Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Actualités internationales... - Page 14

  • Mercosur : non merci, c’est sûr !

    Contrairement à ses annonces de février dernier, Macron n’a rien fait pour changer l’accord de libéralisation du commerce entre l’UE et les pays du Mercosur (Argentine, Uruguay, Brésil, Paraguay, Bolivie).

    Malgré l’opposition développée par une coalition de 450 organisations trans­atlantiques (Stop UE-Mercosur) dont une cinquantaine en France (CGT, Attac...) et en dépit de la nouvelle mobilisation du monde agricole en Europe et du rejet des opinions publiques, la Commission européenne refuse toujours de rouvrir les négociations sur le fond. 

    Les médias, les parlementaires, les organisations n’ont pas accès aux documents de la négociation, alors que l’accord serait signé fin 2024. La Commission européenne qui dispose d’un mandat de négociation au nom des 27 États membres, peut passer outre l’opposition de l’Autriche, des Pays-Bas, de l’Italie, de l’Irlande, de la Belgique, de la Pologne. 

    Contraire à l’urgence climatique et sociale

    L’accord du Mercosur répond aux intérêts des multinationales et ignore les droits sociaux et la protection de la planète. D’un côté, c’est un débouché pour les firmes européennes pour écouler les voitures, machineries, produits pharmaceutiques, équipements de haute ­technologie. De l’autre, sa ratification encouragera l’agrobusiness à produire toujours plus en Amérique du Sud, dans des conditions sociales et environnementales déplorables et contraires à la lutte contre le réchauffement climatique. 

    Ce sera 99 000 tonnes de viande bovine sur le marché européen en plus des 30 000 tonnes actuelles, avec des droits de douane ­diminués, plus 180 000 tonnes de volailles, 25 000 tonnes de porcs, 180 000 tonnes de sucre, 450 000 tonnes d’éthanol... Une vraie incitation à la surproduction de produits dopés aux pesticides, dont ceux que l’Europe interdit sur son sol mais refourgue en toute logique néocoloniale. Une incitation également à déforester davantage, à détruire la biodiversité, à produire des tonnes de GES (gaz à effet de serre) ­supplémentaires. 

    L’accord commercial concerne aussi le secteur minier, en particulier celui de l’extraction du lithium dont la Bolivie et l’Argentine (et le Chili) seraient riches. L’exploitation du lithium, convoité pour les batteries, utilise des quantités d’eau phénoménales pompées dans les nappes phréatiques. Cette exploitation enrichit les firmes souvent étrangères et fait payer les conséquences aux populations. 

    Un accord commercial défavorable aux paysans ici et là-bas

    Selon Maxime Combes (Attac) « le prix de la terre abordable, le climat favorable à une production abondante, le coût de la main-d’œuvre très faible, des normes moins strictes » pourront entraîner la disparition de producteurs en Europe, incapables de rivaliser avec les prix bas des produits importés, et impacter les emplois agricoles dans les pays du Mercosur : les monocultures d’exportation favorisent la concentration des exploitations au détriment de la paysannerie familiale et des cultures vivrières, détruisent les emplois, compliquent l’accès à la terre. De chaque côté de l’océan, nos intérêts sont communs. 

    Commission nationale écologie

  • De Biden à Trump, la fin à l’aide militaire à Israël n’est pas à l’ordre du jour...

    La semaine dernière, le sénateur Bernie Sanders a présenté au Sénat trois résolutions visant à mettre un terme aux transferts d’armes américaines vers Israël. Ces résolutions visant à mettre fin au soutien des États-Unis à la guerre génocidaire menée par Israël contre les PalestinienNEs de Gaza ont toutes reçu entre 18 et 19 voix de la part des démocrates et aucune des républicains.

    Lire la suite

  • Sorbonne Université en lutte pour soutenir la Palestine !

    Comme dans d’autres universités, la mobilisation contre la barbarie israélienne à Gaza et au Liban a repris à Sorbonne Université dès la rentrée. À l’initiative du comité Palestine Sorbonne Université, une motion a été rédigée pour être proposée au CA (conseil d’administration) en lien avec la mobilisation à Paris-1.

    Lire la suite

  • Ahou Daryaei, « folle »… de droits et de liberté !

    Le 2 novembre, Ahou Daryaei, étudiante à l’université islamique Azad de Téhéran a été arrêtée. Les témoignages recueillis attestent qu’un peu plus tôt, la milice islamique Basij, l’a prise à partie pour sa tenue vestimentaire (port « non conforme » du Hijab) et a déchiré ses vêtements.

    Lire la suite

  • Les COP sonnent creux : mobilisation !

    Les victoires électorales des climato-négationnistes — Trump en tête — s’enchaînent à travers le monde. Les fréquence et l’intensité des catastrophes en relation avec le dérèglement climatique se multiplient. Dans ce contexte, la « diplomatie environnementale » et ses trois COP (Conférences des parties) de la fin 2024 sonnent encore plus creux que les autres années…

    Reversement par les industriels occidentaux d’un pourcentage de leurs recettes liées au pillage des ressources génétiques de la biodiversité aux pays « du Sud », reconnaissance des « communautés d’ascendance africaine » en Amérique du Sud ou encore intégration des peuples autochtones dans cette diplomatie environnementale… Ces timides apports de la COP16 Biodiversité rappellent la nécessité de s’attaquer conjointement à l’écrasement de la biodiversité et au colonialisme nés d’une même racine. C’est « l’habiter colonial » auquel le chercheur Malcolm Ferdinand oppose une nécessaire écologie décoloniale, où la sortie de la crise écologique exige l’éradication des rapports de pouvoir qui ont asservi les personnes afrodescendantes, autochtones, racisées et les femmes.

    COP16 sur la biodiversité sur fond de colonialisme 

    Pourtant présidée par une vice-présidente colombienne, activiste écologiste de longue date, la COP16 ne remet pas en cause les fondements des crises capitalistes. En ressortent des engagements toujours sans financement et un « laissez-­passer » d’un an pour l’économie capitaliste des grandes puissances occidentales et émergentes.

    COP29 pour le climat sur fond de dictature pétrolière 

    Près de 50 000 représentantEs internationaux sont attenduEs du 11 au 22 novembre pour résoudre la crise climatique… dans une dictature qui continue d’enfermer ses militantEs environnementaux et tire 50 % de son PIB du pétrole. Après l’Égypte et les Émirats arabes unis, c’est donc l’Azerbaïdjan qui accueille les discussions qui auraient pu être cruciales pour l’avenir de l’humanité, si celles-ci ne se bornaient pas, là encore, à un statu quo sur l’exploitation capitaliste du monde.

    Les COP pour le climat ne font plus illusion, face à la collusion entre les dirigeants mondiaux et les entreprises pétrolières. Comment prendre au sérieux une Commission européenne qui qualifie l’Azerbaïdjan de ­« ­partenaire fiable », en lui signant un contrat en 2022 pour du gaz. La diplomatie environnementale n’est qu’un déguisement de plus pour une diplomatie énergétique et financière qui n’évoque le climat que s’il est rentable. 

    Des manifestations se tiendront tout au long du mois de novembre pour tenter de faire entendre une voix alternative à cette mascarade. Car l’urgence d’une action mondiale commune est réelle : mais c’est aux peuples de la saisir et de s’unir d’une même voix. 

    Commission nationale écologie

  • Avec Trump, le pire est à venir...

    La victoire de Donald Trump semblerait presque anodine du point de vue palestinien, tant l’administration démocrate a prouvé son incapacité et son manque de volonté à stopper le génocide en cours et imposer un cessez-le-feu. L’horreur étant déjà installée, quelle différence cela ferait-il ? Pour autant, le retour de Donald Trump à la Maison Blanche risque d’aggraver la situation en Palestine et au Proche-Orient.

    Lire la suite

  • Trump prend le commandement et la résistance a commencé...

    Le président élu Donald Trump a déclaré dans son discours de victoire que « l’Amérique nous a donné un mandat puissant et sans précédent ». Bien que cela ne soit pas vrai. Obama avait remporté en 2008 une victoire bien plus importante avec 53 % du vote populaire et 365 mandats de grands électeurs.

    Lire la suite