant en particulier que les représentants du Hamas auraient refusé telle ou telle mesure. 

    En réalité, Netanyahou veut continuer la guerre et projette cette attaque contre Rafah depuis plusieurs semaines. Le but de son gouvernement est d’éradiquer toute présence palestinienne dans la bande de Gaza et, à plus long terme, d’en finir avec les Palestinien·nes pour réaliser le « grand Israël » dont rêve ce gouvernement d’extrême droite.

    Macron complice !

    Il y a déjà eu près de 40 000 mort·es, dont environ 15 000 enfants, sans compter les dizaines de milliers de disparu·es. Les maladies se répandent à grande vitesse, notamment chez les enfants.

    Il est probable que les États-Unis aient autorisé Israël à attaquer Rafah, en échange de la promesse de ne pas attaquer le Liban et l’Iran. La France et les autres grandes puissances occidentales sont complices de la politique d’Israël, ne faisant rien pour arrêter le massacre en cours et, pire, en réprimant les mobilisations de solidarité : interdictions de réunions publiques, convocations à la police pour « apologie du terrorisme » de plusieurs centaines de personnes (y compris des personnalités politiques de premier plan), condamnation à un an de prison avec sursis d’un responsable local de la CGT dans le Nord…

    Notre lutte représente l’espoir

    Contre le génocide du peuple palestinien, des voix heureusement s’expriment, notamment celles des étudiant·es des États-Unis, de France et d’autres pays. Les occupations d’universités nous montrent le chemin : il est possible d’agir, de construire un rapport de forces.

    Le mercredi 15 mai, partout en France, manifestons pour commémorer la Nakba qui a privé les Palestinien·nes de leur terre. Le samedi 18 mai, manifestons dans toutes les villes, et soutenons la manifestation européenne qui aura lieu à Bruxelles, le dimanche 19 mai. Sur tout le territoire, construisons des collectifs de soutien au peuple palestinien, organisons des manifestations, le boycott des produits israéliens. 

    Nous pouvons arrêter Israël, l’État d’apartheid, et ses soutiens, les grandes puissances occidentales. Nous pouvons défendre le projet d’une Palestine libre, avec l’égalité des droits pour toutes et tous et le droit au retour des réfugié·es sur leur terre. Face au massacre en cours, il y a urgence !

  • Pour une gauche de rupture, votons pour la liste de l’Union populaire conduite par Manon Aubry...

    La campagne des élections européennes se déroule cette année dans un contexte particulier; Alors que la guerre menée contre  le peuple ukrainien par la Russie impérialiste est rentrée dans sa troisième année, le  génocide orchestré par l’Etat d’Israël à Gaza continue de se dérouler avec la complicité des grandes puissances, à commencer la France. Pire, dans une séquence d’autoritarisme forcené, Macron et ses lieutenants veulent criminaliser la solidarité : accusations d’antisémitisme, interdictions de réunions publiques, convocations à la police pour « apologie du terrorisme » de plusieurs centaines de personnes (y compris des personnalités politiques de premier plan), condamnation à un an de prison avec sursis d’un responsable local de la CGT dans le Nord pour quelques lignes dans un tract. 

    Les élections européennes seront un reflet de ce climat nauséabond et des lourds dangers dont il est porteur. Alors que la macronie pense trouver de l’oxygène en mettant partiellement en œuvre le programme de l'extrême droite, le RN se contente de tirer profit des mesures mises en place par le pouvoir actuel. Au niveau européen, il ne fait nul doute que le bloc ultra-réactionnaire, raciste et autoritaire, avec des composantes fascisantes, va certainement franchir une étape à l’occasion de ces élections.

    Cela rend d’autant plus urgent et nécessaire une alternative aux politiques capitalistes qui leur ouvrent la voix. A gauche, le projet social-libéral, bien mal en point après les années du hollandisme, est en train de se réarmer à la faveur de la campagne Glucksmann soutenue par un PS rabiboché après l’épisode de la Nupes. C’est tout l’inverse dont nous avons besoin : rassembler les anticapitalistes et les antilibéraux dans une gauche de combat qui s’appuie sur les luttes et cherchent à les construire, et dont le programme de rupture serait un point d’appui pour les luttes du monde du travail, pour la solidarité avec les PalestinienNEs, dans les grandes mobilisations récentes comme dans l’agriculture...

    Ces derniers mois, nous avons cherché à œuvrer pour le rassemblement de ces forces, en particulier en cherchant un accord avec la liste d’Union Populaire, sur la base de nos convergences sur les luttes sociales, le rejet de la gauche sociale-libérale et nos positionnements par rapport à l’Union européenne. Nous regrettons que LFI ait mis en avant les désaccords réels que nous pouvons avoir – par exemple sur la question des formes de soutien à la résistance ukrainienne – pour refuser de regrouper cette gauche de combat en tirant toutes les conséquences de l’échec de la Nupes. 

    Malgré l’absence de cette véritable liste de rassemblement, dans un contexte où en particulier la solidarité avec la Palestine subit une répression de la part du pouvoir (les attaques contre Mathilde Panot et Rima Hassan en sont l’expression), notre camp social a intérêt à ce que la liste conduite par Manon Aubry – qui de fait est la mieux placée pour réunir à une large échelle les suffrages exprimant la volonté de ne pas se résigner, d’en découdre avec le système – fasse le plus de voix possible. Le NPA l'Anticapitaliste appelle donc à voter pour la liste de l’Union Populaire conduite par Manon Aubry. Là où les conditions sont réunies, il fera campagne commune.

    En toute indépendance, le NPA l'Anticapitaliste défendra ses positions en faveur d’une Europe des travailleurES et des peuples, contre tous les impérialismes, notamment ceux de l’Union européenne et de l’OTAN, pour la liberté de circulation et d’installation, la réquisition des banques et des grandes entreprises de l’énergie, pour une transition écologique rompant avec le capitalisme et le productivisme, et une harmonisation vers le haut des droits sociaux européens.