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Actualités internationales... - Page 17

  • En Ukraine, une résistance sur deux fronts !

    Pressées par Poutine, les forces militaires russes utilisent leur supériorité en hommes et en moyens de bombardement pour grignoter très lentement mais sûrement du territoire, et pour détruire les infrastructures civiles de l’Ukraine. Maintenant, après les livraisons massives de bombes, missiles et drones par la Corée du Nord et l’Iran, on annonce l’arrivée de plusieurs milliers de militaires nord-coréens pour combattre en renfort de l’armée russe. Pendant ce temps, certains à gauche s’indignent toujours de la livraison d’armes aux UkrainienNEs par les États occidentaux, alors que celles-ci sont manifestement insuffisantes pour permettre une résistance efficace face au rouleau compresseur poutinien et une inversion du rapport de forces…

    Parallèlement, le gouvernement Zelensky inscrit de plus en plus ses demandes d’aide dans une politique néolibérale inféodée aux États occidentaux. Et les errements de la politique de recrutement pour une défense nationale ukrainienne épuisée par deux ans et demi de guerre contribuent à une démoralisation qui s’exprime publiquement, au-delà de la mobilisation extraordinaire du peuple ukrainien pour défendre ses libertés. 

    Comme le disent nos camarades de l’organisation de gauche révolutionnaire Sotsialnyi Rukh (Mouvement social), « les perspectives incertaines de victoire de l’Ukraine sont dues au fait que la seule stratégie fiable d’opposition à l’agresseur — mobiliser toutes les ressources économiques disponibles pour soutenir la ligne de front et les infrastructures critiques — était en contradiction avec les intérêts de l’oligarchie. Du fait du libre marché, l’Ukraine est une caricature d’économie de guerre, et la concentration du luxe au milieu de la pauvreté devient explosive. Le refus de nationaliser les infrastructures de production, de taxer les grandes entreprises et d’allouer le budget nécessaire au réarmement fait que la guerre se poursuit au prix d’importantes pertes humaines et d’une mobilisation sans relâche. » 1 

    Dans cette situation terrible, la solidarité internationale de peuple à peuple existe et est essentielle à développer, comme le fait le réseau ENSU2 avec ses liens par en bas avec les associations progressistes ukrainiennes — politiques, féministes, syndicales, LGBT — luttant à la fois contre l’agression russe, pour la défense des acquis sociaux et en défense de droits égalitaires. 

    Jacques Babel

    • 1. Résolution intitulée « Le chemin de la victoire et les tâches de la gauche ukrainienne » adoptée à la Conférence de Sotsialnyi Rukh (Mouvement Social) tenue à Kiev les 5 et 6 octobre 2024.
    • 2. Voir le site ENSU. https://ukraine-solidari…
  • Israël et le soutien des puissances impérialistes...

    Plus de 600 PalestinienNEs tuéEs ces 15 derniers jours au nord de Gaza avec le ciblage systématique des écoles et des hôpitaux, intensification des bombardements au Liban, préparation de l’ouverture d’un front contre l’Iran… La guerre totale de l’État d’Israël continue en toute impunité.

    Ce sont les tirs délibérés contre des soldats de la Finul, force de l’ONU déployée dans le sud du Liban, qui ont fait réagir ses alliés. Au centre d’une nouvelle « passe d’armes » entre Macron et Netanyahou : la place qu’aurait occupée, ou pas, l’ONU dans la création de l’État d’Israël. 

    Une impunité qui vient de loin

    Netanyahou répondait ainsi à Macron : « Ce n’est pas la résolution de l’ONU qui a établi l’État d’Israël, mais plutôt la victoire obtenue dans la guerre d’indépendance avec le sang de combattants héroïques ». Pour peu que l’on inverse les causalités, les sionistes font parfois preuve d’une sincérité confondante. L’État d’Israël naît bien de la guerre, celle faite aux PalestinienNEs.

    Elle prend son caractère de nettoyage ethnique dès 1939 avec la répression d’une Intifada populaire déclenchée trois ans plus tôt. De 1936 à 1939, les PalestinienNEs tentent en effet de résister à la colonisation, d’abord par une grève générale de six mois puis par un soulèvement militaire. En 1939, 10 % des hommes palestiniens sont tués, blessés ou emprisonnés.

    C’est en novembre 1947 que la fameuse résolution 181 est adoptée par l’ONU. Elle entérine la colonisation et prévoit le partage de la Palestine en un État juif (54 %) et un État arabe (46 %) avec Jérusalem comme zone internationale. Elle doit entrer en vigueur entre août et octobre 1948. Dès avril 1948 l’armée du futur État génocidaire commence à expulser les PalestinienNEs de plusieurs villes. Le 15 mai 1948, Israël proclame son indépendance, déclenche une guerre contre les pays arabes et provoque l’expulsion de 400 000 PalestinienNEs supplémentaires : c’est la Nakba. À l’armistice de 1949, Israël contrôle près de 80 % de la Palestine, plus de 700 000 PalestinienNEs sont réfugiéEs et 80 % de la population a été expulsée et expropriée.

    Encore et toujours en finir avec la résistance

    Comme le dit Bezalel Smotrich, actuel ministre des Finances, Ben Gourion « n’a pas fini le travail en 1948 ». Ce projet se heurte à la résistance des PalestinienNEs. Les différents soutiens de l’État d’Israël le comprennent bien, eux qui se sont félicités de la mort de Yahya Sinwar, dirigeant du Hamas, et se sont hypocritement saisis de cet assassinat pour appeler à un cessez-le-feu. Mais, avec l’illusion que la résistance palestinienne soit vaincue et la question palestinienne réglée, c’est bien une intensification du génocide et de la guerre totale qui s’annonce. En toute impunité encore une fois…

    Car en avançant dans son projet de Grand Israël, l’État d’apartheid est en train de réaliser le projet d’un « Nouveau Moyen-Orient » sous hégémonie étatsunienne. Après un an de génocide et en étendant la guerre, Israël a plus fait que des décennies de tentatives de « normalisation » que les États-Unis n’avaient pas réussi à obtenir… 

    Mettre fin à l’impunité de l’État d’Israël ne peut venir que de la mobilisation internationale. Elle doit se renforcer et porter plus haut son niveau d’organisation pour faire pression sur les soutiens d’Israël, exiger des sanctions et gagner un cessez-le-feu et le droit des PalestinienNEs à vivre sur leurs terres.

    William Donaura

  • Mobilisation pour la libération de Georges Abdallah...

    Samedi 26 octobre, aura lieu la manifestation annuelle pour demander la libération de Georges Ibrahim Abdallah devant la prison de Lannemezan (Hautes-Pyrénées) où il est détenu. Cette journée marquera la quarantième année de détention du militant libanais. 

    Cette mobilisation sera rendue particulière par l’attente du résultat de sa douzième demande de libération. Il est aujourd’hui le prisonnier politique le plus ancien dans une prison française et l’un des plus anciens en Europe. 

    Engagé contre l’occupation israélienne

    Georges Abdallah naît en 1951 au Liban. Dans un contexte de misère, la lutte révolutionnaire trouve un écho fort au Liban. Ainsi, dès sa jeunesse, Georges rejoint la résistance palestinienne en intégrant le FPLP (Front populaire de libération de la Palestine). En 1979, face à l’envahissement du Liban par Israël, il fonde l’organisation marxiste les Fractions armées révolutionnaires libanaises. L’occupation israélienne mène à de nombreux massacres dans les camps de réfugiéEs palestinienNEs. En réponse à ces horreurs, les Fractions armées révolutionnaires libanaises mènent des attentats ciblés contre des agents états­uniens ou israéliens. Georges Abdallah est arrêté à Lyon en 1984 pour possession d’un faux passeport. 

    Procès et détention inadmissible

    Dans les années 1980, il est jugé à deux reprises, d’abord pour détention d’armes, puis pour complicité d’assassinat de diplomates états­unien et israélien. Le gouvernement américain fait pression sur les autorités françaises et il est finalement condamné à perpétuité sans aucune preuve réelle de sa culpabilité.

    D’après le droit français, Georges Abdallah est libérable depuis 1999. En 2013, après de nombreuses demandes de libération refusées, les juges d’appel s’étaient prononcés en faveur de sa mise en liberté mais conditionnée à une expulsion au Liban. Celui-ci était prêt à l’accueillir. Cependant, les États-Unis, dont Hillary Clinton, ont exercé une pression sur les autorités françaises pour trouver un moyen de poursuivre son emprisonnement. Plusieurs documents Wikileaks ont révélé les échanges entre le ministère des Affaires étrangères et le Secrétariat d’État américain. Déniant son droit à la justice, Manuel Valls a refusé de signer le document autorisant son expulsion. 

    Georges Ibrahim Abdallah doit être libéré

    Georges Abdallah est devenu le symbole de l’acharnement politique et judiciaire envers les militantEs de la cause palestinienne. De nombreuses associations, organisations syndicales, partis politiques appellent à manifester samedi 26 octobre. Nous devons renforcer la pression sur le gouvernement français pour exiger qu’il signe son arrêté d’expulsion vers le Liban. Soyons nombreux pour demander sa libération immédiate !

    Loïc

  • PalestinienNEs brûléEs vifs à gaza, notre solidarité ne faiblit pas...

    La nuit du 14 octobre restera gravée comme une nouvelle étape dans l’horreur que subit le peuple palestinien. Israël a bombardé les tentes dans la cour de l’hôpital Al-Aqsa où étaient logées les familles palestiniennes. Ils ont brûlé dans leur sommeil les hommes, femmes et enfants réfugiés en attente de soins.

    Nos pensées et notre soutien vont à toutes les victimes et les familles de victimes de ces massacres.

    Juste avant cette attaque, « l’armée la plus morale du monde » a bombardé une école de l’UNRWA (United Nations Relief and Works Agency for Palestine Refugees) qui servait à abriter des familles à Nuseirat. Cette école allait justement servir de centre de vaccination contre la polio pour les enfants palestinienNEs le jour même. Cet acte criminel constitue une violation flagrante du droit international. Les populations civiles sont prises au piège, sans échappatoire possible, alors que les infrastructures humanitaires sont ciblées sans relâche.

    Ces attaques sur des lieux censés être des sanctuaires humanitaires au regard du droit international révèlent une volonté délibérée de briser toute résistance et d’éradiquer toute population palestinienne, en frappant les plus vulnérables.

    L’armée génocidaire de Netanyahou ne recule devant rien, et avec la complicité de la France qui arme sans relâche Israël tout en appelant à la mesure du bout des lèvres. 

    Le NPA-l’Anticapitaliste réitère son soutien au peuple palestinien, pour ses droits légitimes à l’autodétermination et à la justice, son droit à la lutte armée et non armée.

    Nous dénonçons l’impunité dont bénéficie l’État israélien et nous appelons à un retrait immédiat de l’armée coloniale israélienne en Palestine, à l’arrêt de la vente d’armes de la France à Israël, à la reconnaissance de l’État palestinien.

    Pas de paix sans justice, pas de justice sans la reconnaissance des droits du peuple palestinien.

  • Jeudi 17 Octobre, toutes et tous devant le Mondial de l'automobile...

    (Ici un reportage vidéo de l'Anticapitaliste sur MA France)

    L'automobile va de crise en crise et ils osent parader avec ce Mondial de l'automobile au luxe toujours indécent.

    La crise frappe de nombreux pays européens. En Allemagne, pour la première fois de son histoire Volkswagen menace d'y fermer une usine, en Belgique, la filiale Audi veut fermer une usine, entrainant une manifestation de 10 000 personnes, en Italie le 18 octobre, une journée de mobilisation qualifiée d'historique par tous les syndicats contre les plans de Tavares le patron jusqu'en 2026 de Stellantis.

    Ici en France, ce même  patron de Stellantis n'exclut pas de fermer des usines. Les équipementiers, puissants groupes mondialisés comme Valeo et sous traitants étranglés par leurs donneurs d'ordre licencient et ferment des usines.

    La dernière usine automobile de Seine-Saint-Denis, MA France, fournissant notamment des pièces d’emboutissage pour l’usine Stellantis de Poissy, a été mise en liquidation : 400 emplois supprimés. Dans les Ardennes, les deux sites de l’usine Walor à Vouziers et Bogny-sur-Meuse fabriquant des pièces de fonderie pour les moteurs thermiques sont menacés de fermeture.  À Strasbourg, l’usine Dumarey Powerglide fabriquant des boîtes de vitesses est étranglée par l’arrêt des commandes de l’équipementier allemand DF, qui lui-même supprime 15 000 emplois en Allemagne.

    Ce 17 octobre est une première occasion depuis des mois d'une convergence des résistances dans  toutes les usines attaquées ou menacées. Patrons de l'automobile et gouvernement sont ensemble contre notre emploi et nos salaires. Ensemble, de la filière automobile et de tous les autres secteurs attaqués, empêchons les de continuer à nuire.

  • Ouvrir les frontières ensemble par humanité, par anticapitalisme, par internationalisme...

    Mercredi 2 octobre, 7 militantEs ont été placéEs en garde à vue après leur convocation à l’Office de lutte contre le trafic de migrants à Hendaye. Elles et ils font l’objet d’une enquête pour « aide à l’entrée et au séjour irrégulier en bande organisée » à la suite d’une action de désobéissance civile.

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