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Actualités internationales... - Page 4

  • Kanaky, il est fini le temps des colonies !

    En 1972, en réponse aux manifestations et actions de jeunes militantEs kanak, le gouvernement français adoptait une circulaire (dite circulaire Messmer) demandant aux services de l’État de favoriser et d’organiser l’installation en Kanaky de métropolitains, afin de marginaliser démographiquement le peuple kanak.

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  • Retour sur la journée de la Terre en Palestine...

    Le 30 mars 1976, de Galilée et du Néguev, les PalestinienNEs en grève ont manifesté contre le vol de leurs terres. L’armée israélienne a alors tiré, tuant six manifestants et blessant plusieurs centaines d’autres. Depuis, chaque 30 mars, les PalestinienNEs de Cisjordanie, de Gaza, de Jérusalem, d’Israël, des camps de réfugiéEs et de la diaspora se mobilisent contre cet État colonial qui vole leurs terres, détruit les infrastructures, leurs communautés, leur culture, leur histoire.

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  • Le keynésianisme militaire russe : qui profite de la guerre en Ukraine ?

    Comment la transformation de l’économie et de la société russes en réponse aux défis posés par l’invasion de l’Ukraine a-t-elle affecté le soutien populaire à la guerre ? Les chercheurs, déconcertés par le soutien majoritaire constant à « l’opération militaire spéciale », ont tenté de l’expliquer par la faible fiabilité des sondages d’opinion en Russie, les attitudes impérialistes à l’égard de l’Ukraine ancrées dans la culture russe ou la profonde dépolitisation qui caractérise le régime de Poutine.

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  • USA : offensive réactionnaire contre le contrôle des naissances...

    Après avoir réussi il y a deux ans à renverser l’arrêt Roe vs. Wade qui assurait la protection fédérale du droit à l’avortement, par la décision de la Cour suprême et après avoir adopté des restrictions à l’avortement dans plusieurs États qui ont pratiquement éliminé l’avortement, la droite préconise aujourd’hui l’élimination des pilules contraceptives.

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  • Non aux expulsions des Kurdes !

    Hier, Firaz Korkmaz, jeune militant kurde de 24 ans réfugié en France a été livré à ses bourreaux par l'État Français. Firaz avait fui la répression en Turquie (menaces, torture, prisons...) et avait demandé l'asile en France. Après quelques jours en CRA, c'est ligoté, bâillonné et menotté, qu'il a été embarqué de force dans un avion pour la Turquie, et ce malgré les risques de torture et de prison qu'il y encourt. Firaz a été incarcéré immédiatement après son arrivée à Istanbul.

    Le NPA salue les militantEs qui ont tenté d'empêcher son expulsion hier à l'aéroport.

    La répression brutale et sanglante dont sont victimes les Kurdes en Turquie n'est pas un secret.

    Au-delà de cette violation du droit international, l'État français se déshonore une fois de plus par sa complaisance avec les pouvoirs autoritaires. Alors que les milices fascistes turques des "loups-gris" tentent d'incendier des maisons de familles kurdes en Belgique et qu'Erdogan bombarde le Kurdistan depuis des mois avec le silence complice mais surtout avec les armes de l'OTAN, Macron et Darmanin se plient aux exigences d'Erdogan.

    Cette expulsion intervient dans un contexte préoccupant. Partout en Europe des militant•es kurdes sont expulsé•es vers la Turquie, notamment en Suède après qu'Erdogan ait fait de l'extradition des Kurdes la condition de la levée de son veto à l'élargissement de l'OTAN à la Suède.

    Le peuple kurde s'est honoré dans la lutte contre Daesh et ses anciens alliés de l'OTAN l'ont bien vite oublié. La France doit accueillir et protéger les Kurdes et cesser toute coopération commerciale et militaire avec l'État turc. Le secret défense doit être levé dans l'affaire du triple féminicide politique du 10 janvier 2013 à Paris. Le Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK) doit être retiré de la liste des organisations terroristes.

    La solidarité du NPA va à la cause du peuple kurde. Nous devons nous mobiliser pour mettre fin aux expulsions des Kurdes et nous joindre aux campagnes internationales pour la libération d'Abdullah Öcalan et de touTEs les prisonnierEs politiques en Turquie.

  • Palestine : empêcher la guerre génocidaire par l’arrêt de l’armement...

    Le 25 mars, la première résolution favorable au « cessez-le-feu immédiat » a été adoptée au Conseil des Nations unies grâce à l’abstention des États-Unis. Un cessez-le-feu qui ne devrait s’appliquer qu’au mois de ramadan et se fait toujours attendre, malgré le bilan humain terrible des bombardements et de la stratégie de privation de nourriture.

    Pourtant, le 12 février dernier, le secrétaire des Affaires étrangères de l’Europe, Joseph Borrel, avait expliqué que le chemin vers un arrêt des massacres était d’une certaine simplicité : « Si vous estimez que trop de gens sont tués, peut-être devriez-vous fournir moins d’armes afin d’éviter qu’autant de gens soient tués ». Cette logique est implacable d’autant plus que les stocks israéliens, notamment de munitions, s’épuisent assez vite vu la campagne sans précédent de bombardements effectuée depuis octobre. Sans munitions, Israël ne peut continuer sa guerre, et sa production intérieure ne suffira pas. Un moyen matériel est donc d’empêcher l’envoi d’armes à l’État d’Israël.

    Au vu du droit international et des lois sur le commerce mondial de l’armement, Israël ne devrait pas être livré en armes. Le commerce des armes suit certes les lois du capitalisme mais il passe par les États, et ces mêmes États contrôlent les ventes. Plusieurs pays — dont la France — ont signé le traité sur l’armement qui empêche de vendre des armes à des régimes qui les utiliseront contre des civilEs. La France a déjà appliqué ce traité à la Russie en 2014 (avant les sanctions et la guerre en Ukraine) et à la Turquie en 2019 (mais pas à l’Arabie saoudite, par exemple). Depuis le verdict de la CIJ (Cour internationale de Justice) fin janvier, aucun pays ne devrait vendre des armes à Israël.

    Qui envoie des armes à Israël ?

    Selon la base de données sur les transferts d’armes de l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm, 68 % des importations d’armes d’Israël entre 2013 et 2022 provenaient des États-Unis, qui sont donc le fournisseur principal. Et 28 % proviennent d’Allemagne. Le reste, en volume, devient très faible pour plusieurs pays dont le Canada, le Royaume-Uni, l’Australie et même la France. La part de la France dans les licences d’exportation d’armement est assez négligeable (15 millions d’euros de livraison en 2023, par exemple).

    Le soutien militaire à Israël se manifeste bien plus par des complicités sous la forme de partenariats avec des groupes militaires israéliens. Cela permet de soutenir Israël sans avoir à leur vendre directement des armes. Les principales firmes d’armement israélien s’appellent Elbit Systems, IAI (Israel Aerospace Industries) et Rafael. À elles trois, elles forment le cœur du système d’armement israélien qui exporte en outre énormément à l’international : 12 milliards de dollars en 2023. La plupart des complicités des industries d’armement se font donc par des accords de coopération avec ces trois entreprises.

    Stop Arming Israël

    Cette complicité lors d’un génocide n’est clairement pas acceptable. Sous la pression de plusieurs campagnes, le Canada a indiqué qu’il ne vendrait plus d’armement à Israël (un faible volume) ainsi que l’Australie. Pour la complicité, la société japonaise Itochu Corporation a annoncé le 5 février qu’elle mettrait fin à son partenariat avec Elbit Systems d’ici à la fin du mois de février, en citant notamment la CIJ. Le Danemark a été mis sous pression ainsi que les Pays-Bas pour ne plus exporter de pièces détachées d’avions de combat qui seront utilisés par Israël. La campagne Stop Arming Israël d’origine palestinienne pointe les différentes entreprises dans le monde qui participent à ces complicités. Organisée autour du blocage des livraisons d’armes sur les ports, ses actions se manifestent aux sièges des compagnies directement. Ainsi, en France, il est temps de mettre la pression sur les entreprises d’armement françaises comme Safran (comme cela a été fait le 11 mars à Malakoff), Thales, ou encore Dassault ou encore Eurolinks à Marseille devant lequel est prévue une action le 1er avril. Sans armes, pas de massacres. Stop Arming Israël !

    Édouard Soulier

  • Élections européennes et après: contre Macron et l’extrême droite, unité et radicalité !

    Les principaux partis institutionnels ont tous lancé leurs campagnes pour les élections européennes du 9 juin prochain. Ce fut d’abord le cas des Verts en décembre, lors d’un meeting à base de « booty therapy ». Puis dans l’ordre depuis début mars le RN, Renaissance, le PCF, LFI et le week-end dernier les Républicains et le PS.

    Des sondages alarmants

    Les sondages, eux, prédisent des résultats alarmants : l’ensemble de la droite et de l’extrême droite obtiendrait un peu plus de 70 % des suffrages, dont seulement 20% pour la macronie, et au moins un gros tiers des voix pour l’extrême droite. En regard, la gauche, au sens large, n’atteindrait donc pas les 30%, dont 10% au plus pour les forces antilibérales et anticapitalistes. 

    Avec la NUPES, LFI avait trouvé pour les législatives de 2022 une solution ponctuelle permettant de conjuguer une unité très large de la gauche, incluant EÉLV et le PS, avec un profil de gauche de rupture autour d’un programme globalement antilibéral. Cette situation, qui a pu redonner confiance et même espoir à notre camp social, a profondément évolué, les principales forces s’affranchissant de cette coalition avant tout électorale. Le PCF part donc solo dans une fuite en avant identitaire, tandis qu’EÉLV et le PS essayent, chacun avec ses spécificités, de recréer une nouvelle mouture de la « gauche plurielle », qui vise à cogérer avec la bourgeoisie les politiques libérales à l’échelle nationale et européenne.     

    Le nécessaire rassemblement de la gauche de combat

    Le scrutin européen, plus encore que d’autres, sera certainement marqué par une forte abstention. Un désintérêt compréhensible car l’on ne change pas le monde par les seules urnes, en particulier au niveau d’institutions européennes bien peu démocratiques. Mais nous savons aussi que les élections et les luttes sociales se répondent, quoique de manière déformée et décalée, et que les unes peuvent aussi donner confiance aux autres. 

    Fidèle à son orientation unitaire et révolutionnaire, le NPA a défendu pendant des mois la nécessité de rassembler la gauche de combat pour l’élection européenne. LFI refuse de faire le deuil de la NUPES et d’assumer l’incompatibilité de l’antilibéralisme et du social-libéralisme, ce qui est pourtant la contradiction politique principale à laquelle s’est vite heurtée la courte expérience de la NUPES. Nous pensons que le refus de LFI de construire une liste rassemblant les forces antilibérales et anticapitalistes est une erreur politique, dans une conjoncture qui oblige à l’unité de notre camp social sur des bases de rupture même partielle avec le système, tant dans la rue que dans les urnes. 

    Ce n’est qu’un début…

    Malgré l’absence de liste de rassemblement, convaincu de la nécessité de construire l’unité d’une gauche de rupture qu’il s’agit aussi de conforter, le NPA prendra sa place dans la campagne européenne et continuera à défendre cette orientation. Ainsi nous pensons que, malgré ses limites et les désaccords que nous pouvons avoir avec celle-ci, un score élevé pour la liste de l’Union populaire serait une bonne chose.

    Nous défendrons aussi, à notre échelle, nos propres positions contre l’Union européenne, pour une Europe des travailleurs/ses et des peuples, contre l’impérialisme européen et l’OTAN, pour le soutien à la résistance des peuples ukrainiens et palestiniens, pour la liberté de circulation et d’installation, la réquisition des banques et des grandes entreprises de l’énergie, pour une transition écologique rompant avec le capitalisme et le productivisme, et une harmonisation vers le haut des droits sociaux européens.

    Si tous les problèmes sont posés à l’occasion de ces élections européennes, aucun ne sera de toute façon résolu. Le débat doit donc continuer, tous nos combats aussi. 

  • « Un autre modèle agricole est possible »...

    Entretien avec Michel

    Confronté à une forte concurrence des prix des produits alimentaires et à une grave crise économique, le monde de l’agriculture s’est mobilisé dans plusieurs pays européens. Les tracteurs sont descendus dans la rue, ont bloqué les axes routiers pendant plusieurs semaines et se sont rendus jusqu’à Bruxelles où se décident les règles de la politique agricole de l’Union européenne. Si la comparaison avec les mouvements des Bonnets rouges et des Gilets jaunes est souvent évoquée par les médias, le mouvement des agriculteurs présente de nombreuses spécificités et ses causes ne sont pas nouvelles. Pour essayer de le comprendre, nous avons échangé avec Michel, un camarade agriculteur membre de la Confédération paysanne

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  • La NPA-C, la question nationale et la Palestine ...

    L’assaut coordonnée par les composantes armées des groupes politiques, dont le Hamas, du 7 octobre a été le point de départ d’une série d’événements politiques d’une importance centrale pour la cause palestinienne, la lutte politique internationaliste et anti-impérialiste et sa déclinaison locale sur le racisme et l’islamophobie.

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