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Actualités internationales... - Page 3

  • Philippe Poutou sera candidat en Belgique sur la liste « Anticapitalistes » pour les européennes...

    L’ex-candidat à l’élection présidentielle française et porte-parole du NPA occupera la 3e place sur la liste « Anticapitalistes » portée par la Gauche anticapitaliste (section belge de la IVe Internationale) aux élections européennes du 9 juin prochain.  

    Ouvrier de l’automobile licencié, ancien candidat présidentiel du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) en France et conseiller municipal à Bordeaux, Philippe Poutou sera cette fois candidat en Belgique avec le soutien du NPA en France.  En apportant sa notoriété à la Gauche anticapitaliste qui se présente pour la première fois aux élections sous le sigle « Anticapitalistes », Philippe Poutou soutient un débouché politique aux luttes sociales et écologiques dans une perspective internationaliste.  

    Pour Philippe Poutou, « il est important qu’il y ait des organisations comme la Gauche anticapitaliste qui puissent se présenter pour faire entendre une voix anticapitaliste qui dit qu’on n’est pas obligés de subir, de se résigner. C’est un combat que nous devons mener pour une Europe anticapitaliste qui s’oppose à l’Europe capitaliste et libérale ; pour une Europe écologique, féministe, antiraciste, anticoloniale, anti-impérialiste ; une Europe qui se bat contre les politiques de fermeture des frontières, qui défend la liberté de circulation et l’accueil de toutes et tous. Finalement, c’est aussi pour faire entendre l’idée qu’on doit se mobiliser nous-mêmes, qu’il faut que les peuples se battent, s’organisent et luttent. » 

    La NPA a fait le choix, en France, de ne pas se présenter, tout en testant la possibilité de soutenir la campagne de La France insoumise. Il décidera de son appel au vote précis avant la fin du mois d’avril.  

    Pour nous, la présence de notre ancien candidat à l’élection présidentielle sur la liste de nos camarades (dont les conditions de scrutin sont moins restrictives) représente un soutien essentiel à une politique internationaliste, d’ouverture des frontières et de défense des droits des travailleurEs dans toute l’Europe. Nous rendrons compte le plus régulièrement possible dans notre presse de la campagne des élections européennes de Gauche anticapitaliste.  

  • Israël assassin, Macron complice ! Stop à la guerre génocidaire contre Gaza !

    Depuis 6 mois, Israël mène une guerre contre les populations réfugiées à Gaza, dont le caractère génocidaire est chaque jour plus évident. Plus de 33 000 Palestinien·nes ont été tué·es et près de 80 000 ont été blessé·es, le plus souvent avec des mutilations graves. Parmi ces morts, 40 % sont des enfants, ce qui montre que cette guerre est menée contre la population civile.

    Aujourd’hui Israël s’apprête à attaquer Rafah, où 1,5 millions de Gazaouis se sont réfugiés. Cette opération provoquera de nouvelles morts par dizaines de milliers.

    Les cibles d’Israël sont les écoles et les universités, mais aussi les hôpitaux où se réfugient les civils terrifiés ou encore les rassemblements de population lors des distributions de vivres. Aux bombardements et aux mitraillages s’ajoute désormais une politique d’extermination par la faim, qui amène chaque jour de nouveaux enfants palestiniens à mourir de dénutrition.

    Imposer l’arrêt des massacres 

    L’urgence est d’imposer un cessez-le-feu immédiat à Gaza, mais aussi l’arrêt de la politique de nettoyage ethnique qui prend de l’ampleur en Cisjordanie, et le retrait global des troupes israéliennes. Car pendant que son armée organise le génocide à Gaza, le gouvernement de Netanyahou confisque en Cisjordanie de nouvelles terres palestiniennes et laisse carte blanche aux milices fascistes des colons, qui multiplient les exactions pour forcer les populations au départ. Israël multiplie aussi ces dernières semaines les actions de guerre dans les pays alentour.

    Seule la solidarité internationale, combinée à la résistance des Palestinien·nes, peut arrêter cette horreur. C’est pourquoi il faut développer nos mobilisations, en France comme dans le monde entier, pour imposer à nos gouvernements de ne plus détourner le regard et d’arrêter les massacres. C’est le soutien financier et politique, ainsi que les relations commerciales de nos gouvernements avec Israël qui lui permettent de mener la guerre.

    Agir contre la complicité de nos gouvernements

    La mobilisation doit donc dénoncer les gouvernements qui soutiennent Israël, à commencer par le nôtre. Macron doit cesser son hypocrisie, en mettant un terme aux exportations d’armes françaises en direction d’Israël. La France doit aussi mettre fin à toutes les coopérations militaires, économiques ou universitaires qu’elle entretient avec Israël. Il nous faut aussi exiger des entreprises qu’elles arrêtent leurs investissements en Israël, en boycottant des groupes comme Carrefour dont la filiale Yenot Bitan est en train de développer ses services de ravitaillement des colonies en Cisjordanie.

    Au-delà de ces mesures d’urgence, nous devons aussi exiger de nos gouvernements qu’ils se prononcent pour une véritable solution politique de la question palestinienne. Cela suppose d’assurer l’égalité des droits de toutes les populations qui vivent entre la mer et le Jourdain, ce qui nécessité d’abord de mettre fin aux politiques d’apartheid de l’État d’Israël. Cela passe aussi par le démantèlement de toutes les colonies et l’application du droit au retour des Palestinien·nes chassés de leurs territoires.

    Ici et maintenant, la mobilisation, à la base, dans des collectifs militants, la construction de manifestations, d’actions de boycott, de solidarité humanitaire, sont les clés de la victoire.

  • Génocide palestinien : agir contre la complicité de nos gouvernements !

    L’armée israélienne a détruit les écoles et les universités, mais aussi les hôpitaux où se réfugient les civilEs terrifiéEs. Sa stratégie d’extermination l’amène aussi à affamer les PalestinienNEs, en ne permettant pas aux convois de ravitaillement d’entrer dans la bande de Gaza. Et son armée attaque les distributions de vivres et les salariéEs des organisations humanitaires qui les organisent. 

    Se mobiliser contre le nouveau massacre qui se prépare

    Israël a décidé d’aller encore plus loin et affirme aujourd’hui se préparer à attaquer Rafah, la ville où 1,5 million de GazaouiEs ont été contraintEs à se réfugier. Netanyahou prépare ainsi un nouveau massacre, d’une ampleur qui pourrait être inégalée. Sûr de son impunité, son gouvernement accentue chaque jour sa logique guerrière qu’il poursuit même au-delà des frontières de la Palestine historique, comme l’a montré le bombardement du consulat iranien de Damas le 1er avril.

    Pour changer la donne, il n’existe qu’un seul moyen : que l’indignation des peuples contraigne les gouvernements à mettre un terme à l’impunité israélienne. Ce sont en effet les relations politiques et commerciales de nos gouvernements avec Israël qui encouragent Netanyahou à continuer sa guerre génocidaire. C’est aussi l’absence de sanctions internationales qui permet au gouvernement israélien de financer sa guerre et d’armer ses troupes. C’est pourquoi, il nous faut amplifier la mobilisation, en la tournant davantage contre nos gouvernements pour exiger qu’ils utilisent les moyens qui sont les leurs pour arrêter cette guerre immonde.

    En France, il nous faut donc nous adresser à Macron, en exigeant tout d’abord l’arrêt immédiat des scandaleuses exportations d’armes françaises en direction d’Israël. Le gouvernement français doit aussi mettre fin à toutes les coopérations militaires, économiques ou universitaires qu’il entretient avec Israël. Il nous faut aussi exiger des entreprises françaises qu’elles arrêtent leurs investissements en Israël, en boycottant des groupes comme Carrefour, dont la filiale Yenot Bitan vient d’annoncer le développement de ses services de ravitaillement des colonies en Cisjordanie. Il est aussi important d’obtenir que l’État d’Israël ne puisse participer aux JO de Paris, le mettant ainsi au ban des nations.

    Du cessez-le-feu à la solution politique

    L’urgence est évidemment d’imposer un cessez-le-feu. Celui-ci doit bien évidemment concerner Gaza, que les troupes israéliennes doivent évacuer sans délai. Mais le cessez-le-feu doit aussi concerner la Cisjordanie, où le gouvernement israélien a accéléré à bas bruit sa politique de nettoyage ethnique. Netanyahou vient par exemple d’annoncer la confiscation de 800 nouveaux hectares de terres palestiniennes en Cisjordanie et de faire distribuer de nouveaux fusils d’assaut aux milices fascistes des colons, qui multiplient les exactions contre les civils pour les contraindre à quitter leurs terres. 

    Au-delà de ces mesures ­d’urgence, nous devons aussi exiger de nos gouvernements qu’ils se prononcent pour une véritable solution politique de la question palestinienne. Celle-ci doit évidemment passer par l’application du droit international, c’est-à-dire par le démantèlement de toutes les colonies et l’application du droit au retour des PalestinienNEs chasséEs de leurs territoires. Il ne peut y avoir de paix sans justice, ce qui suppose d’assurer l’égalité des droits de toutes les populations qui vivent entre la mer et le Jourdain, afin que soit mis un terme à la situation d’apartheid que les PalestinienNEs subissent depuis plus de 75 ans.

    Laurent Ripart

     

  • Européennes : une gauche radicale, unitaire et démocratique pour une véritable alternative (tribune)...

    Publié sur Mediapart (mardi 9 avril 2024)

    « Les élections européennes doivent être l’occasion de renforcer une gauche radicale ancrée dans les luttes sociales, féministes, antiracistes et écologiques, les quartiers populaires, capable de stopper l’ascension de l’extrême droite ». Pour un ensemble de personnalités politiques et intellectuelles, les luttes ne doivent pas seulement être une réaction défensive, mais aussi construire « construire une nouvelle force politique, plus forte et plus populaire que ce que représentent aujourd’hui les organisations et les luttes ».

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  • Rwanda : quelle commémoration du génocide ? En finir avec la Françafrique !

    Il y a trente ans, le 7 avril 1994, débutait au Rwanda le génocide de la minorité tutsi, organisé par un gouvernement soutenu par la France (sous la houlette du social-colonialiste Mitterrand) et dirigé par les racistes du Hutu Power que menaçait l’offensive du Front patriotique rwandais (FPR) de Paul Kagame, majoritairement tutsi, considéré par Paris comme pro-anglosaxon. En 100 jours, entre 800 000 et un million de Tutsi, mais aussi de Hutu modérés, sont exterminéEs.

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  • Israël met le monde au bord de l’abîme...

    Annonçant une opération terminée, 400 combattants et plusieurs hauts commandants du Hamas tués, Israël vient de quitter la zone autour de l’hôpital Al Shifa — le plus grand de Gaza. Les témoignages et les images qui nous parviennent montrent ce qu’est pour Israël une opération réussie : un complexe hospitalier plus vieux que l’État d’Israël réduit à l’état de gravats, laissant des dizaines et possiblement des centaines de personnes assassinées — des corps retrouvés avec des liens aux mains et aux pieds — des personnels hospitaliers abattus et des malades laissés à l’abandon et à la mort. Ce massacre effectué dans la fierté par un État génocidaire conscient de son impunité au regard du droit international.

    Malgré une résolution de l’ONU appelant à un cessez-le-feu. Malgré la demande de la Cour internationale de justice de laisser passer l’aide humanitaire. Malgré un réquisitoire sans appel de la rapporteure spéciale Francesca Albanese pour les territoires occupés qui a annoncé la semaine dernière que les preuves s’amoncellent désormais pour montrer qu’Israël commet un génocide à Gaza et un nettoyage ethnique. Malgré la mort de plusieurs humanitaires internationaux ciblés et tués par un bombardement alors qu’ils se déplaçaient sous direction israélienne. Malgré tout cela, la liste des crimes de guerre et contre l’humanité commis par Israël s’alourdit de jour en jour sans qu’il y ait pour l’instant de sortie en vue. Prisonniers de leur soutien à un État colonial décidé à passer outre toutes les règles internationales, les pays occidentaux ne peuvent que piteusement exprimer leur tristesse sans jamais rien proposer pour arrêter le massacre. L’État d’Israël est issu d’une vision coloniale anachronique, vestige du début du 20e siècle. Avec cette guerre, il risque de faire sombrer le 21e siècle dans l’abîme, emportant avec lui toute prétention aux droits et à la justice, en ne laissant que le droit du plus fort. Pour un cessez-le-feu et l’arrêt des massacres ! Free Palestine.

    Édouard Soulier