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Actualités internationales... - Page 2

  • Cinq militants indépendantistes Kanak libérés mais toujours déportés...

    La cour d’appel a ordonné la libération de plusieurs dirigeants indépendantistes kanak, mais leur interdiction de séjour en Kanaky et les conditions de leur libération rappellent que la répression coloniale reste intacte. La mobilisation pour l’indépendance et pour le retour des exilés doit se poursuivre.

    Le 12 juin, la chambre d’instruction de la cour d’appel a ordonné la libération de Christian Tein, président du FLNKS (Front de libération nationale kanak et socialiste), ainsi que de trois responsables de la CCAT (Cellule de coordination des actions de terrain) : Dimitri Qenegei, Guillaume Vama et Yewa Waetheane. La cour a également confirmé la libération de Steeve Unë.

    Mais ces libérations s’accompagnent de conditions inacceptables : obligation de résider en métropole, interdiction de se rendre en Kanaky et de communiquer avec les autres misEs en examen. Ces mesures sont une atteinte grave aux libertés et une poursuite du traitement colonial réservé aux militantEs indépendantistes.

    Un désaveu pour le gouvernement 

    Cette décision l’accrédite : les accusations sont sans fondement juridique sérieux, ­motivées uniquement par la volonté politique du gouvernement Macron. Ce sont les ministres qui ont ordonné les arrestations, la déportation, et exigé le maintien en détention via le parquet. La justice, en décidant à nouveau la libération, inflige un désaveu à l’exécutif. Le NPA-L’Anticapitaliste se réjouit de ces libérations et adresse tout son soutien aux militantEs kanak et à leurs proches, contraintEs pour beaucoup de venir en métropole pour les soutenir.

    Christian Tein doit pouvoir participer aux discussions annoncées par Macron sur l’avenir institutionnel de la Kanaky. Initialement prévues pour la mi-juin, elles sont reportées à début juillet mais leur tenue même est incertaine : le gouvernement est divisé entre celleux qui souhaitent dialoguer avec les indépendantistes et celleux qui cherchent à flatter les loyalistes radicaliséEs. Ces dernierEs, opposéEs à toute perspective d’autodétermination, ont pris à partie Marine Le Pen lors de sa visite à Nouméa pour avoir évoqué un hypothétique référendum dans trente ou quarante ans.

    Poursuivre la lutte pour la libération

    Le gouvernement français doit revenir sur le coup de force engagé pour bloquer le processus de décolonisation. Le soulèvement populaire kanak a imposé un recul, qu’il faut transformer en avancée vers l’indépendance. Il est temps de renouer un dialogue autour d’un calendrier de décolonisation, dans le respect de la volonté du peuple kanak et du classement par l’ONU de la Kanaky parmi les territoires à décoloniser.

    Des mesures d’urgence sont également nécessaires pour faire face à la crise sociale profonde que traverse le pays : explosion du chômage, endettement des collectivités, infrastructures détruites par les soulèvements provoqués par l’attitude de l’État ou par les attaques des loyalistes.

    Enfin, il faut organiser le retour immédiat de touTEs les détenuEs kanak déportéEs en France, afin qu’iels puissent retrouver leurs familles et continuer à construire un avenir de liberté pour leur pays.

    CorrespondantEs

  • Déclaration conjointe d'organisations indépendantes en Iran : opposition à la guerre et aux politiques bellicistes...

    À la lumière des conditions instables et dangereuses actuelles en Iran et dans la région, les organisations soussignées considèrent qu’il est de leur devoir d’adopter une position collective.

    Les travailleurs iraniens — ouvriers, enseignants, infirmières, retraités et autres salariés — n’ont jamais eu et n’auront jamais aucun intérêt pour la guerre, la militarisation, le bombardement du pays ou les politiques d’oppression et d’exploitation.

    Les attaques militaires israéliennes et les bombardements de centaines de cibles dans différentes régions d’Iran — y compris des infrastructures, des lieux de travail, des raffineries et des zones résidentielles — font partie d’un projet belliciste dont le prix est payé avec la vie, les moyens de subsistance et l’avenir des gens ordinaires, en particulier de la classe ouvrière.

    L'affirmation d'Israël selon laquelle il n'éprouve aucune hostilité envers le peuple iranien n'est qu'un mensonge et une propagande politique. Hier encore, le ministre israélien de la Défense a menacé de « brûler Téhéran ». Les menaces répétées de Trump et d'autres responsables américains, ainsi que le soutien sans réserve des gouvernements occidentaux à de telles actions, n'ont fait qu'attiser les tensions, l'insécurité et la destruction dans la région.

    Les gouvernements d'Israël et des États-Unis sont les principaux responsables du génocide en cours à Gaza et de nombreux autres crimes dans la région et dans le monde. Les Nations unies et les institutions internationales qui se présentent hypocritement comme des défenseurs de la paix tout en gardant le silence face à ces atrocités font partie du même système de domination. L'ensemble du système capitaliste mondial, sa logique de profit et les puissances impérialistes sont les principales causes des guerres, des catastrophes humaines et de la destruction de l'environnement.

    La classe ouvrière iranienne non seulement ne tire aucun bénéfice de la guerre, mais ces guerres ont directement visé sa vie et sa sécurité. Le maintien des sanctions économiques, l'allocation de budgets massifs aux affaires militaires et la restriction des libertés entraîneront une aggravation de la pauvreté, une répression accrue, la faim, la mort et le déplacement de millions de personnes.

    Nous, les organisations et militants indépendants des travailleurs et de la base en Iran, n’avons aucune illusion sur le fait que les États-Unis et Israël veulent nous apporter la liberté, l’égalité et la justice – tout comme nous n’avons aucune illusion sur la nature et la conduite répressives, interventionnistes et anti-ouvrières de la République islamique.

    Nous, travailleurs et travailleuses d'Iran, payons depuis de nombreuses années un lourd tribut – emprisonnement, torture, exécutions, licenciements, menaces et passages à tabac – dans notre lutte pour garantir les droits et les nécessités de la vie les plus élémentaires. Nous restons privés du droit de nous organiser, de nous réunir et de la liberté d'expression. Les travailleurs et les travailleuses de ce pays sont, à juste titre, furieux et exaspérés par la République islamique et les capitalistes qui, au cours des quatre dernières décennies, ont amassé des richesses astronomiques sur notre dos tout en nous condamnant à une insécurité et à des privations perpétuelles. Tous les responsables et institutions impliqués dans la répression et les meurtres de travailleurs, de femmes, de jeunes et du peuple opprimé d'Iran doivent être poursuivis et tenus responsables par le peuple opprimé lui-même.

    Notre lutte de travailleurs est une lutte sociale et de classe. Elle ne progressera qu'en s'appuyant sur nos propres forces, dans la continuité des mouvements de ces dernières années – notamment « Pain, Travail, Liberté » et « Femme, Vie, Liberté » – et en solidarité avec la classe ouvrière internationale et toutes les forces humanistes, libertaires et égalitaires.

    La poursuite de la guerre actuelle ne peut qu'entraîner davantage de destructions, des dommages environnementaux irréversibles et la répétition de catastrophes humaines. La classe ouvrière et le peuple appauvri d'Iran – comme les opprimés d'autres pays de la région – sont parmi les principales victimes de cette situation.

    Les organisations soussignées appellent toutes les organisations syndicales, les institutions de défense des droits de l’homme, les groupes anti-guerre, les militants écologistes et les forces de paix du monde entier à s’unir pour exiger la cessation immédiate de la guerre, des bombardements, des massacres d’innocents et de la destruction de l’environnement, et à soutenir les luttes du peuple iranien et de la région pour mettre fin au génocide, au militarisme et à la répression.

    Les peuples du Moyen-Orient ont besoin de toute urgence de mettre fin aux tensions dévastatrices entre les puissances régionales et mondiales, et d’instaurer une paix juste et durable – une paix dans laquelle les peuples peuvent déterminer leur propre destin en s’organisant, en organisant des organisations de masse, en élargissant les manifestations et en participant directement et collectivement.

    Non à la guerre – Non aux politiques bellicistes

    Un cessez-le-feu immédiat est notre demande urgente

    Signataires :

    Syndicat des travailleurs de la compagnie de bus de Téhéran et de sa banlieue

    Syndicat des travailleurs de la société sucrière Haft Tapeh

    Travailleurs retraités du Khuzestan

    Alliance des retraités (Ettehad Bazneshastegan)

    Comité de coordination pour aider à la formation des organisations de travailleurs

    Groupe d'unité des retraités

    17 juin 2025

    Liens vers la déclaration originale en farsi :

    https://www.instagram.com/p/DK_8H4PxUMd/?igsh=MWNhcWVhZXE5M3cwMw==

    https://t.me/vahedsyndica/6278

  • Il y en a marre d’Israël ! Toutes et tous au Bourget le 21 juin !

    Le régime génocidaire israélien a ouvert un nouveau front le week-end dernier en attaquant l’Iran. Des dizaines de frappes ont eu lieu contre des installations scientifiques, militaires et des dirigeants du régime. Et depuis, de plus en plus, contre des cibles civiles.

    Israël a annoncé avoir prévenu les États-Unis et se justifie en déclarant que l’Iran constitue une « menace existentielle » en cherchant à obtenir la bombe atomique.  

    En réalité Netanyahou cherchait surtout à faire échouer les négociations entre la République islamique et les États-Unis sur le programme nucléaire iranien. 

    La guerre sans limite d’Israël

    On ne peut que constater la capacité d’Israël à bombarder ses voisins sans aucune limite, grâce au soutien sans faille de l’impérialisme américain et à la complicité des États européens.  Ainsi, dès l’attaque, Macron a affirmé son soutien à Israël et la disponibilité de la France à participer à la soi-disant « défense d’Israël », c’est-à-dire à la défense de l’agresseur !

    La même semaine, le régime sioniste a attaqué le Yémen, le Liban, la Syrie et donc l’Iran.  

    Et dans le même temps, il continue à bombarder et détruire méthodiquement Gaza, à affamer et assassiner la population gazaouie, et à soutenir les actions violentes des colons en Cisjordanie.  

    Il y en a marre d’Israël ! 

    Il y en a marre de voir les images des destructions et des morts à Gaza et dans toute la région, marre de voir les puissances occidentales soutenir Israël avec une rhétorique, grossière et raciste, sur le devoir de soutenir la « seule démocratie du Moyen-Orient ». 

    En Palestine, au Liban, en Syrie, au Yémen et maintenant en Iran : Israël est l'agresseur. Le gouvernement de Netanyahou est responsable de crimes de guerre et crimes contre l’humanité, en visant délibérément des civilEs, des journalistes, en organisant le génocide à Gaza. 

    L’agression contre l’Iran intervient alors que partout dans le monde les peuples se dressent contre le génocide et que des convois de la société civile ont tenté de briser le blocus de Gaza.  

    Nous sommes du côté des peuples qui résistent.  

    Nous demandons l’arrêt immédiat des bombardements sur l’Iran, la Syrie, le Yémen et le Liban, l'arrêt des massacres et l’entrée de l'aide humanitaire à Gaza.  

    Nous soutenons les forces démocratiques, féministes, qui s’opposent au régime dictatorial des mollahs. Celles et ceux qui luttent pour l’émancipation, l’égalité et la justice sociale, dans la suite du mouvement Femme-Vie-Liberté de 2022. Les peuples d’Iran ne pourront se libérer que par eux-mêmes.  

    Macron complice ! 

    Il y en a marre d’Israël ici aussi, marre de la répression contre la solidarité avec la Palestine, marre de Retailleau qui prépare la dissolution d’Urgence Palestine !  

    Marre de Macron qui autorise les entreprises israéliennes à venir présenter leurs armes de mort au Salon du Bourget. Que ces armes soient présentées comme « défensives » ou « offensives » importe peu.  

    Nous serons là toutes et tous le 21 juin devant leur salon d’armement, pour leur dire qu’Israël n’est pas le bienvenu.  

    Nous allons continuer à dénoncer la complicité de la France et de l’Europe avec cet État génocidaire.  

  • En Argentine, Cristina Kirchner condamnée et interdite d’élection...

    Le champ politique argentin est (à nouveau) en ébullition. Quelques mois avant les élections législatives de mi-mandat, et seulement quelques jours après l’annonce de sa candidature comme députée régionale, la Cour suprême vient de confirmer la condamnation de Cristina Kirchner pour corruption : 6 ans de prison et inéligibilité à vie.

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  • Relaxe pour les militantEs indépendantistes Kanak...

    Le 12 juin, la chambre d’instruction de la cour d’appel a ordonné la libération de Christian Tein, président du FLNKS (Front de libération nationale kanak et socialiste), et des trois responsables de la CCAT (Cellule de coordination des actions de terrain) : Dimitri Qenegei, Guillaume Vama et Erwan Waetheane, tous sous contrôle judiciaire. Elle a confirmé la remise en liberté de Steeve Üne mais ils ont pour obligation de fixer leur résidence sur le territoire métropolitain, de ne pas se rendre en Kanaky – Nouvelle-Calédonie et de ne pas communiquer avec l’ensemble des misEs en examen.

    Ces obligations sont scandaleuses et font l’objet d’une atteinte grave aux libertés. Dans la veine du colonialisme qui la caractérise, la France use encore de la répression face à une population qui ne réclame que son indépendance.

    Le NPA-l’Anticapitaliste se réjouit de la décision de libération, qui prouve une fois de plus que les accusations étaient sans autre fondement que la volonté politique des ministres français qui avaient ordonné les arrestations, la déportation et fait appel, à travers le Parquet, de l’ordonnance des juges d’instruction… et elle signe donc une défaite pour Macron et son gouvernement colonial et répressif.

    Le NPA-l’Anticapitaliste souhaite de bonnes retrouvailles aux militants Kanak avec leurs proches qui pour beaucoup ont dû déménager à 167 000 km de chez eux pour les soutenir.

    Nous nous félicitons que Christian Tein, président du FLNKS, puisse dès lors participer aux discussions promises par Emmanuel Macron sur l’avenir de la Kanaky – Nouvelle-Calédonie, si toutefois ces discussions ont bien lieu puisque, initialement annoncées pour la mi-juin, elles sont désormais décalées au début juillet.

    L’État français doit revenir sur le coup de force qu’il a tenté pour bloquer le processus de décolonisation. Le soulèvement du peuple de Kanaky lui a imposé un recul. Il s’agit de désormais de :

    • renouer les fils de la discussion sur les voies de l’indépendance ;

    • mettre en place des mesures d’urgence pour prévenir la catastrophe sociale qui s’est ouverte au Pays avec la flambée du chômage, l’endettement du gouvernement et des collectivités, la reconstruction des infrastructures détruites du fait des provocations politiques de l’État français ;

    • organiser le retour des détenuEs kanak déportéEs en France et leur permettre de reprendre le cours de leur vie et de leurs engagements.

    Il doit finir le temps des colonies !

  • Pour protéger les océans, stoppons le chalutage de fonds !

    L’interdiction de la pêche au chalut — au moins dans les aires marines protégées — est un des enjeux majeurs de la 3e conférence des Nations unies sur l’océan (Unoc3) à Nice du 9 au 13 juin. Il s’agit officiellement de mobiliser tous les acteurs pour conserver et utiliser durablement l’océan qui se dégrade à un « rythme sans précédent ».

    Le chalutage de fond est une des méthodes de pêche les plus destructrices. À l’aide de grands filets lestés de plusieurs tonnes d’acier, les chalutiers raclent les fonds marins comme des bulldozers. Les filets ramassent tout ce qu’ils peuvent sans distinction : jusqu’à trois quart des prises sont sans valeur commerciale et donc sacrifiées. 

    Le chalutage, une destruction subventionnée

    Ils détruisent les écosystèmes des fonds marins qui sont à la base de la chaîne alimentaire. Cette forme de pêche est largement soutenue par les États. Les gouvernements européens subventionnent le chalutage de fond à hauteur de 1,2 milliard d’euros par an, soit l’équivalent de la valeur des emplois créés par ce secteur. Sans ce soutien massif, la plupart des flottilles feraient faillite. 

    La création et le respect de zones préservées sont indispensables : si on lui laisse le temps de se régénérer la mer se repeuple, les populations de poissons s’y reconstituent, ce qui permet un certain niveau d’adaptation au changement climatique. Pour qu’une aire marine protégée soit efficace, il faut en exclure la pêche industrielle et en particulier le chalutage de fond. 

    Responsabilité de la France face aux lobbys de la pêche

    La France a une responsabilité particulière : elle est la deuxième puissance maritime (en raison de son importante implantation outre-mer). Mais le gouvernement français fait preuve d’une hypocrisie totale. Macron se présente comme un « avocat et champion de l’océan », alors que seul 1 % des aires « à la française » est interdit à la pêche industrielle…

    Les tentatives de préserver les océans se heurtent aux poids des lobbys de la pêche. En s’appuyant sur les difficultés des artisans pêcheurs, les multinationales de la pêche tirent les ficelles à Bruxelles et dans les organisations nationales. Elles mènent un combat de front contre les écologistes. Pour leur complaire, les pressions se multiplient contre les activistes : l’appartement de Claire Nouvian présidente de l’ONG Bloom a été dégradé, le bateau de Greenpeace Arctic Sunrise a été interdit d’accoster au port de Nice…

    Interdire la pêche industrielle

    Nous demandons la multiplication d’aires marines protégées avec interdiction stricte de la pêche industrielle, l’arrêt des subventions publiques aux pêcheries industrielles. À l’heure de l’urgente rupture écologique, le soutien aux artisans pêcheurs locaux et à l’ensemble du secteur est primordial : continuité des salaires et des revenus, mobilisation des compétences pour transformer leur activité. 

    Plutôt qu’épuiser les mers et les océans, limitons la consommation de poissons aux captures provenant des pêches de proximité. L’existence de réelles zones protégées sera aussi une protection contre la menace que constituent les projets d’extraction minière dans les grands fonds.

    Commission nationale écologie

  • L’Iran attaqué, Israël impuni : la voix des peuples étouffée...

    Depuis la nuit dernière, l’État d’Israël a lancé une attaque massive contre la République islamique d’Iran. En bombardant des sites nucléaires et des zones résidentielles pour éliminer des scientifiques, des dirigeants de premier plan des Gardiens de la révolution et de l’état-major de l’armée, Benyamin Nétanyahou entraîne la région vers une guerre généralisée. 

    Ces attaques, contraires au droit international dont l’État d’Israël est le seul à pouvoir s’absoudre sans s’exposer à des sanctions, n’ont pu être menées sans l’aval et la protection de l’administration Trump et sans la complicité des États de la région qui ont laissé leur espace aérien ouvert à l’aviation israélienne. Le gouvernement français qui continue d’armer et de soutenir l’État d’Israël, malgré le génocide en cours à Gaza, est également complice.

    Ces attaques, qui ont fait également des dizaines de morts civils, interviennent alors que l’administration Trump et le régime de Téhéran ont entamé des négociations autour du programme nucléaire iranien. Négociations qu’Israël cherche à faire capoter par cette agression. 

    En initiant une nouvelle campagne de bombardement contre l’Iran, l’État d’Israël entend maintenir son rang de puissance régionale coloniale, tandis qu’il continue son entreprise génocidaire contre le peuple palestinien. À l’abri derrière le parapluie militaire et politique occidental, il entend écraser et soumettre les pays de la région. Ainsi, il continue de bombarder et d’occuper une partie de la Syrie et du Liban, et s’engage maintenant dans une guerre avec l’Iran qui risque d’embraser définitivement la région.

    Cette nouvelle agression intervient alors que partout dans le monde les peuples se dressent contre le génocide et que des convois de la société civile tentent de briser le blocus de Gaza.

    En bombardant la République islamique, l’État d’Israël rend un fier service au régime iranien. Ces attaques mettent un coup d’arrêt momentané aux mouvements sociaux qui s’expriment depuis plusieurs mois en Iran. Elles sont déjà utilisées par la dictature de Téhéran pour museler davantage les opposantEs et la contestation sociale et démocratique.

    L’État d’Israël, les grandes puissances internationales ne sont pas les alliés des peuples. Les ingérences impérialistes, les guerres et sanctions internationales imposées à l’Iran frappent d’abord les populations civiles.

    Dans leur combat légitime contre la République islamique, les peuples d’Iran peuvent compter sur toute notre solidarité. Face à la dictature et aux entreprises guerrières de Nétanyahou, les peuples d’Iran peuvent compter sur tout le soutien du NPA-l’Anticapitaliste. 

    Le NPA-l’Anticapitaliste dénonce avec force les guerres sans limites menées par l’État d'Israël. Nétanyahou et son gouvernement criminel sont une menace pour la région et pour le monde. Il est temps de les arrêter et de mettre fin à cette course au désastre. Pour cela nous ne pouvons compter que sur la force des peuples, des mouvements sociaux et politiques qui se lèvent pour la justice sociale, l’égalité, la dignité et les libertés.

    Le NPA-l’Anticapitaliste est partie prenante de ces combats.

  • Soutenir la résistance russo-ukrainienne contre la fascisation accélérée du monde...

    Déjà bien mal en point après 22 ans de répression poutinienne, allant de la criminalisation de toute action critique du pouvoir à l’emprisonnement et l’assassinat d’opposantEs, l’opposition russe a dû faire face à une violence redoublée après le début de l’invasion en Ukraine. 

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